Vous trouverez ICI et ICI la traduction du texte intégral de cette communication importante qui réaffirme l'immoralité absolue de l'avortement tout en laissant place à la miséricorde et au pardon. Le pape insiste également sur l'importance du sang du cordon ombilical pour son utilisation clinique et pour la recherche.
Défense de la Vie - Page 207
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Benoît XVI s'adresse aux membres de l'Académie pontificale pour la Vie
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Vision chrétienne de l'écologie
Comment demeurer indifférents face aux problématiques qui découlent de phénomènes tels que les changements climatiques, la désertification, la dégradation et la perte de productivité de vastes surfaces agricoles, la pollution des fleuves et des nappes phréatiques, l’appauvrissement de la biodiversité, l’augmentation des phénomènes naturels extrêmes, le déboisement des zones équatoriales et tropicales? Comment négliger le phénomène grandissant de ce qu’on appelle les «réfugiés de l’environnement»: ces personnes qui, à cause de la dégradation de l’environnement où elles vivent, doivent l’abandonner – souvent en même temps que leurs biens – pour affronter les dangers et les inconnues d’un déplacement forcé? Comment ne pas réagir face aux conflits réels et potentiels liés à l’accès aux ressources naturelles? Toutes ces questions ont un profond impact sur l’exercice des droits humains, comme par exemple le droit à la vie, à l’alimentation, à la santé, au développement.
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Le « droit à l’enfant » devant la Cour européenne des droits de l’homme
L’ECLJ (European Centre for Law and Justice) intervient en tant que tierce partie avec 7 ONG et 51 parlementaires
Ce 23 février, la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l'homme a tenu une audience publique dans une affaire relative à la légitimité de l'interdiction de la fécondation in vitro avec tiers donneur, c'est-à-dire avec don d'ovule ou de sperme par une personne étrangère au couple souhaitant avoir un enfant (FIV hétérologue).
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Décès du Docteur Nathanson
Le Dr. Bernard Nathanson, gynécologue obstétricien américain, ayant supervisé et pratiqué de nombreux avortements avant de connaître un retournement de conscience complet, est mort d'un cancer à l'âge de 84 ans le 21 février 2011, chez lui, à New York.
Le Dr. Nathanson, qui avait formé des milliers de médecins à pratiquer l'avortement, estimait avoir lui-même interrompu 5000 grossesses et se déclarait "personnellement responsable de 75 000 avortements". Son entrée dans le "monde de l'avortement", écrira-t-il, commence dans les années 1940 quand il donne de l'argent à sa petite amie enceinte pour se faire avorter illégalement. En 1969, il aide à la création de l'organisation désormais connue sous le nom de NARAL Pro-Choice America et dans les années 1970, il dirige le Centre de Manhattan pour la santé reproductive et sexuelle, qui est alors le plus grand fournisseur d'avortements aux Etats-Unis.
L'arrivée des nouvelles technologies, dont l'imagerie par ultrasons et les enregistrements du cerveau et du coeur du foetus, l'amène à refuser de pratiquer des avortements. "Pour la première fois, écrira-t-il dans son autobiographie, on pouvait vraiment voir le foetus humain, le mesurer, le regarder, et vraiment s'attacher à lui et l'aimer". Auteur d'un film de 28 minutes intitulé "Le Cri Silencieux", qui montre au moyen de l'échographie l'avortement en temps réel d'un foetus féminin de 12 semaines, le Dr. Nathanson fut au coeur du débat tumultueux sur l'avortement au milieu des années 1980. Les images montrent un processus violent et effrayant. "Une fois encore, nous voyons la bouche de l'enfant grande ouverte dans un cri silencieux", décrit-il tandis que le médecin insère un tube d'aspiration. "Pour la première fois, nous allons regarder un enfant être déchiré, démembré, désarticulé, écrasé et détruit par les instruments en acier insensibles de l'avorteur." Le Dr. Nathanson connaît alors un revirement complet. A la fin des années 1970, il devient une figure éminente du mouvement pour l'abrogation des lois sur l'avortement. Son film est largement diffusé et projeté à la Maison Blanche par le président Ronald Reagan qui presse les membres du Congrès américain de voir le film et d' "agir rapidement pour mettre fin à la tragédie de l'avortement". En 1985, Allan Rosenfield, alors président du Planning familial d'Amérique déclarera que ce film était "la plus puissante chose que le mouvement pour le droit à la vie ait présenté". Le Dr. Nathanson a produit un autre film intitulé "L'Eclipse de la Raison", qui décrit explicitement les avortements tardifs. En 1996, il est diplômé en bioéthique à l'Université Vanderbilt.Genethique.org (Washington Post (Emma Brown) 22/02/11)
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Une étude franco-belge dirigée par un professeur liégeois sur le "locked-in syndrome"
"Locked-in syndrome : une majorité de patients heureux" Une étude dirigée par le professeur de neurologie Steven Laureys de l'université de Liège et publiée sur le site du journal britannique BMJ Open*, indique que des patients atteints de locked-in syndrome (LIS) se disent en majorité "heureux" en dépit de leur handicap important. Cette maladie neurologique rare survient le plus souvent après un accident vasculaire cérébral. Les patients sont conscients et conservent leurs facultés intellectuelles mais totalement paralysés. Ils peuvent communiquer par des clignements de paupières ou des mouvements des yeux et dans certains cas peuvent recouvrer le contrôle des doigts, de la tête ou des pieds, voire la parole.
Menée en lien avec le CHU de Nîmes et l'association française Alis (association pour le locked-in syndrome), cette étude franco-belge avait pour objectif d'évaluer la qualité de vie de ces patients. 168 patients membres d'Alis ont été interrogés "sur leur histoire médicale, leur état émotionnel et leur qualité de vie" avec le concours des personnels soignants. Sur les 91 patients qui ont répondu, 65 ont répondu complètement. Parmi eux, 72% (47 patients) ont déclaré être heureux et 28% (18 patients) malheureux. Seul 4 patients ont indiqué qu'ils opteraient pour l'euthanasie.
"Cette étude montre d'abord qu'en dépit d'un handicap très lourd, il est possible de vivre avec cette pathologie" et que "contrairement à ce que certains peuvent penser, la vie avec cette pathologie vaut bien la peine d’être vécue" explique le Pr. Laureys. Il relève que sur les 91 patients ayant répondu, les deux tiers vivent chez eux avec un partenaire et la plupart (70%) ont des croyances religieuses. Si l'on ne peut "rester sourd face à la souffrance profonde" que révèle l'option pour l'euthanasie chez quelques-uns, le Pr. Laureys constate que les réponses varient selon la durée du syndrome. "On constate qu'il existe des phases différentes dans la maladie avec une sorte d'adaptation au fil du temps. On remarque par exemple que les personnes qui ne sont pas heureuses sont en général atteintes depuis moins d'un an par ce syndrome" précise le Pr. Laureys qui souligne la nécessité de comprendre leur désarroi. "C’est un message que la médecine mais aussi la société tout entière doivent entendre, notamment en facilitant l’accès à des services de rééducation qui, en France, est loin d’être optimal". Parmi les critères d'insatisfaction évoqués se trouvent l'anxiété et le manque de mobilité et de distraction.
Pour les auteurs, les résultats de cette étude contribuent au débat européen sur le suicide assisté que certains veulent rendre accessible à ces patients. Selon eux, les demandes de suicides assistés ne peuvent être considérées comme valides tant que les patients n'ont pas eu "une chance d'atteindre un état stable de bien-être subjectif".
* BMJ Open, "A survey on self-assessed well-being in a cohort of chronic locked-in syndrome patients: happy majority, miserable minority", Marie-Aurélie Bruno, Jan L Bernheim, Didier Ledoux, Frédéric Pellas, Athena Demertzi, Steven Laureys
La Croix (Pierre Bienvault) 25/02/11 - Le Quotidien du médecin (Dr. Guy Benzadon) 25/02/11 - Rtbf.be 24/02/11 - Les Echos.fr 24/02/11
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Grossesses : le Souffle de Vie au service des femmes et des couples
Le Souffle de Vie a pour but d'aider à long terme toute femme, tout couple, dont la grossesse peut être remise en question par une détresse quelle qu'elle soit.
Solitude, adolescence, rejet familial, abandon du père…
Risque de handicap ou handicap de l'enfant à naître…
Handicap mental, physique ou social des parents…
Alcoolisme, toxicomanie, pauvreté, Sida…Aider la femme (le couple) à prendre elle-même la décision qui lui semble la plus appropriée quant à la grossesse qu'elle vit en ayant cherché avec elle tous les éléments qui lui permettraient de poser un choix le plus objectif possible, en connaissance de cause.
Le Souffle de Vie propose son aide à toute personne, quels que soient sa nationnalité, son âge, sa conscience philosophique.
Antenne générale :
Jacques et Micheline PHILIPPE
Avenue de Fré, 204
B-1180 Bruxelles
BelgiqueTel : 0032/2/375.95.04
Fax : 0032/2/375.57.36
E-mail : info@souffledevie.be -
Du visage du Dieu fait homme au visage de l'autre
"Méditer sur le mystère du visage de Dieu et de l'homme est une voie privilégiée qui conduit à la paix. En effet, celle-ci commence par un regard respectueux, qui reconnaît dans le visage de l'autre une personne, quelle que soit la couleur de sa peau, sa nationalité, sa langue, sa religion. Mais qui, sinon Dieu, peut garantir, pour ainsi dire, la « profondeur » du visage de l'homme? En réalité, ce n'est que si nous possédons Dieu dans notre cœur, que nous sommes en mesure de saisir dans le visage de l'autre un frère en humanité, non pas un moyen mais une fin, non pas un rival ou un ennemi, mais un autre moi-même, une facette du mystère infini de l'être humain. Notre perception du monde et, en particulier, de nos semblables, dépend essentiellement de la présence en nous de l'Esprit de Dieu. C'est une sorte de « résonance »: celui qui a le cœur vide, ne perçoit que des images plates, privées d'épaisseur. En revanche, plus nous sommes habités par Dieu, et plus nous sommes également sensibles à sa présence dans ce qui nous entoure: chez toutes les créatures, et en particulier chez les autres hommes, bien que parfois le visage humain lui-même, marqué par la dureté de la vie et du mal, puisse être difficile à apprécier et à accueillir comme épiphanie de Dieu. C'est donc à plus forte raison que, pour nous reconnaître et nous respecter tels que nous sommes réellement, c'est-à-dire des frères, nous avons besoin de nous référer au visage d'un Père commun, qui nous aime tous, malgré nos limites et nos erreurs.
Dès l'enfance, il est important d'être éduqués au respect de l'autre, même lorsqu'il est différent de nous. L'expérience est désormais toujours plus fréquente de classes scolaires composées d'enfants de plusieurs nationalités, mais même lorsque ce n'est pas la cas, leurs visages sont une prophétie de l'humanité que nous sommes appelés à former: une famille de familles et de peuples. Plus ces enfants sont petits et plus ils suscitent en nous la tendresse et la joie en raison d'une innocence et d'une fraternité qui nous apparaissent évidentes: malgré leurs différences, ils pleurent et rient de la même façon, ils ont les mêmes besoins, ils communiquent spontanément, ils jouent ensemble... Les visage des enfants sont comme un reflet de la vision de Dieu sur le monde. Pourquoi alors faire disparaître leurs sourires? Pourquoi empoisonner leurs cœurs? Malheureusement, l'icône de la Mère de Dieu de la tendresse trouve une réciproque tragique dans les images douloureuses de tant d'enfants et de leurs mères en proie à la guerre et aux violences: personnes déplacées, réfugiés, migrants forcés. Des visages creusés par la faim et les maladies, des visages défigurés par la douleur et par le désespoir. Les visages des petits innocents sont un appel silencieux à notre responsabilité: face à leur condition sans défense, toutes les fausses justifications de la guerre et de la violence s'effondrent. Nous devons simplement nous convertir à des projets de paix, déposer les armes en tous genres et nous engager tous ensemble à construire un monde plus digne de l'homme."
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Roumanie : 22 millions d'avortements en 50 ans
"Des statistiques officielles dévoilées en Roumanie (Bucharest Herald) révèlent qu'entre 1958 et 2008 les cliniques d'Etat ont réalisé 22.178.906 avortements, alors même que la population actuelle de ce pays victime de la dictature communiste de Ceausescu dépassait en 2008 à peine les 21,5 millions d'habitants. Et ce au nom d'une politique démographique d'augmentation de la population, qui a confisqué aux Roumains, pendant de longues années, leur responsabilités personnelles et parentales, dans un contexte de misère entretenue. Rapportés à la population féminine en âge de procréer, ces chiffres indiquent une moyenne mathématique de trois avortements par femme – étant entendu que certaines femmes ont avorté bien plus souvent que cela..."
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Un séminariste namurois chez les toxicomanes
Francesco vient de vivre trois semaines en compagnie de toxicomanes qui veulent se sortir de leur enfer. Trois semaines qui, il n'hésite pas à le dire, l'ont changé. Séminariste du Séminaire Notre-Dame de Namur, il a séjourné, à Lourdes, dans la communauté du Cénacle. Dans la maison de Lourdes, comme toutes les autres maisons de la communauté, on mise sur le travail et la prière pour se sortir de la drogue. Beaucoup y arrivent. Ils peuvent y séjourner jusqu'à trois ans. Francesco raconte trois semaines dures, difficiles mais toujours vécues dans le respect de l'autre. -
Rendez-vous, le 27 mars à Bruxelles
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Pic des cas de SIDA du fait des politiques de contrôle des naissances
La cause principale du pic de diffusion du SIDA au Cambodge est la politique de contrôle des naissances et la promotion de la contraception artificielle : c’est ce qu’explique à l’Agence Fides une délégation du mouvement pro-vie Human Life International qui a effectué récemment une mission dans le pays du sud-est asiatique.
Le Cambodge est l’un des pays où ont leur siège les plus grandes agences internationales de promotion de la planification familiale et du contrôle démographique : « Engender Health », USAID (United States Acency for International Development) et le programme RACHA (Reproductive and Child Health Alliance). Au cours des 20 dernières années, grâce aux fonds mis en place par ces organisations, l’Etat a dépensé plus de 600 millions de dollars dans le cadre de programmes de contrôle démographique et de contraception.
Le bilan de ces actions a été un abaissement de la fertilité des femmes cambodgiennes (de 6 à 3 enfants en moyenne) mais également une diffusion rapide du SIDA. Depuis la découverte du premier cas d’infection en 1991, 94.000 personnes sont décédées des suites du SIDA au cours des 15 années suivantes et les personnes contaminées ont vu leur nombre s’accroître démesurément, pour atteindre les 160.000 cas sur une population de 13 millions d’habitants, faisant du Cambodge l’un des pays du sud-est asiatique les plus touchés par l’épidémie.
« Ces programmes, selon leurs promoteurs, auraient dû stopper le SIDA », indique l’Human Life International à l’Agence Fides mais paradoxalement, c’est justement la campagne de large diffusion des contraceptifs et du préservatif, présenté comme « panacée » contre le SIDA qui « en a en revanche favorisé sa diffusion, alimentant la culture de chosification de la sexualité ».
L’Eglise et de nombreuses ONG d’inspiration chrétienne se sont activées afin de s’opposer à cette approche : des mouvements chrétiens tels que « Couples pour le Christ » organisent des séminaires de formation destinés aux jeunes couples alors que les ordres religieux comme les Sœurs de Marie Auxiliatrice agissent dans le domaine de l’instruction des nouvelles générations afin de diffuser la culture du respect de la vie, de la personne, de la corporéité et de la sexualité. (PA) (Agence Fides 22/02/2011) -
De plus en plus d’avortements de filles en Inde
Une étude du Centre du marché et de l’organisation publics de l’Université de Bristol, réalisée par le Pr Sonia Bhalotra, montre que le nombre d'avortements de petites filles ne cesse de croître en Inde. 500 000 filles seraient avortées chaque année, principalement dans les familles hindoues riches et éduquées.
En Inde, les garçons représentent une sécurité pour assurer les revenus de la famille, surtout lorsque les parents vieillissent. Le phénomène est dû à la démocratisation des examens à ultrasons et aux avancées technologiques permettant de connaître le sexe du fœtus plus tôt pendant la grossesse.(sur généthique.org d'après Radio Canada, 21/2/2011)