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Spiritualité

  • Vénérer le Coeur Immaculé de Marie le premier samedi du mois

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    coeur_immacule_Marie.jpgAujourd'hui, premier samedi du mois, on se tourne vers le Coeur Immaculé de Marie. Voici la notice proposée par Evangile au Quotidien (evangelizo.org) :

             La propagation de la dévotion au Cœur de Marie remonte au XVIIe siècle où saint Jean Eudes la propagea en l'unissant à celle du Sacré-Cœur de Jésus.

             Au cours du XIXe siècle, sa sainteté Pie VII d'abord, et Pie IX ensuite, accordèrent à plusieurs églises une fête du Cœur très pur de Marie fixée au dimanche dans l'octave de l'Assomption, puis au samedi suivant la fête du Sacré-Cœur. Le 13 juillet 1917, la Sainte Vierge apparaissait au Portugal pour déclarer aux petits voyants de Fatima que Dieu voulait établir la dévotion à son Cœur immaculé pour le salut du monde. Elle demanda aux chrétiens la pratique du premier samedi du mois par la communion réparatrice et la récitation du chapelet accompagnée de la méditation des mystères du Rosaire. (cliquer sur "lire la suite")

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  • En l'honneur de la Vierge, pour le premier samedi du mois

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    Salve sancta parens                   Salut O Sainte Mère,

    Enixa puerpera Regem                 Toi qui a enfanté un Roi

    Qui caelum terramque regit       Qui gouverne le ciel et la terre

    In saecula saeculorum                Pour les siècles des siècles.

    cfr : http://www.introibo.fr/Messes-de-la-Ste-Vierge-au-Samedi,350

    et : https://www.hommenouveau.fr/2238/culture/chantez-la-vierge-a-la-messe-le-samedi-brintroit-salve-sancta-parens.htm

  • Saint Nicolas (6 décembre)

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    san-nicolas-de-bari.jpgSaint Nicolas de Myre, évêque - 6 décembre (source)

    Né à Patare en Lycie1 vers 270 de parents chrétiens : son père, Euphémius, était un homme riche, pieux et charitable ; sa mère, Anne, était la sœur de Nicolas l’Ancien, évêque de Myre.  Nicolas fit présager dès l’enfance sa fidélité à la pratique du jeûne : les imagiers médiévaux ont reproduit sur nos vitraux le nourrisson repoussant d’un geste décidé le sein maternel. nombreux sont les traits analogues qui ont rendu saint Nicolas si populaire. La peste ayant enlevé ses parents et l’ayant laissé jeune à la tête d'un riche héritage, Nicolas consacra sa fortune à de bonnes œuvres. Un homme veuf de son voisinage ayant trois filles nubiles et, par suite de revers de fortune, ne pouvant leur assurer une honnête situation, résolut de les prostituer ; Nicolas se fit à leur égard l'instrument de la Providence en leur procurant une riche dotation. On dit que son oncle l’ordonna prêtre et le fit supérieur du monastère de Sainte-Sion, près de Myre.

    Quand l'évêque de Myre vint à mourir, Dieu fit connaître aux évêques de la province que Nicolas était l’homme de son choix pour cet office. Contraint d'accepter l’épiscopat, Nicolas réalisa tout ce qu on attendait de l'évêque en ces temps primitifs ; il fut le guide doctrinal de son peuple, son défenseur dans les périls des persécutions, le sage administrateur des biens de la communauté chrétienne, un organisateur zélé des œuvres charitables. Jeté en prison durant les dernières années de la persécution de Dioclétien, il fut délivré à l'avènement de Constantin et revint à Myre. L'idolâtrie était encore vivace : l'évêque la combattit, renversant le temple de Diane qui était le centre de la réaction païenne dans la ville de Myre ; en un temps de famine, il s'ingénia pour procurer les vivres nécessaires à son peuple.

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  • Une dévotion oubliée : le premier vendredi du mois

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    a96d8a5b252b480dcbe03cbd524aa188_w600.jpgParmi les dévotions tombées en désuétude depuis la réforme conciliaire, il y a celle qui consiste à consacrer le premier vendredi du mois au Coeur sacré de Jésus.

    En 1688, au cours d'une apparition à Sainte Marguerite-Marie, Notre-Seigneur Jésus-Christ daigna lui adresser ces paroles : « Je te promets, dans l'excessive miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis du mois, neuf mois de suite, la grâce de la pénitence finale, qu'ils ne mourront point dans ma disgrâce ni sans recevoir leurs sacrements, et que mon divin Cœur se rendra leur asile assuré aux derniers moments ».

    Georges Rouault, le Sacré Coeur

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  • Saint Jean Damascène (4 décembre), un grand docteur de l'Eglise

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    Lors de l'audience générale du mercredi 6 mai 2009, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à ce grand représentant de la tradition chrétienne orientale : 

    Saint Jean Damascène

    Chers frères et sœurs,

    Je voudrais parler aujourd'hui de Jean Damascène, un personnage de premier plan dans l'histoire de la théologie byzantine, un grand docteur dans l'histoire de l'Eglise universelle. Il représente surtout un témoin oculaire du passage de la culture chrétienne grecque et syriaque, commune à la partie orientale de l'Empire byzantin, à la culture de l'islam, qui s'est imposée grâce à ses conquêtes militaires sur le territoire reconnu habituellement comme le Moyen ou le Proche Orient. Jean, né dans une riche famille chrétienne, assuma encore jeune la charge - remplie déjà sans doute par son père - de responsable économique du califat. Mais très vite, insatisfait de la vie de la cour, il choisit la vie monastique, en entrant dans le monastère de Saint-Saba, près de Jérusalem. C'était aux environs de l'an 700. Ne s'éloignant jamais du monastère, il consacra toutes ses forces à l'ascèse et à l'activité littéraire, ne dédaignant pas une certaine activité pastorale, dont témoignent avant tout ses nombreuses Homélies. Sa mémoire liturgique est célébrée le 4 décembre. Le Pape Léon XIII le proclama docteur de l'Eglise universelle en 1890.

    En Orient, on se souvient surtout de ses trois Discours pour légitimer la vénération des images sacrées, qui furent condamnés, après sa mort, par le Concile iconoclaste de Hiéria (754). Mais ces discours furent également le motif fondamental de sa réhabilitation et de sa canonisation de la part des Pères orthodoxes convoqués par le second Concile de Nicée (787), septième Concile œcuménique. Dans ces textes, il est possible de retrouver les premières tentatives théologiques importantes de légitimer la vénération des images sacrées, en les reliant au mystère de l'Incarnation du Fils de Dieu dans le sein de la Vierge Marie.

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  • Saint Clément d'Alexandrie "le pédagogue" (4 décembre)

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    Lors de l'audience générale du mercredi 18 avril 2007, le pape Benoît XVI a consacré sa catéchèse à ce Père de l'Eglise (source) :

    Chers frères et sœurs,

    Après le temps des fêtes, nous revenons aux catéchèses habituelles, même si apparemment, il règne encore un climat de fête sur la Place. Avec les catéchèses, nous revenons, comme je l'ai dit, au filon commencé auparavant. Nous avons tout d'abord parlé des douze apôtres, puis des disciples des apôtres, et à présent des grandes personnalités de l'Eglise naissante, de l'Eglise antique. Dans la dernière, nous avions parlé de saint Irénée de Lyon, nous parlons aujourd'hui de Clément d'Alexandrie, un grand théologien qui naquit probablement à Athènes vers le milieu du deuxième siècle. Il hérita d'Athènes cet intérêt prononcé pour la philosophie, qui devait faire de lui l'un des hérauts du dialogue entre foi et raison dans la tradition chrétienne. Encore jeune, il rejoignit Alexandrie, la "ville symbole" de ce carrefour fécond entre différentes cultures qui caractérisa l'époque hellénistique. Il y fut le disciple de Pantène, jusqu'à lui succéder dans la direction de l'école catéchétique. De nombreuses sources attestent qu'il fut ordonné prêtre. Au cours de la persécution de 202-203, il quitta Alexandrie pour se réfugier à Césarée, en Cappadoce, où il mourut vers 215.

    Les œuvres les plus importantes qui nous restent de lui sont au nombre de trois:  le Protreptique, le Pédagogue et les Stromates. Même s'il ne semble pas que cela fût l'intention originelle de l'auteur, le fait est que ces écrits constituent une véritable trilogie, destinée à accompagner de manière efficace la maturation spirituelle du chrétien. Le Protreptique,  comme  le dit la parole elle-même, est une "exhortation" adressée à celui qui commence et cherche le chemin de la foi. Mieux encore, le Protreptique coïncide avec une Personne:  le Fils de Dieu, Jésus Christ, qui se fait l'"exhortateur" des hommes, afin qu'ils entreprennent de manière décidée le chemin vers la Vérité. Jésus Christ lui-même se fait ensuite Pédagogue, c'est-à-dire l'"éducateur" de ceux qui, en vertu du Baptême, sont désormais devenus des fils de Dieu. Enfin, Jésus Christ est aussi Didascalo, c'est-à-dire le "Maître" qui propose les enseignements les plus profonds. Ceux-ci sont rassemblés dans la troisième œuvre de Clément, les Stromates, parole grecque qui signifie "tapisseries":  il s'agit, en effet, d'une composition non systématique de thèmes divers, fruit direct de l'enseignement habituel de Clément.

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  • La prière d'abandon de saint François-Xavier

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    Prière de Saint François Xavier (source)

    La Prière de Saint François Xavier « Je m'abandonne à Vous, ô mon Seigneur et mon Père avec la confiance la plus entière ! » :

    « Ô Dieu tout-puissant, créateur de toutes choses, c'est Vous qui m'avez créé, c'est Vous qui m'avez donné une âme, c'est Vous qui avez formé mon corps; je tiens de Vous, ô mon Dieu, tout ce que je suis et tout ce que je possède. Vous m'avez fait à votre image, à Votre ressemblance, je suis créé pour Vous, et Vous serez un jour ma suprême félicité.

    Je m'abandonne à Vous, ô mon Seigneur et mon Père avec la confiance la plus entière !

    J'espère de Votre adorable miséricorde obtenir mon salut éternel, par les mérites infinis de la sainte passion et de la sainte mort de mon Sauveur, le Seigneur Jésus, quels que soient le nombre et l'énormité des péchés que j'ai commis depuis que je suis au monde.

    Je Vous remercie, ô mon Dieu ! Je Vous rends mille actions de grâces de m'avoir accordé le bonheur de connaître la foi de l'Eglise et votre divin Fils, mon Seigneur Jésus-Christ.

    Père des miséricordes ! Mettez dans la balance de Votre justice, d'un côté tous les péchés de ma vie, et de l'autre tous les mérites de la passion et de la mort de mon divin Rédempteur, Jésus-Christ votre adorable Fils, et alors je serai pardonné, je serai délivré, j'obtiendrai la gloire éternelle du Paradis. Amen. »

    Saint François Xavier (1506-1552)

  • Saint François-Xavier (3 décembre)

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    Du site "cybercuré" :

    Saint François-Xavier

    Saint François-Xavier, né Francisco de Jasso y Azpilicueta le 7 avril 1506 à Javier, près de Pampelune en Navarre, et mort le 3 décembre 1552 sur l’île de Sancian, au large de Canton en Chine, est un missionnaire jésuite navarrais. Proche ami d’Ignace de Loyola, il est un des cofondateurs de la Compagnie de Jésus.

    Ses succès missionnaires en Inde et en Extrême-Orient lui acquirent le titre d’« Apôtre des Indes ». Béatifié en 1619, il est canonisé trois ans plus tard par Grégoire XV. Liturgiquement, il est commémoré le 3 décembre aussi bien par les catholiques que par les anglicans.

    Francisco de Jasso est membre d’une famille d’ancienne noblesse basque de Basse-Navarre. Son père, Juan de Jasso, exerçait les fonctions de président du conseil du Royaume de Navarre. Sa mère, María de Azpilicueta, issue d’une vieille famille de la vallée du Baztan, apporta en dot lors de son mariage le château de Javier dont leurs enfants tiendront leur nom. Issu d’une famille bascophone, il grandira dans un environnement roman et plus tard désignera le basque comme “sa langue naturelle”.

    Francisco est un jeune enfant lorsque la Castille envahit en 1512 la partie subpyrénéenne du Royaume de Navarre. Son père et ses frères combattent contre les troupes castillanes sans pouvoir empêcher l’amputation de leur patrie.
    Quelques années plus tard, François, ne se sentant pas attiré par la carrière des armes, choisit de devenir prêtre et de faire ses études en France.

    Il poursuit ses études de théologie à la Sorbonne, logeant au collège Sainte-Barbe avec Pierre Favre. Ignace de Loyola leur est bientôt adjoint comme cochambriste.
    Se liant d’amitié avec eux et d’autres, il fait partie du groupe fondateur de la Compagnie de Jésus.

    1534 : il a vingt-huit ans lorsque, avec ses « amis dans le Seigneur », il monte à Montmartre pour y prononcer dans la chapelle Saint-Denis ses vœux de pauvreté et de chasteté (15 août 1534). Sous l’impulsion d’Ignace de Loyola, le groupe fonde la Compagnie de Jésus dont le but est d’agir partout « pour une plus grande gloire de Dieu » ( "Ad maiorem Dei gloriam").

    Francisco de Javier et ses compagnons sont ordonnés prêtres en 1537, à Venise. Le groupe part alors pour Rome où les nouveaux prêtres souhaitent offrir au pape leurs services. Le projet de fondation religieuse est approuvé par le pape en septembre 1540. L’originalité de ces prêtres est de prononcer un vœu spécial d’obéissance au pape.

    Le roi Jean III de Portugal demande alors au pape Paul III des « prêtres réformés » pour évangéliser Goa et les Indes orientales nouvellement conquises. Celui qu’avait désigné Ignace de Loyola, Nicolas Bobadilla, étant tombé malade, François Xavier le remplace en dernière minute et quitte Rome pour Lisbonne. Nommé nonce apostolique, il a reçu du pape des pouvoirs très amples pour étendre et maintenir la foi dans tous les pays d’Orient.

    Il prend le bateau en avril 1541 et débarque à Goa, alors comptoir commercial portugais sur la côte occidentale de l’Inde, le 6 mai 1542.

    Sous son influence, quelques Portugais de Goa changent radicalement de vie. Ces conversions retentissantes commencent à le faire connaître. On lui confie une école en 1542. Il en fait le collège Saint-Paul, pour la formation chrétienne des nouveaux chrétiens. Saint-Paul est la première école dirigée par un jésuite.

    Tenace et infatigable (et ayant le titre de Nonce apostolique), il visite la côte de l’Archipel des Comores (1543-1544). De décembre 1544 à août 1545, il voyage à Ceylan, Malacca, aux îles Moluques et de nouveau à Malacca (de septembre 1545 à décembre 1547). Aux Moluques, il jette les bases d’une mission à Ambon, Morotai et Ternate en 1546 et 1547. Revenant en Inde, il missionne le long de la côte des pêcheurs.

    À Malacca, François Xavier avait rencontré des Japonais. Ce qu’il apprend du pays le pousse à se rendre au Japon dans le but d’y faire connaître le Christ. Le 15 août 1549, il débarque avec quelques compagnons à Kagoshima. Ses Lettres du Japon sont enthousiastes quant aux perspectives missionnaires qu’offre le pays. Il y est bien reçu par les autorités mais a des difficultés avec les moines bouddhistes. Il y baptise un millier de personnes, surtout dans la région de Yamaguchi.

    Ses contacts avec les autorités civiles et religieuses au Japon lui font comprendre l’importance de l’influence de la Chine dans le domaine philosophico-religieux. Progressivement, il est persuadé que, pour convertir l’Orient, il faut commencer par la Chine. En novembre 1551, il confie sa décision à ses compagnons jésuites et commence à préparer ce voyage.

    Reparti vers Malacca, il est abandonné par les marchands et soldats portugais et, arrivé à Sancian en août 1552, avec pour seuls compagnons un frère jésuite et deux serviteurs (un Indien et un Chinois), il y attend en vain un bateau pour passer sur le continent et entrer en Chine. Malade, il meurt sur l’île de Sancian le 3 décembre 1552. D’abord gardé à Malacca, son corps repose aujourd’hui dans la basilique du Bon Jésus de Goa.

  • François-Xavier, un compagnon de Jésus très abouti (3 décembre)

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    Photo44.jpgUne homélie du père Rondet à l'occasion de la saint François-Xavier (source).

    « Allez, de toutes la nations faites des disciples. Baptisez-les au nom du père, du Fils et du Saint Esprit(…) Et moi, je suis avec vous tous les jours » (Mt.28,19).

    Il n’est peut-être pas dans toute l’histoire de l’Eglise d’homme qui ait vécu plus intensément cette parole d’Evangile que François-Xavier. Mais évangéliser toutes les nations n’est pas une tâche facile, nous le savons bien aujourd’hui et il ne suffit pas de le désirer généreusement pour le réaliser. Xavier va en faire la rude expérience.

    Parti d’Europe avec les idées de son temps, il va se heurter au sud de l’Inde à des mondes entièrement nouveaux : un Islam compact, un bouddhisme dévotionnel très présent et ce qu’il n’avait pas prévu des chrétiens portugais dont l’exemple et la conduite vont se révéler comme le principal obstacle à la conversion des païens. Habitué à un monde où cité et religion s’appuient, il ne cherchera pas à entamer l’Islam, par contre, il essaiera de regrouper les nouveaux chrétiens en communautés autonomes soustraites à l’influence des portugais. Un peu comme feront plus tard les Jésuites au Paraguay avec les réductions, mais cette stratégie a ses limites et ne tient pas assez compte de l’universalité du salut en Jésus-Christ.

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  • François Xavier : "malheur à moi si je n'annonce pas l'évangile"

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    On fête aujourd'hui saint François Xavier. Voici une lettre illustrant sa soif de porter l'évangile, adressée à Ignace de Loyola :

    Malheur à moi si je n'annonce pas l'Evangile !

    Nous avons traversé des villages de chrétiens qui s'étaient convertis il y a quelques années. Aucun portugais n'habite en ces lieux, car la terre y est extrêmement stérile et pauvre. Faute de prêtres, les chrétiens qui y vivent ne savent rien d'autre que dire qu'ils sont chrétiens. Ils n'ont personne pour dire la Messe ; ils n'ont personne pour leur enseigner le Credo, le Pater Noster, l'Ave Maria et les Commandements de Dieu.

    Lorsque je suis arrivé dans ces villages, je les ai tous parcourus activement et j'ai baptisé tous les enfants qui ne l'étaient pas encore. C'est pourquoi j'ai fait enfants de Dieu une grande multitude de petits enfants qui, comme on dit, ne savaient pas même distinguer leur droite de leur gauche. Les enfants m'assiégeaient tellement que je ne trouvais le temps ni de dire mon office, ni de manger, ni de prendre du repos ; il fallait absolument que je leur enseigne des prières ; je commençai alors à comprendre que c'est à eux qu'appartient le Royaume des Cieux.

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  • Homélie pour le mardi de la 1ère semaine de l'Avent

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    De catholique.org :

    Homélie

    Mardi, 1ère semaine de l’Avent,

    Jésus entre en action de grâce. Sa louange est simple et pure, elle est un sommet de révélation. La présence de l’Esprit-Saint qui doit être donné aux Apôtres y est dévoilée par saint Luc. Jésus loue son Père d’avoir écrit son projet d’amour dans un langage accessible aux petits. Il est en effet un savoir qui surpasse tous les autres : la connaissance existentielle du lien personnel et unique qui nous relie à Dieu.

    Cette relation n’est pas une faveur à goûter dans un intimisme égoïste. Elle est un lien vital qui s’épanouit en bénédictions fraternelles. Voir jubiler Jésus sous l’action de l’Esprit est révélation pour ses disciples. Voir un chrétien qui a su préserver sa simplicité de cœur et sa pureté d’esprit est un témoignage de la proximité de Dieu qui instruit tous ses frères.

    L’Esprit de Noël montre son ampleur dans cette prière de Jésus. Il ne s’est pas fait petit enfant pour jouir de la protection aimante du Père mais pour nous apprendre à le devenir. Il n’est pas né au cœur de la nuit pour connaître le réconfort chaleureux d’une famille et d’amis venus tout partager avec lui, mais pour nous apprendre que les temps d’obscurité ont aussi leur grâce. Grâce d’abandon et d’attente, où l’ont voit les jours pesants et faibles dominés par la nuit glaciale, mais où l’on sent aussi la vie se battre pour jaillir bientôt, on ne sait quand, on ne sait comment.

    Les pauvres, les petits les simples, l’ont compris. Les bergers qui veillent la nuit et n’ont rien à attendre de la vie le savaient et l’ont reconnu. Ils l’ont accueilli. Saurons-nous utiliser le temps de l’avent pour nous appauvrir jusqu’à leur ressembler ?

    Vouloir leur ressembler n’est pas magnifier la pauvreté alors qu’on vit dans l’opulence. C’est comprendre le chemin que Dieu fait jusqu’à l’homme. Dieu en effet a choisit de venir jusqu’à nous, il veut naître dans notre condition, il veut en faire l’expérience. Non qu’il manque de divertissement dans son paradis, mais qu’il souhaite que nous-mêmes fassions l’expérience de sa propre vie. Nous qui ne manquons pas de divertissements, il nous propose l’absolu et l’essentiel. Il l’offre. Non comme une aumône donnée à un pauvre, mais comme la plénitude d’être transformant un néant.

    Lui, le Fils, connaît cet abîme de bonheur. Lui connaît le bonheur de tout donner et de tout recevoir. Et ceux qui n’ont rien, ceux à qui l’on tout prit ou qui ont eu la sagesse de ne s’encombrer de rien, sont disposés à entrer pleinement dans cette relation unique. Jésus exulte de joie car, à sa suite, ils vont montrer aux autres le chemin ; comme les bergers ont montré le chemin de la crèche à tout le canton. A qui veut les suivre. A qui les bonheurs de cette terre ne sont rien s’ils ne sont aussi des bonheurs de Dieu.

    Seigneur Esprit-Saint, Esprit de Noël, apprends-nous à simplifier notre vie, que nous goutions la joie réservée aux tout-petits.

  • Méditation pour le lundi de la 1ère semaine de l’Avent

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    Du site de l'Opus Dei :

    Méditation : lundi de la 1ère semaine de l’Avent

    Les thèmes proposés pour la méditation du jour sont : Jésus vient au milieu de nous ; nous pouvons toujours nous approcher de Lui; grandir en amitié avec Jésus par la prière.

    - Jésus vient parmi nous

    - À tout moment nous pouvons l’approcher

    - Faire grandir notre amitié avec lui grâce à la prière

    UN NOUVEAU cycle liturgique commence et, une nouvelle fois, nous allons parcourir les mystères de la vie du Christ, ses joies, ses douleurs et sa gloire. Nous abordons ces journées ayant en ligne de mire sa Naissance. Ensuite, nous franchirons les étapes de sa Vie, de sa Mort, de sa Résurrection et de son Ascension, jusqu’à arriver finalement à la Pentecôte, au moment où il nous envoie son Esprit Saint afin de se tenir près de nous « tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20).

    Nous savons bien que cette répétition annuelle de ces mystères est beaucoup plus qu’un pieux souvenir : elle « n’est pas une représentation froide et sans vie d’événements appartenant à des temps écoulés ; elle n’est pas un simple et pur rappel de choses d’une époque révolue. Elle est plutôt le Christ lui-même, qui persévère dans son Église et qui continue à parcourir la carrière de son immense miséricorde » [1]. Chaque temps liturgique de l’Église nous fait entrer personnellement dans un moment ou un aspect particulier de la vie de Jésus, qui a foulé de ses pieds les rues de la Galilée. Parce que « Iesus Christus heri et hodie, Ipse et in saecula ; Jésus Christ, hier et aujourd’hui, est le même, il l’est pour l’éternité » (He 13, 8). Jésus-Christ continue de vivre sur la terre et nous pouvons le connaître et l’aimer ; qui plus est, il nous est donné de vivre en lui.

    C’est-à-dire que, réellement, nous vivons pendant ces jours de l’Avent dans l’attente du Messie. « Son heure est proche, son jour ne tardera pas » [2], répète l’Église. Une fois de plus, Jésus vient dans notre monde et se rend présent dans notre vie. Il vient animé du désir de marcher à nos côtés le long des sentiers de l’histoire. Il veut que nous partagions avec lui nos joies et nos peines ; il souhaite nous consoler et nous accorder la force nécessaire pour mener de l’avant notre mission quotidienne. Nous pouvons le remercier pour cet aspect de sa vie que nous allons vivre ces jours-ci : que Dieu se soit fait homme pour que nous puissions devenir enfants de Dieu et jouir de sa compagnie.


    CERTAINS PERSONNAGES, parmi ceux qui ont rencontré Jésus lors de son passage dans notre monde en faisant le bien, peuvent nous apprendre à fréquenter le Maître. « Comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia : “Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement” » (Mt 8, 5-6). La liturgie d’aujourd’hui soumet à notre considération cet épisode de la vie du Seigneur. Cet honnête homme, un gentil, souffre en raison de la maladie d’un serviteur qu’il aime vraiment. N’étant pas capable de lui venir en aide, il éprouvait l’amer sentiment de son impuissance et il réagit d’une manière sage et humble, pleine de foi : il part à la recherche de Jésus et, en toute sincérité, il lui fait part de sa tristesse. Demander quoi que ce soit n’était pas nécessaire, il lui suffisait de le mettre au courant de la situation, en lui ouvrant son âme.

    Nous aussi, nous connaissons des difficultés et des moments de tristesse ; nous aussi nous avons des amis dont nous voudrions qu’ils soient guéris et nous souhaiterions sentir près de nous la main du Seigneur. Voilà pourquoi nous réagissons avec confiance, comme le centurion, et nous faisons appel à Jésus. Il est bon de se rappeler à quel point nous avons besoin de lui et avec quelle ardeur il souhaite nous venir en aide. Il est fort consolant de savoir qu’à tout moment nous pouvons nous adresser à lui avec une totale simplicité : Jésus, j’ai plusieurs affaires à résoudre et je ne sais pas très bien comment m’y prendre ; elles m’enlèvent la paix. Certes, j’ai la foi mais je reconnais que, par moments, je manque de confiance en toi ; j’ai encore besoin d’apprendre à mettre plus résolument ma vie entre tes mains.

    Aujourd’hui, nous voudrions imiter le centurion de l’évangile et ouvrir notre cœur au Seigneur. En silence, dans un dialogue personnel avec Jésus, nous lui présentons notre vie et nos besoins. Ainsi, nous sommes rassurés, sachant bien qu’il va s’en occuper.


    « SEIGNEUR, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri ». Comme nous sommes émus en contemplant de nouveau la foi du centurion ! Elle a fait l’admiration de Jésus lui-même qui l’a louée : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi » (Mt 8, 6). Une foi grande et en même temps humble et simple, exprimée par des mots que la liturgie met chaque jour sur nos lèvres, avant de recevoir la sainte Communion.

    Nous, nous pouvons approcher chaque jour Jésus dans l’Eucharistie et nous aimerions le faire avec la même confiance en son pouvoir et la même humilité que le personnage évangélique. « Je ne comprends pas, disait saint Josémaria, comment l’on peut vivre chrétiennement sans ressentir le besoin d’une amitié constante avec Jésus dans la Parole et dans le Pain, dans la prière et dans l’Eucharistie. Et en revanche, je comprends très bien qu’au cours des siècles les générations successives de fidèles aient concrétisé progressivement cette piété eucharistique. Dans certains cas par des pratiques de masse, pour manifester ainsi publiquement leur foi ; et d’autres fois par des gestes silencieux et discrets, dans la paix sacrée de l’église ou dans l’intimité du cœur » [3].

    C’est dans l’Eucharistie et dans l’intimité du cœur que nous pouvons alimenter notre amitié avec Jésus. Il est toujours à côté de nous pour nous aider avec sa grâce, nous réjouir par sa présence et nous faire connaître l’amour qu’il nous porte. Même si, parfois, nous ne pourrons pas nous approcher physiquement de Jésus-Hostie, il nous sera toujours possible de rencontrer Dieu en nous recueillant dans le silence du cœur, comme notre Mère, Sainte Marie, l’a si souvent fait, à chaque instant de la vie de son Fils.


    [1] Pie XII, Lettre encyclique Mediator Dei, n° 205.

    [2]. Liturgie des Heures, lundi de la 1ère semaine de l’Avant, none, Parole de Dieu (cf. Is 14, 1)

    [3] Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 154.