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liturgie - Page 159

  • Basilique de Bonne-Espérance : reprise des célébrations en grégorien

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     BONNE-ESPÉRANCE(Estinnes, à Vellereille-les-Brayeux)

    La saison pastorale reprend à la Basilique

    Célébrations mariales, messes chantées en grégorien, accueil de chorales… voilà les grands axes de la saison 2013. Elle débute par l’Annonciation, célébrée ce lundi 8 avril à 18h30.

    En raison de la semaine sainte, la solennité de l’Annonciation du Seigneur à la Vierge Marie sera célébrée le lundi 8 avril. A Bonne-Espérance, lieu de pèlerinage marial depuis le XIVe siècle, c’est également la fête patronale de l’abbaye. L’Eucharistie de 18h30 sera présidée par l’abbé Philippe Pêtre, doyen principal de la région pastorale de Mouscron-Comines, et aumônier des Anciens du Collège de Bonne-Espérance.

    L’Assomption de la Vierge Marie, célébrée le jeudi 15 août, est l’autre grand rendez-vous marial de l’année. La messe, précédée du chapelet à 16h40, sera présidée à 17h par l’abbé José Bouchez, doyen principal de la région du Centre-Soignies.

    Ces deux célébrations mariales seront animées liturgiquement par la chorale paroissiale de Jumet Gohyssart.

    La messe dominicale reprend aussi : elle sera célébrée à la  Basilique du 14 avril au 15 octobre à 17h, avec chaque fois la prière du chapelet à 16h40. 

    Comme l’an dernier, la messe du premier dimanche du mois sera chantée en grégorien. 

    En juillet et août, les chorales qui veulent venir passer une après-midi d’été à Bonne-Espérance sont invitées à chanter la messe de 17h.

    Plus d’infos sur la saison ici

  • L’œuvre de restauration liturgique de Benoît XVI sera-t-elle poursuivie ?

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    Lu sur le blog du « Suisse Romain » alias l’abbé Dominique Fabien Rimaz,  Licencié en communication de l’Université pontificale de la Sainte Croix (Opus Dei) à Rome et en théologie morale de l’Université de Fribourg :

    « J'espère de tout coeur que l'immense travail, accompli dans la douleur et les larmes, de Sa Sainteté Benoît XVI en faveur d'une liturgie romaine pacifiée et priante sera continué dans l'Eglise catholique.

    Ayant personnellement eu la grâce de prier durant ces liturgies papales, je garde en moi la qualité absolument remarquable des homélies ainsi que le silence sacré alliés à la pureté liturgique qui ont toujours accompagné les cérémonies du Pape émérite. 

    Il suffit de prier pour que notre Pape bien aimé François s'entoure des bonnes personnes pour continuer cette oeuvre du Concile Vatican II et de l'Esprit Saint. (…). »

    Comme l’a souligné encore le 26 mars dernier le site de l’association « Pro Liturgia » en citant les paroles de Mgr Moroney (l’un des réformateurs de la traduction anglaise du missel de Paul VI)) la liturgie était pour Benoît XVI une préoccupation fondamentale : « La renaissance de la réforme liturgique a été sans doute inspirée par les paroles du Pape Benoît XVI ; mais plus encore - et sans rien enlever à l’importance de ces paroles - elle fut inspirée en premier lieu par les actes du Pape. Son être était entièrement tourné vers la liturgie : cela se manifestait par cette atmosphère de joie et de solennité qui se dégageait de lui lorsqu’il célébrait. Il savait que cet instant était la source et le sommet de la vie chrétienne, et cette prise de conscience remplissait son cœur de joie et d’étonnement : cela se lisait sur son visage. »

    Pour Mgr Moroney, le cœur de l’héritage liturgique de Benoît XVI est la juste compréhension de la participation active des fidèles à la sainte messe. D’un côté il a souligné la participation intérieure des fidèles à la liturgie. Sans une véritable intuition de ce qu’est le mystère pascal, il est impossible de célébrer la messe en vérité. C’est là le cœur d’une véritable participation à la liturgie. D’autre part Benoît XVI a insisté sur les notions de mystère et de solennité, toutes deux inhérentes à la liturgie catholique. Il savait que la liturgie n’est pas quelque chose que nous avions à inventer, mais quelque chose que nous avions à accueillir, qu’elle est une rencontre avec le Dieu vivant, source de notre salut ».

    Le « Suisse Romain » rapporte un autre témoignage direct peu connu, celui du Chanoine prémontré Ambrose Criste :

    « Pour ce clerc, la contribution majeure de Benoît XVI concernant la liturgie est une interprétation authentique du concile Vatican II. Une liturgie authentique n’est jamais une rupture avec le passé, mais une continuation de ce qui a précédé. Benoît XVI a ainsi montré de façon particulièrement efficace que le sujet du concile Vatican II avait été aussi une affaire de fidélité et de Tradition. Cela s’est vu confirmé par la suite dans le Motu Proprio « Summorum Pontificum » et dans la Lettre d’accompagnement de ce document. Le chanoine Criste a fait office par deux fois de diacre à une messe célébrée par Benoît XVI. Il rapporte : « Son humilité et le respect avec lequel il faisait toute chose étaient remarquables. Rien de ce qu’il faisait ne venait par hasard. On pouvait voir qu’il se plongeait profondément dans la prière. Il savait qu’ici l’enjeu n’était pas la créativité ou la nouveauté, mais la fidélité et la Tradition. »(Source : Kathnet. Trad. MH/APL)

    Référence: L'importance de la liturgie chez Benoît XVI , sur Le Suisse Rom@in

  • Bénédiction Urbi et même Orbi de François: un autre style

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    Messe de Pâques et bénédiction urbi et orbi du... par euronews-fr

  • Pâques 2013

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    3091_7502261583-copie-1.jpgA la Messe de la Vigile pascale 2013 :Dom Jean Pateau, Abbé de Notre-Dame de Fontgombault se place sous le signe de l’encyclique « Spe Salvi » : "La foi n'est pas seulement une tension personnelle vers les biens qui doivent venir, mais qui sont encore absents; elle nous donne quelque chose.

    Elle nous donne déjà maintenant quelque chose de la réalité attendue, et la réalité présente constitue pour nous une « preuve » des biens que nous ne voyons pas encore.

    Elle attire l'avenir dans le présent, au point que le premier n'est plus le pur « pas-encore ». Le fait que cet avenir existe change le présent; le présent est touché par la réalité future, et ainsi les biens à venir se déversent sur les biens présents et les biens présents sur les biens à venir. "  (Benoît XVI  SPE SALVI )

     

      Chers Frères et Sœurs, mes très chers Fils,

    La lumière a jailli au milieu des ténèbres, le Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité. Cette annonce que les femmes ont portée aux apôtres est au fondement de notre foi : « Si le Christ n’est pas ressuscité, dit saint Paul, vaine est notre foi. » (1 Co 15, 17)

    Un jour, cette vérité qui dépasse les limites de notre esprit laissé à ses propres forces, pour lequel un homme mort ne peut pas ressusciter, a touché notre cœur. Par la force d’en haut nous avons fait confiance à Dieu qui se révèle, et ainsi nous avons connu des vérités sur Dieu qu’il n’est pas donné à l’homme de connaître naturellement.

    La foi se trouve donc au centre d’un combat qui se livre en nous. D’un côté, il y a le mode naturel de connaissance de l’être humain, qui part du sensible, de ce que nous voyons, de ce que nous touchons, de ce que nous sentons, de ce que nous entendons, de ce que nous goûtons. Dieu, lui, a le “défaut” de n’être pas sensible. La foi se heurte ainsi au naturalisme, doctrine qui affirme que la nature n’a pas d’autre cause qu’elle-même et que rien n’existe en dehors d’elle. Si nous ne soutenons pas cet enseignement, une forme diminuée du naturalisme, le naturalisme pratique, n’a-t-il pas sa place dans notre cœur ?  

    Nous croyons en Dieu, mais au fond nous vivons comme si Dieu n’existait pas.

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  • Il a surgi de la mort ! Alleluia !

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  • Vendredi-Saint : chemin de croix public dans les rues de Liège

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    Ce vendredi 29 mars 2013, seconde édition du chemin de croix public commémorant la Passion du Christ dans les rues de Liège (de l’église Saint-Pholien en Outremeuse à la Cathédrale Saint-Paul). Moins de monde sans doute que l’an dernier. Les chiffres estimés varient entre 800 (selon l’évêché) et 1.000 (selon la RTBF!) fidèles. Cette moindre affluence s’explique aisément par la température hivernale et il faut saluer le courage des participants (les lumignons distribués à la foule étaient les bienvenus dans les mains frigorifiées) à cette marche d’une heure trente conduite, au son des tambours et des crécelles, par un clergé (en aubes et étoles rouges) auquel s’était joint l’évêque (sans habit liturgique). Comme l’an dernier, beaucoup de gentillesse et de bavardages, ponctués par la récitation du Pater et de l’Ave Maria aux quatre « stations » prévues: autour du Perron liégeois, devant le Palais des Princes-Evêques, face à l’Opéra et autour de la Vierge de Delcour (images à l’appui, un petit dépliant invitait chacun à  méditer les autres en silence). Et tous furent heureux, la nuit tombée, de s’engouffrer dans la cathédrale pour l’office des présanctifiés, que présida Mgr Jousten. Mentionnons spécialement la piété de l’assistance à l’office et la qualité des chants, sobres et appropriés (chant grégorien, psalmodies à deux voix, motets du répertoire classique a voce sola) du chœur de Saint-Paul.

  • Jours du Vendredi Saint, du Samedi Saint et de Pâques sur KTO

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    A la Une sur KTO
    Pâques avec le Pape François

    Programmation pour la semaine sainte sur KTO

    Comme tous les ans, KTO vous propose de vivre l'ensemble des offices de la Semaine Sainte, en direct de Rome, de Notre-Dame de Paris et de Saint-Gervais.
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    Vendredi Saint 29 mars

    17h00 : Office de la Passion du Seigneur, en direct de la Basilique Saint-Pierre de Rome.

    21h10 : Chemin de Croix "Via Crucis" en direct du Colisée de Rome, présidé par le Pape François, avec les méditations de jeunes du Liban.

    Samedi Saint 30 mars

    12h30 : Office de la Descente aux Enfers, en direct de Saint-Gervais.

    21h00 - minuit : Vigile Pascale en direct de Notre-Dame de Paris.

    Pâques - Dimanche 31 mars

    10h15 : Messe de la Résurrection célébrée par le Pape François en direct de la place Saint-Pierre de Rome.

    12h00 : Message Pascal et Bénédiction Urbi et Orbi.

    18h30 : Messe de la Résurrection, en direct de Notre-Dame de Paris.

    Lundi de Pâques 1er avril

    12h00 : Regina Caeli en direct de Rome.


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  • Jeudi Saint : Trouvons notre gloire dans la Croix de Jésus

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    Ant. ad Introitum. Introitus. Gal. 6, 14. Introït
    Nos autem gloriári opórtet in Cruce Dómini nostri Iesu Christi : in quo est salus, vita et resurréctio nostra : per quem salváti et liberáti sumus. Il faut que nous nous glorifions dans la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; en qui est notre salut, notre vie et notre résurrection, et par qui nous avons été sauvés et délivrés.
    Ps. 66, 2.  
    Deus misereátur nostri, et benedícat nobis : illúminet vultum suum super nos, et misereátur nostri. Que Dieu ait pitié de nous et qu’il nous bénisse ; qu’il fasse luire sur nous la lumière de son visage et qu’il nous fasse miséricorde.
  • Semaine Sainte : la fête de l'Annonciation reportée au 8 avril

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    Cette année, sauf erreur de notre part, la fête de l'Annonciation n'est pas célébrée ce lundi 25 mars en raison de la prioritré accordée à la Semaine Sainte. Elle est dès lors reportée au premier lundi après la semaine pascale, c'est-à-dire au 8 avril.

  • A toi gloire, louange et honneur, ô Christ Roi, Rédempteur

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    Selon Wikipedia, la tradition rapporte que Théodulfe aurait chanté cet hymne le dimanche des Rameaux 821, alors que Louis le Pieux passait en procession sous la fenêtre de sa cellule. Il en a été si ému qu'il a ordonné sa libération et son retour au siège épiscopal d'Orléans, mais cela contredit le fait qu'aujourd'hui les historiens s'accordent pour déclarer que Théodulfe est bien mort en détention.

    L'hymne s'inspire de l'Évangile selon Matthieu XXI, 1-16, et du livre des Psaumes 117, 26.

    L'hymne a été traduit, et est utilisé dans des cérémonies anglicanes sous le titre All Glory, Laud and Honour, ainsi que dans les offices luthériens du dimanche des Rameaux, en différentes langues (en allemand : Ruhm, Preis und Ehre).

     

    Gloria, laus et honor tibi sit, Rex Christe, Redemptor:
    Cui puerile decus promsit Hosanna pium.
    À toi gloire louange et honneur, ô Christ Roi, Rédempteur ;
    À toi les enfants chantaient avec amour: Hosanna !
    R: Gloria...

    Israel es tu Rex, Davidis et inclyta proles:
    Nomine qui in Domini, Rex benedicte, venis.
    D'Israël tu es Roi, de David tu es noble fils,
    Et c'est toi, le Roi béni, qui viens au nom du Seigneur.
    R: Gloria...

    Cœtus in excelsis te laudat cælicus omnis,
    Et mortalis homo, cuncta creata simul.
    Tous ensemble te louent : tes armées au plus haut des cieux,
    Ici l'homme mortel et chacune des créatures.
    R: Gloria...

    Plebs Hebræa tibi cum palmis obvia venit :
    Cum prece, voto, hymnis, adsumus ecce tibi.
    Le peuple hébreux vers toi s'est avancé avec des palmes,
    Nous voici avec nos vœux, nos prières et nos chants.
    R: Gloria...

    Hi tibi passuro solvebant munia laudis:
    Nos tibi regnanti pangimus ecce melos.
    Quand tu allais souffrir, ils t'ont présenté leurs louanges ;
    Maintenant que tu règnes, nous chantons en ton honneur.
    R: Gloria...

    Hi placuere tibi, placeat devotio nostra:
    Rex bone, Rex clemens, cui bona cuncta placent.
    Leur louange te plut ; que notre amour te plaise aussi,
    Roi très bon, Roi clément, à qui plaît tout ce qui est bon.
    R: Gloria...

  • Des vrais laïcs, pas des curés manqués

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    Le Père Zanotti-Sorkine y avait insisté à Koekelberg, le 9 mars dernier. Que les prêtres soient davantage dans les églises et que les laïcs cessent de jouer aux clercs et de hanter les sacristies. Cela rejoint tout à fait la vision du nouveau pape comme le relate un journaliste que l'on peut lire ICI :

    "...une claire vision du laïcat. Quand il a pris congé comme président de la Conférence Épiscopale Argentine, il (le cardinal Bergoglio) a été interviewé dans une agence de son pays. À cette occasion il a souligné un problème qui n’a pas été éradiqué : « Nous les curés, a-t-il dit, avons tendance à cléricaliser les laïcs. Nous ne nous en rendons pas compte mais c’est comme rendre contagieux ce qui est nôtre. Et les laïcs, pas tous, mais beaucoup, nous demandent à genoux que nous les cléricalisions, parce que c’est plus commode d’être servants de messe que protagoniste d’un chemin du laïc » (…). « Le laïc, a-t-il ajouté est un laïc et doit vivre comme un laïc avec la force du baptême, ce qui lui donne l’habilitation pour être un ferment de l’amour de Dieu dans la société même, pour créer et semer l’espérance, pour proclamer la foi, non pas depuis un pupitre mais depuis sa vie de tous les jours. Et en portant sa croix quotidienne comme nous la portons tous. La croix du laïc, non pas celle du curé. Celle du curé, que le curé la porte, que Dieu lui a donné une épaule suffisante pour cela ».

    Sa dénonciation est d’une actualité totale. Pourquoi celui qui est aujourd’hui le Pape François précisait-il ces choses ? Parce qu’ aujourd’hui le cléricalisme abonde, l’excessive présence de fidèles qui tournent dans les sacristies et papillonnent autour de l’autel. Je dis une excessive présence, non la présence quand elle est nécessaire. Il y a des laïcs que ne se contentent pas de vivre le sacerdoce réel du tout chrétien par le fait qu’il est baptisé mais qui aspirent, c’est l’impression, à exercer un sacerdoce ministériel, essentiellement différent. Ils sont des corruptions du rôle du laïcat dans l’Église dont la mission n’est pas en une mixture clerc-laïc, mais de conserver chacun sa propre identité.

    Je me réjouis que l’élu des cardinaux électeurs au pouvoir suprême de l’Église soit un jésuite, un religieux, un clerc qui soutient une pensée anticléricale. Quelques laïcs qui se font remarquer, apparaissent aux yeux des fidèles comme l’alter ego du curé. Je crois que, parmi d’autres aspects, la beauté de la liturgie s’en ressent. Laïcs et clercs forment le Peuple de Dieu, ils ont la même route de navigation et le même port de destination, mais le capitaine (qui représente l’armateur) à sa place, et le chef machine à la sienne.

    Espérons que, avec un peu de chance, ses collègues dans l’épiscopat soient contaminés par la mentalité laïque du nouvel Évêque de Rome et qu’ils invitent leurs paroissiens à donner un espace libre à l’autel, et les laïcs à employer leur temps à être « un ferment d’amour de Dieu dans la société même », dans la rue, à l’air libre."