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liturgie - Page 165

  • Célébrer selon les deux formes du rite romain : un exemple venu d’Afrique

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    Extrait de la préface du cardinal Barbarin, primat des Gaules, à la brochure La forme extraordinaire du rite romain, sous-titrée L’expérience de Natitingou en Afrique, à l’initiative de Mgr Pascal N’Koué (photo)Mgr%20Pascal%20NKoue2_Small.jpg et de l’abbé Denis Le Pivain, curé de la paroisse personnelle dont il va être question

     « Si, depuis 150 ans, ce sont des missionnaires européens qui ont apporté l’Évangile au Bénin, c’est maintenant le Bénin qui nous envoie des prêtres et nous offre des expériences pastorales réussies.

    « Nous avions déjà eu connaissance de belles réalisations dans la catéchèse des adultes et de l’ensemble de la communauté chrétienne, dans la recherche théologique spécifiquement africaine, dans l’apostolat auprès des non-chrétiens et dans le soin apporté aux vocations naissantes par des groupes de fidèles guidés par leur curé. Ici, nous est rapportée l’expérience d’une paroisse conjuguant la célébration de l’Eucharistie selon l’usage actuel – dit de Paul VI – et selon la forme dite “extraordinaire” du rite romain. L’origine en a été l’arrivée à Natitingou d’un prêtre et d’une communauté de religieuses pratiquant, sans exclusive, la forme ancienne.

    « Prêtres et fidèles ont cherché à bien la mettre en œuvre, tout en l’adaptant à la situation résultant de la réforme qui a suivi le concile Vatican II, et en pratiquant aussi la forme liturgique actuelle à laquelle les fidèles sont habitués. C’est la première fois qu’un ouvrage présente et décrit un exemple de cet “ enrichissement mutuel ” des deux formes de célébration, souhaité depuis longtemps par le pape Benoît XVI. Et il est heureux que cela nous vienne d’une “ jeune Église ”. (…)

    « La célébration de l’ordinaire de la Messe sous les deux formes a permis aux fidèles, voire à des prêtres n’ayant connu que la forme nouvelle, d’être introduits dans une célébration riche en signes et en attitudes qui manifestent le mystère présent dans l’offrande du Christ à son Père pour le salut du monde. Ils perçoivent avec acuité que la liturgie, son langage et son déroulement, ne sont pas seulement intellectuels et ils goûtent intensément des moments tels que la Consécration et la Sainte Communion reçue à genoux.

    « Dans les gestes et usages de la liturgie traditionnelle, les Africains ont reconnu un symbolisme et des attitudes corporelles présents dans leur culture : célébration qui oriente résolument le prêtre et les fidèles “ vers Dieu ”, génuflexions et inclinations profondes, amour du silence, paroles essentielles prononcées en un “ langage sacré ”, venu du fond de la Tradition...  (…)

    « Comme une certaine unité fondamentale de célébration est signe de l’unité ecclésiale, il est à espérer que, peu à peu, “ l’enrichissement mutuel ” des deux formes du rite romain fasse se rejoindre les deux façons de célébrer – en commençant par l’utilisation d’un même calendrier et des mêmes lectures bibliques –, sans imposer une uniformité de style. Ce sera un signe marquant de l’unité ecclésiale à laquelle sont conviés tous les disciples du Christ et que j’ai adoptée comme devise épiscopale : “ Qu’ils soient un ! ” (Jean 17, 21). 

    Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon".

     L’inculturation n’est pas toujours celle que voudrait imposer l’idéologie conciliaire…

    Référence ici: Cardinal-archevêque de Lyon, Mgr Barbarin

     

  • Fêtez Marie à Liège

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT
    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège
     

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    MERCREDI 15 AOÛT 2012 À 10 HEURES 

    MESSE DE LA

    FÊTE DE L’ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE

    Célébrée selon le missel de 1962

    Évangile du Magnificat (Luc, 1, 41-50) 

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    Propre grégorien de la messe « Signum Magnum »

    Kyriale IX « Cum Iubilo »

    Motets à Notre-Dame : œuvres de Pergolèse, Mozart  et Schubert

     

    par la Schola du Saint-Sacrement

    Solistes, Micheline Viellevoye (soprano) et Patricia Moulan (alto),

    membres du chœur universitaire de Liège 

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers

     

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    E mail sursumcorda@skynet.be

    Tél. 04.344.10.89

  • Comment va la messe ?

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    Lu sur le « Forum Catholique » cette opinion de Jean Madiran  journaliste et essayiste réputé dans les milieux traditionalistes :

    « Parmi toutes les « crises » qui prolifèrent dans notre dislocation générale des institutions, des idées et des mœurs, la crise de la messe dans l’Eglise n’est pas terminée, contrairement à ce que beaucoup supposent. 

    C’est donc fort opportunément, en ce moment d’incertitude prolongée, que l’abbé Paul Aulagnier vient d’en dresser un « état des lieux ». Il est l’une des autorités historiques, intellectuelles et militantes les plus qualifiées sur la question, il en a une longue expérience. Une fois de plus il nous donne un vigoureux ouvrage qui devrait être lu dans toutes les paroisses de France (et même dans quelques monastères) :La réforme liturgique de Benoît XVI (un volume de centre vingt-quatre pages aux Editions Godefroy de Bouillon). 

    Qu’il demeure une lourde incertitude sur le proche avenir de la liturgie catholique, rien ne le manifeste aussi clairement que l’attitude du Souverain Pontife. On connaît son ardente vénération, d’ailleurs publiquement exprimée et fortement argumentée pour la messe traditionnelle. Depuis qu’il est pape, il ne l’a plus célébrée en public. Pas une seule fois. Pas même pour la fête liturgique de saint Pie V qui vient chaque année la réclamer. 

     Pourquoi donc une telle abstention ? 

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  • 15 août : encore une procession bien vivante au pays de Liège

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    Nous lisons sous la plume de Anne-Elisabeth Nève, dans "Dimanche", sous le titre "À Ans, on fait rimer Assomption avec procession !" :

    "Les processions, c’est vieux jeu, ça n’intéresse plus personne!" C’est une opinion qui n’est certainement pas partagée à Ans, où Confrérie et paroisse organisent la procession du 15 août à travers leur Unité pastorale.

    En 1843, après un petit siècle d’oubli, la tradition de la procession en la fête de l’Assomption a repris à Ans, sur les hauteurs de Liège: c’est certainement l’une des plus anciennes de notre diocèse. À l’initiative de la Confrérie de la Sainte Vierge, fondée au XVe siècle, et en collaboration avec la paroisse Saint-Martin, cette procession, qui honore le Saint Sacrement ainsi qu’une statue de Marie, emprunte chaque année, dès 9 heures, un chemin différent. La messe solennelle est célébrée à 10h30 dans un "quartier" de la paroisse, voire de l’Unité pastorale désormais. La procession se déroulera en plein air si le temps le permet, et dans l’église Saint-Martin en cas de pluie… car l’harmonie qui, traditionnellement et depuis près de 30 ans, vient de Hombourg (Plombières), a du mal à jouer sous la drache nationale!

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  • Trois petits tours et puis s’en vont

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    Lu sur le site web de la Conférence des évêques de France :

    « A la veille de la clôture du ConcileVatican II, le 7 décembre 1965, Paul VI et les Pères du Concile adressaient leur dernier message aux jeunes garçons et filles du monde entier. « C'est vous qui allez recueillir le flambeau des mains de vos aînés et vivre dans le monde au moment des plus gigantesques transformations de son histoire, écrivaient-ils (...). C'est pour vous (...), qu'elle (L'Eglise) vient, par son Concile, d'allumer une lumière: lumière qui éclaire l'avenir, votre avenir. »

    Presque 50 ans plus tard, Samuel Grzybowski a décidé de faire sienne cette adresse et de la partager. « C'est une évidence. Après les Ecritures, il est un texte central, assure le jeune homme âgé de 20 ans. Tout ce qu'on vit aujourd'hui comme Eglise vient de ce texte. Je pense à la liturgie, par exemple : la messe en français, le prêtre face à l'assemblée, etc. »

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  • Le Père Lang quitte son poste à Rome

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    Lu sur tradinews

    « L’excellent blog Messainlatino vient de confirmer un bruit qui courait depuis quelques mois : le père Uwe Michael Lang, de l’Oratoire de Londres, en poste à la Congrégation pour le culte divin, va quitter Rome pour retrouver la vie oratorienne et certainement poursuivre ses travaux personnels.

    Ce jeune prêtre particulièrement doué, discret et d’une grande humilité, a effectué un travail de fond à la Congrégation pour le culte divin dans l’esprit voulu par le cardinal Joseph Ratzinger et par le pape Benoît XVI. Résidant à deux pas du Saint-Siège, le père Lang célébrait chaque jour la messe dans l’usus antiquior dont il est un ardent défenseur.

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  • Et la validité de la messe ?

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    Face à toutes sortes de farfeluteries liturgiques et de défaillances doctrinales (ou autres), on se pose parfois la question de savoir si la messe à laquelle on participe est valide ou non. A ce sujet, nous trouvons cet échange sur le forum de la Famille Saint-Joseph (décembre 2004) :
     
    Question d'Arno :
    J'aimerais savoir quels sont les critères objectifs pour dire si une messe est valide ou non .
    Je me demande en effet si cela dépend de la liturgie, si cela dépend du prêtre, des intentions du prêtres, de la foi du prêtre, de sa soumission à la hiérarchie catholique, si il est schismatique (orthodoxe,vieux catholiques ...) etc... etc... , si cela dépend de l'attitude du fidèle ...
    En effet, l'ordo missae promulgé par le Pape Paul VI n'a pas été respecté et
    de nombreuses dérives et adaptations plus ou moins fantaisistes sont apparues.
    Réponse du Père Joseph-Marie 
    Beaucoup de critères peuvent entrer en ligne de compte. Normalement si le prêtre « a l’intention de faire ce que fait l’Eglise », la messe est valide. Je veux dire : s’il oublie certaines parties, ou se trompe dans les paroles, comme cela peut arriver avec des prêtres âgés, la messe est valide : « Ecclesia supplet » disons-nous en latin, c'est-à-dire l’Eglise supplée à ce déficit non intentionnel.
    Si les écarts liturgiques ne sont pas accidentels mais intentionnels, il y a bien sûr une limite. Il faut par exemple que les paroles de la consécration soient celles que Jésus a prononcées lors de l’institution de l’Eucharistie, et que la « matière » du sacrement soit du pain et du vin.
    Tout prêtre est tenu à n’utiliser que les canons retenus par l’Eglise et proposés dans le Missel officiel (exception faite pour les liturgies locales reconnues par Rome). S’il en compose à sa guise, il est en désobéissance par rapport à l’Eglise, mais comme le bien des fidèles est en jeu, à nouveau le même adage vaut : « ecclesia supplet », la messe est valide, mais le témoignage de ce prêtre n’est guère édifiant.
    La foi du prêtre n’entre pas en jeu : s’il est en pleine crise de doute, mais veut faire ce que fait l’Eglise, la messe demeure valide.
    Il faut bien sûr que le prêtre soit en communion avec son évêque et le collège épiscopal autour du Saint Père. Des différences mineures de point de vue ne brisent pas la communion dans la même foi. Si le prêtre n’est plus en communion avec la hiérarchie, s’il est par exemple schismatique mais a été ordonné par un évêque en communion avec Rome, son sacerdoce est valide, mais la messe qu’il célèbre, tout en étant valide, n’est pas licite. Ce qui veut dire que le pain et le vin sont consacrés (validité du sacrement) mais qu’il n’a pas le droit de célébrer (sacrement célébré de manière illicite). Dans ce cas les fidèles ne sont pas autorisés à assister à cette célébration.

  • "Pro multis". La traduction du pape gagne des approbations

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    Lu sur le site « Chiesa », sous la plume de Sandro Magister :

    ROME, le 26 juillet 2012 – Dans sa lettre du 14 avril dernier aux évêques allemands, Benoît XVI a voulu dire quelque chose de définitif à propos de la traduction de l'expression latine "pro multis" qui est utilisée au moment de la consécration du calice : "Pour beaucoup" ou bien "pour tous"? La bonne réponse est la première En effet, après le concile Vatican II, les traductions du missel romain en différentes langues avaient, pour la plupart d’entre elles, rendu le "pro multis" par "pour tous", ce qui constitue une exagération dans l’interprétation.

    Et les rappels à l’ordre répétés de la congrégation pour le culte divin demandant une traduction plus littérale des paroles prononcées par Jésus lors de la dernière cène – dans les Évangiles de Matthieu et de Marc – avaient été peu suivis d’effet.

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  • Des ressources disponibles sur Internet pour chanter l'Office divin

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    Catinfor.com vous "tuyaute" sur les ressources en ligne

    Office divin : les ressources en ligne

    Vous désirez chanter l’office en grégorien ? Oui mais vous n’avez pas de livres…

    Internet vient une fois de plus à votre secours. Nous mentionnerons deux sites web qui valent la peine d’être consultés :

    à découvrir ici : http://catinfor.com/fr/

  • Poursuivre, malgré tout

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    Grâce au concours de mains amies que je remercie, belgicatho a poursuivi son activité durant ces dernières semaines malgré des circonstances qui m’ont amené à déserter le poste de veille que je m'y suis assigné. Fort heureusement, le blog a pu être maintenu en activité par l’ami très fidèle qui y travaille jour après jour, avec une constance admirable ; une jeune collaboratrice enrôlée pour la circonstance ainsi que d’autres précieuses et opportunes contributions ont fait le reste.

    Un premier fait peu réjouissant m’a tenu écarté du blog. Il illustre la terrible problématique dans laquelle nous nous trouvons plongés en ces temps de dépeuplement de nos églises et d’extinction des vocations : c’est ainsi que présidant une fabrique d’église, je me suis retrouvé confronté avec la politique de restructuration de nos paroisses par des clercs prompts à supprimer des messes et à fermer des églises. Comment faire face à des décisions prises par un « soviet pastoral » qui décide de fermer votre église un dimanche sur deux, sans la moindre concertation préalable ? Bien sûr, on sait que la situation risque d’être encore plus grave dans les années à venir mais faut-il pour autant mener une politique de restructuration qui anticipe prématurément les scenarios du pire et dont toute forme d’espérance semble être bannie ? Atteint par ces mesures, il me faut avouer que le choc a été rude et que j’en ai été fortement ébranlé, au point de remettre en question mes engagements, y compris sur ce blog.

    IMG_3849.JPGFort heureusement, un voyage d’une douzaine de jours au pays des tsars m’a tenu éloigné de mon ordinateur tout en me permettant d’échapper à ces préoccupations lancinantes, mais aussi de découvrir des réalités plus réjouissantes. Là-bas, j’ai expérimenté que rien de tout ce qui est humain n’est irréversible. La disparition de l’univers bétonné de l’URSS a permis à tout un peuple de renouer avec son histoire, avec sa culture et, surtout, avec sa foi. Ainsi les guides qui nous ont fait découvrir une myriade d’églises et de monastères nous-ont-ils partagé leur expérience de convertis : éduqués par des parents communistes, « formatés » par le système, ils se sont fait baptiser après la chute du régime soviétique. Nous avons été éblouis par ce riche patrimoine religieux relevé, restauré, voire reconstruit ; les églises dynamitées sous Staline, converties en entrepôts, en gymnases, en patinoires, en musées de l’athéisme, retentissent à nouveau des mélodies harmonieuses de la liturgie orthodoxe. Au sommet des dômes bulbeux, les croix étincellent. Dans les sanctuaires, les foules dévotes se pressent pour se recueillir devant les icônes et les tombeaux des saints. Il estIMG_4439.JPG impressionnant de voir des enfants vénérer les images sacrées comme si la tradition ne s’était jamais interrompue. Le nombre de religieux et de religieuses, souvent jeunes, circulant dans les enceintes des monastères suscite lui aussi l’étonnement. Voilà donc le résultat de tant d’efforts insensés pour tenter d’éteindre définitivement la foi, durant plus de trois générations, de 1917 à 1989 ! Cela m’a réjoui, bien sûr, mais surtout ému et touché lorsque, nous glissant au milieu des fidèles, nous nous laissions porter par leur prière et par leurs chants, dans cette atmosphère mystique profonde propre à la liturgie byzantine. La prégnance du surnaturel y est si forte qu’elle irradie dans l’univers profane et le transsubstantie en quelque sorte, rendant les réalités célestes tellement présentes que celles de l’ici-bas en perdent leur évidence. Ai-je besoin d’insister sur le contraste saisissant que constitue ce trésor vivant de spiritualité liturgique et artistique quand on le confronte avec la pauvreté de ce qui nous est « offert » à l’Ouest depuis le Concile Vatican II ?

    Au retour de ce voyage se pose immanquablement la question de savoir si un tel retournement de situation est concevable chez nous. Si, effectivement, le dogme de l’irréversibilité de l’évolution de la société, de la culture, de la morale, est bien ancré en Europe occidentale, les changements survenus à l’Est manifestent la précarité des choses humaines. Mais il faut faire la différence entre un régime persécuteur imposant ses contraintes par la force à toute une population, et un processus de décomposition interne à la société, bénéficiant de l’adhésion de ses membres. Se libérer d’un joug extérieur et renouer avec ses racines est une chose, revenir de ses abandons, de ses reniements, de ses complicités et de ses acquiescements, est une toute autre affaire…

    Par quels processus devrons-nous passer pour qu’un renversement analogue à ce qu’on peut observer dans les pays d’ancienne démocratie populaire se produise chez nous ? Dieu seul le sait mais la route promet d’être longue, très longue. En attendant, il nous faudra poursuivre la tâche entreprise même si elle se révèle ingrate et fastidieuse alors que la nuit se prolonge et se fait de plus en plus opaque. Ce combat excède nos forces et il ne peut être mené qu’avec la grâce que Dieu veut bien nous accorder. Merci de prier pour cela.

    YW

  • Summorum Pontificum: le Cardinal Burke en parle

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    Source : Americatho

    Le cardinal Raymond Burke, préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique, a accordé un entretien à Catholic News Agency (CNS), l’agence d’information de la Conférence épiscopale américaine. Voici une partie de l’entretien que CNS a rendu publique ce 6 juillet en anticipation du cinquième anniversaire de la promulgation du motu proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI du 7 juillet 2007. Le cardinal Burke s’y exprime en toute liberté sur son affection pour la forme dite « extraordinaire » de l’unique rite romain.

     

    Les quatre minutes d’entretiens s’ouvrent sur une citation de la lettre aux évêques qui accompagnait le motu proprio : « Ce qui était sacré pour les générations précédentes, reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l’improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste ».

     

    Suivent plusieurs chapitres dont voici les principaux extraits.

     

    L’appel de la beauté : la forme extraordinaire, dit le cardinal, « transmet de manière particulièrement forte que c’est le Christ lui-même qui agit, rendant pour nous présent son sacrifice au Calvaire. Il y a un sens puissant dans la forme extraordinaire de la Messe du transcendant (…) Je trouve dans mes propres célébrations de la forme extraordinaire dans les Messes publiques [ce qui pourrait laisser entendre que le cardinal la célèbre aussi en privé] que nombre de fidèles qui y participent n’y ont jamais assisté avant et y sont attirés par sa beauté ».

     

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  • Liège : cinquante ans de prêtrise

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    A Liège, ce dimanche 8 juillet, la communauté de l’église du Saint-Sacrement rendra hommage à son chapelain, l’abbé Jean Schoonbroodt, et à l’auxiliaire de celui-ci, l’abbé Claude Germeau, en commémorant dans la foi et la prière le cinquantième anniversaire de leur ordination sacerdotale (en fait, le 51e, pour l’abbé Germeau).

    Deux icônes, réalisées par Dimitri Malcev, l’actuel professeur des cours de l’atelier Saint-Séraphin de Sarov (fondé à Liège en 1989, par Annette Gottschalkmesse-017.jpg), leur seront offertes à la fin de leurs célébrations respectives.  Elles illustrent la dévotion de ces deux prêtres liégeois traditionnels, humbles et fidèles, envers la Mère de Dieu et la Sainte Face du Sauveur.

    Horaires de ces messes dominicales inchangé :

    Eglise du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    10h, messe célébrée selon le missel de 1962 par l’abbé Jean Schoonbroodt (photo)

    Kyriale et Propre grégorien du VIe dimanche après la Pentecôte. Cantate (extrait) « Mein Jesu, ziehe mich noch dir » (Jean-Sébastien Bach, 1685-1750). À l’orgue, œuvres de Johann Pachelbel (1653-1706)

    11h15, messe célébrée selon le missel de 1970 par l’abbé Claude Germeau (photo)

    Kyriale grégorien et Motet « Exaltabo Te, Domine » d’André Campra (1660-1744).925DSC_3139.JPG

    Avec le concours de la schola grégorienne,

    de Patricia Moulan (alto solo)

    et des organistes Patrick Wilwerth (10h) et Mutien-Omer Houziaux (11h15).

    Tous les amis des jubilaires sont invités à se joindre à l’une ou l’autre de ces célébrations. Livrets à votre disposition sur la table au fond de l’église pour suivre la messe