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Défense de la Vie - Page 210

  • France : trisomie, l'appel des associations contre les dérives eugéniques

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    ...un collectif d'associations dénonce les "dérives eugéniques dont sont victimes les personnes trisomiques" et lance cet appel pour une meilleure information des femmes enceintes dans le cadre du dépistage prénatal.

    "C'est de ta peur dont j'ai peur" (Shakespeare)

    "Le poids du regard

    Nous, parents de jeunes et d’adultes atteints de trisomie 21, nous nous battons, depuis leur naissance, pour que nos enfants soient éduqués, respectés, et impliqués dans la société. C’est pour cela que nous avons créé ou pris la responsabilité d’associations qui les représentent et les défendent.

    Comme pour tout citoyen, les droits fondamentaux de ceux qui souffrent de trisomie 21 doivent être respectés. Nous apprécions les efforts qui ont été faits dans ce sens, notamment depuis la loi pour l’égalité des droits et des chances de 2005. Mais ils ne suffisent pas : aujourd’hui encore, et peut-être plus qu’hier, les personnes trisomiques souffrent du regard ambivalent que nos contemporains posent sur elles.

    Il leur faut accepter leur handicap, et nous faisons tout pour cela, avec l’aide de leurs médecins, de leurs éducateurs et accompagnateurs spécialisés. Mais, nous souffrons, pour eux et avec eux, de constater combien leur bonheur de vivre est affecté par les préjugés dont ils font l’objet. Ils nous disent, clairement, que le plus dur pour eux n’est pas leur maladie, mais le rejet dont ils pâtissent, ouvertement ou subrepticement.

    Nous rejetons toute tentative de réduire les personnes fragiles à leur fragilité. Leur handicap nous renvoie à notre capacité à atteindre l’autre au-delà de son apparence, de ses qualités, de sa grâce ou de sa disgrâce. Il nous oblige à rejoindre l’autre dans sa vérité...3

    Lire la suite dans "La Vie"

  • Un pas excessivement grave

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    L'archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, et l'ancienne ministre Christine Boutin ont fait part de leurs réserves mardi après l'annonce de la naissance de ce premier "bébé-médicament". Mgr André Vingt-trois a mis en garde sur LCI contre les dangers d'une "instrumentalisation d'un être humain au service des autres".  

    "Je salue la prouesse technique mais je lance un cri d'alarme car en réalité la question qui est posée ici c'est l'instrumentalisation de la personne conçue simplement pour rendre service, pour être utilisée", a déclaré sur LCI aussi Christine Boutin,présidente du Parti chrétien-démocrate. "En tant que tel il se posera toujours la question de savoir : 'est-ce que, véritablement, j'ai été voulu pour moi-même ?'" "Il y a une instrumentalisation, une sélection des embryons, ça me rappelle un certain nombre de philosophies eugéniques. On a franchi un pas excessivement grave", a ajouté Christine Boutin. "Il faut que le politique fasse attention parce que l'homme devient un objet de consommation et un matériau comme n'importe lequel".

    sur TF1

  • A propos de la naissance du premier "bébé médicament" en France

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    Sur le site ::Aleteia::Des réponses catholiques aux questions d'aujourd'hui::

    A l’encontre de la technique du bébé-médicament qui détruit de nombreux embryons, instrumentalise la personne et met en danger la santé psychologique des enfants, l’Eglise propose une alternative fidèle à l’esprit du serment d’Hippocrate

    1 La technique du bébé-médicament consiste en un double tri eugéniste des embryons conçus in vitro

    Le bébé-médicament désigne un enfant conçu artificiellement dans le but de guérir un frère ou une sœur aîné souffrant d’une maladie génétique familiale héréditaire grâce au sang de cordon ombilical recueilli à la naissance. La technique biomédicale repose sur la mise en œuvre d’une fécondation in vitro classique dont le seul objectif est ici de conduire à la conception d’un panel d’embryons aussi large que possible, de manière à les soumettre à un double diagnostic préimplantatoire (DPI).

    Un premier DPI s’assure que l’embryon est exempt de l’affection génétique (choix eugéniste négatif) tandis qu’un second DPI procède à un typage HLA permettant d’identifier, parmi les embryons sains, celui ou ceux qui sont compatibles sur le plan immunologique avec le frère ou la sœur déjà atteint par la maladie (choix eugéniste positif). D’où son nom de DPI-HLA ou encore de double DPI.

    Le système d’histocompatibilité HLA (Human leucocyte antigens) est le mécanisme biologique qui est responsable de la reconnaissance entre le soi et le non soi, déterminant par conséquent le rejet ou la réussite de la greffe envisagée. Seul l’embryon retenu, autrement dit celui qui est indemne de la pathologie génétique concernée et le plus apparenté sur le plan immunologique, est réimplanté dans l’utérus de la mère. Dès la naissance du bébé-médicament, les médecins procèdent à une cryoconservation du sang de cordon ombilical afin de réaliser dans les plus brefs délais une greffe susceptible de traiter l’aîné malade. Ce procédé – autorisé aux Etats-Unis, en France, Espagne ou Belgique mais interdit en Allemagne ou Italie – soulève de nombreuses objections éthiques qui le rendent fortement répréhensible.

    2 La technique du bébé-médicament attente à la vie de nombreux embryons et instrumentalise l’enfant à naître

    Alors qu’une fécondation in vitro nécessite environ 17 embryons pour 1 naissance, qu’un DPI en requiert le double, on estime qu’il faut 60 à 100 embryons pour obtenir un enfant au génotype adéquat (1). L’équipe des biologistes de la reproduction sait donc que le gâchis est très lourd pour aboutir à la création d’un embryon « sur mesure ».

    D’autre part, dans une assistance médicale à la procréation classique, les embryons sains sont théoriquement conçus, au moins dans un premier temps, à des fins procréatives. Ce n’est qu’a posteriori, en cas d’extinction du projet parental, que le couple peut abandonner ses embryons surnuméraires. Avec le bébé-médicament, le rejet des embryons sains mais non compatibles est prévu dès l’initiation du processus : il est donc programmé. Les protagonistes savent en toute connaissance de cause qu’ils ne garderont ni les embryons sains jugés inutiles ni les embryons malades, se plaçant dans une logique inquiétante de « consommation d’embryons ».

    La procréation humaine est détournée au profit du projet de création d’un être humain dont la mission principale est d’être un médicament. Projet porteur d’une aliénation redoutable de la personne, sa conception n’étant voulue originellement qu’en raison de ses potentialités thérapeutiques espérées. L’enfant n’a d’autre choix que d’endosser le statut de réservoir de cellules pour son aîné malade, soumis à un projet prédéterminé par autrui. L’utilitarisme est ici poussé à l’extrême, réduisant une personne à un objet jugé à l’aune de son utilité technique. La réification de l’enfant traité comme un produit technique le fait basculer dans la catégorie des choses disponibles à l’inverse des personnes radicalement indisponibles. Le bébé-médicament n’est finalement qu’un bébé-instrument. Le Conseil d’Etat français a ainsi reconnu que cette technique « contredit frontalement le principe selon lequel l’enfant doit venir au monde d’abord pour lui-même »(2).

    3. La technique du bébé-médicament met en jeu la santé psychologique des enfants

    Outre les enjeux anthropologiques et éthiques, le principe du bébé-médicament soulève de nombreuses interrogations sur un plan strictement psychologique, entachant de proche en proche l’environnement familial, les relations parents-enfants et celles au sein de la fratrie.

    Quelle sera l’attitude des parents vis-à-vis du bébé conçu de cette façon ? En cas d’échec, quel sera le poids de culpabilité que devra porter l’enfant venu au monde dans le seul but de « sauver » son frère malade ? Dans l’éventualité d’un succès, quel sera le poids de la dette morale éprouvée par celui qui a été « sauvé » ? S’il y a une rechute de l’enfant « receveur » à l’adolescence ou plus tard, l’enfant « donneur » sera-t-il sommé de donner sa « moelle osseuse » comme thérapie de rattrapage ? Adulte, subira-t-il des pressions pour « offrir » de son vivant à son frère ou à sa sœur des organes tels un rein ou un lobe de foie susceptibles d’avoir été endommagés par les chimiothérapies passées ? Comment ses parents le regarderont-ils en cas de refus ? Et d’ailleurs, ne pourra-t-il pas inévitablement éprouver un sentiment ambigu envers ceux qui lui ont donné la vie avec l’objectif de guérir son aîné ? (3)

    En raison de ces conséquences néfastes sur la santé psychique des enfants et des parents, cette technique bafoue les principes hippocratiques multiséculaires de bienfaisance et de non-malfaisance.

    4. La technique du bébé-médicament est inutile sur le plan médical

    Sur le plan scientifique, la technique est totalement inutile au regard des dernières données biomédicales. L’objet final de la manipulation est en effet le sang de cordon ombilical dont les vertus thérapeutiques sont parfaitement documentées. On sait à présent que le sang placentaire est riche en cellules souches hématopoïétiques habituellement hébergées dans la moelle osseuse. Injectées par voie intraveineuse à un enfant en attente de greffe après chimiothérapie et radiothérapie, les cellules du sang de cordon migrent spontanément dans la moelle osseuse régénérant l’ensemble des lignées sanguines de l’organisme (globules rouges, blancs et plaquettes). Le sang de cordon est en passe de supplanter les greffons de moelle dans de nombreux pays, du fait de sa facilité de recueil et des caractéristiques immuno-privilégiées de ses cellules permettant d’obtenir des résultats cliniques similaires, et ce malgré une incompatibilité tissulaire partielle. Un rapport du Sénat français rappelle ainsi que « tous les patients devant subir une greffe de sang de cordon trouvent un greffon compatible » grâce à la mise en réseau des banques de stockage à l’échelon mondial (4).

    Pour traiter ces maladies sanguines d’origine génétique, il apparaît donc en réalité qu’il n’est nullement nécessaire de passer par la technique du bébé-médicament mais bien de développer les banques de sang de cordon selon le principe de solidarité. Pour Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune et membre permanent de l’Académie pontificale pour la Vie, « la preuve est apportée une nouvelle fois que l’éthique non seulement ne porte pas ombrage à la science mais contribue bel et bien à son développement »(5).

    Dans ce domaine, l’Eglise rappelle également qu’il n’est nullement nécessaire de transgresser pour progresser. C’est pourquoi elle demande aux scientifiques et médecins de rester fidèles à « l’esprit du serment d’Hippocrate » qui voit « dans la science médicale un service en faveur de la fragilité humaine, pour le traitement des maladies et le soulagement de la souffrance »(6).

    Les Etats qui ont légalisé la technique du bébé-médicament ne gagneraient-ils pas à abroger un dispositif inutilement immoral et médicalement inutile, détruisant de nombreux embryons, chosifiant l’être humain et mettant en danger la santé psychologique de ces enfants ?

    (1) Genethique, Revenir sur l’autorisation du bébé-médicament, Lettre d’information bioéthique n. 118, octobre 2009.
    (2) Conseil d’Etat, La révision des lois de bioéthique, Les Etudes du Conseil d’Etat, La documentation française, Paris, 2009, p. 44.
    (3) Autant de questions qui sont au cœur du film américain de Nick Cassavetes My Sister’s Keeper (Ma vie pour la tienne) sorti sur les écrans français en septembre 2009. 
    (4) Marie-Thérèse Hermange, Le sang de cordon : collecter pour chercher, soigner et guérir, Les Rapports du Sénat, n. 79, 2008-2009.
    (5) Jean-Marie Le Méné, La crise de conscience bioéthique, Salvator, Paris, 2009, p. 64.
    (6) Congrégation pour la doctrine de la foi, Instruction Dignitas personae sur certaines questions de bioéthique, 8 septembre 2008, n. 2.

    Pour aller plus loin, on consultera utilement l'étude de Pierre-Olivier Arduin ("Bébé médicament" ou "bébé instrument")  parue en deux parties sur Liberté politique : 1ère partie et 2ème partie

  • Génération pour la Vie

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    161933_175808902464036_4532423_n.jpgGénération pour la Vie est une association de jeunes francophones désireux de promouvoir le respect de la Vie humaine à travers un travail d’information et de sensibilisation de l’opinion publique.

    L’association est née suite au succès de la Marche pour la Vie qui s’est déroulée à Bruxelles le 28 mars 2010. Ce jour là, à l’initiative d’un groupe de jeunes, des milliers de personnes se sont réunies - sous le regard incrédule des médias - pour demander aux autorités publiques de mettre fin à l’avortement. Une génération pour la Vie était née !

  • A propos de l'eugénisme, en France, "la chasse est ouverte"

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    eugenisme-science.jpgIl y a quelques jours, en France, le député Dussopt n'a pas craint, à l'Assemblée Nationale, de s'exprimer ainsi :

    "Je rejoins la position de Mme la ministre. Là encore, il est intéressant de se reporter à l’exposé des motifs : lorsque je lis que l’objectif est de permettre à une femme enceinte dont l’enfant à naître serait atteint d’une pathologie de quasi-systématiquement rencontrer « une famille dont un membre est atteint de cette maladie », je m’inquiète des pressions susceptibles d’être exercées sur cette femme pour la convaincre qu’il peut être merveilleux d’avoir un enfant handicapé ou atteint d’une pathologie lourde. Quand j’entends que « malheureusement » 96 % des grossesses pour lesquelles la trisomie 21 est repérée se terminent par une interruption de grossesse, la vraie question que je me pose c’est pourquoi il en reste 4 %."

    De tels propos sucitent l'indignation et rappellent des souvenirs d'une époque noire où l'eugénisme était à l'ordre du jour.

    Le site "Thomas More" y consacre une note qu'il faut lire

    Lire aussi : Dossier sur l'eugénisme

  • Gender : "féminisme de la subversion"

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    Elizabeth Montfort, ancien député européen et présidente de l’Alliance pour un nouveau féminisme européen, explique les conséquences dangereuses de la théorie du "Gender".

    "Cette "véritable révolution anthropologique" risque de créer "de nouveaux droits arbitraires et déconnectés du bien commun et de la stabilité de notre communauté humaine". 

    Né aux Etats unis, et développé dans les années 1990, ce concept s’est imposé dans le vocabulaire international après la 4ème conférence mondiale sur les femmes organisée par l’ONU en 1995. Ce mouvement, théorisé par Judith Butler, devient aujourd’hui un "nouveau courant idéologique", portée par les féministes radicales, notamment lesbiennes.           

    Il succède à deux mouvements féministes, l’égalitarisme et le différentialisme qui avaient pour but d’obtenir l’égalité des droits par la loi. Le premier, voulant copier le modèle de l’homme pour contrer sa domination, tandis que le second, au contraire, exaltait la différence des sexes en revendiquant fièrement ce qui constitue la féminité. 

    A l’inverse, la théorie du "Gender" affirme que la distinction entre les deux sexes est culturelle et que cette construction sociale est irrémédiablement mise au service de la domination masculine et de l’aliénation de la femme.           

    Ainsi, pour Judith Butler, il faut déconstruire totalement le stéréotype des genres "homme–femme" imposé par la culture, en déconstruisant l’identité sexuelle même de l’individu. C’est à l’individu de se définir et de créer lui-même sa propre identité au delà même de sa nature biologique liberticide car non choisie.   

    Elle écrit, dans son livre Trouble dans le genre, pour un féminisme de la subversion, vouloir déstabiliser "l’hétérosexualité obligatoire" et supprimer le concept de "femme" : "les femmes ne seraient pas opprimées s’il n’existait pas". Il faut repenser, selon elle, l’organisation sociale en se basant sur l’orientation sexuelle et non sur son identité.          

    Elizabeth Montfort explique que cette déconstruction de la différence sexuelle a pour but final, de déconstruire la vie sociale familiale basée sur le mariage monogamique. Cette nouvelle conception du couple polymorphe aura pour conséquence l’évolution des techniques de reproduction asexuée (mère porteuse, utérus artificiel, AMP...)        

    "Il est urgent de réagir" explique-t-elle, soulignant que la révision proche des lois de bioéthiques est "une opportunité" pour les partisans du Gender."

    Valeurs actuelles 03/02/11 sur genethique.org

  • Des évêques français ont participé à la Marche pour la Vie...

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    Mgr-Aillet-Rome.jpgDéclarations de l'évêque de Bayonne, Mgr Aillet, à Famille Chrétienne

    Vous soutenez la Marche pour la vie, pourquoi ?

    J’ai apporté cette année encore mon soutien à cette marche, car il me semble important que les évêques encouragent les laïcs à chaque fois qu’ils témoignent de l’Évangile de la vie. Jean-Paul II, dans l’encyclique Evangelium vitae, parlait de l’urgence de promouvoir une nouvelle culture de la vie. Pour lui, cela faisait partie intégrante de la mission d’évangélisation qui incombe aux chrétiens qui sont dans le monde.

    Quand on voit la véritable « éclipse de la vie » qui frappe aujourd’hui le monde occidental, il me semble que cet appel est à prendre en compte.

    […]

    Ne craignez-vous pas d’être récupéré politiquement ?

    Je comprends cette crainte, partagée par de nombreux fidèles, et qui les dissuade de se joindre à la Marche pour la vie. J’ai donc demandé aux organisateurs d’être vigilants quant à toute tentative de récupération politique.

    Cela dit – et cela fait, je l’espère –, je pense qu’il est important que les laïcs, particulièrement les jeunes familles, osent témoigner courageusement de la beauté et de la valeur de la vie.

    Il ne reste plus qu'à espérer que nos évêques en feront autant, le 27 mars prochain...

  • Avortement et désordre mental

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    COPENHAGUE  – Culpabilité, dépression, suicide… l’impact de l’avortement sur une femme peut s’avérer désastreux. Une nouvelle étude en provenance du Danemark rappelle le lien entre avortement et troubles psychiatriques. Selon une information relayée par Matthew Cullinan Hoffman de LifeSite, les Danoises ayant avorté sont trois fois plus nombreuses que celles qui accouchent à rechercher une aide psychiatrique sur la période allant de neuf mois avant l’événement jusqu’à 12 mois après.

    L’enquête couvre la période 1995 à 2007. Elle s’appuie sur les statistiques médicales danoises où figurent notamment les données concernant aussi bien l’avortement que les consultations psychiatriques. Autre enseignement : le taux de problèmes de santé mentale est bien plus élevé après un avortement (15,2 %) qu’après une naissance (6,7 %) contre 8,2 % parmi les femmes n’ayant jamais été enceintes. (NOVOpress)

    arton2932.jpgLire à ce sujet :

    Le traumatisme post-avortement est un livre du Dr Florence Allard et du père Jean-Régis Fropo - Edition Salvator-Diffusion – 14,90 €
    Beaucoup de femmes souffrent de troubles psychiques après une IVG. Mais, leurs témoignages, le plus souvent émouvants, ne suffisent pas à identifier l’ampleur et l’objectivité du traumatisme post-avortement.

    C’est tout l’intérêt de ce livre très bien documenté. Les rapports de cas très évocateurs, les références aux travaux anglo-saxons, qui sont très en avance sur nous dans ce domaine, pourront aider bien des personnes à se faire une opinion objective sur cette souffrance interdite.

    "Mon premier contact avec le syndrome post-abortif remonte à plus de vingt-cinq ans. C’était peu après la Loi Weil, une amie étudiante en médecine, jeune femme libérée, avait décidé d’avorter à la suite d’une grossesse non désirée. Lorsque je la revis quelques semaines plus tard, elle me confia : ”C’est dur d’avorter !“" Mireille Robinson, psychiatre (Extrait de la préface)

    "C’est une expérience que j’aurais souhaité ne jamais connaître… on souffre de trop, moralement et physiquement." Sonia (Extrait de l’un des témoignages)

    Jean-Régis Fropo est ingénieur de l’École Centrale et docteur en 3° cycle. Il a travaillé cinq années dans la recherche fondamentale et appliquée. Une fois devenu prêtre, il s’est intéressé à toutes les questions touchant la vie conjugale et familiale. Le père Fropo est actuellement enseignant au séminaire de La Castille.

    (sur le site du diocèse de Fréjus Toulon)

  • Le martyre des anémiques "SS"

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    images.jpgNous relayons cet article paru dans LaLibre (MFC - 04/02/201) et nous faisons appel à votre générosité.

    L’anémie SS engendre des souffrances terribles. Elle est héréditaire et peu connue. Le père Henri de la Kethulle part en croisade pour l’éradiquer.

    Cheveux blancs, visage vif et souriant, le père Henri de la Kethulle insiste en riant : "Je ne suis pas missionnaire, puisque je suis né au Congo !" Des quatorze frères et sœurs de son père, en effet, "sept ou huit ont fait leur vie" dans l’ancienne colonie, notamment le père du jésuite, arrivé en 1927, onze ans après son aîné, Raphaël, que les Congolais honorent toujours aujourd’hui.

    Après une vie dans l’enseignement - "les maths" - et dans l’élevage - "pour soutenir nos écoles grâce au produit des ventes" - le père Henri travaille depuis quelques années à Kikwit (Bandundu, ouest du pays) avec des handicapés et, plus précisément, "avec les polyhandicapés que produit l’anémie SS" ou drépanocytose, également appelée anémie falciforme ou thalassemie.

    Il s’agit d’une anomalie des globules rouges qui empêche l’organisme d’être bien oxygéné, explique le jésuite. "Cela produit de nombreux accidents vasculaires - aux coudes, aux genoux, au cœur, aux poumons, au cerveau N’importe où. Cela provoque des douleurs intolérables, à en crier. La maladie peut entraîner des séquelles pour la vue et l’ouïe, des difficultés à parler, voire une paralysie."

    Le malade a sans cesse besoin d’antidouleurs et de transfusions sanguines ("Vous imaginez comme c’est facile au Congo !") .

    La maladie est répandue autour du bassin méditerranéen, en Asie, en Afrique - et dans les pays d’esclavage comme le Brésil ou les Etats-Unis. "L’anémie SS est liée à la malaria : ceux qui en sont atteints sont résistants à la malaria. Il s’est donc créé un stock de "SS" ou de porteurs sains "AS" important puisque les non-atteints, les "AA", mouraient en plus grand nombre de la malaria. Le problème, c’est que quand deux "AS" se marient, ils ont des enfants "AA", "AS" et "SS". Et ces derniers vivent un enfer", explique le père Henri d’un air désolé.

    Pour éradiquer cette terrible maladie, explique le jésuite, "il n’y a pas 36 solutions : il faut se faire dépister et, si on est porteur sain, AS, éviter de se marier avec un autre AS. Il n’y a rien d’autre à faire."

    Or, déplore le père Henri, la maladie est très mal connue du public. "Dans le monde, il y a plusieurs millions de malades. L’émigration et le métissage augmentent le risque. Imaginez deux jeunes, à Bruxelles ou à Paris, qui veulent se marier et dont l’un a un grand-parent congolais, l’autre un grand-parent sicilien ou turc Ils doivent se faire dépister."

    Comme la maladie gagne du terrain, depuis 2008 l’Onu a décrété que le 19 juin est la Journée de la drépanocytose. "Moi, avec la société civile, je fais une croisade au Congo pour faire connaître la maladie, les moyens d’agir, les médecins qui font des greffes, etc." Pour cela, le père Henri crée des antennes dans les autres grandes villes du Congo, publie des ouvrages de vulgarisation, rencontre la presse, etc.

    A Bruxelles, l’hôpital Erasme consacre un colloque, les 24 et 25 février (auditoire PP Lambert), à l’anémie SS, pour le personnel médical et les étudiants.

     

    Pour se renseigner : jfjkm@hotmail.com. Pour aider : verser au compte Hubeje n°435-2099001-01 (dons de 40 euros déductibles) avec la communication H. de la Kethulle SJ

  • Une video sur l'Euthanasie, le droit au suicide?

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    Sur le site "aufeminin.be", on trouve cette video où le Docteur Mirabel s'exprime au sujet de l'euthanasie :

    "Euthanasie, le droit au suicide?"  (cliquer sur ce lien)

    DSCN7599.JPGLe docteur Xavier Mirabel, président de l’Alliance pour les Droits de la Vie, est médecin cancérologue à Lille. Chef de département adjoint au Centre de Lutte contre le cancer de la région Nord Pas-de-Calais, le docteur Mirabel est impliqué en recherche clinique. Il est membre du conseil scientifique de l’Institut Européen de Bioéthique. C’est après avoir été délégué pour le Nord de l’Alliance pour les Droits de la Vie puis porte-parole du « Collectif contre l’Handiphobie » au moment de l’affaire Perruche (en tant que père d’Anne, atteinte de trisomie 21), qu’il a été élu en 2002 président de l’Alliance. Coordonnateur du site www.sosfindevie.org , Xavier Mirabel est l’un des co-auteurs du livre « Euthanasie, les enjeux du débat » aux Presses de la Renaissance.

  • La pilule du lendemain en vente libre favorise les maladies sexuellement transmissibles

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    Ce n'est ni le Pape, ni même l'Osservatore Romano, qui divulguent cette information. Elle nous vient tout droit d'Angleterre où cela figure aujourd'hui même dans le Sunday Times qui annonce la publication dans le Journal of Health Economics.
    "Le nombre de grossesses chez les adolescentes ne diminue pas lorsque la pilule du lendemain est en vente libre, mais le nombre de maladies sexuellement transmissibles augmente, affirment des professeurs de l’Université de Nottingham. Ils ont comparé les régions britanniques où la pilule du lendemain est en vente libre dans les pharmacies avec d’autres régions où une prescription est nécessaire. Ils sont arrivés à la conclusion que le nombre de grossesses chez les jeunes filles de moins de 16 ans n’a pas diminué ces dix dernières années mais que le nombre de MST a au contraire augmenté. « La vente libre et gratuite de la pilule du lendemain rate son objectif de limiter les grossesses chez les jeunes », commente le professeur David Paton. « La hausse des MST comme effet secondaire est liée à la plus grande prise de risques lors des relations sexuelles ». Les résultats de leurs recherches révèlent que le nombre de MST chez les adolescents de moins de 16 ans a connu une hausse de 12 % en dix ans dans les régions où la pilule du lendemain est en vente libre."

    (dépêche de belga, relayée par Le Soir, La Libre, 7/7, etc.)

    En Belgique, la pilule du lendemain est en vente libre (sans prescription). Elle est disponible dans les centres de Planning Familiaux, chez un médecin, et, depuis septembre 2000, en pharmacie.

    N.B. : Le 31 octobre 2000, l'Académie pontificale pour la vie a publié un communiqué au sujet de la pilule du lendemain et de ses effets potentiellement abortifs. 

  • Un acteur mexicain pro-vie construit le plus grand centre américain destiné aux mères célibataires

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    1193235938_1024x768_eduardo-verastegui-wallpaper.jpgLos Angeles (Agence Fides) - L'acteur et producteur mexico-américain Eduardo Verástegui, star du film « Bella », militant pro-vie bien connu, entend construire le plus grand Centre pro-vie des Etats-Unis, chargé de fournir une assistance gratuite aux mères célibataires et aux femmes enceintes dont la grossesse n’était pas désirée. Le Centre en question représente l’une des réponses aux cliniques abortives qui prolifèrent sur le territoire américain.
    « Nous sommes appelés à faire tous les efforts possibles pour aider les personnes marginalisées, les pauvres et les malades, pour renforcer les liens familiaux, pratiquer la charité et l’honnêteté : cela fera entrer le Christ dans notre cœur ». C’est dans cet esprit que Verástegui a lancé voici deux ans déjà le projet pour la construction du Centre qui est encore en cours, grâce à la contribution et au soutien de différents donateurs.
    Entre temps, une autre clinique dénommée « Le Manteau de Guadalupe » qui fournit une assistance prénatale gratuite aux femmes se trouvant dans le besoin ainsi qu’une éducation aux méthodes naturelles, a ouvert ses portes, grâce à l’action d’une organisation internationale dont s’occupe le même acteur.
    Eduardo Verástegui poursuit sa mission de lutte contre l’avortement. Les militants de son association sont souvent présents devant les cliniques abortives, proposant aux femmes de l’assistance et des solutions alternatives. Lors d’une récente soirée de collecte de fonds, le producteur mexicain a présenté différents enfants sauvés de l’avortement et a annoncé le lancement d’un nouveau site Internet, www.IamViable.com, qui se veut « une communauté en ligne au sein de laquelle célébrer les talents que le Seigneur a donné à chaque personne ». (JF) (Agence Fides 20/01/2011)