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liturgie - Page 166

  • Congrégation romaine du Culte divin : y a-t-il un pilote dans l’avion ?

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    De Sandro Magister sur son blog « Chiesa » (extraits) :

    Entre 1996 et aujourd’hui la congrégation pour le culte divin a changé trois fois de préfet. C’est en 1996, en effet, que Jean-Paul II a appelé à la direction de ce dicastère l’évêque chilien Jorge Arturo Medina Estevez qui, créé cardinal en 1998, est resté à son poste jusqu’au 1° octobre 2002, date à laquelle il a été remplacé par le cardinal africain Francis Arinze, qui y est resté jusqu’au 9 décembre 2008, lorsque Benoît XVI lui a donné comme successeur l’actuel préfet, le cardinal espagnol Antonio Cañizares Llovera (…). Les trois préfets ont été porteurs d’une correction de trajectoire par rapport aux abus liturgiques découlant de la réforme liturgique qui a suivi le concile Vatican II, même si cela s’est fait de manière différente. Le plus agressif a été Medina. Arinze a été plus modéré. Cañizares s’est montré – au moins jusqu’à présent – fort en paroles mais doux dans les faits.

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  • Suisse : Mgr Morerod confie la Basilique de Fribourg à la Fraternité Saint-Pierre

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    Fribourg, 29 juin 2012 (Apic) Mgr Charles Morerod, évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, a confié dès le 1er septembre 2012 la charge pastorale de la Basilique Notre-Dame, à Fribourg, à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre (FSSP). La décision a été prise après consultation de ses différents conseils, de la Fondation en charge de la Basilique Notre-Dame et de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, précise un communiqué de la chancellerie.

    A partir du mois de septembre prochain, la messe dans la forme extraordinaire du rite romain - célébrée jusqu’ici en l’église du Collège Saint-Michel et en d’autres endroits de la ville de Fribourg -, ainsi que toutes les autres activités pastorales assurées par la FSSP à Fribourg, seront transférées à la Basilique Notre-Dame. "Cette décision permettra de mieux répondre aux besoins pastoraux de la communauté des fidèles attachés à cette liturgie de l’Église", précise un communiqué signé de Mgr Alain Chardonnens, vicaire général du diocèse.

    Confier la Basilique Notre-Dame à la FSSP de la mouvance des traditionalistes fidèles à Rome marque à la fois le désir du diocèse de doter la Basilique, récemment restaurée, d’un projet pastoral et la volonté de permettre aux fidèles attachés à la liturgie dans sa forme traditionnelle de trouver une place.

    L’adoration perpétuelle maintenue chez les Cordeliers

    L’église du Collège Saint-Michel, qu’occupait la FSSP jusqu’alors, verra l’arrivée d’autres projets pastoraux, en lien notamment avec les activités de l’aumônerie du Collège ou de la jeunesse.

    En raison des travaux de rénovation de la Basilique Notre-Dame, qui ont pris fin en 2011, l’adoration perpétuelle et la mission linguistique italienne qui se trouvaient auparavant dans ce lieu avaient dû déménager. Aujourd’hui, toutes deux continueront d’être accueillies par le couvent des Cordeliers.

    Une convention sera établie, prochainement, pour coordonner l’utilisation de la Basilique Notre-Dame, en lien notamment avec la congrégation mariale qui lui est attachée. La décision sera communiquée ultérieurement, précise le communiqué daté du 29 juin, solennité des Saints Pierre et Paul.

     

    Ici : La Basilique fribourgeoise est confiée aux traditionalistes de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre   

  • Pasteurs ou curateurs de faillite ?

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    Les perspectives devant lesquelles les catholiques de chez nous se trouvent aujourd’hui sont statistiquement peu encourageantes : il appert notamment que des prêtres de plus en plus vieux et toujours moins nombreux pourront de moins en moins maintenir "l’offre de services" pastoraux et liturgiques telle qu’elle existe encore aujourd’hui. Face à cette situation, certains responsables diocésains ont décidé d’anticiper les réalités à venir en réorganisant notamment les structures des paroisses (regroupées en « unités pastorales ») et des doyennés (fusionnés). Il en résulte la mise en place d’entités de plus en plus vastes avec le risque d’un éloignement des fidèles par rapport à leurs pasteurs et aux institutions ecclésiastiques : ainsi, le regroupement de certains doyennés donne naissance à de « super-doyennés » grands comme des arrondissements où il est difficile de maintenir un contact entre les instances décisionnelles et les paroissiens « de la base ».  Lorsque les églises sont fermées et que les célébrations se font de plus en plus rares, le peu de pratiquants qui subsistent se trouve de plus en plus délaissé et risque d’abandonner la fréquentation de lieux de culte trop éloignés.

    La question peut être posée : face à une situation alarmante, certaines autorités ecclésiastiques ne procèdent-elles pas à l’instar de "curateurs de faillite" s’inspirant de considérations purement humaines et quantitatives plutôt que d’une attitude créative, guidée par la foi et l’espérance chrétiennes, qui parierait sur l'action de la Providence ? Cette politique conduit tout droit à la fermeture et à la désacralisation de nombreuses églises (comme on supprime des succursales) et, voulant anticiper des réalités considérées comme inéluctables, les précède voire les provoque prématurément. Est-ce ainsi qu’ont procédé, et procèdent encore aujourd’hui sous d’autres latitudes, des évangélisateurs "fous de Dieu", résolus à communiquer le feu de la Bonne Nouvelle ?

    Quel visage va-t-on donner chez nous à cette « nouvelle évangélisation » dont on nous parle tant mais que bien souvent, comme sœur Anne, on ne voit jamais venir ? Quel sera, concrètement, l’impact de l’année de la foi dans nos communautés ? Ne vaut-il pas mieux utiliser « les quelques pains et les quelques poissons » (Jn, 6) qui nous restent pour nourrir les foules affamées de notre triste occident, tout en les confiant à Celui qui peut les multiplier, plutôt que de les laisser se perdre entre les mains de gestionnaires froids et apparemment sans espérance ?

    Concrètement, nous pensons que les ressources sacerdotales dont on dispose encore doivent être utilisées sans restrictions, sauf évidemment lorsque des prêtres sont défaillants. Le sacerdoce n’est pas un métier comme un autre où l’on attend le jour béni de la pension pour mettre les pieds dans des pantoufles. La célébration de l’Eucharistie et des sacrements devrait être la priorité des priorités pour les prêtres tandis que les laïcs peuvent assumer de nombreuses tâches qui ne relèvent pas de l’état sacerdotal. Cela suppose que ces laïcs cessent d’être des consommateurs passifs des services offerts par l’Eglise mais deviennent des agents actifs. Il est évidemment intolérable de voir Monsieur ou Madame Untel se lamenter sur-les-églises-qui-se-vident et sur les mesures de restructuration en cours, mais qui ne lèveraient pas le petit doigt pour qu’il en aille autrement. Pourtant, beaucoup de chrétiens n’attendent pas autre chose que d’être invités à un grand chantier de restauration et de revitalisation chrétiennes.  

    Des pistes et des exemples dont on peut s’inspirer existent. La fécondité de l’apostolat de certains pasteurs (comme le Père Zanetti Zorkine à Marseille), celle de communautés nouvelles (qu'elles soient du "Renouveau" ou de la "Tradition"), interpellent et montrent que rien n’est inéluctable. Encore faut-il que ceux qui sont en charge de la conduite des diocèses y croient encore, mais peut-on en douter ?

  • Message de Benoît XVI au 50e congrès eucharistique international : la messe est le mémorial du Sacrifice de la Croix

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    Ce dimanche 17 juin, 80.000 personnes ont assisté à la messe de clôture du 50e congrès eucharistique international qui se déroulait à Dublin, dans une Irlande encore fragilisée par la crise des prêtres pédophiles. Le légat pontifical à ce vaste symposium était le Cardinal Ouellet, Préfet de la congrégation romaine des évêques.

    Extrait du message de Benoît XVI au Congrès :

    (…) Le Congrès se déroule à un moment où l’Église à travers le monde se prépare à célébrer l’Année de la Foi pour marquer le 15èmeanniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, un évènement qui lança le plus vaste renouveau du rite romain jamais vu. Se fondant sur une profonde évaluation des sources de la liturgie, le Concile a encouragé la participation pleine et active des fidèles au sacrifice eucharistique. Aujourd’hui, avec le recul du temps, face aux désirs exprimés par les Pères du Concile au sujet du renouveau liturgique et, à la lumière de l’expérience de l’Église universelle au cours de la période écoulée, il est clair qu’une grande transformation a été opérée, mais aussi que de nombreuses incompréhensions et irrégularités se sont vérifiées. Le renouvellement des formes extérieures, souhaité par les Pères conciliaires, avait pour but de faciliter une pénétration dans la profondeur du mystère. Son véritable objectif était de guider les personnes vers une rencontre personnelle avec le Seigneur, présent dans l’Eucharistie, et donc avec le Dieu vivant, de sorte qu’au contact de l’amour du Christ, leur amour des frères et sœurs les uns pour les autres devait aussi grandir. Néanmoins, il n’est pas rare que la révision des formes liturgiques en soit demeurée à un niveau extérieur, et que la « participation active » ait été confondue avec une activité extérieure. C’est pourquoi, il reste encore beaucoup à faire sur la voie d’un véritable renouveau liturgique. Dans un monde transformé, de plus en plus attaché aux choses matérielles, nous devons apprendre à reconnaître de nouveau la mystérieuse présence du Seigneur ressuscité qui, seul, peut donner largeur et profondeur à notre vie.

    L’Eucharistie est le culte de toute l’Église, mais elle requiert aussi le plein engagement de chaque chrétien dans la mission de l’Église. Elle renferme un appel à être le peuple saint de Dieu, mais également un autre appel à la sainteté personnelle. Elle existe pour être célébrée avec beaucoup de joie et de simplicité, mais aussi avec toute la dignité et la révérence possible. Elle nous invite à nous repentir de nos péchés, mais aussi à pardonner à nos frères et sœurs. Elle nous unit en même temps dans l’Esprit, mais elle nous prescrit aussi, dans le même Esprit, d’annoncer la bonne nouvelle du salut aux autres.

    En outre, l’Eucharistie est le mémorial du sacrifice du Christ sur la Croix, son corps et son sang donnés dans la nouvelle et éternelle alliance pour le pardon de nos péchés et la transformation du monde. L’Irlande a été façonnée par la Messe de manière très profonde pendant des siècles et, par sa force et par sa grâce, des générations de moines, de martyrs et de missionnaires ont vécu héroïquement leur foi sur son sol et ont répandu la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu et du pardon bien au-delà de ses rivages. Vous êtes les héritiers d’une Église qui a été un moteur puissant du bien dans le monde, et qui a donné un amour profond et constant du Christ et de sa Bienheureuse Mère à de très nombreuses autres personnes. Vos ancêtres dans l’Église en Irlande savaient comment tendre à la sainteté et à la fidélité dans leurs vies personnelles, comment prêcher la joie qui vient de l’Évangile, comment promouvoir l’importance d’appartenir à l’Église universelle en communion avec le Siège de Pierre, et comment transmettre l’amour de la foi et des vertus chrétiennes aux autres générations. Notre foi catholique, imprégnée d’un sens radical de la présence de Dieu, ravie par la beauté de sa création tout autour de nous, et purifiée par le repentir personnel et par la conscience du pardon de Dieu, est un héritage qui est certainement perfectionné et alimenté lorsqu’il est déposé régulièrement sur l’autel du Seigneur lors du sacrifice de la messe.

    La reconnaissance et la joie pour une aussi grande histoire de foi et d’amour ont été récemment ébranlées de façon épouvantable par la révélation des péchés que des prêtres et des personnes consacrées ont commis au détriment de personnes confiées à leurs soins. Au lieu de leur montrer le chemin vers le Christ, vers Dieu, au lieu de leur apporter le témoignage de sa bonté, ils ont abusé de ces personnes et miner la crédibilité du message de l’Église. Comment pouvons-nous expliquer que des personnes qui reçoivent régulièrement le Corps du Christ et confessent leurs péchés dans le Sacrement de la Pénitence aient offensé de cette manière ? Cela reste un mystère. Néanmoins, de toute évidence, leur christianisme n’était plus alimenté de la joyeuse rencontre avec Jésus-Christ : il était devenu simplement une question d’habitude.…

    Message à la fin du 50ème Congrès Eucharistique International

  • Vous avez dit transsubstantiation ?

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    Du Père Michel Gitton dans « France Catholique » :

    Il y a quelques années, à l’approche de la fête du Saint Sacrement, j’avais consacré tout un billet à la notion de « transsubstantiation » et j’avais essayé d’expliquer que, derrière cette notion d’allure passablement abstraite, se cachait tout un trésor de notre foi catholique. Un aimable contradicteur m’avait répondu en me faisant parvenir tout un dossier avec des citations d’auteurs respectables, d’où il ressortait que personne ne savait plus très bien de quoi il s’agissait et que les catholiques continuaient d’employer ce mot, héritier d’une philosophie qui n’est plus la nôtre, pour s’affirmer face au protestantisme, alors qu’il faudrait se rendre compte que chez eux la présence réelle du Christ n’est pas forcément niée, mais simplement expliquée d’autre façon. Bref, beaucoup de bruit pour rien.

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  • Le dimanche 17 juin à Malmedy : messe latine traditionnelle en polyphonie et en plain-chant

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    1657203293.jpgA 18 heures, ce dimanche 17 juin 2012 à l’église des capucins (ruelle des capucins) à Malmedy, cinquième édition déjà de cette messe dominicale mensuelle restaurée selon la forme traditionnelle du rite romain, qui accueille des fidèles venus de toute la région :

    Le célébrant sera l’un des prêtres diocésains désignés à cet effet par l’évêque de Liège : M. l’abbé Jean Schoonbroodt, Chapelain de l’église du Saint-Sacrement à Liège et au Sanctuaire marial de Banneux. Le sermon sera donné en français et en allemand.

    La Chorale Royale Caecilia de Malmedy (direction :Violetta Kolpack) accompagnée à l’orgue par Léonard Aussems (académie de Malmedy) interprétera la Messe brève en do majeur de Charles Gounod (1818-1893). Le propre grégorien de la messe du 3e dimanche après la pentecôte sera assuré par la schola de l’église Saint-Lambert de Verviers. Des cantiques populaires et français et en allemand sont également prévus au programme de cette messe.

    Pour mémoire, voici le calendrier des célébrations ultérieures programmées pour 2012 : 22 juillet, 8e dimanche après la Pentecôte ; 19 août, 12e dimanche après la Pentecôte ; 23 septembre, solennité de saint Lambert, patron du diocèse ; 21 octobre, 21e dimanche après la Pentecôte ; 18 novembre, 25e dimanche après la Pentecôte ; 9 décembre, 2e dimanche de l’avent. Toutes ces messes seront aussi célébrées à 18 heures, à la Chapelle des Capucins.

    Contact tél : 080.33.74.85 ou 080/39.81.28

  • Baptiser les nouveaux-nés

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    Nous l'avons déjà signalé et le Salon Beige le souligne ici: « Benoît XVI a parlé une demi-heure du baptême, de la vie de Dieu et du refus de la culture du mal, lundi à Saint-Jean-de-Latran. Jeanne Smits a traduit ce texte parlé sans note, avec les erreurs ou inexactitudes qui peuvent se produire au fil de ce type d'exercice. C'est un discours saisi au vif, témoin de la profondeur de la foi et de la pensée de notre Pape, prononcé dans le contexte des attaques contre sa personne à travers l'« affaire » Vatileaks »

    Voici deux extraits des citations faites par notre confrère, dans lesquels le pape coupe les ailes à quelques canards survolant le ciel  postconciliaire :

    "(…) nous ne décidons pas de devenir chrétiens. Devenir chrétien n’est pas ma décision, je ne me fais pas moi-même chrétien. Certes ma décision est nécessaire, mais c’est surtout une action que Dieu fait pour moi : je ne me fais pas chrétien, je suis assumé par Dieu, pris dans sa main, et ainsi en disant oui à Dieu je deviens chrétien ; devenir chrétien est une action de Dieu. En un sens je suis passif : je ne me fais pas chrétien, mais Dieu fait de moi un homme à Lui, Dieu me prend dans sa main et réalise ma vie dans une nouvelle dimension. Cette réalité de la dimension passive de l’être chrétien est comme le fait que je ne me fais pas vivre, la vie est donnée. Je suis né non parce que je me suis fait homme, je suis né parce que l’être m’a été donné. De même le fait d’être chrétien m’est donné, cela m’est donné à moi, passif, pour devenir actif dans ma vie. Et de cette dimension passive, du fait que l’on ne se fait pas soi-même chrétien, que l’on est fait chrétien par Dieu implique déjà un peu le mystère de la Croix. Ce n’est qu’en mourant à mon égoïsme, en sortant de moi-même que je peux être chrétien. [...]

    A la fin reste une question (…)qui se pose toujours est celle-ci :pouvons-nous imposer à un enfant une chose religieuse qu’il voudra vivre ou non, nous devrions lui laisser le choix. Cette question montre qu’au bout du compte nous ne voyons plus finalement dans la foi chrétienne la vie nouvelle, la vraie vie ; nous voyons un choix après l’autre, et même un poids qu’il ne faudrait pas imposer sans que le sujet en sache le sens. La réalité est autre. La vie elle-même nous a été donnée sans que nous puissions choisir – « si je veux vivre ou non ». Personne ne peut faire qu’il est né ou non. La vie est nécessairement donnée sans consentement préalable. Elle est donnée ainsi et nous ne pouvons pas décider d’abord – « si je veux vivre ou non ». En réalité la question est de savoir s’il est juste de donner la vie en ce monde sans avoir obtenu le consentement de celui qui vivre ou non. Si je peux réellement anticiper sur la vie, la donner sans que celui à qui on la donne ait eu la possibilité de se décider, je dirais que cela est possible et juste seulement pour autant qu’avec la vie l’on peut donner la garantie que la vie – avec tous les problèmes du monde – est bonne, qu’il est bon de vivre, qu’il existe une garantie que cette vie est bonne, qu’elle est protégée par Dieu, qu’elle est un vrai don, seule l’anticipation de son sens justifie cette anticipation de la vie.

    Et alors le baptême, comme garantie du bien de Dieu, comme anticipation du sens du oui de Dieu qui protège cette vie, justifie cette anticipation par rapport à la vie. Donc le baptême des petits enfants n’est pas contre la liberté, il est même nécessaire de le donner pour justifier le don hautement discutable de la vie. Seule la vie entre les mains de Dieu, entre les mains du Christ, immergée dans le nom de la Trinité est certainement un bien que l’on peut donner sans scrupules. Ainsi rendons grâce à Dieu qui nous a donné ce don, qui s’est donné Lui-même. Notre vie, c’est de vivre de ce don, vivre réellement dans un chemin d’après-baptême, renoncer à soi-même et vivre dans le grand oui de Dieu, et ainsi, bien vivre."

    Lire toute l'allocution ici : Jeanne Smits a traduit ce texte 

  • Samedi 9 juin à Liège :500 fidèles ont célébré la Fête-Dieu au Boulevard d’Avroy

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    100_3448.jpgCinq cents fidèles se sont retrouvés le samedi 9 juin  à Liège, dans l’église du Saint-Sacrement pour la Solennité de la Fête-Dieu (célébrée selon la forme extraordinaire du rite romain) et pour la procession qui s’est ensuite déroulée au Boulevard d’Avroy et dans les rues adjacentes. Beaucoup de ferveur dans la foule venue essentiellement de Liège et de sa grande banlieue mais aussi de Verviers, de Banneux  et  même de Malmedy. Du panache avec l’Harmonie de Montzen, les superbes bannières et le dais du Saint-Sacrement apportées par les paroisses de Vottem et de Grand-Halleux. Sans oublier les beaux chants grégoriens des dix-huit choristes de la Schola Cantorum  de Roermond (Pays-Bas) ni Gauthier Bernard, un jeune organiste de talent (titulaire des orgues de l’église Sainte Julienne à Verviers).

    C’est le Doyen de Liège-Centre, le chanoine Eric de Beukelaer, qui prononça l’homélie de la messe. Voici le texte de sa prédication : 

    «Ceci est mon corps… Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, répandu pour la multitude». (Marc 14, 12-26)

    Le dimanche de la fête du Corps et du Sang du Christ – appelée communément « la Fête-Dieu – est d’origine liégeoise et remonté au XIIIe siècle. Comme le rappela le pape Paul VI en 1965 : « elle fut célébrée la première fois au diocèse de Liège, spécialement sous l’influence de la Servante de Dieu, sainte Julienne du Mont-Cornillon, et Notre Prédécesseur Urbain IV l’étendit à l’Eglise universelle » (encyclique Mysterium Fidei n°63). Il est donc juste que dans notre bonne ville de Liège, ce dimanche de la Fête-Dieu soit particulièrement honoré.

    Je remercie le Comité organisateur de m’avoir invité à prêcher en cette occasion. Car ce n’est pas avant tout l’abbé de Beukelaer, mais le Curé-Doyen qui prêche. Or, qui a-t-il de plus connexe que la célébration de l’Eucharistie et l’apostolat du Curé ? Sans doute que celui qui avait le mieux compris cela, fut le curé d’Ars. Quand il avait un trou de mémoire lors de ses sermons, celui-ci se contentait de désigner le tabernacle en s’écriant : « Mes amis… Il est là ! Il est là ! » Tout était dit et je pourrais me contenter de l’imiter. Mais – comme je n’ai pas la capacité de conviction du Saint Curé – je vais tout de même poursuivre encore un peu. En cette fête de l’adoration eucharistique, arrêtons-nous donc sur le sens de tout cela. Qu’est-ce que l’Eucharistie et pourquoi l’adoration?

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  • Koekelberg, 14-17 juin : fête du Sacré-Coeur

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    Adoration-Basilique-Sacre-Coeur-de-Koekelberg-Bruxelles-1.jpgBasilique nationale du Sacré-Coeur - Bruxelles

    FÊTE DU SACRÉ CŒUR

    - JEUDI 14 JUIN : VEILLÉE DE PRIÈRE
    - 20h : enseignement par le père Édouard Marot sur le Cœur de Jésus suivi d’une veillée de prière et de l’Heure Sainte en silence (23h-24h)

    VENDREDI 15 JUIN : JOURNÉE D’ADORATION SOLENNELLE
    - 8h : Laudes
    - 9h : Messe du matin
    - 9h30-18h : Adoration solennelle communautaire du Saint Sacrement et possibilité de confession
    - 18h : Prière avec le groupe de la Miséricorde Divine
    - 19h : Messe solennelle du Sacré Cœur

    DIMANCHE 17 JUIN :
    - 10h30 : Messe bilingue du Sacré Cœur, présidée par Mgr Kockerols, évêque auxiliaire pour Bruxelles

    source : catho-bruxelles.be

  • Procession de la Fête-Dieu ce jeudi 7 juin à Rome

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    Et demain à Liège, berceau de la Fête ?

    Samedi 9 juin, à partir de 16 heures. Messe à l’église du Saint-Sacrement Bd d’Avroy, 132, suivie de la procession 17h : Boulevard d’Avroy, Rue Sainte Marie, Square Lejeune, Rue Louvrex, Jardin Botanique, Rue Darchis et retour au Saint-Sacrement par le Boulevard d’Avroy.

    Rens. 04.344.10.89  mail sursumcorda@skynet.be

  • La bénédiction des enfants à naître

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    Bénédiction des enfants dans le sein de leur mère

    Bénédiction de l’enfant :

    Dieu, auteur de toute vie, nous te demandons de béniir cet enfant à naître ; accorde-lui ta constante protection et une heureuse naissance comme signe de notre renaissance un jour, afin de jouir de la vie éternelle au ciel.

    Bénédiction de la mère :

    Seigneur, toi qui as permis à cette femme de connaître la grande joie de la maternité, donne-lui de rester sereine dans les soucis et de savoir prendre les bonnes décisions pour guider cet enfant sur les chemins du salut.

    Bénédiction du père :

    Seigneur de tous les temps, toi qui as choisi cet homme pour lui faire vivre le don et l’honneur de la paternité, donne-lui la force nécessaire pour assumer cette nouvelle responsabilité afin qu’il soit un exemple de justice et de vérité pour son enfant.

    Bénédiction de la famille :

    Seigneur, répands sur cette famille un amour sincère et fidèle afin qu’ils se préparent à recevoir cet enfant parmi eux.

    Prière  :

    Seigneur, toi qui as mis dans le cœur de tous les hommes et les femmes de bonne volonté, un grand respect et de l’émerveillement pour le cadeau d’une nouvelle vie, fais que notre communauté, fidèle à l’enseignement de l’Évangile, participe à l’éducation spirituelle de cet enfant, dans le Christ, notre sauveur, qui vit et règne pour les siècles des siècles. Amen.

    Excerpt from the Lectionary for Mass for Use in the Dioceses of the United States of America, second typical edition © 2012, United States Conference of Catholic Bishops, Washington, DC.
    Traduction : P. Pierre Vivarès, curé de la paroisse Notre Dame de l’Arche d’Alliance.