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liturgie - Page 164

  • Liège: conférence et messe de rentrée 2012-2013 avec Mgr Emmanuel Cabello

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    SAMEDI 6 OCTOBRE 2012

    À L’ÉGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132, à Liège

    (face à la statue équestre de Charlemagne) 

    pour l’ouverture de l’année de la foi 2012-2013 

    À 17 HEURES

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    L’ÉGLISE EN QUESTIONS 

    conférence de rentrée

    par

    Monseigneur Emmanuel CABELLO

    Docteur en théologie et en sciences de l’éducation

    Vicaire régional de la Prélature de l’Opus Dei en Belgique  

    suivie d’un débat

    Comment peut-on encore croire en l’Eglise catholique aujourd’hui ? Mgr Emmanuel Cabello abordera toute une série de critiques très actuelles sur l’identité de l’Eglise et le bien-fondé de la foi qu’elle porte. Voici les questions et objections les plus courantes, qui seront examinées par l’orateur :

    1. Jésus a-t-il voulu fonder l’Eglise ?

    2. Plusieurs communautés revendiquent d’être l’Eglise fondée par le Christ. Peuvent-elles toutes aspirer à ce titre ? Sinon, laquelle est la vraie Eglise ?

    3. Si l’Eglise fondée par le Christ est l’Eglise catholique, les autres communautés qui se réfèrent au Christ ne sont-elles que de fausses églises ?

    4. Pourquoi l’insistance sur la primauté de Pierre ? Est-elle bien documentée ?

    5. Pour les chrétiens n’y a-t-il pas de possibilité de salut en dehors de l’Unique Eglise du Christ ?

    6. D’après l’Eglise catholique, les non-chrétiens peuvent-ils être sauvés ?

    7. Il semble que l’Eglise Catholique ne soit pas non plus restée fidèle à Jésus. Par exemple, n’a-t-elle pas inventé des doctrines, des dogmes, dont Jésus n’avait jamais parlé ?

    8. Qui garantit que ces développements n’ont pas déformé le christianisme ?

    9. L’Eglise, qui a commis de nombreuses erreurs au cours de l’histoire, n’est elle pas prétentieuse lorsqu’elle s’autoproclame « sainte » ?

    10. Peut-on nier que la partie humaine de l’Eglise soit responsable de nombreuses erreurs ? 

    11. Si on ne voit pas les chrétiens se convertir, comment ne pas comprendre le slogan classique : « oui au Christ, non à l’Eglise » ?

    12. Il faut tout de même avouer que le pouvoir absolu du pape dans l’Eglise et sa prétention à l’infaillibilité passent mal aujourd’hui.

    13. L’Eglise ne serait-elle pas mieux acceptée si elle adoptait une structure démocratique ?

    14. Pourquoi exclure une démocratie dans l’Eglise ?

    15. S’il doit en être ainsi, alors l’Eglise n’est elle pas composée de deux classes : la supérieure (évêques et prêtres) et la subordonnée (les laïcs) ?

    16. L’Eglise semble vivre au Moyen Age, avec sa morale rétrograde qui empêche l’épanouissement humain. Ne doit-elle pas s’adapter à la société actuelle, sous peine de disparaître?

    À 18 HEURES

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    MESSE DU SAINT-ESPRIT  

    célébrée par Monseigneur Emmanuel Cabello 

    avec le concours de la

    Chorale Sainte Julienne de Verviers

    Vingt-cinq jeunes adultes et enfants dirigés par

     Margaret Todd-Scott 

    concertiste diplômée des meilleures écoles de musique à Londres, Paris et Budapest.

    Messe à quatre voix mixtes « O quam gloriosum » de Tomás-Luis de Victoria (1548-1611), motet « Cantate Domino » de Giuseppe Ottavio Pitoni (1657-1743) et deux chœurs extraits du « Messie » de Georg-Friedrich Händel (1685-1759). 

    À l’orgue: Patrick Wilwerth,

     professeur au conservatoire de Verviers  

    Les chants du propre de la messe seront assurés par la schola de l’académie de chant grégorien

    Réception après la messe. Entrée Libre. Renseignements : tél. 04.344.10.89 ou

    sursumcorda@skynet.be

    Web http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com 

    Sursum Corda

    Église du Saint-Sacrement

  • Les évêques français en visite à Rome

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    Selon le n°354 du 26 Septembre 2012 de la « Lettre de Paix Liturgique » : 

    « Benoît XVI recadre les évêques français en visite à ad limina :32 évêques des provinces de l’Ouest de la France ont été reçus le 21 septembre par le Pape Benoît XVI à Castel Gandolfo.

     Dans un discours tout en douceur dont notre Saint-Père a le secret, il a remis en cause un certain nombre d’attitudes en vogue dans les diocèses. Par exemple, sur les regroupements paroissiaux, rendus nécessaires par la raréfaction des prêtres, et qui mobilisent nos évêques, Benoît XVI rappelle, après avoir cité le texte de la CEF « les laïcs en mission ecclésiale en France » : « Toutefois la solution des problèmes pastoraux diocésains qui se présentent ne saurait se limiter à des questions d’organisation, pour importantes qu’elles soient. Le risque existe de mettre l’accent sur la recherche de l’efficacité avec une sorte de «bureaucratisation de la pastorale », en se focalisant sur les structures, sur l’organisation et les programmes, qui peuvent devenir « autoréférentiels », à usage exclusif des membres de ces structures. Celles-ci n’auraient alors que peu d’impact sur la vie des chrétiens éloignés de la pratique régulière. L’évangélisation demande, en revanche, de partir de la rencontre avec le Seigneur, dans un dialogue établit dans la prière, puis de se concentrer sur le témoignage à donner afin d’aider nos contemporains à reconnaître et à redécouvrir les signes de la présence de Dieu. »

     De même, sur la place croissante donnée aux laïcs dans les missions ecclésiales, Benoît XVI déclare : « Il convient cependant, d’une part, de rappeler que la tâche spécifique des fidèles laïcs est l’animation chrétienne des réalités temporelles au sein desquelles ils agissent de leur propre initiative et de façon autonome, à la lumière de la foi et de l’enseignement de l’Église (cf. Gaudium et spes, n. 43). Il est donc nécessaire de veiller au respect de la différence entre le sacerdoce commun de tous les fidèles et le sacerdoce ministériel de ceux qui ont été ordonnés au service de la communauté, différence qui n’est pas seulement de degré, mais de nature (cf. Lumen gentium, n. 10). » Les références aux textes du Concile Vatican II au cours du texte sont presque des clins d’oeil à ceux qui n’ont que le Concile à la bouche, mais qui n’en appliquent pas le commencement du début.

    Sans citer explicitement le projet de dénaturation du mariage, Benoît XVI appelle les évêques à la fermeté dans la défense de la famille. Nous avons vu ces derniers jours que certains évêques de France s’expriment. Mais cela n’est pas suffisant en regard du nombre d’évêques français. Surtout, le pape en parle juste après avoir évoqué la figure héroïque de sainte Jeanne d’Arc :
    « la famille est le fondement de la vie sociale ». Celle-ci est menacée en bien des endroits, par suite d’une conception de la nature humaine qui s’avère défectueuse. Défendre la vie et la famille dans la société n’est en rien rétrograde, mais plutôt prophétique car cela revient à promouvoir des valeurs qui permettent le plein épanouissement de la personne humaine, créée à l’image et à la ressemblance de Dieu (cf. Gn 1, 26). Nous avons là un véritable défi à relever. En effet, « le bien que l’Église et la société tout entière attendent du mariage et de la famille fondée sur lui est trop grand pour qu’on ne s’engage pas totalement dans ce domaine pastoral spécifique. Mariage et famille sont des institutions qui doivent être promues et garanties de toute équivoque possible quant à leur vérité, parce que tout dommage qui leur est causé constitue de fait une blessure pour la convivialité humaine comme telle » (Sacramentum caritatis, n. 29). Pour terminer, Benoît XVI n’a pas manqué d’évoquer ces fidèles « qui méritent de faire l’objet d’une égale sollicitude pastorale » bien qu’ils « expriment légitimement des sensibilités différentes ». Comment ne pas y voir une remarque sur l’attitude des évêques à l’égard des fidèles attachés à la forme extraordinaire ? »

    Extrait du blog
    Perepiscopus.

     Contact:
    http://www.perepiscopus.org/perepiscopus-riposte/benoit-xvi-recadre-les-eveques-francais-en-visite-a-ad-limina

    :

     

  • Liège : inauguration d’une vitrine numérique pour les paroisses et sanctuaires du centre-ville

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    Le 17 septembre, c’est la fête de saint Lambert – patron du diocèse de Liège – mais aussi de l’Unité Pastorale qui regroupe les paroisses du cœur historique de Liège. C’est donc cette date symbolique qui a été choisie pour lancer le site web de « l’Unité Pastorale Saint-Lambert au cœur de Liège » (UPSL). L’UPSL regroupe – en lien avec la Cathédrale – les paroisses de Liège-centre. Curieusement, l’UPSL n’avait pas encore de présence sur internet, alors que tant d’autres Unités Pastorales avaient franchi le pas. La raison en est que le centre-ville est constitué de très nombreuses réalités catholiques. Regrouper celles-ci dans un site qui soit tout à la fois complet et lisible, n’était pas chose facile. Avec l’aide d’un jeune professionnel et de dynamiques bénévoles, cette lacune est désormais comblée.

    Ce lundi à 11h30, Mgr. JOUSTEN, évêque de Liège, a donc symboliquement ouvert au public le nouveau site web, et ceci au cours d’un point presse qui se déroula dans la salle du chapitre de la cathédrale. Après un mot de bienvenue du chanoine Eric de BEUKELAER, curé-doyen de l’UPSL, l’évêque a inauguré le nouveau site. Ensuite Stéphane FUNTOWICZ, concepteur du site, ainsi que Leonor De MULLEWIE et Jean-Christophe THIRY, les deux administrateurs bénévoles, en ont expliqué le fonctionnement.

    Une diversité insoupçonnée. Pour en savoir plus, cliquez ici :  www.upsl.be

    Contact : Pour l’UPSL – Eric de Beukelaere.debeukelaer@catho.be GSM: +32(0)474.35.90.27

  • L' "Union" à Liège: Conférence et Messe de Rentrée

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    Rentrée le Samedi 6 octobre 2012

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     Plus d'informations, cliquez ci-dessous: 

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com 

  • Ta nativité a révélé la joie à l'univers

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    Ta Nativité, Mère de Dieu, a révélé la joie à l'univers,

    car de Toi s'est levé le Soleil de Justice,

    le Christ, notre Dieu.

    De la malédiction, Il nous délivre

    et nous ouvre à son amour,

    Vainqueur de la mort, Il nous donne la Vie.

    (Tropaires pour la Nativité de la Mère de Dieu)

  • Foy-Notre-Dame, 16 septembre : 19e Pèlerinage de Tradition

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    Pour accéder au site, cliquer sur l'image.

  • Les traditionalistes fidèles à Rome célébreront la messe dans la basilique Saint-Pierre le 3 novembre prochain

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    Les promoteurs de la forme extraordinaire du rite romain organisent un rassemblement à Rome le 3 novembre prochain. Le site web « TradiNews » reproduit une interview de leur porte-parole publiée par le journal français « Présent » :

     — Thomas Murphy, vous êtes le porte-parole officiel du Cœtus internationalis pro Summorum Pontificum : quel est l’objectif de ce comité ?

    — Le Cœtus Internationalis rassemble différents groupes de fidèles qui œuvrent chacun avec leur propre style à la promotion du motu proprio Summorum Pontificum. Faire travailler ensemble ces groupes et les unir dans la charité est notre première action. Notre objet, c’est l’organisation d’un pèlerinage à Rome lors du week-end de Toussaint.

    Nous profitons de l’Année de la Foi et du cinquième anniversaire de Summorum Pontificum pour inviter les associations, les groupes et les mouvements de fidèles d’Europe et du Monde entier à se joindre à nous à Rome pour exprimer leur soutien au Saint-Père et le remercier pour sa « Magna Carta » libérant la liturgie grégorienne. Nous lançons un appel à tous les fidèles pour affirmer ensemble notre foi catholique et notre fidélité au Souverain Pontife ainsi que pour exprimer notre conviction que la liturgie traditionnelle latine est un instrument parfaitement adapté à la Nouvelle Evangélisation, notamment par son attrait sur la jeunesse et son universalité.

    Pour ce faire, le pèlerinage aura comme point d’orgue la célébration d’une messe pontificale selon la forme extraordinaire du rite romain le samedi 3 novembre, à 10 heures, en la basilique Saint-Pierre, le cœur battant du catholicisme.  

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  • Vous avez dit "Patrimoine" ?

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    Le patrimoine sera à l'honneur les 8 et 9 septembre prochains. On ne peut que se réjouir de l'intérêt qui se manifeste à l'égard de ce que les générations précédentes nous ont transmis. Mais l'on peut s'interroger, dans le même temps, sur la dégradation d'une part importante de ce patrimoine, en particulier le patrimoine religieux.

    Dans la foulée du mouvement réformateur des années soixante, on a relégué et parfois même détruit tout ce qui ne "servait" plus : bancs de communion, chaires de vérité, statues de saints tombés en désaffection, livres et ornements liturgiques de l'avant-concile, etc. L'histoire et l'inventaire de cette vague iconoclaste restent à écrire. Actuellement, avec la chute de la fréquentation religieuse et la propagation d'une culture indifférente sinon hostile à l'égard du christianisme, de nombreux édifices sont menacés. Des vitraux démontés sommeillent dans des caisses dans l'espoir souvent illusoire d'une restauration. Il faut bien reconnaître que l'absence de formation, de sens esthétique, ou simplement de souci à l'égard du patrimoine dont font preuve de nombreux ecclésiastiques ne fait qu'aggraver la situation.

    Et comme y insiste Florence Descamps, Maître de conférences en histoire à l'École Pratique des Hautes Études, c'est la mémoire même de notre civilisation religieuse, et de son patrimoine immatériel, qui sont en jeu :

    Les vieux pays de chrétienté se défont dans le silence et s’effacent définitivement ; au même moment, sous nos yeux, un autre monde religieux, protéiforme, est sans doute en train de naître, mais il est encore temps de recueillir les dernières braises d’une culture catholique sédimentée depuis quatre siècles, de mesurer les changements intervenus et d’éclairer les traces et les vestiges que cette dernière nous a laissés !

    Lire son excellent article paru dans "In Situ" (Revue des Patrimoines) : Mémoire religieuse, patrimoine immatériel du religieux. Pour la constitution d’archives orales de la foi catholique au XXe siècle

  • 9 septembre : messe et procession à Bois-Seigneur-Isaac

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    Les Moines de l'Ordre Libanais Maronite

    ont l'honneur de vous inviter à participer à la Grande Procession du Saint Sacrement

    Le Dimanche 9 Sept 2012

    10h00: Messe présidée par son Excellence Mgr. André-Joseph Léonard

    Archevêque de Malines – Bruxelles

     suivie de la Grande Procession à 11h00

    Quatre communautés animent la Procession:

    Belge, Française, africaine et libanaise

  • Les deux formes du rite romain éditées ensemble dans un même ouvrage

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    Dans le cadre du cinquantième anniversaire de la Constitution Veterum Sapientia, sur l’emploi et la préservation du latin dans l’Église (constitution promulguée le 22 février 1962 par Jean XXIII, et signée par lui sur l’autel de Saint-Pierre, pour montrer toute l’importance qu’il lui accordait), le Pontificium Institutum Altioris Latinitatis de l’Université Pontificale salésienne a eu la bonne idée de regrouper dans un même volume l’ordo missæ de 1970 (forme ordinaire de la messe) et celui de 1962 (forme extraordinaire de la messe). Édité par les éditions Messaggero (Padoue), cet ouvrage, intitulé Eucharisticum Mysterium, présente le texte latin en face du texte italien. En ouverture de ce livre figure une introduction de Monseigneur Guido Marini, Maître des Célébrations liturgiques pontificales, sur laquelle le site Paix Liturgique attire l’attention de ses lecteurs :

    LE TEXTE DE MONSEIGNEUR MARINI

    2010 a marqué l’anniversaire de deux anniversaires importants : les 40 ans de la promulgation du Missel de Paul VI (1970) et les 440 ans de celle du Missel de saint Pie V (1570). Comme on le sait, par le Motu Proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007, Benoît XVI a établi qu’existent, sous certaines conditions, deux modalités de célébration de l’Eucharistie : la forme ordinaire (celle de Paul VI) et la forme extraordinaire (celle de saint Pie V, selon le Missel promulgué en 1962 par le Bienheureux Jean XXIII).

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  • Homélie de l’Assomption hier à l’abbaye de Fontgombault : dire oui avec Marie

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    imagesCAHCEB44.jpgVoici un extrait de cette homélie prononcée par le TRP Dom Jean Pateau, Abbé de N.-D. de Fontgombault, une des plus grandes abbayes de France :

     « (…) Marie s’est appliquée à rechercher la volonté de Dieu et à l’accomplir. Aussi le Seigneur a-t-il fait de grandes choses pour Elle, avec Elle, grâce à Elle.

    Cette beauté, cette paix du cœur, cette union à Dieu, que Marie goûtait dès son pèlerinage sur la terre, n’ont pas aveuglé néanmoins la Mère de Dieu. Marie sait que sa vie et son mystère sont profondément liés aux membres de sa race, à ceux qui depuis le début des temps et jusqu’à la fin du monde ont peiné et peineront sur les chemins souvent tortueux de la terre.

    En face du OUI se trouve la triste réalité du NON :

    Les hommes, les sociétés mêmes, en ont tous fait l’expérience. Celle- ci se cristallise pour l’homme dans le refus de sa condition de créature et pour les sociétés dans le refus de la loi naturelle. L’ivresse d’une illusoire autonomie s’empare alors de l’homme et des sociétés, ouvrant la porte sur la spirale vertigineuse du mal, du mensonge, des guerres, de la souffrance, pain quotidien de notre humanité. (…)

    Le patronage de Notre Dame est aujourd’hui spécialement nécessaire à la France, menacée par des lois ou des projets de lois qui, au mépris de la nature humaine portent une grave atteinte à la famille et à la vie considérée de son début à sa fin naturelle.

    Il s’agit d’obtenir le respect du plan de Dieu annoncé dès la création du monde : « Homme et femme, il les créa » (Gn 1,27). Sur quels principes pourrait se fonder une société pour s’arroger le droit de modifier les concepts de mariage, de famille et finalement d’amour ? (…)

    Faudrait-il rappeler aux hommes et aux femmes de notre temps qu’ils ont été conçus à partir d’une cellule masculine et d’une cellule féminine ? que c’est, pour la plupart, grâce à la présence diverse, complémentaire et gratuite d’un papa et d’une maman que s’est construite leur personnalité ? Faut-il ignorer le drame de tant d’enfants déséquilibrés suite à des situations familiales difficiles ?

    Beaucoup se taisent. Beaucoup se désintéressent. L’enfant devient, toujours plus, un jouet que les adultes suppriment ou se disputent selon les besoins du moment. Paradoxe d’une société qui, à la fois, autorise l’avortement et qui remet l’enfant à des couples, désireux certes d’en posséder un, mais incapables, compte tenu de leur constitution, de lui offrir un lieu favorable à un développement harmonieux.

    Au fond, y-a-t-il vraiment paradoxe ?

    L’enfant a toujours été celui qu’il est facile de sacrifier sur l’autel du dieu du monde qui se nomme plaisir. Les enfants sont silencieux. Certains même ne pourront jamais parler. Mais d’autres, marqués par l’environnement dans lequel ils auront grandi, pourront un jour élever la voix. Au nom de tous, et comme il a déjà été fait, ils pourront construire un mémorial de leur holocauste. A leur tour, ils viendront en accusateurs faire valoir leurs droits devant les hommes et les sociétés qui les ont abandonnés.

    La guerre recouvre notre terre. Mais la plus injuste de toutes est celle qui se déroule dans le sein maternel, dans le sein familial.

    Ce soir, au cours de la procession solennelle, à laquelle vous êtes tous invités, nous prierons pour notre pays en récitant la prière proposée par son Éminence le Cardinal André Vingt-Trois.

    O Marie, Reine de la famille et Mère de tous les hommes, nous vous confions la grande famille humaine et en particulier les enfants. Que les hommes et les femmes de notre temps préfèrent au bonheur éphémère d’un plaisir stérile, la joie de pouvoir en vérité vivre le grand don de l’amour dans le petit Nazareth qu’est chaque famille humaine.

    Amen.

    Tout le texte ici :ASSOMPTION  

  • Assomption de Notre-Dame: un grand signe apparut dans le ciel

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    Introït de la messe de l'Assomption chanté par les moines de l'abbaye de Fontgombault (Indre)

    Signum magnum apparuit in coelo: mulier amicta sole et luna sub pedibus eius et in capite eius corona stellarum duodecim: Un grand signe apparut dans le ciel: une femme revêtue de soleil, la lune sous ses pieds et sur sa tête une couronne de douze étoiles (Apoc. 12, 1). 

    Messe grégorienne de l'Assomption

     à l'église du Saint-Sacrement à Liège

    Mercredi 15 août 2012 à 10h

    renseignements: cliquez ci-dessous

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2012/08/09/fete-de-l-assomption-a-l-eglise-du-saint-sacrement.html