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Défense de la Vie - Page 209

  • Recalés : Mozart, Einstein, Lincoln, Mendelssohn, Toulouse-Lautrec et les autres...

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    DPN : alertes contre les dérives eugéniques

    DPN : alertes contre les dérives eugéniquesLe 10 février 2011, alors que les députés débattaient de la question du dépistage prénatal (DPN), l’Alliance pour les droits de la vie (ADV) a lancé, devant l’Assemblée nationale, un "cri d’alerte" face aux dérives eugéniques en France. En présence de personnes porteuses d’un handicap génétique, l’association a présenté plusieurs panneaux portant les visages de personnes de génie qui aujourd’hui, n’auraient pu franchir la sélection imposée en France aux êtres humains avant de naître. Il s’agissait de Mozart, Einstein, Lincoln, Mendelssohn, Toulouse Lautrec, etc. Les manifestants tenaient également une large banderole intitulée "Tous génétiquement incorrects".

    L’ADV a rappelé à cette occasion que la France possède le record mondial en matière de dépistage prénatal du handicap suivi d’interruption de grossesse, ainsi que du nombre d’amniocentèses. Pas moins de 80 000 amniocentèses sont pratiquées chaque année en France en vue de stopper la grossesse en cas de handicap décelé. Cet examen est risqué et provoque 800 fausses couches involontaires tous les ans.

    La discussion parlementaire du 10 février 2011 a abouti à l’adoption de plusieurs amendements sur le DPN. Un amendement de Jean Leonetti prévoit que le médecin proposera un DPN "lorsque les conditions médicales le nécessitent". Alain Claeys (PS), Philippe Vuilque (PS) et le ministre de la santé Xavier Bertrand (UMP) s’y étaient opposés. Xavier Breton (UMP), soutenant cet amendement, s'est réjoui : "cela dit non à un diagnostic systématisé, c’est un signe très fort par rapport aux dérives de ces dernières années".

    Le Quotidien de Paris fait par ailleurs état de l’absence de financement des maladies génétiques par l’Etat, notamment la trisomie 21 : la France dépense 100 millions d’euros pour le dépistage de la trisomie 21 in utero et 96% des foetus détectés trisomiques sont supprimés, or "les 4% survivants n’ont droit à aucun crédit public pour la recherche thérapeutique. Double honte".
    Le député Dominique Souchet a déposé un amendement demandant l'établissement d'un rapport sur le financement, notamment public, de la recherche sur la trisomie 21. Cet amendement a été voté.

    revue de presse de généthique.org (14 février)

  • L'Eglise aux avant-postes de la lutte contre le SIDA

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    A l’occasion de la Journée mondiale du Malade, célébrée dans le monde entier le 11 février, le Diocèse de Bissau (Guinée) a envoyé à l’Agence Fides un certain nombre d’informations relatives à l’activité de l’hôpital de Cumura où sont accueillies en moyenne 2.000 personnes affectées par diverses pathologies, en majorité séropositives. Selon le directeur de la structure, le Père Victor Farinha Henriques, OFM, « chaque jour, arrivent à l’hôpital de nouvelles personnes, toutes avec la maladie à un stade avancé, sans aucune espérance de survie. Nous pouvons seulement leur offrir notre soutien moral » déclare le Père Farinha. Le médecin souligne que tout le travail effectué aujourd’hui dans ce secteur « est insuffisant ». Sœur Valéria Amado, Missionnaire franciscaine du Cœur immaculé de Marie, qui travaille depuis plus de 10 ans à l’hôpital de Cumura avec les séropositifs et les tuberculeux, est du même avis. L’hôpital en question dépend des Frères mineurs en Guinée Bissau et constitue une référence en matière d’accompagnement des patients affectés par le SIDA et les tuberculoses. Ouvert en 1969 pour assister les lépreux, il a vu le Pape Jean Paul II y célébrer la Journée mondiale des malades de la lèpre en 1990. (AP)

    (12/02/2011 Agence Fides)

  • Spina-bifida : progrès de la chirurgie foetale

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    Le site du New England Journal of Medicine publie les résultats positifs d’une étude américaine sur la chirurgie prénatale de fœtus atteints de myéloméningocèle.


    Le myéloméningocèle est la forme la plus sévère et la plus courante de spina-bifida. Cette malformation de la colonne vertébrale entraine de lourds handicaps, tel que la paralysie, des dysfonctionnements urinaires et fécales, ainsi que des hydrocéphalies qui altèrent le développement cérébral.

    Sur les 158 bébés ayant participé à l’étude, ceux ayant bénéficié de chirurgie prénatale ont obtenu de nettes améliorations. Un an après l’intervention, 40% d’entre eux avaient eu besoin d’un shunt (permettant de dériver le liquide céphalorachidien vers la cavité péritonéale) contre 82% opérés après la naissance. 36 % du groupe prénatal n’avait plus de hernie après 12 mois, contre 4% dans l’autre groupe. Enfin, pour l’évaluation des fonctions motrices, les résultats sont aussi meilleurs pour les enfants ayant bénéficié de l'opération fœtale : à 30 mois, 42% peuvent marcher sans béquille contre 21% seulement pour les autres.

    "C’est la première fois que nous pouvons offrir un espoir aux parents qui reçoivent un diagnostic prénatal de spina bifida" explique le docteur Scott Adzick, auteur de cette étude.
    Cependant, l’accouchement prématuré reste le principal risque de cette intervention in utero, faite entre 19 et 26 semaines de gestation. Le simple fait d’ouvrir l’utérus, entraine le plus souvent un accouchement dans les jours qui suivent.

    En France quelques dizaines d’enfants sont opérés à la naissance de cette maladie, et beaucoup de femmes enceintes font une interruption de grossesse quand cela est détecté chez leur fœtus.

    "Nous réfléchissons à proposer cette intervention prénatale à l’hôpital Necker", explique le professeur Yves Ville.

    "Nous allons aussi commencer à nous entrainer sur des brebis avec une technique endoscopique qui diminue les risques d’accouchements prématurés" précise Michel Zerah, neurochirurgien à Necker, qui précise que l’équipe est techniquement prête.

    généthique.org

  • Trisomie 21 : favoriser la recherche, non l’élimination

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    11 Février 2011 | Véronique Besse* à l'Assemblée nationale française (sur "Liberté Politique")

    [Débat parlementaire de bioéthique, intervention du 08/02/11] — Le texte dont nous débattons aujourd'hui est, je le crois, l'un des plus importants si ce n'est le plus important de notre législature car il touche à ce qu'il y a de plus précieux et de plus fondamental : la place de l'homme dans la société et la dignité de la personne.

    Les états généraux ont démontré que l'enjeu de la bioéthique est au cœur des préoccupations des Français. On a pu constater à cette occasion que l'opinion est bien moins revendicatrice que l'on veut bien nous le faire croire. Au contraire, les états généraux ont permis aux Français de réaffirmer la primauté de la dignité de la personne humaine.

    Rappeler la valeur cardinale de ce principe n'est pas inutile à l'heure où la science met au point, chaque jour, de nouvelles techniques d'expérimentation sur l'embryon.

    Écologie humaine

    À travers la protection des espèces animales, la préservation de la biodiversité ou la lutte contre la pollution, la nature est aujourd'hui de plus en plus sacralisée. Il faut s'en réjouir mais il faut aussi s'interroger. L'homme ne mérite-t-il pas d'être protégé de manière spécifique ?

    De même que le développement économique et industriel peut, dans certains cas, nuire à l'écologie environnementale, le développement scientifique et technique peut nuire à l'écologie humaine, s'il est détourné de sa finalité. Permettez-moi de prendre un seul exemple. Les mines antipersonnel, sont un progrès technique. Certes. Sont-elles pour autant un bien pour l'humanité ? On voit bien que le progrès ne peut avoir de sens que s'il est mis au service de l'homme et s'il respecte l'impératif catégorique du principe de précaution.

    La question qui se pose à nous est en réalité la suivante : les lois de bioéthique doivent-elles légitimer les différentes transgressions de la science en tentant de les inscrire a posteriori dans la loi ? Je considère, au contraire, que la loi doit nous servir à rappeler ce qui ne doit pas être transgressé a priori, c'est-à-dire l'intégrité et la dignité de la personne humaine.

    Quelles sont donc les limites à ne pas franchir ? Et quelles sont les pistes concrètes qui permettraient de mettre en œuvre cette « écologie de l'homme » ? J'en prendrai trois.

    Réorienter la recherche sur l’embryon

    La première c'est de réorienter la recherche sur l'embryon vers des recherches conformes à l'éthique. Cette précision a été apportée suite à l'examen en commission mais elle se heurte au régime dérogatoire qui, en réalité, signifie le contraire.

    On sait aujourd'hui que certaines cellules sont capables d'offrir les mêmes potentialités que les cellules souches embryonnaires : le sang ou le cordon ombilical, entre autres, contiennent ce genre de cellules. La science peut également, à partir de cellules souches reprogrammées, obtenir des résultats identiques à ce qu'elle peut obtenir à partir de cellules embryonnaires.

    Éradication sociale

    La seconde, concerne la procréation médicalement assistée et le diagnostic préimplantatoire. Nous devons là aussi rappeler un certain nombre de principes.

    Le risque est grand en effet de fonder ces techniques sur des considérations subjectives qui donneraient lieu à toutes les dérives. Un individu peut-il raisonnablement s'attribuer le droit de juger pour un autre de la qualité de sa vie ? Décider pour autrui due la vie ne vaut pas la peine d'être vécue, entraîne nécessairement des dérives eugéniques dont certaines sont contenues dans le principe même du DPI ?

    Or le risque est de passer d'un dépistage généralisé à une forme d'éradication sociale. Permettez-moi de reprendre les exemples frappant du professeur Didier Sicard, président du Comité consultatif national d'éthique, qui nous a mis en garde contre la sélection des embryons. Je cite : « Aujourd'hui, Mozart, parce qu'il souffrait probablement de la maladie de Gilles de la Tourette, Einstein et son cerveau hypertrophié à gauche seraient considérés comme des déviants indignes de vivre. »

    Cette éradication dont font l'objet les embryons jugés « non-conformes » doit nous interpeller. Elle doit, et ce sera mon dernier point, nous inviter à corriger le profond déséquilibre dans ce domaine de la politique du handicap.

    La politique du handicap

    Je voudrais en effet aborder plus particulièrement le sujet de la trisomie 21 car elle est l'anomalie chromosomique la plus répandue en France, elle est en première ligne dans le processus de sélection qui frappe aujourd'hui les embryons. Elle constitue une maladie emblématique des dérives que l'on constate. Le professeur Israël Nisand l'a lui-même rappelé en parlant de véritable eugénisme.

    Je crois qu'il est devenu urgent de financer la recherche sur la trisomie 21 plutôt que d'organiser son dépistage systématique et je proposerai des amendements allant dans ce sens avec plusieurs d'entre vous.

    Il n'est ni juste ni acceptable que tous les moyens soient actuellement orientés vers le dépistage de la trisomie avant la naissance et qu'aucun effort ne soit fait dans la recherche de traitements pour accompagner, soigner, voire guérir un jour les personnes handicapées.

    Seules les fondations privées, dont les avancées sont pourtant très encourageantes, participent à cette mission de soin des personnes atteintes de trisomie 21. Leurs moyens resteront insuffisants tant que la France restera un des rares pays d'Europe à ne pas accorder de financements publics pour la recherche sur la trisomie 21. À l'inverse, sa participation serait un signal fort et un formidable espoir pour les personnes atteintes par ce handicap et pour leurs familles.

    Le choix de l’élimination

    Je crois malheureusement que les raisons du refus de ce financement public ne sont pas budgétaires mais bien politiques car on fait le choix délibéré de privilégier le dépistage et l'élimination. Et ça marche, puisque 96 % des trisomiques dépistés sont aujourd'hui supprimés.

    Notons au passage que le diagnostic par amniocentèse n’a rien d'anodin. Requis obligatoirement pour confirmer un risque de trisomie 21 décelé par le dépistage, il comporte des risques qui entraînent chaque année la disparition de plusieurs centaines d’enfants à naître qui ne sont en réalité porteurs d’aucun handicap ! Que ne ferait-on pas pour avoir des enfants « zéro défaut » ? Que ne ferait-on pas pour avoir la certitude que nos générations à venir seront « génétiquement conformes »... ?

    Certes, la recherche coûte cher et le temps nécessaire pour trouver des solutions médicales efficaces est long. Mais, à moins de s'orienter vers une société dans laquelle les personnes n'ont de valeur qu'en fonction de leur patrimoine génétique, l'argument financier est irrecevable dès lors que le sujet engage la vie et la dignité de la personne humaine.

    J'ajoute que selon une enquête récente, 97 % des Français estiment que « l'État doit intervenir financièrement dans la recherche sur la trisomie 21 ». Et comme ils l'ont rappelé en conclusion des états généraux de la bioéthique, « la solution au handicap passe exclusivement par la recherche sur les maladies et non par l’élimination ». Il est encore temps d'agir pour que cet objectif ne reste pas un vœu pieux.

    Voilà les pistes qui, je le crois, sont respectueuses de l'éthique universelle et que nous pouvons suivre. Je souhaite que le projet de loi soit l'occasion de les mettre en œuvre afin de placer au cœur de notre société le principe inaliénable de dignité de la personne humaine et de promouvoir cette écologie véritable dont l'homme a aujourd'hui tant besoin.

     

    *Véronique Besse est députée de la Vendée.

  • Quand un député socialiste explique la doctrine catholique sur les embryons

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    Embryon.jpgLes débats parlementaires sur la révision des lois françaises sur la bioéthique sont en cours, pas toujours très éclairés. Pour preuve, le Salon beige rapporte cette intervention du député socialiste Philippe Tourtelier qui, hier 9 février à l’assemblée nationale française, a prétendu jouer les interprètes de la pensée catholique en la matière:

    « La position de l’Église considérant l’embryon comme une personne est assez récente, elle date de la fin du XIXe siècle . Notons que l’Église n’a jamais exigé de baptême ou d’enterrement en cas de fausse couche. [...] Considérant l’embryon comme une personne, l’Église remet d’abord en cause les embryons surnuméraires, dont on admet facilement, puisqu’ils sont de toute façon voués à la destruction, qu’on puisse faire des recherches sur eux. [...] Quant aux recherches sur la naprotechnologie, qui font appel, entre autres, aux courbes de température comme la célèbre méthode Ogino, ne sont-elles pas, comme cette dernière pour la contraception, un moyen d’éviter le débat sur le statut de l’embryon ? Rappelons que la méthode Ogino est, avec l’abstinence, la seule réponse proposée par l’Église à la demande de contraception, et que ce statu quo se traduit par la naissance en Afrique de milliers de bébés atteints du sida. »

    Sur son blog  Osservatore Vaticano , Vini Ganimara lui donne la réplique que voici :  

    « (…) Où ce monsieur a-t-il pris que la « thèse » de l’Eglise sur la personnalité de l’embryon datait du XIXe siècle? Ca m’a l’air aussi solide historiquement que ce faux célèbre qui prétendait que, pendant des siècles, l’Eglise avait cru que les femmes n’avaient pas d’âme!
    Il est vrai que nous savons aujourd’hui considérablement plus de choses sur l’embryon (mais ce n’est pas vraiment spécifique à l’Eglise) qu’au Moyen Age. Mais, déjà, les Pères de l’Eglise (et même, avant eux, les docteurs du judaïsme) considéraient l’avortement comme un crime affreux. S’il s’agissait simplement d’un amas de cellules, on voit mal où pourrait être le crime. A contrario, il faut bien supposer que les Pères de l’Eglise estimaient qu’un bébé à naître n’était pas une chose, ni une tumeur, mais bien ce que nous appelons aujourd’hui une personne…Je sais bien que les Pères de l’Eglise comme les scolastiques se posent parfois la question de la date de « l’inanimation », c’est-à-dire du moment où l’embryon reçoit son âme. Mais de là à dire que saint Thomas d’Aquin aurait voté la loi Veil, il y a quand même une marge! Car ce que ne semble pas remarquer cet excellent député, c’est que, même avant l’inanimation, l’avortement est considéré comme un péché très grave. Manifestement, dans les écoles des cadres du PS, on ne lit pas beaucoup Aristote. En particulier sur la notion de puissance et d’acte
    : dire que l’embryon est une « personne en puissance » (expression que beaucoup prêtent à st Thomas, mais sans jamais donner les références) ne signifierait nullement, comme on fait semblant de le croire, que l’embryon serait exterminable à volonté. Mais bien plutôt que l’embryon ne peut donner naissance qu’à une personne humaine (de fait, si quelqu’un a déjà vu un embryon humain se transformer en machine à coudre, il est vivement prié de nous en informer!!!) et que, par conséquent, bien que l’on ne connaisse pas la date de l’inanimation (qui a toutes les chances de se produire au moment de la fécondation), éliminer un embryon à quelque stade qu’il en soit, est ce que l’on appelle en français courant un assassinat.

    J’ajoute que son « argument » sur le baptême des enfants morts dans des fausses couches est absurde. Un enfant mort-né n’est pas davantage baptisé (sauf s’il y a un doute sur sa mort, auquel on le baptise sous condition) et je n’imagine pas que les socialistes nous proposent l’infanticide « légalisé » jusqu’au jour de la naissance. L’Eglise n’a jamais demandé le baptême de tels foetus, non pas parce qu’elle aurait toujours cru (jusqu’aux dérives « intégristes » du XIXe siècle) que l’embryon n’était pas un être humain, mais parce qu’elle n’a jamais baptisé les morts!

    Quant à ce qu’il dit sur les embryons surnuméraires, cela glace le sang. Il parle d’abord un sabir approximatif: l’Eglise ne remet pas en cause les embryons surnuméraires. L’Eglise remet en cause l’utilisation de méthodes qui produisent des embryons monstrueusement nommés surnuméraires et voués à l’extermination. Chose qui n’a pas l’air de traumatiser le bon député socialiste. Mais se rend-il compte qu’à ce compte-là, c’est toutes les tortures, toutes les abominations, qui sont justifiées. Si le fait que quelqu’un soit voué à la mort justifie qu’on le torture et qu’on l’assassine, on voit mal comment on pourrait s’indigner des horreurs national-socialistes ou des pratiques du NKVD!

    Le sommet est atteint avec le couplet sur les « naprotecthnologies » (terme dérivé de « Natural Procreative Technology », qui désigne donc les méthodes naturelles d’augmentation de la fertilité, comme il existe des méthodes naturelles de régulation des naissances).
    A propos de régulation naturelle des naissances, M. Tourtelier parle de la méthode Ogino, qui date d’au moins 30 ans, comme si les connaissances du corps humain n’avaient pas progressé depuis. Il semble aussi ignorer que les méthodes NaPro connaissent des taux de succès identiques aux PMA. Mais ça ne l’empêche pas de pérorer. Et d’ajouter le n’importe quoi au n’importe quoi en parlant du sida, comme si la méthode Ogino ou la NaPro technologies étaient pour quoi que ce soit dans l’épidémie du sida. Est-il besoin de faire remarquer à ce brillant esprit que, si tous les êtres humains se conformaient à la loi morale de l’Eglise, le sida ne toucherait pas grand monde?

    Mais ce que je trouve encore le plus savoureux, c’est qu’il prétend que le soutien apporté par l’Eglise affreusement obscurantiste, à ces méthodes vise à éviter un débat sur le statut de l’embryon. Mais qui a peur de ce débat? N’est-ce pas lui et ses semblables? Notre doctrine à nous est simple et claire: oui, l’embryon est une personne, dont nous savons que, même dans l’hypothèse (simple hypothèse, qui semble de plus en plus invraisemblable à mesure que nos connaissances sur le développement embryonnaire avancent, mais qui reste du domaine du possible) où il n’a pas encore reçu son âme rationnelle, il la recevra sans le moindre doute possible dans les semaines à venir. Je le défie de nous prouver que l’embryon n’est pas une personne et qu’on peut le tuer sans risque de tuer une personne humaine. Qu’il nous dise donc ce qu’est selon lui un embryon et nous verrons bien si c’est nous qui avons peur du débat! »

  • Si j’étais atteint par Alzheimer… J’aimerais garder l’émerveillement

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    Dans un livre délicat, La Présence pure, Christian Bobin a conté l’accompagnement de son père, atteint de la maladie d’Alzheimer. Il montre comment cette maladie renvoie le « bien portant » à ses propres limites.

     

    Entretien avec Christian Bobin dans Famille Chrétienne à découvrir ici

  • Quand la Communauté Française relaie le Centre d'Action Laïque...

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    Circulaire 3455

    20 ans du droit à l'avortement en Belgique -

    dossier pédagogique du Centre d'Action Laïque ASBL

    Date d'édition: 09-02-2011
    Ressorts: DG de l'enseign. Obligatoire
    Références CF:  
    Références ressort:  
    Niveaux d'enseignement concernés: secondaire
    Domaines d'enseignement concernés: ensg. Spécial
    ensg ordinaire
    Documents à télécharger:
    35 Ko  

    Info complémentaire:

     

    Ainsi, avec l'appui de la Communauté Française, tous les acteurs de la formation des jeunes de l'enseignement secondaire pourront accéder au dossier téléchargeable réalisé par le Centre d'Action Laïque pour informer les élèves de tout ce qui concerne leur "droit" à l'IVG en Belgique : cfr http://www.ulb.ac.be//cal/ivg/

  • Michael Lonsdale, porte-parole de l’embryon humain

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    "Tandis que s’ouvre en France le débat parlementaire sur la révision des lois de bioéthique, c’est tout un symbole que celui qui incarne l’humble moine-médecin du film « Des hommes et des dieux » se mobilise pour porter la parole de celui qui est encore sans voix : l’embryon humain. À la suite d’une conférence de presse, le célèbre acteur a déposé hier à l’Assemblée nationale une pétition signée par plus de 10 000 citoyens (écouter le récit sur Radio Notre Dame). Relayée notamment par Le Point, cette initiative constitue la face la plus médiatique d’une large mobilisation, comme en témoigne le succès de la pétition lancée par l’Alliance pour les droits de la vie, ou encore l’appel aux députés signé, entre autres, par Charles Beigbeder, Claude Bébéar, Rémi Brague ou encore Chantal Delsol (lire Famille Chrétienne)...."

    La suite à découvrir sur "Urgence com' catho"

  • Bébé médicament" : les mensonges du Professeur Frydman...

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    On ne parle que de cette dernière prouesse scientifique, le jour même de l'ouverture des débats parlementaires sur la bioéthique : la naissance du premier "bébé médicament".

    Le Professeur Frydman est venu défendre sur les ondes son exploit technique et scientifique, qui aurait dû enthousiasmer tout le monde à l'écouter. Pourtant cette prouesse ne fait pas du tout l'unanimité. Des parlementaires se sont insurgés, les évêques ont tiré la sonnette d'alarme, les associations mettent en garde, un sentiment de malaise semble partagé par beaucoup... Pourquoi ???

    découvrir la suite sur padre.blog, un blog français tenu par de "jeunes prêtres diocésains"

  • généthique.org, un site incontournable

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    www.genethique.org 1er site francophone de bioéthique

     a été créé par la Fondation Jérôme Lejeune pour informer les décideurs des enjeux de société en matière de bioéthique, permettre à tous de suivre, comprendre et analyser l’actualité bioéthique en France et dans le monde. Il décrypte les grands thèmes de l’actualité comme le clonage, la recherche sur l’embryon, l’avortement, l’assistance médicale à la procréation, l’euthanasie…

    Vecteur d’information sur l’actualité bioéthique internationale, www.genethique.org offre :
    - une Synthèse de presse quotidienne factuelle
    - une Lettre mensuelle d’analyse.

    Abonnez-vous, c’est gratuit !

    Outil pédagogique, on peut trouver sur www.genethique.org des dossiers (cellules souches ; dépistage prénatal ; dépistage pré-implantatoire…) où chaque terme est défini, expliqué et placé dans son contexte actuel, où l’on trouve l’intégralité des documents officiels nationaux et internationaux en bioéthique. Vous pouvez les consulter en ligne.

     
    Comment est né le site www.genethique.org ?
    Il a été lancé après le succès de la Lettre Gènéthique. Cette Lettre mensuelle a été publiée pour la 1ère fois en janvier 2000 dans le but de fournir les outils nécessaires à une réflexion éthique sur les découvertes qui touchent à l’intime de l’homme. Cette action s’inscrivait dans la perspective de la révision des lois de bioéthique de 1994 qui ne devait aboutir qu’en 2004. La Fondation s’engageant elle-même sur le plan éthique, en ne finançant pas les travaux qui utilisent les embryons ou les foetus comme matériau de recherche (cf. Label éthique), elle voulait faire profiter les décideurs d’un document de réflexion et de travail rédigé par des spécialistes. Cette Lettre a très vite rencontré un grand succès. Elle répond à une vraie demande d’information.
    Nous avons décidé d’en faire une plus large diffusion sur Internet en créant le site
    www.genethique.org.

    Comment réagit-il par rapport à l’actualité bioéthique ?
    Nous nous sommes rendu compte qu’une veille bioéthique, au jour le jour, était indispensable pour mieux comprendre et appréhender les problématiques majeures de l’actualité. Comment apprécier l’enjeu législatif sur l’euthanasie et les questions de fin de vie sans avoir suivi les affaires Humbert et Tramois ? Comment comprendre l’énormité du scandale Hwang sans avoir suivi auparavant les enjeux scientifiques du clonage ? Et surtout, comment assimiler toutes ces informations sans avoir de définition précise de ces concepts ?
    C’est pourquoi, en plus d’une revue de presse quotidienne factuelle, de la Lettre mensuelle d’analyse, il était indispensable que l’internaute puisse trouver sur
    www.genethique.org les définitions précises des termes utilisés (embryon, cellule souche adulte, acharnement thérapeutique...). www.genethique.org s’est ainsi doté de dossiers où chaque terme est défini, expliqué et placé dans son contexte actuel, où l’on trouve l’intégralité des documents officiels nationaux et internationaux en bioéthique. Très vite le site www.genethique.org s’est enrichi, devenant un outil pédagogique.

    Qui sont les abonnés ?
    Quelle que soit leur appartenance politique ou religieuse, qu'ils considèrent l'embryon comme un "être humain" ou un "amas de cellules", c’est l’information factuelle que nos abonnés apprécient. Se côtoient ainsi sur le forum et dans le courrier des lecteurs, des chercheurs, des médecins, des membres de comités d'éthique, des législateurs français et européens, des philosophes, des journalistes, des évêques, des universitaires, des collégiens...
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    Quelle est la ligne éditoriale ?
    www.genethique.org est à la fois un vecteur d'information en bioéthique et un outil de formation. www.genethique.org sert en quelque sorte à démaquiller les mots. Par exemple, nous précisons que la transposition nucléaire, c’est le clonage, ou nous expliquons ce qu’est le DPI au lieu de parler de "bébé de l’espoir". Le lecteur peut alors réfléchir par lui-même. Quand le lecteur comprend la réalité qui se cache derrière les pratiques banalisées, il est inutile d’ajouter une analyse critique. Les faits parlent d’eux-mêmes.
    Ainsi dans la revue de presse, nous reprenons les informations bioéthiques publiées dans la grande presse en faisant une synthèse des articles parus. Nos abonnés peuvent alors rapidement appréhender l'actualité bioéthique du jour. Nous nous permettons une "note de la rédaction" quand un article nous heurte particulièrement. La Lettre mensuelle, quant à elle, propose une information approfondie et une analyse. Elle présente 3 ou 4 actualités majeures du mois.


     

    Gènéthique en quelques chiffres :

    65 000 visites par mois

    24 000 abonnements
    (médecins, chercheurs, législateurs, philosophe, journalistes, évêques, universitaires, collégiens…)

    3 500 synthèses de presse référencées

    23 dossiers thématiques

     

  • Messe pour la Vie à Bruxelles, vendredi, à 18H00

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    Bruxelles, église de la Madeleine,

    comme chaque deuxième vendredi du mois,

    l’EUCHARISTIE sera célébrée pour la vie

    par un prêtre de la communauté Saint Jean,

    et précédée de l’adoration silencieuse, à 17h.

    Congrégation Saint Jean « Couvent de la Madeleine,

    225 avenue de Jette    1090 Jette    Bruxelles.

    http://www.missiondemarie.org