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liturgie - Page 163

  • Tourinnes-la-Grosse, 2 novembre, messe grégorienne pour les défunts

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    Ce vendredi 2 novembre à 19h
    en l'église Saint-Martin de Tourinnes-la-Grosse,
    la messe des fidèles défunts
    sera célébrée en latin
    par le Père Christophe Rajewicz, curé de la paroisse.

    La messe sera chantée en grégorien
    par des membres de
    l'Académie de Chant grégorien.

  • Plain-chant sur Liège: à partir du 10 novembre 2012

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    ACADÉMIE DE CHANT GRÉGORIEN 

    À l’église du Saint-Sacrement

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège 

    codex calixtinus .jpg

     codex calixtinus

    Cycle de cours 2012-2013

    PLAIN-CHANT ET DÉCHANT

    ouverture : samedi 10 novembre 2012 à 15 h

     Sur les chemins de Compostelle

    et autres lieux de pèlerinage au temps des cathédrales (XIIe-XVe siècles)

    De novembre 2012 à mai 2013

    avec Stéphan Junker

    Stephan Junker_2.jpg

    Douze leçons deux samedis après midi par mois Deux journées festives

    Copie de chantsgrégoriens22.jpg 

  • 1er novembre à Gerpinnes : vêpres grégoriennes de la Toussaint

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    Vêpres grégoriennes de la Toussaint et des fidèles défunts / Gerpinnes  1 novembre 2012  

    En l'église Sainte-Radegonde de Villers-Poterie (entité de Gerpinnes) à 15h00, les vêpres de la solennité de la Toussaint seront chantées intégralement en chant grégorien. Elles seront suivies immédiatement de la recommandation des fidèles défunts de la paroisse et de l'office des morts. Des carnets avec la traduction de toutes les pièces grégoriennes seront mis à disposition de l'assemblée pour favoriser sa participation.

    Date(s), horaire(s) et lieu(x)
     
    • Le 01/11/2012 à 
    • Où ?: Villers-Poterie (Gerpinnes)
    Téléphone de contact

    : 0474 21 74 71

    source : diocèse de Tournai

  • L'anniversaire de la dédicace des églises dont on ignore la date de consécration

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    Selon missel.free.fr, on fête aujourd'hui "la dédicace des églises dont on ignore la date de consécration". C'est une belle occasion pour se pencher sur la signification de cette consécration, au moment où, en de nombreux endroits, on envisage de "désacraliser" des églises :

    La liturgie de la dédicace

    La liturgie de la dédicace vise essentiellement à préparer un lieu pour la célébration eucharistique, une demeure de Dieu parmi les hommes. C'est, a écrit le R.P Louis Bouyer, la sacralisation du lieu où s'accomplit l'Eucharistie dans l'Eglise, mais on pourrait aussi bien dire du lieu où l'Eglise s'accomplit dans l'Eucharistie.

    La dédicace utilise largement le quadruple symbolisme de l'eau de l'huile, du feu et de la lumière. Certains de ses rites, de caractère apotropaïque remontent à la nuit des temps : toutes les religions, en effet, ont délimité des espaces sacrés en commençant par en détourner (c'est le sens du motapotropaïque) les puissances maléfiques.

    Il y a donc, dans la liturgie de la dédicace, une bénédiction de l'eau suivie d'une aspersion des fidèles et de l'autel : O Dieu, cette eau, sanctifiez-la donc par votre bénédiction ; répandue sur nous, qu'elle devienne le signe de ce bain salutaire où, purifiés dans le Christ, nous sommes devenus le temple de votre Esprit. Nous vous en supplions, faites qu'elle soit délivrée de la maligne influence des esprits impurs et que tous les maux s'en éloignent par la vertu de votre bienveillante protection. Quant à nous qui, avec tous nos frères, allons célébrer les divins mystères, accordez-nous de parvenir à la Jérusalem céleste.

    Déjà apparaît dans cette oraison de bénédiction ce qui est sous-jacent à toute la liturgie de la dédicace son aspect eschatologique ; l'église de pierres est l'image et la préfiguration de l'Eglise du Ciel. Cette Eglise du Ciel, on n'y arrive que par le passage obligé de la Croix du Christ. Le mystère chrétien est mystère de mort et de résurrection ; cela est éclatant dans la liturgie baptismale. Le monde entier doit être reconquis par la Croix, cette Croix sur laquelle le Christ s'est offert à son Père dans le sacrifice par lequel il a racheté le monde. C'est pourquoi, dans le rite de la dédicace, douze croix sont tracées sur les murs de l'église et chacune d'elle est ointe de saint chrême par l'évêque après qu'il en ait largement répandu sur l'autel. En cette consécration de l'autel culmine d'ailleurs toute la liturgie de la dédicace. 

    Dans cet autel du sacrifice eucharistique sont placés solennellement des reliques de martyrs et de saints apportées processionnellement. Elles associent en quelque sorte, à l'unique sacrifice du Christ offert une fois pour toutes, les martyrs qui ont donné leur vie pour Lui et les autres saints qui ont vécu pour Lui, complétant, comme le dit saint Paul, ce qui manque à la Passion du Christ.

    Après ce rite qui se déroule au chant de psaumes et d'antiennes, l'évêque embrase l'encens qu'il a répandu sur l'autel : au rite et au symbole de l'eau, puis de l'huile, s'ajoute celui du feu qui se complétera par l'illumination des cierges lorsque l'autel aura été recouvert de nappes neuves et blanches, tout comme les nouveaux baptisés sont revêtus de vêtements blancs.

    source : http://missel.free.fr/Sanctoral/10/25.php

  • Signes et symboles : des étrangetés ?

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    L'un des problèmes auxquels on se heurte aujourd'hui est celui de l'incompréhension, faute de culture religieuse. Ainsi, mes élèves sur la place Saint-Pierre s'étonnaient de voir le pape "dans sa grande robe dorée". Il faut tenir compte de cet écueil car, si les symboles utilisés ne renvoient plus clairement aux réalités qu'ils évoquent, à quoi bon les maintenir? Les générations actuelles n'ont plus été familiarisées avec tout ce monde rituel; la signification des signes et des symboles, en particulier ceux utilisés dans la liturgie, ne sont plus du tout évidents pour elles et relèvent de l'étrangeté plus que de toute autre chose. D'où l'importance d'une catéchèse appropriée. A titre d'exemple, on peut évoquer ce curieux couvre-chef que constitue la mitre épiscopale et qui gagnerait sans doute à retrouver la taille plus modeste qu'elle avait avant le XIVe siècle...

    mitres.jpgMitre : Coiffure liturgique des évêques et des archevêques, qui peut être également portée par certains abbés (abbés mitrés(dessin(photo). Le pape la porte en tant qu'évêque de Rome, indépendamment de la tiare, qui n'est pas une coiffure liturgique. [Elle est attestée depuis le Xe siècle, mais sa forme se distingue de celle de la tiare à partir du XIIe siècle. C'est au départ un bonnet souple maintenu par un bandeau. Le pli qu'elle forme est caractéristique à partir du XIIe siècle; il prend la forme de deux cornes symbolisant les deux Testaments. Le cordon qui les réunit au sommet signifie la parfaite connaissance des deux Testaments par l'évêque. Ces cornes deviennent hautes à partir du XIVe siècle. Biblioraphie complémentaire : M. Beaulieu / J. Baylé, La mitre épiscopale en France des origines à la fin du XVe siècle, 1976.] 

    Source : http://jean-claude.bologne.pagesperso-orange.fr/Vocabulaire.html

  • Des nouvelles d'Una Voce

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    Una Voce nous tient au courant de ses activités :

    L’association Una Voce* a été créée à Paris le 19 décembre 1964. Dès l’année suivante la Fœderatio Internationalis Una Voce (FIUV) voyait le jour. Elle est toujours bien vivante et regroupe à ce jour 45 associations issues de 37 pays différents. On en trouvera la liste exhaustive dans le dernier numéro d’Una Voce France (p. 24), qui peut être consulté à la page téléchargement du site.

    La FIUV publie régulièrement des dossiers très pertinents qui représentent ses positions sur des sujets variés, à découvrir sur son site. Il y en a déjà une douzaine. Le dernier traitera de la messe basse ou messe lue et sera bientôt, lui, traduit en français.

    La Fédération a été à l’initiative d’un pèlerinage qui se déroulera à Rome à partir du 31 octobre prochain. Notre site vous donnera la liste des manifestations, célébrations… qui se tiendront durant ce pèlerinage, qui culminera le samedi 3 novembre avec une messe pontificale, en la basilique Saint-Pierre, célébrée par le cardinal espagnol Antonio Cañizares Llovera, âgé de 67 ans, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements depuis décembre 2008.

    Le site web d'Una Voce France détaille le quadruple but du pèlerinage. Nous ne pouvons que vous encourager vivement à venir nous rejoindre pour montrer notre reconnaissance filiale au Saint-Père et, à l’occasion de l’année de la Foi qu’il a déclarée ouverte récemment le 11 octobre, notre attachement aux richesses liturgiques léguées par des siècles de tradition.

    Car qui défend la liturgie défend aussi la Foi !

    Contactez notre siège parisien en écrivant au 42 rue de la Procession (XVe) ou en téléphonant au 01 42 93 40 18. Nous pourrons vous fournir une liste de pensions religieuses romaines à prix abordables.

    La FIUV publie désormais une revue semestrielle, Gregorius Magnus que vous trouverez également à la page téléchargement de notre site.

    Pour faire face à ses dépenses, nous vous encourageons à devenir « Amis de la Fédération ». Un certain nombre de personnes de divers pays ont déjà répondu favorablement. Le règlement,sécurisé, est possible sur son site avec Paypal. Nous vous remercions par avance de vos efforts pour nous aider à sauvegarder la liturgie latine, héritière d’une séculaire pratique et à conserver sa beauté à la louange divine.

  • Quand la boussole s'affole

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    Sur tradinews.blogspot.be : 

    Une boussole, vraiment ?

    SOURCE - SPO - 13 octobre 2012

    Les anniversaires donnent toujours lieu à un débordement d’hyperboles et le cinquantenaire de l’ouverture du concile Vatican II n’y manque pas. Reprenant les paroles même de son prédécesseur, le pape Benoît XVI vient de rappeler que « Vatican II est une boussole pour notre temps ».

    Il n’est pas de mon propos ni de mon dessein d’entrer dans des discussions théologiques qui dépassent ma compétence. En revanche, il me tient à cœur d’essayer de comprendre les évolutions de l’Église et certaines affirmations des autorités compétentes. Or, je l’avoue franchement, cette image de la boussole, utilisée par deux papes, ne me semble pas pertinente. 

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  • Toussaint 2012 : un grand rassemblement traditionaliste à Rome

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    Décidément, pour le cinquantenaire de Vatican II, des partisans d’un nouveau concile à ceux de l’herméneutique de la tradition,  les courants s’agitent. Un rassemblement, dont le nom s’inspire sauf erreur du « Coetus internationalis Patrum » qui réunissait la minorité conservatrice parmi les pères conciliaires y va aujourd’hui de son communiqué . Le "Cœtus Internationalis Summorum Pontificum (CISP)" –c’est son nom- vient en effet d’annoncer le programme de la journée de clôture du pèlerinage Una cum Papa nostro qui se tiendra à Rome du 1er au 3 novembre 2012.

    Sans bruit excessif, commente le site web « Riposte Catholique », le CISP révèle ainsi le nom du célébrant de la messe de clôture du pèlerinage, le samedi 3 novembre à 15 heures en la basilique Saint-Pierre de Rome, à savoir rien de moins que le Préfet du Culte Divin : le cardinal Antonio Cañizares Llovera. »

    Pour comprendre la portée d’une telle célébration, « Riposte catholique » a demandé à l’aumônier du pèlerinage, l’abbé Claude Barthe, quel était le sens de cette participation du Préfet du Culte Divin à ce pèlerinage :

    « L’abbé Barthe : Compte tenu des fins spirituelles de cette célébration dans la Basilique Vaticane, le fait que le célébrant soit le cardinal Antonio Cañizares LLovera est particulièrement émouvant.

    On sait en effet que cette messe a pour but :

    - d’offrir une messe en forme extraordinaire d’action de grâces et de soutien filial au Saint Père pour le 5ème anniversaire du Motu Proprio Summorum Pontificum ;

    - de manifester l’amour de l’Église et leur fidélité au Siège de Pierre des participants ;

    - d’apporter visiblement à la nouvelle évangélisation que le Saint-Père entend promouvoir avec l’Année de la Foi, la coopération de la liturgie traditionnelle.

    Or la qualité du célébrant, qui est le responsable de la liturgie romaine au nom du Pape, donne à cet hommage un relief particulier. Le cardinal Cañizares a en effet déjà célébré maintes fois et en divers lieux la messe en forme extraordinaire, notamment pour des ordinations sacerdotales, la plupart du temps à la demande de communautés Ecclesia Dei mais aussi pour les Franciscains de l’Immaculée, et ce avec toujours beaucoup de bienveillance.

    Mais il y a plus aujourd’hui : cette messe auprès du Tombeau de Pierre sera certes solennelle, mais elle sera aussi « populaire ». C’est en effet la foule de tous ceux qui, grâce au Motu Proprio Summorum Pontificum, peuvent bénéficier dans leur propre paroisse de la messe en forme extraordinaire – prêtres de paroisses, fidèles et séminaristes diocésains – , qui se retrouvera autour du cardinal Cañizares, lequel sera ce jour-là, en tant que délégué du Saint Père pour la liturgie, un peu comme son « curé » universel. Prêtres, fidèles et séminaristes chanteront la messe De Angelis à Saint-Pierre de Rome comme ils le font, ou devraient pouvoir désormais le faire, chaque dimanche dans leur propre paroisse.

    Pour qui connaît le caractère sensible et affectueux du cardinal, outre le credo liturgique reconnaissant que ce « petit peuple Summorum Pontificum » viendra apporter auprès du Saint-Père, cette célébration autour de Don Antonio prend la couleur d’une chaleureuse réunion de famille. » .

    Les choses sont benoîtement dites mais la vraie famille qui compte, la famille catholique, ne sera vraiment liturgiquement réunie que lorsque l’une et l’autre forme de la même messe romaine seront devenues également familières aux fidèles comme au clergé de l’Eglise latine et utilisées, au choix selon les circonstances, avec le plus grand naturel. On est encore loin du compte aujourd’hui, après plus de quarante ans de guerre des deux messes.

    Référence : « Une réunion de famille »

  • Liturgie : encore un plaidoyer pour le recentrage

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    Toulon, France, le 2 Octobre 2012: Monseigneur Dominique Rey Evêque de Fréjus-Toulon, en France, a annoncé une importante conférence internationale sur la sainte Liturgie qui aura lieu à Rome du 25 au 28 Juin 2013.

    La conférence rassemblera un grand nombre de conférenciers de renommée Internationale tels que les Cardinaux Ranjith et Burke, l’Archevêque Di Noia, Mgr Mark Aillet, Mgr Guido Marini et Mgr Andrew Burnham. 

    « La sainte Liturgie est au centre de la nouvelle évangélisation » déclara Mgr Rey, insistant sur le fait que « La liturgie était la source et le sommet de la vie et de la mission de l'Eglise. C'est pourquoi, pour l'Année de la Foi, nous désirons poursuivre l’intérêt que suscita notre conférence sur l'adoration eucharistique (Adoratio 2011) en en proposant une autre traitant spécifiquement de la liturgie et de la formation liturgique comme point de départ pour la nouvelle évangélisation. En cela, nous suivons l'exemple du Saint-Père, dont l'enseignement et l'exemple persistent à souligner le rôle fondamental et unique de la Sainte Liturgie dans tous les aspects de la vie de l'Église et de sa mission. »

    Sacra Liturgia 2013 se tiendra au centre de Rome, à l'Université Pontificale de la Sainte Croix et comprendra plus de seize conférences ainsi que la célébration solennelle de la Messe dans les formes ordinaires et extraordinaires du rite romain. Ce colloque s'ouvrira et se terminera avec la célébration solennelle des Vêpres. Environ 300 participants y sont attendus. Les inscriptions pour l'ensemble de la conférence débuteront en Janvier et également à partir de Pâques. Une traduction simultanée des présentations sera disponible en anglais, français, allemand, italien et espagnol. 

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  • Liturgie : l’Opus Dei s’ouvre à la forme extraordinaire

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    Lu sur « riposte catholique » :

    Confiée aux prêtres de l’Opus Dei, l’église de Vera Cruz est une église historique de Santiago du Chili où est vénérée une relique de la Sainte Croix. Le 15 septembre dernier, pour la fête de Notre-Dame des Douleurs, don Federico Mönckeberg, prêtre de prélature, y a célébré la messe traditionnelle aux intentions du Saint-Père et de l’Année de la Foi. 
    Au cours de son homélie, le célébrant a notamment expliqué en quoi la célébration de la messe traditionnelle peut aider les prêtres à mieux s’imprégner de l’identité et du mystère du sacerdoce catholique. Il a comparé la forme extraordinaire de la messe à un trésor qui doit être exposé et expliqué pour concourir à l’enrichissement des âmes. Dans un pays où l’Opus Dei occupe une place de choix dans l’Église, la messe du don Mönckeberg, offerte devant environ 80 fidèles, pourrait bien constituer une date importante pour l’essor de la liturgie traditionnelle qui y demeure jusqu’ici peu diffusée… Nous avions d’ailleurs 
    déjà parlé de ce prêtre lors qu’une précédente célébration de l’usus antiqior.  (source Acción Litúrgica)

    Ici: Chili 

  • La liturgie n'est pas affaire de caprice individuel

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    Lors de l'AUDIENCE DU 3 OCTOBRE 2012, le pape a délivré un message clair concernant LA LITURGIE : "On ne peut pas prier Dieu d'une manière individualiste"

    Chers frères et sœurs,

    Dans ma catéchèse précédente, j’ai commencé à parler de l’une des sources privilégiées de la prière chrétienne : la sainte liturgie qui, comme l’affirme le Catéchisme de l’Eglise catholique, est « participation à la prière du Christ, adressée au Père dans l’Esprit Saint. Dans la liturgie toute prière chrétienne trouve sa source et son terme » (n. 1073).

    Je voudrais aujourd’hui que nous nous demandions : dans ma vie, est-ce que je réserve un espace suffisant à la prière et, surtout, quelle place a, dans mon rapport avec Dieu, la prière liturgique, spécialement la sainte messe, en tant que participation à la prière commune du Corps du Christ qui est l’Eglise ?

    Pour répondre à cette question, nous devons rappeler avant tout que la prière est la relation vivante des enfants de Dieu avec leur Père infiniment bon, avec son Fils Jésus-Christ et avec son Esprit Saint (cf. ibid., 2565). Ainsi, la vie de prière consiste habituellement dans le fait d’être en présence de Dieu et d’en avoir conscience, de vivre en relation avec Dieu, comme l’on vit habituellement les rapports de notre vie, avec nos parents les plus chers, avec les vrais amis ; plus encore, c’est la relation avec le Seigneur qui apporte la lumière à toutes nos autres relations. Cette communion de vie avec Dieu, Un et Trine, est possible parce que par le baptême nous avons été insérés dans le Christ, nous avons commencé à être une seule chose avec Lui (cf. Rm 6, 5).

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  • La guerre déclarée à la dévotion populaire

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    Sur le site ami "Benoît-et-moi", à propos du prochain pèlerinage de Benoît XVI à Notre-Dame de Lorette, notre amie, sous le titre "Le piège d'une religion pure", met en ligne un large extrait d'une conférence faite le 20 septembre dernier, devant le Réseau marial européen, par le cardinal Antonio Maria Veglio à propos de la dévotion populaire et de ce qu'il en advint après le concile-dont-on-fête-cette-année-le-cinquantième-anniversaire; nous prenons la liberté de le reproduire ici :

    "Dans l'évaluation négative de la religiosité populaire, on voit l'influence à la fois de causes internes et externes à la communauté ecclésiale.
    Parmi les premières ressortent l'existence de lectures partielle et sélectives des textes conciliaires au cours de la période post-conciliaire, ainsi qu'une interprétation partiale et intéressée de sa doctrine.
    Parmi les secondes, on doit recenser l'influence considérable qu'exercèrent les théories de la sécularisation. L'accueil (l'acceptation) que de nombreux cercles ecclésiaux réservèrent à la théologie de la sécularisation comportait le mépris d'un christianisme manifesté dans les formes extérieures, dont l'exemple le plus évident est, bien sûr, la religiosité populaire.

    Celle-ci fut considérée comme un catholicisme superficiel, séparé de la vie et des engagements historiques.

    L'un des résultats du Concile fut la définition de l'Église comme Peuple de Dieu, chose qui encouragea les associations laïques. Dans ce contexte, apparurent de petits groupes qui se considéraient comme plus engagés. Ces «catholique d'engagement» ou «catholiques progressistes» adoptèrent une attitude d'opposition aux chrétiens qui participaient aux manifestations de la piété populaire, les considérant comme simples, ritualistes, incapables de s'adapter aux temps nouveaux et appelées à se purifier.

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