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liturgie - Page 159

  • Dimanche 6 janvier 2013 : l’adoration des mages

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    ÉGLISE DU SAINT-SACREMENT À LIÈGE

    Boulevard d’Avroy, 132  

    DIMANCHE  6 JANVIER 2013 À 10 HEURES

    EPIPHANIE

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    MESSE FESTIVE

    (missel de 1962)

     

    PROPRE GRÉGORIEN DE LA FÊTE

    par la schola du Saint-Sacrement 

     

    MISSA BREVIS DE Léo DELIBES, 1836-1891

    pour deux voix et orgue

    interprétée par Isabelle André, soprano et Patricia Moulan, alto

    (conservatoire de Verviers)

    Contribution unique (1875) du célèbre auteur de "Lakmé" à la musique sacrée, composée pour choeur et voix de femmes ou d'enfants, dans un style aérien et intérieur à la fois 

     

    MOTETS ANCIENS ET CLASSIQUES

    « Nascere, nascere » de Giovanni-Battista Bassani, 1647-1716

    par Patricia Moulan, alto

    "O salutaris" de Gabriel Fauré, 1845-1924  et

    "Panis angelicus"  de César Franck, 1822-1890

    par Isabelle André, soprano 

     

    À L’ORGUE

    Patrick Wilwerth

    (professeur au conservatoire de Verviers)

     

    « STELLA SEMPER RUTILANS… » 

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    Du Christ, une vieille séquence de noël chante qu’Il est « sol occasum nesciens », le soleil qui ne connaît pas de déclin, « stella semper rutilans », l’étoile toujours resplendissante : cette image fait le lien avec l’Epiphanie fêtée ce dimanche 6 janvier 2013.

    A propos de cette grande fête qui, dans l’histoire de la liturgie, fut célébrée la première, avant même celle de Noël, Benoît XVI nous rappelle ceci : « L'Epiphanie, la « manifestation » de notre Seigneur Jésus Christ, est un mystère multiforme. La tradition latine l'identifie avec la visite des mages à l'Enfant Jésus à Bethléem, et l'interprète donc surtout comme une révélation du Messie d'Israël aux peuples païens. La tradition orientale en revanche privilégie le moment du baptême de Jésus dans le fleuve du Jourdain, lorsqu'il se manifesta comme Fils unique du Père céleste, consacré par l'Esprit Saint. Mais l'Evangile de Jean invite à considérer comme « épiphanie » également les noces de Cana, où Jésus, changeant l'eau en vin, « manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui » (Jn 2, 11) ». Et, nous-mêmes,  sommes  aujourd’hui encore les témoins de cette « épiphanie » du Seigneur dans la sainte Eucharistie, sacrement mystérieux dans lequel Jésus révèle et cache en même temps sa gloire…

    En cette fête de l’Epiphanie, Benoît XVI nous invite à prêter une attention particulière au symbole de l'étoile, si important dans le récit évangélique des mages (cf. Mt 2, 1-12) et il explique :

    « Les Pères de l'Eglise ont vu dans ce singulier épisode raconté par saint Matthieu une sorte de « révolution » cosmologique, causée par l'entrée du Fils de Dieu dans le monde. Cela signifie que les étoiles, les planètes, l'univers tout entier ne sont pas gouvernés par une force aveugle, ils n'obéissent pas aux dynamiques de la seule matière. Ce ne sont donc pas les éléments cosmiques qui doivent être divinisés, mais, bien au contraire, en toute chose et au-dessus de toute chose, il y a une volonté personnelle, l'Esprit de Dieu, qui dans le Christ s'est révélé comme Amour (cf. Enyclique Spe salvi, n. 5). La pensée chrétienne compare l'univers à un « livre » - c'est également ce que disait Galilée -, en le considérant comme l'œuvre d'un Auteur qui s'exprime à travers la « symphonie » de la création. A l'intérieur de cette symphonie, on trouve, à un certain moment, ce que l'on appellerait en langage musical un « solo », un thème confié à un seul instrument ou à une voix  ; et il est tellement important que la signification de toute l'œuvre en dépend. Ce « soliste » c'est Jésus, à qui correspond, justement, un signe royal : l'apparition d'une nouvelle étoile au firmament. Jésus est comparé par les auteurs chrétiens antiques à un nouveau soleil. Selon les connaissances astrophysiques actuelles, nous devrions le comparer à une étoile encore plus centrale, non seulement pour le système solaire, mais pour tout l'univers connu. Dans ce dessein mystérieux, à la fois physique et métaphysique, qui a conduit à l'apparition de l'être humain comme couronnement des éléments de la création, Jésus est venu au monde : « né d'une femme » (Ga 4, 4), comme l'écrit saint Paul. Le Fils de l'homme résume en lui la terre et le ciel, la création et le Créateur, la chair et l'Esprit. Il est le centre de l'univers et de l'histoire, parce qu'en Lui s'unissent sans se confondrent l'Auteur et son œuvre. »

     

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    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

  • La paroisse de Bolland (diocèse de Liège) a renoué avec la tradition

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    Bolland_1061S1-500x396.jpgLu sur catho.be :

    Depuis 10 ans, la paroisse de Bolland (près de Herve dans le diocèse de Liège) n’avait plus connu de messe de Noël à Minuit. Le 24 décembre, la paroisse a renoué avec la tradition de célébrer la solennité de la Nativité à Minuit. Et cette année, c’était la seule célébration du milieu de la nuit pour l’ensemble de l’Unité pastorale de Herve! Gilbert Lesoinne, ancien directeur du Collège Saint-Hadelin à Visé, en paroissien attentif, livre un écho enthousiaste de la fête de Noël à Bolland.

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  • Célébrer trois messes à Noël ?

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    L'origine des trois messes de Noël 
    Par le père Edward McNamara, L.C. (Traduction d’Hélène Ginabat) (ZENIT.org)
    Comme pour de nombreuses pratiques liturgiques, l’origine des trois messes de Noël (à minuit, à l’aube et le jour) n’est pas du tout sûre, explique le père Edward McNamara, L.C., professeur de théologie et directeur spirituel.

    La fête liturgique de Noël tombe le 25 décembre de chaque année. Cette fête est née à Rome, autour de l’an 330, peut-être précisément cette année-là. Elle fut très probablement célébrée pour la première fois dans la basilique Saint-Pierre, dont la construction était à peine terminée.

    La célébration de Noël s’est ensuite diffusée à partir de Rome, lentement, dans les provinces orientales de l’Empire romain et, petit à petit, elle a été insérée dans le calendrier liturgique des Eglises principales. Certaines de ces Eglises célébraient la naissance du Christ le 6 janvier – l’Epiphanie – et ont continué à donner davantage d’importance à cette date, même après avoir accepté la date du 25 décembre.

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  • Monseigneur Léonard a célébré la messe selon le rite extraordinaire à l'église des minimes

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    crosse.pngLe dimanche 2 décembre dernier, Mgr Léonard célèbrait la messe du 1er dimanche de l’Avent à l’église des Minimes
    Pour le premier dimanche de l’Avent, Mgr Léonard était invité par la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, à l’église des Minimes à Bruxelles. Il y a célébré la messe dans le rite romain extraordinaire. Le prélat a commencé son homélie en rappelant que nous étions certains de mourir un jour, et que la vie serait littéralement insupportable si nous devions vivre quelques centaines, voire quelques milliers d’années.
    lire la suite et découvrir les nombreuses photos prises à cette occasion

  • Liturgie: les grandes antiennes Ô de l’Avent commencent aujourd’hui

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    Ce sont les célèbres antiennes « ad magnificat » des vêpres de la semaine qui précède noël. Ces 7 antiennes commençent toutes par « Ô » et elles énumèrent les plus beaux titres du Messie avec la prière pour sa venue (introduite par : veni, « viens ») et s'appuient sur les textes de l'Ancien Testament (notamment sur le livre d'Isaïe). : 17 décembre : O sapientia, ô Sagesse de Dieu ; 18 décembre : O Adonaï, ô Chef de la Maison de Jessé ; 19 décembre : O radix Jesse, ô rejeton de Jessé ; le 20 décembre : ô clavis David, ô clé  de David ; le 21 décembre : O Oriens, ô Orient, splendeur de la Lumière ; le 22 décembre : O Rex gentium, ô Roi des nations ; le 23 décembre, O Emmanuel, ô Emmanuel, notre Roi.

  • Malmedy : la messe traditionnelle s’intègre dans le paysage

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    On se souvient (voir ici : Un succès pour la célébration de la messe latine traditionnelle à Malmedy ) qu’à la suite d’une longue procédure qui les avait amenés jusqu’à Rome devant la commission Ecclesia Dei, un « groupe stable » de fidèles malmédiens a obtenu  de l’évêque de Liège l’autorisation de célébrer la messe selon la forme extrordinaire du rite romain, un dimanche par mois à partir de février 2012, dans la jolie église (XVIIe siècle) des capucins, sise ruelle des capucins, au cœur historique de la « Cité du Cwarmè ».

     

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  • Troisième dimanche de l’Avent, dimanche de la joie

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    C’est le dimanche en ornements roses, exprimant la joie des captifs qui voient approcher leur Liberateur et qui, derrière Lui, vont reprendre le chemin de leur  Patrie perdue.

    Introït de la messe du 3e dimanche de l’Avent 

    Gaudete in Domino semper : iterum dico, gaudete. Modestia vestra nota  sit omnibus hominibus : Dominus enim prope est. Nihil solliciti sitis : sed in omni oratione petitiones vestrae innotescant apud Deum. Soyez toujours joyeux dans le Seigneur. Je le répète, soyez toujours joyeux. Que votre sérénité soit remarquée de tous les hommes, car le Seigneur est proche. Ne soyez inquiets de rien ; mais, en toutes choses, présentez à Dieu vos demandes dans la prière (saint Paul aux Philippiens, 4, 4-6)

     Veni, veni, Emmanuel : hymne de l’Avent

    Veni, veni Emmanuel;
    Captivum solve Israel,
    Qui gemit in exilio,
    Privatus Dei Filio.

    Viens, viens, Emmanuel, d
    élivre Israël captif qui gémit en exil en l’absence du Fils de Dieu… 

    Gaude! Gaude! Emmanuel,
    Nascetur pro te, Israel…


    Réjouis-toi, réjouis-toi, l’Emmanuel va naître pour toi, Israël…

    Hymne traditionnel revisité ici par Zoltan Kodaly 

  • 3e dimanche de l'Avent : réjouissons-nous...

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    Voir ici : http://www.introibo.fr/3eme-dimanche-de-l-Avent

    Lire l'homélie du Père Verlinde : http://www.homelies.fr/homelie,3e.dimanche.de.l.avent,3315.html

  • Le Dictionnaire de Spiritualité accessible gratuitement en ligne

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    C'est un formidable instrument de travail qui est ainsi mis à disposition : ici, et l'on peut lire sur la page d'accueil :

    Le Dictionnaire de spiritualité ascétique et mystique. Doctrine et histoire publiée de 1935 à 1995 est aujourd'hui numérisé. 

    Cette numérisation a bénéficié du soutien du Centre national du livre.
    Trois objectifs majeurs seront mis en place peu à peu par les Éditions Beauchesne et les sociétés I-Kiosque et Immanens.

    • Le premier objectif est d'offrir un outil de recherche fiable et moderne aux nombreux usagers de la version imprimée du Dictionnaire de Spiritualité de par le monde.
    • Le deuxième est de permettre l'acquisition, sous forme électronique ou sous forme papier, d'un ou de plusieurs articles. 
    • Le troisième, à venir prochainement, est d'offrir, pour les bibliothèques ou les centres de recherche, la consultation et l'usage sur un ou plusieurs postes de l'ensemble du Dictionnaire de Spiritualité

    Enfin, tout en préservant l'intégrité du Dictionnaire de Spiritualité, devenu au fil du temps une œuvre littéraire et spirituelle en soi, dictionnairedespiritualite.com deviendra le lieu des mises à jour et de la continuité de cette grande œuvre de l'esprit dans le respect de la diversité originelle voulue par les fondateurs.

    Voir le commentaire du Père Paul Lamarche s.J. de Spiritualité

  • Fêter Noël dans le diocèse de Tournai

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    Célébrations liturgiques  
       
    Veillée et Messe de Noël à Rouveroy   24 décembre 2012
    Veillée et messe de minuit / Jamioulx   25 décembre 2012
       
     
     Conférences  
    Conférences d'Avent : Découvrir la prière du Rosaire avec le Pape Jean-Paul II / Tongre ND   13 décembre 2012
    Conférences d'Avent : Découvrir la prière du Rosaire avec le Pape Jean-Paul II / Tongre ND   20 décembre 2012
       
     Manifestations culturelles  
    42è Concert de Noël / Jamioulx   16 décembre 2012
    Concert de Noël - Merbes-le-Château   16 décembre 2012
    Michael Lonsdale à Charleroi - Concert spirituel   24 février 2013
       
     Manifestations religieuses  
    Concert de Noël au Séminaire   12 décembre 2012
    Pérégrination Vierge Pèlerine Région des Collines   13 décembre 2012
    Concert de Noël Mouscron   14 décembre 2012
    Veillée de Noël / Comines   15 décembre 2012
       
     Divers / Autres  
    Exposition sur le thème de la Nativité / Comines   10 décembre 2012au 6 janvier 2013
       
    Les autres événements de cette section ...
     source : http://tournai.diocese.be

  • Français et latin : la prononciation au siècle de Louis XIV

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    Philippe_de_Champaigne_001.jpgLes baroqueux, avec leur souci  de restitution « authentique » ont introduit la controverse au sein du monde de la musique et des interprètes du chant choral ancien. Le site du magazine « Muse baroque » consacre un article à cette question :

    Le français restitué

    Il s'agit ici d'introduire les différentes contributions à propos de la question controversée du français restitué c'est-à-dire la prononciation du français à l'époque. On insistera sur la difficulté d'aboutir à une connaissance suffisamment précise et exacte de cette prononciation, ce qui conduit à s'interroger sur les partis-pris actuels des interprètes baroques et les effets induits sur l'intelligibilité du texte pour l'auditeur moderne.

    La grammaire, le vocabulaire et l'orthographe du français dit classique (celui de Racine) sont évidemment différents de ceux utilisés de nos jours. La façon de prononcer les mots l'était également.

    Hugo Reyne a décidé pour certains de ses enregistrements de Lully de revenir à la prononciation du XVIIème siècle, afin de pousser l'authenticité encore plus loin. Si l'on utilise des instruments d'époque (ou copies), pourquoi ne pas parler comme un courtisan du Grand Siècle ? 

    Le problème est double : d'une part, cette prononciation obscurcit la compréhension du texte et pare le livret de ridicule à l'oreille de l'auditeur moderne peu habitué aux éclats naissanss (naissants), à Floreeeeeeeeuu (Flore) et à l'arrivée du Roué (Roi). Il est alors impossible de suivre le fil de l'intrigue sans le livret à la main et les nobles protagonistes semblent transformés en saltimbanques grotesques.

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  • Dernier dimanche après la Pentecôte

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    Dans les célébrations dominicales selon la forme extraordinaire du rite romain, la prédication de Jésus sur la fin du monde ferme l’année liturgique, comme il est normal. "Nous la lirons dimanche prochain. Soyons attentifs ! " ajoute l’abbé de Tanoüarn sur son metablog :

    Il ne faut jamais oublier que notre foi dans le Christ est une foi qui s’alimente de tout ce que le Christ réalise dans l’histoire et de tous les signes des temps correctement observés, ceux qui nous font voir la présence du Christ dans ses saints de tous les âges, y compris de notre époque ; et ceux qui nous montre combien redoutable est son absence et comment le cœur de l’homme, « creux et plein d’ordure », n’attend que cette absence pour se surpasser en horreurs. Georges Bernanos, qui n’y allait pas par quatre chemins, n’hésitait pas à dire : « Sans le dogme du péché originel, je ne croirais pas. Il est beaucoup plus grave – ou du moins plus dangereux – pour l’homme de nier le péché originel que de nier Dieu ». La présence de Dieu, nous la constatons jusque dans son absence. L’homme, malgré toute sa bonne volonté native, est marqué jusqu’au fond de lui-même par le péché originel. Il est « cassé » comme disait Gabriel Marcel. Et on peut le vérifier à chaque moment de l’histoire. Les gâchis ne se comptent plus !  Voyez, en ce moment même, ce qui se passe à l’UMP… ou à l’IBP… Des histoires d’hommes.

    Ces considérations nous permettent de comprendre l’étrange parole du Christ, annonçant la fin du monde : « Cette génération ne passera pas que tout ne soit accompli ». Qu’est-ce que cela signifie ? Que des apocalypses, nous en verrons, oh ! non pas à chaque génération peut-être, mais toutes les deux ou trois. Il y en a une dans chaque vie d’homme.  Il ne faut pas avoir peur de cela.

    La suite ici : La fin du monde et le cardinal George