Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

International - Page 382

  • Solution finale pour les chrétiens du Nigeria ?

    IMPRIMER

    Le Nigéria bientôt purifié de ses chrétiens ? Alexandre del Valle

    Depuis des années déjà, sur fond de réislamisation des 12 Etats du Nord du pays à majorité musulmane, le Nigéria premier producteur de pétrole d'Afrique, peuplé de 150 millions d’habitants, est le théâtre de violences ethno-religieuses de plus en plus meurtrières qui menacent l’unité même du pays. Ces violences intercommunautaires opposent grosso modo les ethnies musulmanes du Nord du pays, plus pauvre, aux ethnies chrétiennes originaires du Sud, plus riche. Elles ont déjà fait des milliers de morts et elles pourraient même, à terme, dégénérer en guerre civile. Il est vrai que cet antagonisme islamo-chrétien n’est pas nouveau. Mais il s’est nettement intensifié depuis le début des années 2000, lorsque la Loi islamique, la charià, a été imposée dans 12 Etats nordistes – gérés par des gouverneurs musulmans – aux minorités animistes et chrétiennes, qui refusent de devenir des citoyens de seconde zone.


    L’intensité du conflit est encore montée d’un cran à l’occasion de l’élection présidentielle d’avril 2011, lorsque le candidat de l'opposition, le général Buhari, musulman, originaire du Nord, a été battu par le président chrétien sortant, Goodluck Jonathan, originaire du Sud, élu avec 57% des suffrages. Loin de calmer le jeu, le candidat musulman, mauvais perdant, a mis de l’huile sur le feu en dénonçant les soi-disant « graves fraudes électorales dans le Sud chrétien » et en déplorant que le président n’ait pas renoncé à sa candidature au profit d’un candidat musulman, ceci au titre d’une coutume « d’alternance confessionnelle » contestée. Mais le président Goodluck Jonhatan n’a violé aucun point de la constitution et les observateurs internationaux ont salué la régularité de l’élection. Cette dénonciation des fraudes imputées au camp chrétien a contribué à attiser la haine des groupes islamistes du Nord, qui exigent la pleine application de la charià, contestent l’élection de « l’infidèle chrétien » Goodluck et appellent maintenant à « purifier » le Nord musulman de toute présence chrétienne et animiste.

    Lire la suite

  • Légèreté de l'OMS et stratégie anti-vie

    IMPRIMER

    C-Fam.jpgC'est le menu du Friday Fax (C-FAM) de cette semaine :

    La recherche de l’Organisation Mondiale de la Santé a été encore remise en cause, et c’est la seconde fois en deux ans. L’OMS a très gravement sous-estimé les causes de la mortalité infantile mondiale et de la mort de la Malaria. L’article (ici) est signé Lucia Muchova.

    Les militants pro IVG ont œuvré pendant des années pour garder leurs gouvernants nationaux dans le silence et les empêcher de défendre leurs législations protectrices de la vie lors des conférences intergouvernementales de l’ONU. Et cela a eu son effet. Stefano Gennarini  (ici) vous présente une étude de cas brésilienne.

  • L’écheveau syrien

    IMPRIMER

    Une bonne analyse sur « catho.be ». Extraits.

    Une conférence internationale se tient actuellement à Tunis afin de définir un plan d’aide humanitaire et d’obtenir de Damas la fin des tueries, mais elle n’effacera probablement pas les divisions de la communauté internationale sur le dossier syrien  (…)

    Mais pourquoi les Occidentaux n’interviennent-ils pas en Syrie, comme ils l’ont fait contre Kadhafi en Libye? En fait, les raisons sont multiples et souvent très complexes.

    Premièrement, il y a peu de chances que les Occidentaux obtiennent le soutien de la Russie et de la Chine. Leur veto s’explique moins par un soutien indéfectible à Assad que par la volonté des deux pays de tenir tête aux Occidentaux, en particulier après le précédent libyen. « Le fait qu’ils ont été roulé dans la farine, lorsqu’on est passé de la protection des populations au changement de régime, fait qu’il est désormais plus difficile de trouver un accord avec eux sur Syrie »  avertissait déjà en novembre dernier Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques à Paris (…).

    Lire la suite

  • Des liens entre Boko Haram et Al Qaeda ?

    IMPRIMER

    C'est ce qu'affirme un général nigérian (source: Fides)

    « Nous avons été en mesure de relier les activités de la secte Boko Haram à l'entraînement et au soutien logistique que la secte reçoit d'Al Qaeda au Maghreb islamique (AQMI) ». C'est ce qu'a affirmé le Chef d'Etat-Major de l'Aéronautique nigériane, le Général Oluseyi Petinrin, dans un rapport présenté au Vice-Amiral Sa'ad Ibrahim dans le cadre d'une réunion des responsables de la sécurité des pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique occidentale (CEDEAO). A la réunion, participaient les responsables de la sécurité du Bénin, de la Côte-d'Ivoire, du Mali, du Niger et du Nigeria.

    La secte Boko Haram continue à sévir dans le nord du Nigeria (mais elle a également commis des attentats dans la capitale fédérale, Abuja et dans d'autres zones) alors que l'AQMI, partant du sud de l'Algérie, a étendu ses activités au Mali, à la Mauritanie et au Niger, arrivant à effleurer le Nigeria et le Burkina Faso. Les deux mouvements ont établi des liens sur la base d'une idéologie commune, mais probablement aussi grâce aux trafics transfrontaliers illégaux qui représentent les principales sources de financement d'AQMI.

    La dimension économique et criminelle de la secte Boko Haram a émergé récemment des déclarations faites à la police par le porte-parole de la secte, Abu Qaqa, après son arrestation. Selon Abu Qaqa, il existerait des mécontentements à l'intérieur de la secte opposant la direction, placée sous la conduite de Abu Shekau, et la base à propos de la redistribution des vols commis pour financer les activités de la secte Boko Haram. En particulier, les membres d'ethnie Kanuri, à laquelle appartient par ailleurs Abu Shekau, seraient favorisés en ce qui concerne le recyclage des automobiles de valeur, volées officiellement pour perpétrer des attentats mais en réalité données aux membres privilégiés de la secte. (L.M.) (Agence Fides 24/02/2012)

  • A Liège, le 28 février, un débat sur la laïcité dans le cadre des institutions européennes

    IMPRIMER

    « La laïcité dans le cadre des institutions de l’Union européenne  »


    Un débat à l’université de Liège, le 28 février 2012 à 18h00  

     avec Mgr Piotr Mazurkiewicz, Secrétaire général de la COMECE

    Dans le cadre de son cycle de rencontres 2011-2012 « neutralité ou pluralisme », l’Union des Etudiants catholiques de Liège (Cercle « Ethique sociale ») organise un lunch-débat  sur le thème « La laïcité dans le cadre des institutions de l’Union européenne ».

    Qu’est-ce que la laïcité ?En quel sens les institutions publiques peuvent-elles ou doivent-elles être laïques ? A l'heure du pluralisme et du sécularisme, l'Eglise n'a-t-elle plus rien à leur dire, ni à la société civile? Ces pouvoirs sont-ils à ce point séparés?Qu’en est-il de la laïcité dans le droit positif et la pratique de l’Union européenne et de ses Etats membres ?

    C’est Monseigneur Piotr Mazurkiewicz,Secrétaire général de la Commission des Episcopats de la Communauté européenne (COMECE) qui a été invité à débattre de ces questions avec le public. Mgr Mazurkiewicz est aussi professeur ordinaire d’Ethique politique à la faculté  des Sciences politiques de l’Université de Varsovie. La rencontre aura lieu le mardi 28 février 2012 à 18h00, au bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du XX août, 7, 1er étage: salle des professeurs (accès par la grande entrée de l'immeuble) . Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h00. P.A.F : 10 €  (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours à l’avance par tel 04.344.10.89 ouinfo@ethiquesociale.org

     Quelques informations sur le cycle :

    Lire la suite

  • Liens du jour (24 février)

    IMPRIMER

    J. Smits :

    Irlande : l'avortement « jamais nécessaire » pour sauver la vie de la mère

    Etats du Washington : les pharmaciens ont le droit constitutionnel de ne pas vendre la pilule du lendemain

    Pays-Bas : refus de protéger un fœtus de 17 semaines menacé par un “crime d'honneur”

     

  • Un carême qui s'annonce sous le signe de l'épreuve

    IMPRIMER

    Notamment en Israël où des fondamentalistes juifs s'en prennent aux églises chrétiennes : voir ici : http://www.francesoir.fr/actualite/religion/jerusalem-des-insultes-anti-chretiennes-sur-une-eglise-186743.html

    ou encore au Nigeria où une église vient d'être prise pour cible par le Boko Haram : http://fr.euronews.net/2012/02/20/une-eglise-chretienne-de-nouveau-prise-pour-cible-au-nigeria/

  • Les désordres romains ne touchent pas que l'Europe...

    IMPRIMER

    « Les scandales de l’Eglise mettent en difficulté les chrétiens de l’Inde »

    Interview du Cardinal Telesphore Placidus Toppo qui décrit la situation des croyants dans son pays : «Je vois des églises toujours plus vides : nous devons rester unis et proches du Pape.»

    (Fabio Marchese Ragone, Vatican Insider, 20/02/12 - traduction de notre amie B.T.)

    “Celui qui agit ainsi n’est pas un vrai chrétien. En Inde, nous avons eu connaissance de ces fuites et cela nous a beaucoup peiné ». C’est avec fermeté, et avec une nuance de reproche, que s’exprime le Cardinal Telesphore Placidus Toppo, 72 ans, archevêque de Ranchi au nord-est de l’Inde, pays où, selon le dernier rapport publié par le « Catholic Secular Forum », il y a eu, en 2011, 2141 chrétiens victimes de violence, persécutés et discriminés.  L’archevêque est arrivé à Rome pour participer au consistoire convoqué par le Pape Benoît XVI, grand moment de fête avec le Saint Père et les 22 nouveaux Cardinaux, mais aussi moment de réflexion sur les derniers événements qui ont impliqué la curie romaine.

    Lire la suite

  • Les droits des parents de moins en moins reconnus

    IMPRIMER

    "La Cour suprême du Canada a rejeté vendredi la demande d'une famille québécoise catholique tendant à faire reconnaître le droit des parents à ne pas faire assister, ou plutôt faire subir à leur enfant le programme officiel d'éthique et de culture religieuse avec lequel ils sont en désaccord.

    Les commentateurs juridiques locaux y voient un renversement total de l'appréciation du droit parental : selon l'avocat de la famille, Me Jean-Yves Côté, « l'Etat est désormais en mesure d'imposer dans le cadre des écoles publiques une idéologie qui ne correspond pas à la foi des parents ». « Aux termes du code civil, le parent délègue son autorité à l'enseignant. Désormais il y a un glissement de perspective. L'autorité de l'enseignant ne lui vient pas des parents, mais de l'Etat », a-t-il ajouté."

    Lire la suite sur le blog de J. Smits : Canada: les droits des parents attaqués à l'école

  • Unanimité des évêques des USA contre un mandat fédéral d'Obama

    IMPRIMER

    Nous lisons sur "Americatho" :

    C’est un fait, un fait massif, un fait que l’on n’aurait, à coup sûr, pas pu constater voici quelques années encore : selon le compte très précis de Thomas Peters, tous les évêques diocésains américains, sans aucune exception, se sont prononcés contre le mandat fédéral (décret du ministère de la Santé des États-Unis) promulgué en application de l’ObamaCare et obligeant les institutions catholiques à souscrire des polices d’assurance santé pour leurs employés, couvrant et remboursant la contraception (y compris les substances abortives, RU 487, pilules dites du “lendemain” ou du “surlendemain”) et la stérilisation. C’est l’honneur de l’épiscopat américain que d’avoir, dans cette folie idéologique d’Obama et de sa bande, défendu unanimement le droit à la liberté religieuse et à la liberté de conscience aux États-Unis, telles qu’elles sont constitutionnellement établies dans le Premier Amendement. L’épiscopat américain vient d’écrire une page particulièrement significative de l’histoire des États-Unis !

  • Les enjeux éthiques de combats qui se livrent au niveau international...

    IMPRIMER

    headerLogo.jpgAustin Ruse, président du C-Fam communique :

    Tim Herrmann était présent lors des séances du Comité des ONG du Conseil économique et social de l’ONU. Ce rassemblement de représentants est compétent pour approuver ou rejeter les demandes de statut officiel auprès de l’ONU soumises par les organisations non gouvernementales. Lors des réunions qui viennent de se terminer, un groupe anti catholique ainsi qu’un groupe radical d’homosexuels et transsexuels se sont tous deux vus refuser le statut d’ONG officiel, au moins temporairement. Voir ici : Un comité de l’ONU ferme temporairement ses portes aux groupes de pression anti catholiques

    Wendy Wright quant à elle vous rapporte la résistance montante des gouvernements à l’encontre de l’agenda politique homosexuel et transsexuel. Alors que le gouvernement des Etats-Unis pousse un agenda de politique étrangère qui leur est favorable, les résistances s’intensifient même en Russie, qui a banni la propagande pro homosexuelle et transsexuelle. Voir ici : Les leaders politiques protègent le mariage et les enfants contre les doléances provenant des lobbys homosexuels et transsexuels

  • Egypte : expulsion de familles coptes

    IMPRIMER

    Source : AED

    Egypte : des familles coptes expulsées d’un village près d’Alexandrie

    Le 14 février 2012

    Des milliers de musulmans fanatisés, guidés par des leaders salafistes, ont attaqué à plusieurs reprises les chrétiens coptes du village de Kobry-el-Sharbat (el-Ameriya), près d’Alexandrie. Des maisons et des magasins coptes ont été pillés avant d’être incendiés, ainsi que le rapporte l’agence de presse AsiaNews à Rome dans son édition du 9 février.

    L’agression, qui a débuté le 27 janvier 2012 et s’est poursuivie les jours suivants dans le silence des médias et avec la complicité de la police et des autorités politiques, a provoqué la fuite de 62 familles coptes. Le 30 janvier, les émeutiers ont à nouveau attaqué le village de Kobry-el-Sharbat, incendiant trois maisons appartenant à des chrétiens, sous les yeux des forces de sécurité.

    AsiaNews écrit que la violence a été provoquée par les accusations d’un coiffeur musulman du nom de Toemah, affirmant que Mourad Samy Guirgis, un tailleur copte de 34 ans, possédait sur son téléphone portable une photo « illicite » d’une femme musulmane. Rejetant ces accusations, mais craignant pour sa vie, Mourad s’est réfugié au poste de police.

    Pendant ce temps, la foule excitée a mis le feu à sa maison et à son commerce. Toute sa famille a dû s’enfuir du village. D’autres maisons et des magasins coptes ont été pillés avant d’être incendiés par des hommes barbus en blouses blanches. Appelées à l’aide, les forces de sécurité sont arrivées très tard sur les lieux, a témoigné le Père Boktor Nashed, de l’église St-George à el-Nahdah. « Ceux qui ont perdu leur maison ont quitté le village », a précisé le Père Nashed.

    Lire la suite