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International - Page 383

  • Pakistan : le martyre des chrétiens ne connaît pas de répit

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    C'est sur Zenit.org :

    "Une « martyre de la foi » c’est le titre que la communauté catholique de Faisalabad, au Pakistan, a déjà conféré spontanément à une jeune fille tuée le 27 novembre : Mariah Manista, une « Maria Goretti » qui a refusé de renier le Christ.

    Son histoire tragique est rapportée à Rome notamment par l’agence vaticane Fides. La mission du Saint-Siège à l’ONU  lui rend hommage sur son site en ligne.

    Mariah Manista était une jeune catholique de 18 ans, des environs de Faisalabad, tuée le 27 novembre par un musulman de 28 ans, Arif Gujjar, toxicomane, et fils d’un riche propriétaire terrien, précise AsiaNews.

    Il voulait l’épouser et il l'a enlevée alors qu’elle allait puiser de l’eau avec sa mère, Razia Bibi, en les menaçant d’un pistolet. Comme elle refusait ses avances, il l’a tiré sur elle puis il a caché le corps, retrouvé plus tard par le père de la jeune fille, Mansha Masih, selon la même source.

    Le P. Zafal Iqbal, curé de Khushpur, où vit la famille de la jeune Mariah, confirme à Fides que « la jeune fille a résisté », qu’« elle n'a pas voulu se convertir à l'islam », refusant « d’épouser l'homme qui, pour cette raison, l'a tuée : il s'agit d'une martyre ».

    Le cas a été porté par le P. Iqbal devant la Commission Justice et Paix et devant l'évêque de Faisalabad, Mgr Joseph Cutts.

    « Le coupable a été arrêté et la police mène l'enquête. Espérons que la justice soit rendue alors que la communauté est triste et déconcertée » remarque le P. Iqbal.

    Un autre cas de persécution anti-chrétienne dans le Pendjab, est celui de Rehmat Masih, catholique de 72 ans, de Faisalabad, libéré voici une semaine, après deux ans de réclusion et de souffrances effroyables, conséquences d’une fausse accusation de blasphème, déplore Fides.

    Parmi d’autres cas, « Eglises d’Asie », l’agence des Missions étrangères de Paris, dénonce celui d’Akram Masih, un catholique militant contre les expropriations des chrétiens par les propriétaires terriens musulmans, abattu dans le district d’Okara, au Pendjab, dans la nuit du 23 au 24 novembre.

    Shahbaz Masih, un jeune chrétien a été tué par des musulmans à Kasur. Son père, Javed Masih, vient de parvenir déposer une plainte officielle (First Information Report) et maintenant, il demande à ce que justice soit faite, toujours selon Fides.

    Fides explique aussi que, par nécessité économique, les familles chrétiennes les plus pauvres envoient souvent leurs enfants mineurs travailler comme domestiques auprès de familles musulmanes. Là, les jeunes subissent des abus et des mauvais traitements comme cela est arrivé à Rebecca Bibi (pseudonyme), 12 ans, de Lahore, qui est revenue chez elle couverte d’ecchymoses et de blessures. Ces proches l’ont emmenée à l’hôpital et ils ont porté plainte, la fillette ayant perdu un œil. Le pasteur Gill déclare à Fides : « Au Pendjab, la situation des chrétiens est critique : ils sont victimes d’abus de la part des puissants et n’obtiennent pas justice vue la faiblesse du système légal qui constitue un grave problème ».

    Sonia Bibi, chrétienne âgée de 20 ans, de Kasur, également, a été violée par un groupe de jeunes musulmans.

    « Des cas comme celui-ci arrivent chaque jour au Pendjab » confirme à Fides le P. Khalid Rashid Asi, vicaire général du diocèse de Faisalabad, qui ajoute : « C’est très triste. Les chrétiens, souvent de jeunes femmes, sont des victimes sans défense »."

  • Chrétiens d'Orient : le pire serait-il à venir ?

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    Les perspectives semblent peu réjouissantes pour les chrétiens d'Orient. "L'Orient - Le jour" s'en fait l'écho:

    Des religieux prédisent "un avenir noir" et même affirment craindre un "génocide" des chrétiens.

    La poussée islamiste dans le monde arabe est un facteur d'inquiétude pour les chrétiens d'Orient et leurs soutiens occidentaux sont partagés entre le désir de les défendre ouvertement et celui d'éviter de les singulariser.
    La difficulté de prévoir l'issue de la phase transitoire actuelle a été soulignée au long d'un colloque, organisé jeudi et vendredi par le Centre culturel français de Rome.
    En Egypte, en Tunisie, en Libye, au Maroc, en Syrie, au Yémen et en Irak, l'islamisme est en progression, et les menaces salafistes incitent des chrétiens à émigrer.
    Dans l'assistance, des religieux, notamment libanais, ont pris la parole pour prédire "un avenir noir" et, même craindre, pour l'un d'entre eux, un "génocide" des chrétiens.
    Alors que 30 000 à 40 000 coptes ont déjà quitté l’Égypte depuis mars, tous les intervenants ont souligné que le départ des chrétiens sert la cause des islamistes, et appauvrit "la diversité" de la région.

    Lire la suite ici : http://www.lorientlejour.com/

  • Pakistan : 95 % des accusations de blasphème sont fausses »

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    par Aide à l'Église en Détresse - Canada, jeudi 1 décembre 2011, 18:26

    Au Pakistan, 95 % des accusations de blasphème contre le prophète Mahomet ou le Coran sont fausses, selon ce qu’a déclaré un avocat musulman à l’œuvre internationale de bienfaisance catholique « Aide à l’Église en Détresse ».

    Par Eva-Maria Kolmann (AED International)

    Adaptation Marie-Claude Lalonde (AED) Canada

    Cet avocat musulman est obligé de demeurer dans l’anonymat pour des raisons de sécurité.  Dans la plupart des cas, la loi contre le blasphème est utilisée abusivement pour se venger de quelqu’un ou pour lui nuire.  Presque toutes les accusations seraient portées contre des personnes pauvres, qui ne bénéficient « d’aucun statut social » et ne peuvent donc pas se défendre.

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  • Egypte, Maroc, Libye, Tunisie... : des révolutions et beaucoup d'illusions ?

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    Depuis les premières manifestations qui ont éclaté en Egypte, en Tunisie et à travers tout le Magreb, nos médias et nos oracles bien-pensants (ô BHL!) se sont esbaudis, criant au miracle de ces foules aspirant à la démocratie, à la liberté, au Progrès inéluctable. Nous sommes même volés au secours de la Révolution en difficulté en Libye et nous nous sommes réjouis au spectacle de la chute de tous ces despotes, accueillis hier dans nos capitales avec moult égards et universellement décriés aujourd'hui.

    Faut-il vraiment se réjouir devant ce "printemps" des peuples arabes? L'avenir est-il vraiment à la démocratie? L'état d'esprit de ces populations les porte-t-il vraiment à jouer le jeu du parlementarisme et de la transparence politique? Ce que l'on peut dire aujourd'hui, c'est que les premières élections organisées conduisent au pouvoir les Frères musulmans en Egypte et ce qu'on appelle euphémistiquement les "Islamistes modérés" au Magreb. Et demain que se passera-t-il en Syrie, alors que les minorités chrétiennes tremblent à l'idée que leur protecteur, Bachir al-Assad, pourrait être renversé par ceux que nos médias considèrent comme des champions des droits de l'homme?

    Je crains bien que nous ne projetions sur ce qui se passe dans ces pays des visions illusoires qui ne coïncident absolument pas avec la réalité des faits. Quand le chef du parti "islamiste modéré" au Maroc revendique la "liberté" pour les femmes de porter le voile, je ne suis pas sûr que nous soyions vraiment sur la même longueur d'ondes. Ce que nous voyons aujourd'hui dans l'un de nos prétoires à l'occasion d'un crime d'honneur dont une jeune femme a été victime alors qu'elle refusait d'être mariée contre son gré n'est-il pas monnaie courante dans ces pays et cela changera-t-il vraiment grâce à ce "printemps des peuples"? Lorsqu'on parle de faire de la charia le socle des constitutions nouvelles, peut-on claironner pour célébrer l'avènement de la démocratie?

    Cela fait penser au "printemps des peuples" européens de 1848, salué par les esprits romantiques de l'époque, qui a conduit au triomphe de Bismarck en Allemagne, de Napoléon III en France et de divers gouvernements autoritaires dans les autres pays, le tout se terminant de la façon que l'on sait, en 1914.

    Il reste à espérer que nos portes seront ouvertes demain pour accueillir ceux qui, appartenant à des minorités menacées - chrétiennes, par exemple - viendront chercher refuge chez nous...

  • Le n°1506 de l'Homme Nouveau

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    Au sommaire du numéro 1506 daté du 3 décembre 2011 :

    Dossier

    Entretien avec Jean Sévillia

    Des erreurs historiques remises à l'endroit.

    Evénement

    Africæ munus

    Rendre présente la compassion du Christ.

    Actualités

    Castellucci : La réalité en huit points.

    Pie XII et l'Histoire insultés à Paris

    L'Égypte se trouve dans une situation politique paradoxale.

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  • Quelques liens (29/11/2011)

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    • Blog de Jeanne Smits :

    Plus la loi d'avortement est laxiste, plus il y a d'avortements

    • Zenit.org :

    Chine : Nouvelle ordination épiscopale annoncée
    Un évêque coadjuteur à Yibin

    Burundi : Une religieuse et un coopérant catholiques tués
    Le nonce s'est rendu sur place

    « Voyage intérieur » de Benoît XVI en Espagne
    La « manière espagnole » en concert

    Le triple amour qui inspirait Jean-Paul II
    La pastorale de la santé au service de la vie

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  • Egypte: l’armée débordée par la révolution islamiste ?

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    tahrir-tantaoui-moubarak-egypte-442360-jpg_296534.jpgAlors que les manifestations continuent en Egypte pour exiger le départ du maréchal Tantaoui, chef du Conseil suprême des forcées armées, et que le nombre de morts ne cesse d'augmenter à quelques jours des premières élections “libres” depuis 30 ans, Marion Touboul,  partie à la rencontre des Coptes, rapporte pour le magazine “La Vie” des instantanés qui font craindre le pire.

    Extraits:

    “Collées aux arbres, suspendues maladroitement aux balcons ou placardées au dos des voitures, les affiches électorales ont inondé les rues du Caire. Et des terrasses des cafés jusqu’à l’intérieur des maisons, elles alimentent des débats acharnés entre Égyptiens qui redécouvrent la liberté d’expression après 30 ans d’oppression. À partir du lundi 28 novembre et jusqu’à fin décembre, ils devraient élire, en trois étapes, les 445 députés de la future assemblée égyptienne, qui aura la lourde tâche de rédiger la nouvelle Constitution du pays. Parmi les 15 000 candidats, des libéraux, des socialistes, des communistes mais aussi des salafistes.

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  • Sud-Soudan : "Une Eglise de chaque tribu, langue et peuple"

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    « Nous sommes une nation dans les langes, nous n’avons que trois mois et trois jours d’existence. Mais nous sommes aujourd’hui des citoyens de première classe. Quel est notre rôle dans la construction du nouveau Soudan ? Est-ce que l’amour peut trouver sa place dans la politique et le développement ? » L’évêque Santo, auxiliaire de Juba, présente d’emblée tout l’enjeu du symposium « Une Église de chaque tribu, langue et peuple » qui s’est tenu dans la capitale du Sud Soudan du 13 au 16 octobre derniers. Un des frères de Taizé qui habitent à Nairobi a participé à cette rencontre.

    Il en rend compte ici : http://www.taize.fr/fr_article13115.html

  • Benoît XVI évoque son voyage au Bénin

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    Vatican Information Service

    L'audience générale Salle Paul VI, en présence de 7.000 personnes, a été consacrée au récit du voyage apostolique à peine effectué au Bénin, dont le motif était triple: le 150 anniversaire de l'évangélisation du pays, publier l'exhortation apostolique post-synodale Africae Munus, et rendre hommage au défunt Cardinal Bernardin Gantin, considéré au Bénin comme un père de la patrie. Benoît XVI a d'abord raconté avoir déposé aux pieds de la Vierge Immaculée en la cathédrale de Ouidah  les fruits de la seconde Assemblée spéciale pour l'Afrique du Synode des évêques. Les Eglises particulières du continent africain, a-t-il dit, "sont appelées à se rénover dans la foi pour être toujours plus au service de la réconciliation, de la justice et de la paix. Réconciliées aussi en leur sein, les communautés catholiques africaines pourront devenir des instruments de la miséricorde divine, chacune apportant ses richesses particulières pour le bien de tous. Cet esprit de réconciliation, qui est également nécessaire dans la société civile, doit déboucher sur une espérance dans la vie socio-politique et économique de l'Afrique". Evoquant ses rencontres avec les diverses autorités béninoises, le Pape a dit avoir rappelé que "l'espérance doit être le vecteur de ce continent qui a un ardent désir de la liberté et de la justice exprimé par nombre de ses peuples".

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  • Etre chrétien en Turquie

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    Source : ZENIT.org

    Les problèmes posés aux minorités religieuses et aux convertis au christianisme en Turquie sont évoqués dans une réflexion de l’agence vaticane Fides. Les minorités souhaitent une nouvelle Constitution plus tolérante à leur égard.

    Fides rapporte qu’il y a des décennies, il existait des zones du pays dans lesquelles les minorités telles que les chrétiens ou les juifs étaient majoritaires. L'Empire ottoman - écrit le journal turc « Begun » - avait été en mesure de conserver l'équilibre entre les groupes religieux bien que les musulmans aient constitué la communauté majoritaire, ce qui rendait possible une autonomie culturelle et religieuse pour tous les groupes. Mais la République de Turquie, à partir de 1923, a modifié radicalement cette approche, créant « une hiérarchie basée sur la politique ethnique de la centralisation ». Du fait de cette idéologie, les minorités ont connu de nombreux problèmes dans le pays et, comme chacun sait, nombre sont ceux qui ont quitté le pays, demeurant dans des conditions de marginalisation.

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  • Chine : quand on prélève des organes sur des prisonniers exécutés

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    Source : http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Novembre/20111122.1.asp

    En novembre 2011, le bioéthicien américain Art Caplan a publié un éditorial dans la revue The Lancet, où il critique l'utilisation, en Chine, des organes de prisonniers exécutés pour des greffes. Le spécialiste souligne que cette pratique viole les droits de l'homme et retarde le développement d'une politique éthique en matière de dons d'organes en Chine. Le bioéthicien appelle, avec d'autres, à boycotter le système chinois en matière de greffe, tant que cette pratique n'aura pas cessée.

    Cependant, Udo Schulenk, rédacteur en chef du journal Bioethics, a exprimé son désaccord sur son blog. S'il dénonce la peine de mort comme étant une "pratique barbare", il estime que l'utilisation des organes des prisonniers pour sauver d'autres vies humaines, est finalement un moyen de tirer le meilleur partie de cette mauvaise situation, qu'il déplore. Le site de bioéthique Bioedge souligne le caractère utilitariste de cette vision. (Bioedge (Michel Cook) 19/11/11)

  • Le nom de Jésus est interdit dans les SMS au Pakistan

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    Agence Fides

    Au Pakistan, il est interdit d’écrire le nom de Jésus Christ dans les messages de texte (SMS) envoyés au moyen de téléphones portables. C’est ce qu’a établi l’Autorité pour les Télécommunications du Pakistan dans une mesure qui donne l’ordre aux sociétés de téléphonie mobile de bloquer les messages de texte contenant un certain nombre de mots considérés comme vulgaires, obscènes ou nocifs au sens de la pudeur. Parmi les quelques 1.600 mots prohibés, signale à Fides une source locale, se trouve également Jésus Christ et Satan. Les compagnies disposent de sept jours pour rendre opérationnelle la disposition mais les églises chrétiennes et les organisations de défense des droits humains au Pakistan ont promis de s’y opposer.

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