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Défense de la Vie - Page 208

  • La fin de vie et l’euthanasie

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    Communication du Professeur André Vacheron à l’Académie des sciences morales et politiques (Paris).

    Le Pr André Vacheron expose dans cette séance académique les raisons pour lesquelles, selon lui, l’euthanasie ou, comme l’on dit aujourd’hui, l’aide médicale pour mourir, n’est pas une solution acceptable alors que le développement des soins palliatifs autorise désormais une fin de vie sans souffrance. Synthèse ICI

    On peut télécharger cet exposé de 42' ICI

  • Pèlerinage de Pentecôte à Chartres, sous le signe du Bienheureux pape Jean-Paul II

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    Bonnou_IMG_1115_light_web.jpgLe pèlerinage Paris-Chartres (100 km) organisé par l’association « Notre-Dame de Chrétienté » accueille chaque année plus de 8.000 participants, lors du week-end de la Pentecôte : trois jours de marche sous le soleil lors du week-end de la Pentecôte.

    Le thème choisi pour les 11, 12 et 13 juin 2011 est "l'Evangile de la Vie", le premier des points non-négociables. Thème qui répond aux appels répétés de Jean-Paul II, bientôt béatifié, en particulier dans son encyclique prophétique Evangelium Vitae (1995). Et de Benoît XVI, comme il l'a montré au monde entier en faisant organiser dans l'Eglise universelle les veillées de prière pour la vie naissante le 27 novembre dernier.

    Pour citer Jean Raspail (préface de la réédition du "Camp des Saints") :"la minorité catholique se bat, le dos au mur – Le nombre de ses fidèles ne diminuera plus – La tendance s’inverse – les jeunes prêtres sont peu nombreux, mais intensément “motivés” ! Là aussi, le retournement s’amorce, comme aux temps barbares, au moyen âge, dans leurs abbayes, leurs prieurs, les moines et les moniales veillent et prient – et chez eux, les vocations affluent. Si l’on croit à la grâce de Dieu, à la réciprocité des mérites et à la communion des saints, la chrétienté en France voit se lever l’aube de sa renaissance !"

  • La Chambre a voté hier la suppression de toute subvention fédérale à Planned Parenthood

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    Par 240 voix contre 185, la Chambre des Représentants des Etats-Unis a voté hier après-midi l’amendement du député Républicain Mike Pence supprimant toute subvention fédérale à Planned Parenthood, l’avorteur n° 1 aux États-Unis. C’est une victoire significative pour le mouvement pro-vie américain. Plus de détails ici

  • La diffusion du préservatif aggrave le fléau du sida

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    L'Amour face au sida

    HANLEY, Matthew; IRALA, Jokin De (Auteurs)

    Monique BOUCHOUK (Traductrice)

    Ce livre est un pavé dans la mare de la bien-pensance. Dans L'Amour face au Sida (sortie le 17 mars aux Editions de L'Oeuvre), Matthew Hanley et Jokin de Irala, spécialisés dans la santé publique, armés d'une bibliographie scientifique imposante, lancent un appel à mettre de côté les préjugés afin d'affronter au mieux le grave problème du Sida. Mgr Marc Aillet a bien résumé la situation dans la postface dont voici un extrait :

    A "Deux conceptions différentes s'affrontent dans la lutte contre le Sida : l'une de réduction des risques, qui consiste à dire : Faites ce que vous voulez, mais prenez des précautions techniques pour réduire les risques de contamination ; et l'autre, celle d'abstention des risques, qui dit : Changez vos comportements afin d'éviter une éventuelle contamination.

    En substance, ce livre montre que la réduction des risques (c'est-à-dire principalement la diffusion du préservatif), qui est la politique de lutte contre le Sida adoptée aujourd'hui par l'immense majorité des instances officielles, est une fausse solution qui, loin de faire régresser le fléau, le propage et l'aggrave. [...] C'est en partie une conséquence de la loi des probabilités : si l'on dit aux personnes qu'elles peuvent faire ce que bon leur semble, moyennant une simple précaution technique, les comportements dits à risque se multiplieront ou ne diminueront pas".

    Le Salon Beige, 20/2/2011, 10H49.

  • La loi belge sur l’euthanasie : trop contraignante ?

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    1066869.jpgUn étrange communiqué de l’agence Belga, relayant un article du journal Le Soir et relayé lui-même par la Libre Belgique s’interroge sur le peu de succès de l’euthanasie légale en Flandre et son insuccès total en Wallonie et à Bruxelles. Il pointe du doigt les contraintes législatives parmi lesquelles figurent pour le candidat à la mort « heureuse » celles de se rendre à l'administration et d'être accompagné de deux témoins majeurs :

    « Fin 2010, on avait enregistré 24.046 déclarations anticipées d'euthanasie auprès du SPF Santé publique, ce qui est relativement peu indique samedi Le Soir. Trois quarts de ces déclarations provenaient de Flandre. D'après le quotidien, cette procédure resterait mal connue et contraignante. Un formulaire type permet aux citoyens d'exprimer leur souhait d'avoir recours à l'euthanasie dans certaines circonstances. Cette déclaration est valable 5 ans.

    « Malgré les efforts entrepris par certaines communes, des mutuelles et quelques organisations progressistes, on constate un déficit réel d'information", regrette Jacqueline Herremans, présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).

    « L'année dernière, on n'a enregistré que 8.000 nouvelles déclarations, soit 170 par semaine en moyenne. »

    Et in cauda venenum (mortiferum) : « Parmi les contraintes imposées figurent celles de se rendre à l'administration et d'être accompagné de deux témoins majeurs »

    Leur abolition contribuerait à parfaire cette « civilisation du bonheur » prophétisée par le roman d’Aldous Huxley (en 1932) et qui se réalise aujourd’hui sous nos yeux.

    Voir ici :  Peu de Belges organisent leur euthanasie

  • Marche pour la Vie à Bruxelles : Jour J - 35

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    march for life brussels 2010 vii.JPG

     

     

    Défendre la Vie en manifestant dans la rue ne s'improvise pas!

    Il faut donc mobiliser toutes nos énergies, nos relations familiales et sociales pour assurer le succès de la Marche pour la Vie du dimanche 27 mars.

    Avez-vous songé à :

    - en faire une priorité dans votre agenda ?

    - à affréter un car ou, au minimum, à organiser du co-voiturage ?

    - à en faire la publicité dans votre paroisse, vos associations, vos mouvements de jeunesse, vos écoles?

    - à commander des tracts et à les distribuer ?

    - à demander à votre évêque ou à vos évêques de vous y accompagner ?

    La première édition fut un succès dépassant nos attentes. Près de 2000 personnes ont en effet participé à la Marche, dont le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles.
     

    L’évènement fit la Une des médias, tant néerlandophones que francophones. Depuis lors, de nombreuses actions en faveur de la Vie ont été menées : distributions de tracts, création de mouvements de jeunes, conférences etc.

    Toutefois, le nombre d’avortements continue dramatiquement d’augmenter en Belgique. La deuxième édition de Marche pour la Vie doit donc être l’occasion d’une mobilisation encore plus importante.

    Il est impérieux de prendre contact – au plus tôt – avec les responsables locaux en charge de la distribution de tracts et de l’organisation de cars depuis leurs provinces respectives.

    N’hésitez pas à leur proposer votre aide, même modeste. Et, si cela n’est pas encore fait, merci de vous inscrire pour le car qui partira de votre ville.
    Province de Liège – Jean Hermesse  ( 0498/ 51 88 77 )
    Province de Namur – Marie-Claude de Witte ( 0477/ 49 89 97 )
    Province du Luxembourg – Père Hubert-Marie ( 0473 / 47 02 53 )

    Si vous souhaitez vous impliquer dans l’organisation de l’évènement le jour même n’hésitez pas à contacter : Antony Burckhardt – porte-parole de la Marche pour la Vie. Gsm : 0471/ 33 50 44

    http://droitdenaitre.org/

    Merci de contacter BELGICATHO (belgicatho@gmail.com) pour relayer les nouvelles concernant la mobilisation et pour signaler les participations annoncées par des personnalités.

  • La famille biologique et naturelle : voilà l'ennemi !

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    C'est ce qui découle des propos tenus par Najat Vallaut Belkacem, secrétaire nationale du parti socialiste français aux questions de société.

    "Pour elle, le progrès scientifique, comme la contraception ou la procréation assistée, ainsi que l’émancipation des volontés individuelles, ont transformé le modèle familial français.

    Aujourd’hui, "le projet familial résulte d’une volonté. C’est ce projet, cet engagement parental irrévocable, qui doit constituer le fondement du droit de la famille", déclare-t-elle. La filiation sociale doit primer sur la filiation biologique car "le parent est celui qui exprime une volonté de l’être, et de subvenir aux besoins matériels et moraux d’un enfant."

    Elle estime que c’est parce que le modèle traditionnel de la famille fondée sur un couple hétérosexuel est "aveugle" aux autres réalités que la législation a interdit l’AMP pour les couples homosexuels et les femmes seules.

    Ce ne sont pas ces nouveaux modes de parentalité qui créent des obstacles à l’épanouissement des enfants, mais au contraire, les lois fixées sur la "vraisemblance biologique" qui les privent de leurs droits et les isolent "en les stigmatisant".

    "De nouvelle formes de vie se sont banalisées", "il revient, aujourd’hui, au législateur de le traduire dans notre droit", afin de convaincre les députés d’élargir la procréation médicalement assistée aux familles homoparentales et aux femmes seules.
    "Il est temps de s’affranchir de cette vison naturaliste de la famille" déclare-t-elle.

    Dans le Monde du 16 février, analysé par Généthique.org

  • Trafic d'organes au Kosovo : la Serbie veut une enquête

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    Trafics d’organes au Kosovo : la Serbie veut une enquête

    Trafics d’organes au Kosovo : la Serbie veut une enquêteDevant le Conseil de sécurité européen, la Serbie a demandé la création d’une commission d’enquête sur les accusations de trafic d’organes qui aurait été orchestré sur des serbes par l’Armée de libération du Kosovo pendant la guerre (Cf. Synthèse de presse du 26/02/11).

    Le ministre Serbe des affaires étrangères, Vuk Jeremic, a réclamé une "enquête criminelle indépendante sous les auspices du Conseil de sécurité".

    Selon lui, la mission européenne de police et de justice du Kosovo (EULEX) n’avait pas de mandat pour enquêter en dehors du Kosovo.

    La France souhaite qu’EULEX fasse toute investigation complémentaire.

    Généthique.org : source Le Monde

  • Avortement : une lettre ouverte des catholiques du Grand-Duché

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    "Dans un rapport présenté en mars 2010 au Parlement Européen, l’Institut de Politique Familiale (IPF) recensait près de 3 millions d’avortements pratiqués en Europe en 2008, soit un toutes les 11 secondes. Des chiffres qui interpellent, mais qui doivent surtout initier une réflexion profonde sur les situations et les raisons qui  expliquent cette augmentation constante." catho.be

    Au Luxembourg, le Conseil Diocésain des Catholiques a publié ce 16 février une lettre ouverte sur le sujet de l’avortement :

    Lettre ouverte du Conseil Diocésain des Catholiques sur la question de l’avortement

    Il est souvent question ces derniers temps de la détresse de femmes confrontées à une situation inextricable causée par une grossesse non désirée. Nous sommes tout à fait conscients de la gravité de telles détresses, et nous soutiendrons toute recherche qui vise  à trouver des solutions pour assister ces femmes dans leur choix difficile qu’elles sont exposées à prendre.

    Cette détresse est un appel à notre société pour mettre en place des structures adaptées de conseil et d’accompagnement pour toutes les personnes qui sont confrontées à une grossesse non désirée, que ce soit des femmes seules ou des couples. Il est essentiel que ces personnes soient amenées à solliciter un service professionnel de qualité qui peut aider à prendre une bonne décision et les accompagner dans leurs besoins. Un tel suivi ne se limite pas nécessairement à la question d’accepter la grossesse ou non, mais doit laisser la porte ouverte à un accompagnement à plus long terme si le besoin s’en ressent. 

    L’obligation de prendre au mieux en charge la souffrance de ces femmes ne nous dégage pas de la responsabilité de réfléchir à la problématique dans son ensemble. Pourquoi, dans une société, où les moyens de contraception sont accessibles, le nombre de demandes d’avortement n’a pas baissé de manière significative?  Pourquoi, dans un Etat de droit et dans une société qui compte parmi les plus riches du monde, le législateur entend-il prendre en compte une indication sociale, au lieu d’envisager des solutions inspirées par la solidarité humaine ?

    Oui, l’avortement est pour beaucoup de femmes un choix conditionné par une situation de crise dans un couple, où la question de la parenté n’est pas assumée par l’un ou l’autre des partenaires et où la question de la grossesse met au jour la fragilité de la relation. Il est dans ces cas plutôt subi que choisi. Nous croyons qu’un espace de parole, de conseil et d’accompagnement peut permettre d’ouvrir les perspectives en vue de faire un choix raisonné, même si nous savons qu’il est délicat, voire malaisé de discuter les questions de couple, de projet de famille, d’intimité et de sexualité.

    Avant tout, la question de l’avortement soulève celle du début de la vie. Que la vie commence avec la fécondation n’est pas une opinion catholique, mais un fait scientifique. C’est le moment initial où est mis en route le programme qui contient en puissance un être humain unique, distinct de tous les autres. Si dans la plupart des autres pays la question du début de la vie a été au centre des débats, au Luxembourg elle est jusqu’à présent plutôt esquivée. Il semble que la question du statut de l’embryon et du fœtus y est largement tabouisée. Or, c’est de la réponse à cette question que dépendra aussi la manière dont on abordera des dossiers liés à la recherche dans le domaine médical ou bioéthique.

    En outre, il faut rappeler qu'au moment de la grossesse une relation très singulière s'établit entre la vie de la mère et celle de son futur bébé. La complexité de la réforme de la législation sur la dépénalisation de l’avortement réside plus particulièrement dans cette question de l’indissociabilité de la vie de la mère et de celle de l’enfant. La liberté de la femme dans le choix de devenir mère ou non se heurte à la question centrale d’une vie qui est en développement depuis la fécondation.

    Les catholiques, qui, comme de nombreux scientifiques, considèrent que la vie humaine commence avec la fécondation, entendent en conséquence s’engager résolument pour être les porte-paroles de ces êtres humains qui n’ont pas encore de voix.  Le Conseil refuse de se limiter aux questions de santé ou de liberté. Nous considérons que l’avortement doit rester un acte exceptionnel pour des situations exceptionnelles qui ne peuvent trouver d’autre solution. 

    De cette option pour la défense de la vie découle aussi notre souhait de discuter la question de l’avortement thérapeutique après la douzième semaine. L’évolution du diagnostic prénatal soulève le problème de la dérive eugéniste.

    Le chantier de la réforme de la dépénalisation de l’avortement ne peut se faire sans qu’on réfléchisse aujourd’hui sur toutes les questions qui touchent à la vie, et notamment à la valeur que nous sommes prêts à y attacher. Les trajectoires de vie sont devenues plus complexes, les questions de couple, de famille et de parentalité appellent des réponses nuancées, qui permettent d’allier d’une part la liberté de chacun pour faire son choix tout en défendant les plus faibles dans un contexte donné. Réduire le débat de l’avortement au seul critère de liberté ne permettra ni de résoudre la souffrance de ceux et de celles qui sont confrontés à la question d’une grossesse non désirée, ni à se prémunir de la tentation de la société de se soustraire à la responsabilité collective pour défendre chaque vie humaine.

  • France : recherche sur l’embryon : la déception

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    Comme on s’y attendait, l’embryon fut la question cruciale des discussions qui se sont achevées à l’Assemblée nationale le 15 février par un vote solennel en première lecture. Si l’interdit de la recherche est reconduit dans son principe, les députés ont cependant décidé de pérenniser le régime dérogatoire au risque d’affaiblir considérablement le respect de la vie humaine dans la prochaine loi de bioéthique.

    Les députés ont tranché. Ce sera un régime permanent d’interdiction/dérogations qui encadrera désormais la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires. La déception est grande car l’éthique aussi bien que la science faisaient cause commune pour espérer un retour à la solution rigoureuse de 1994 proscrivant toute recherche détruisant un embryon humain.

    16 Février 2011 | Pierre-Olivier Arduin sur Liberté Politique;

    pour lire toute l'analyse, cliquer ICI

  • Quand la Communauté Française fait de la publicité pour l'avortement

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    Comm%20fr.jpgLe 9 février dernier, nous avions dénoncé cette circulaire 3455 où la Communauté Française relayait auprès des écoles la propagande du Centre d'Action Laïque en faveur de l'avortement. Le Soir est revenu sur cette question hier en soulignant que cette "initiative crée la polémique car elle irait à l'encontre du Pacte scolaire qui interdit toute activité et propagande dans les écoles".

    Cette circulaire "renvoie à un dossier pédagogique et à un documentaire produits par le Centre d'action laïque (CAL), avec l'appui des centres de planning et du Groupement des centres extra hospitaliers pratiquant des avortements (Gacehpa). Elle donne aussi un numéro de téléphone et une référence internet pour obtenir gratuitement des supports pour "sensibiliser les jeunes sur les aspects médicaux et pratiques de l'avortement en Belgique"."

    "Sur le fond, il s'agit d'une publicité masquée et directe en faveur du CAL, organe représentatif de la laïcité belge et de son idéologie", note un observateur.

    En fait, la circulaire n'aurait pas encore été examinée par la commission chargée de veiller au respect de l'article du Pacte scolaire sur l'interdiction de toute activité et propagande politique ainsi que toute activité commerciale dans les écoles.

    On appréciera la mauvaise foi de Lise-Anne Hanse, directrice générale de l'enseignement obligatoire, "Il ne s'agit en rien d'une action de propagande! "; "Il appartient aux chefs d'établissements et aux enseignants en tant que 'passeurs de pouvoir', et dans le respect de la philosophie du décret-mission, d'aider les élèves à devenir de véritables citoyens. Ces supports pédagogiques servent de base." 

    Est-ce à dire que la direction générale est disposée à relayer de la même façon un dossier mettant en garde les jeunes filles au sujet de la portée réelle de l'IVG, des risques encourus, du traumatisme post-abortif, etc?

  • France : Dérives éthiques d’un projet de loi adopté

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    L'Alliance pour les Droits de la Vie (ADV), dénonce dans ce communiqué « l'ambigüité d'un texte qui cautionne de nouvelles dérives éthiques ». 

    Pour le docteur Xavier Mirabel, président de l'Alliance pour les Droits de la Vie : « Le débat que nous avons suivi aboutit à un résultat paradoxal : d'un côté, nous notons  la prise de conscience du développement d'une forme d'« eugénisme compassionnel », la nécessité du maintien d'une protection de l'embryon et  l'importance d'éviter un « droit à l'enfant ». Mais d'un autre côté, le texte cautionne de nouvelles dérives éthiques : un dépistage accru du handicap au cours de la grossesse, l'extension des dérogations en matière de recherche sur l'embryon, la banalisation des dons de gamètes ainsi que l'accès de l'assistance médicale à la procréation pour des couples non stables. En l'état, la nouvelle loi bioéthique s'éloigne davantage de l'éthique. »

    Par ailleurs, l'Alliance pour les Droits de la Vie regrette « le refus de reconnaitre aux personnes nées de don de gamète le droit d'accéder à leurs origines biologiques ».

    Enfin, l'Alliance pour les Droits de la Vie salue « les mesures encourageant les recherches sur les cellules souches du sang de cordon et placentaire, qui ne posent pas de problèmes éthiques ». 

    L'Alliance s'engagera fortement pour que, lors de l'examen du texte au Sénat, le projet soit « rééquilibré dans le sens des recherches éthiques », et soit « davantage protecteur des droits de l'enfant et de tout être humain contre l'instrumentalisation ».

    Zénit - 15/2/2011