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Spiritualité - Page 3

  • 27 novembre : le signe de la Vierge enceinte

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    Du site "Nominis" :

    Icône de la Vierge du Signe - Le Monde Orthodoxe

    Miracle commémoré chaque année

    Novgorod en Russie possédait une icône de la Mère de Dieu sur le modèle byzantin de la Vierge du Signe*. Ce modèle représente Marie portant en médaillon, sur le devant, le Christ enfant et bénissant. Son nom évoque le 'signe de la Vierge enceinte' annoncé par le prophète Isaïe. Le 27 novembre 1150, la ville est assiégée. Son archevêque place l'icône au-dessus des remparts ; la Vierge est frappée d'une flèche, les ténèbres couvrent la ville et les ennemis doivent lever le siège. Ce miracle est commémoré chaque année. Six cent quatre vingt ans plus tard, la Mère de Dieu apparaît à une humble religieuse, sœur Catherine Labouré que nous fêterons demain, 28 novembre et lui fait réaliser une médaille, la Médaille Miraculeuse, en raison des innombrables miracles qui lui sont attribués.

    * Illustration: icône de Marie enceinte, appelée Vierge du Signe, car elle illustre la prophétie d'Isaïe: Ecoutez donc, Maison de David!... Le Seigneur lui-même vous donnera un signe. Voici que la Vierge est enceinte et va enfanter un fils, et elle l'appellera Emmanuel (Dieu avec nous). (Isaïe 7, 13-14) source: Mission d'Orient des Augustins et des Oblates de l'Assomption.

    Voir aussi:
    Le site officiel de la chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse - Les apparitions un 27 novembre...
    Pourquoi y a-t-il des apparitions? question de la place des apparitions dans notre foi...
    - Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse... (diocèse de Paris).

    Réjouis-toi, Mère de Dieu, joie des anges et des hommes ; réjouis-toi, ferme espoir et protection de la ville ; réjouis-toi, car par ta puissance, nous terrassons nos ennemis ; réjouis-toi, Mère du soleil spirituel qui éclaire les fidèles et plonge les infidèles dans l'obscurité ; réjouis-toi, ô Vierge, louange des chrétiens.

  • Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse (27 novembre)

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    Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse (27 novembre)

    source : evangileauquotidien

    Entrée au noviciat depuis quelques jours seulement,  Ste Catherine Labouré  fut gratifiée de plusieurs faveurs célestes. La Très Sainte Vierge Marie daigna lui apparaître à six reprises. La seconde apparition eut pour objet la manifestation de la Médaille Miraculeuse. Voici en substance le rapport que la voyante en a fait à son confesseur, le Père Jean-Marie Aladel :

    « Le 27 novembre 1830, un samedi avant le Premier Dimanche de l'Avent, à cinq heures et demie du soir, j'étais à la chapelle quand il m'a semblé entendre du bruit du côté de l'épître, comme le froufrou d'une robe de soie.

    Ayant regardé de ce côté-là, j'aperçus la Sainte Vierge. Elle était debout, habillée de blanc, une robe en soie blanche aurore à manches plates, un voile blanc qui descendait jusqu'en bas. En-dessous du voile, j'ai aperçu Ses cheveux en bandeaux ; la figure était assez découverte et Ses pieds appuyés reposaient sur une boule.

    Elle tenait aussi une boule dans Ses mains représentant le globe terrestre. Ses mains étaient élevées à la hauteur de l'estomac, d'une manière très aisée et les yeux élevés vers le ciel. Sa figure était de toute beauté ; je ne pourrais la dépeindre. Et puis, tout à coup, j'ai aperçu des anneaux à Ses doigts revêtus de pierreries plus belles les unes que les autres ; leur éclat couvrait tout le bas et je ne voyais plus Ses pieds.

    A ce moment, il s'est formé un tableau un peu ovale autour de la Vierge Sainte, avec au haut, ces mots écrits en lettres d'or : "O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous".

    Une voix se fit alors entendre qui me dit : Faite frapper une médaille sur ce modèle ; toutes les personnes qui la porteront au cou recevront de grandes grâces. Les grâces seront abondantes pour tous ceux qui la porteront avec confiance.

    Le tableau se retourna soudain et je pus contempler le revers de la Médaille sur lequel était gravé le monogramme de la Sainte Vierge, composé de la lettre M, surmonté d'une croix, avec une barre à la base. Au-dessous de cette lettre M, côte à côte, les deux Saints Cœurs de Jésus et de Marie.

    L'approbation officielle de l'Église, les merveilles opérées en si grand nombre, et enfin la prodigieuse humilité de la voyante garantissent l'authenticité de l'origine céleste de la Médaille Miraculeuse.

    Dans le courant de décembre, Ste Catherine Labouré a une nouvelle apparition très semblable à celle du 27 novembre, et au même moment, pendant l’oraison du soir : la messagère choisie par l’Immaculée reçoit de nouveau l’ordre de faire frapper la Médaille par l’entremise de son confesseur, le prudent Père Aladel. Ce sera quand même fait en 1832 avec la permission de l’archevêque de Paris, Monseigneur de Quélen.

    Symbole suffisamment clair, cette Médaille nous rappelle que nous sommes des chrétiens rachetés par un Dieu crucifié en face de sa mère douloureuse ; que nous sommes les enfants d’un Dieu qui nous aime, qui nous donne son cœur et qui demande en retour le nôtre pour étendre son royaume d’amour et de paix parmi les hommes, et en priorité parmi les plus souffrants, comme va le faire Sœur Catherine. Méditons ce langage convaincant de la Médaille ! Elle est un saisissant raccourci de notre foi chrétienne.

    Pour un approfondissement voir et lire : Chapelle rue du Bac - Paris

  • Sainte Catherine d’Alexandrie, Vierge et martyre du IVème siècle (25 novembre)

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    246px-Memling,_polittico_di_san_giovanni_10.jpgSainte Catherine d’Alexandrie, Vierge et martyre du IVème siècle

    source : http://www.jeunes-cathos.fr/questions-de-foi/vie-pour-le-christ/sainte-catherine-dalexandrie-vierge-et-martyre-du-iveme-siecle

    Sainte Catherine d’Alexandrie (ci-contre, par Memling), fille du roi de Cilicie, naquit dans une famille de première noblesse. Elle perdit son père jeune.

    Une conversion un peu tardive

    Un ermite convertit la mère de Catherine, quant à la jeune fille elle se défendit plus longtemps appuyant son paganisme sur des raisons humaines. Puis, après une vision de Vierge Marie, elle demanda le baptême. Dès qu’elle l’eut reçu, Jésus lui apparut et elle le prit comme époux. Les artistes ont représenté ce mariage mystique en montrant Sainte Catherine avec l’enfant Jésus qui lui passe l’anneau au doigt.

    Une relation conflictuelle avec l’empereur

    Jeune, elle acquiert une connaissance tant des sciences, de l’art que de la poésie et de la philosophie. A l’âge de 18 ans, elle rentra en conflit avec l’empereur Maximin. Elle lui montra la vanité des idoles : « Pourquoi veux-tu perdre toute cette foule par l’erreur des idoles ? Apprends à connaître le Dieu créateur du monde et son fils unique Jésus Christ qui par sa croix a délivré le monde de la géhenne. » Incapable de répondre lui-même aux arguments de la jeune femme, l’empereur convoqua cinquante philosophes. Mais préparée par le jeûne et la prière, Catherine fit un discours si profond et si sublime sur la religion de Jésus Christ qu’elle les convertit. Pris de colère, Maximin condamna ces philosophes à être brûlés vifs.

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  • Sainte Catherine d'Alexandrie (25 novembre)

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    catherineMemling1479.middle.jpgSouvent représentée (ici par Memling, XVe s.) à l'occasion de son mariage mystique avec le Christ, sainte Catherine d'Alexandrie symbolise l'union de la philosophie et de la religion. Plus que sur l'histoire, c'est sur la tradition que s'appuie la dévotion à cette sainte martyrisée au 4e siècle.

    "Alors âgée de dix-huit ans, Catherine s'opposera à Maximinus à l'origine de nombreuses persécutions. Incapable de répondre aux arguments de la jeune femme, l'empereur demandera à cinquante philosophes de lui fournir les arguments. Catherine les convertira. L'empereur les fera brûler sur un bûcher et demandera à Catherine de l'épouser. Celle-ci, qui avait reçu un anneau d'or du Christ, refusera. Battue et emprisonnée, Catherine sera sauvée par le Christ qui lui apparaîtra de nouveau et lui enverra une colombe blanche pour la nourrir. Elle convertira la femme de l'empereur, Faustina, et le chef de sa garde, Porphyrius, qui à son tour convertiront deux cents gardes impériaux. Ils seront tous exécutés. Catherine, qui subira le supplice d'une roue parsemée de clous et de rasoirs, sera libérée par miracle durant l'épreuve. Elle sera finalement décapitée. De l'huile recueillie sur ses ossements sera à l'origine de guérisons miraculeuses durant plusieurs siècles. Son corps sera transporté par des anges, au IXème siècle, au sommet du Mont Sinaï, dans le monastère de la Transfiguration du Christ fondé en 542, qui sera ensuite rebaptisé monastère Sainte Catherine. Sainte Catherine appartiendra aux visions de Jeanne d'Arc, avec sainte Marguerite." (insecula.com)

  • Dans son nouvel ouvrage, le cardinal Sarah explore en profondeur le culte, la liturgie et la musique sacrée

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    De Paul Senz sur le CWR :

    Dans son nouvel ouvrage, le cardinal Sarah explore en profondeur le culte, la liturgie et la musique sacrée.

    Dans Le Chant de l'Agneau , explique l'intervieweur Peter Carter, « le cardinal Sarah expose clairement les définitions et les principes de la liturgie et de la musique sacrée, qu'il est toujours rafraîchissant de comprendre à nouveau et d'approfondir. »

    Le cardinal Robert Sarah brandit un encensoir lors de la messe qu'il célèbre à Port-au-Prince le 12 janvier 2010. (Photo CNS/Paul Jeffrey)
    Au sein de l'Église, de nombreux débats animent la question de ce qui est approprié ou non dans le cadre de la liturgie. Ces « guerres liturgiques » font rage sur de multiples fronts, touchant à divers aspects de la messe. Il convient de souligner que l' intensité de ce débat tient au fait que tous les participants reconnaissent que la messe est au cœur de la vie de l'Église et doit donc être célébrée avec le respect qu'elle mérite.

    L'un des fronts liturgiques est celui de la portée musicale.

    Le Chant de l’Agneau : Musique sacrée et liturgie céleste (Ignatius Press, 2025) est le dernier ouvrage du cardinal Robert Sarah, fruit d’un dialogue avec Peter Carter, directeur du Catholic Sacred Music Project . Leur conversation explore la riche tradition spirituelle de la musique sacrée catholique, se penche sur la confusion liturgique qui règne actuellement et propose non seulement un diagnostic des problèmes, mais aussi une voie vers un véritable renouveau, y compris au niveau paroissial.

    Le cardinal Robert Sarah  est l'ancien préfet de la Congrégation (aujourd'hui Dicastère) pour le Culte Divin au Vatican, et l'auteur de nombreux ouvrages (dont plusieurs entretiens de la longueur d'un livre), parmi lesquels  Le pouvoir du silence : contre la dictature du bruit ,  La journée est déjà bien ava ), parmi lesquels  Le pouvoir du silence : contre la dictature du bruit ,  La journée est déjà bien avancée ,  Dieu ou rien : une conversation sur la foi avec Nicolas Diat ,  Il nous a tant donné : un hommage à Benoît XVI et  Du plus profond de nos cœurs : sacerdoce, célibat et crise de l'Église catholique . ncée ,  Dieu ou rien : une conversation sur la foi avec Nicolas Diat ,  Il nous a tant donné : un hommage à Benoît XVI et  Du plus profond de nos cœurs : sacerdoce, célibat et crise de l'Église catholique .

    Peter Carter s'est récemment entretenu avec  Catholic World Report au sujet de son entretien majeur avec le cardinal Sarah, du rôle de la beauté dans l'évangélisation et de l'importance de la liturgie sacrée.

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  • In unitate Fidei : la lettre apostolique de Léon XIV à l'occasion du 1700e anniversaire du Concile de Nicée

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    LÉON XIV

    LETTRE APOSTOLIQUE

    IN UNITATE FIDEI

    À L'OCCASION DU 1700e ANNIVERSAIRE DU CONCILE DE NICÉE

    1. Dans l'unité de la foi, proclamée depuis les origines de l'Église, les chrétiens sont appelés à marcher ensemble, en gardant et en transmettant avec amour et joie le don reçu. Celui-ci est exprimé dans les paroles du Credo : « Nous croyons en Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, descendu du ciel pour notre salut », formulées par le Concile de Nicée, premier événement œcuménique de l'histoire du christianisme, il y a 1700 ans.

    Alors que je m'apprête à effectuer mon voyage apostolique en Turquie, je souhaite, par cette Lettre, encourager dans toute l'Église un élan renouvelé dans la profession de foi dont la vérité, qui constitue depuis des siècles le patrimoine commun des chrétiens, mérite d'être confessée et approfondie d'une manière toujours nouvelle et actuelle. À cet égard, a été approuvé un riche document de la Commission Théologique Internationale : Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur. Le 1700e anniversaire du Concile œcuménique de Nicée. J’y renvoie, car il offre des perspectives utiles pour approfondir l'importance et l'actualité non seulement théologique et ecclésiale, mais aussi culturelle et sociale du Concile de Nicée.

    2. « Commencement de l'évangile de Jésus Christ, Fils de Dieu ». C'est ainsi que Saint Marc intitule son Évangile, résumant ainsi l’ensemble de son message sous le signe de la filiation divine de Jésus-Christ. De la même manière, l'Apôtre Paul sait qu'il est appelé à annoncer l'Évangile de Dieu sur son Fils mort et ressuscité pour nous (cf. Rm 1, 9), qui est le “oui” définitif de Dieu aux promesses des prophètes (cf. 2 Co 1, 19-20). En Jésus-Christ, le Verbe qui était Dieu avant les temps et par qui toutes choses ont été faites – comme le dit le prologue de l'Évangile de Saint Jean –, « s'est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1, 14). En Lui, Dieu s'est fait notre prochain, de sorte que tout ce que nous faisons à chacun de nos frères, nous le Lui faisons (cf. Mt 25, 40).

    C'est donc une coïncidence providentielle que, en cette Année Sainte consacrée à notre espérance qui est le Christ, nous célébrions également le 1700e anniversaire du premier Concile œcuménique de Nicée, qui proclama en 325 la profession de foi en Jésus-Christ, Fils de Dieu. C'est là le cœur de la foi chrétienne. Aujourd'hui encore, dans la célébration eucharistique dominicale, nous prononçons le Symbole de Nicée-Constantinople, profession de foi qui unit tous les chrétiens. Celle-ci nous donne l'espérance dans les temps difficiles que nous vivons, au milieu des craintes nombreuses et des préoccupations, des menaces de guerre et de violence, des catastrophes naturelles, des graves injustices et des déséquilibres, de la faim et de la misère dont souffrent des millions de nos frères et sœurs.

    3. Les temps du Concile de Nicée n'étaient pas moins troublés. Lorsqu'il s'ouvrit, en 325, les blessures des persécutions contre les chrétiens étaient encore vives. L'Édit de tolérance de Milan (313), promulgué par les deux empereurs Constantin et Licinius, annonçait l'aube d'une nouvelle ère de paix. Cependant, disputes et conflits ont rapidement émergé au sein de l'Église après les menaces extérieures.

    Arius, un prêtre d'Alexandrie d’Égypte, enseignait que Jésus n'est pas vraiment le Fils de Dieu, bien qu'il ne soit pas une simple créature ; il serait un être intermédiaire entre le Dieu inaccessible et nous. Par ailleurs, il y aurait eu un temps où le Fils “n'était pas”. Cela correspondait à la mentalité répandue à l'époque et semblait donc plausible.

    Mais Dieu n'abandonne pas son Église, il suscite toujours des hommes et des femmes courageux, des témoins de la foi et des pasteurs qui guident son peuple et lui indiquent le chemin de l'Évangile. L'évêque Alexandre d'Alexandrie se rendit compte que les enseignements d'Arius n'étaient pas du tout conformes à l'Écriture Sainte. Comme Arius ne se montrait pas conciliant, Alexandre convoqua les évêques d'Égypte et de Libye pour un synode qui condamna l'enseignement d'Arius ; il envoya ensuite une lettre aux autres évêques d'Orient pour les en informer en détail. En Occident, l'évêque Osio de Cordoue, en Espagne, qui s'était déjà montré fervent confesseur de la foi pendant la persécution sous l'empereur Maximien et jouissait de la confiance de l'évêque de Rome, le Pape Sylvestre, se mobilisa.

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  • Les saints martyrs du Viêt-Nam (24 novembre)

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    D'Evangile au Quotidien :

    Saints Martyrs du Viêt-Nam

    André Dung Lac, prêtre et ses compagnons martyrs entre 1745 et 1862

    Martyrologe Romain : Mémoire des saints André Dung Lac, prêtre, et ses compagnons, martyrs. Une célébration commune honore cent-dix-sept martyrs mis à mort entre 1745 et 1862 dans diverses régions du Viêt-Nam : le Tonkin, l’Annam et la Cochinchine. Parmi eux, huit évêques, un grand nombre de prêtres et une foule considérable de laïcs chrétiens des deux sexes, de toute condition, de tout âge, qui ont tous préféré souffrir l’exil, la prison, les tortures et enfin les derniers supplices plutôt que de fouler aux pieds la croix et faillir à la foi chrétienne.

    L'église au Vietnam fécondée par le sang des Martyrs

    L'œuvre de l'évangélisation, entreprise dès le début, du XVIème siècle, puis établie dans les deux premiers Vicariats Apostoliques du Nord (Dâng-Ngoâi) et du Sud (Dâng-Trong) en 1659, a connu au cours des siècles un admirable développement. À l'heure actuelle, les Diocèses sont au nombre de vingt-cinq (dix au Nord, six au Centre et neuf au Sud). Les catholiques sont environ six millions (presque 10% de la population).

    Ce résultat est dû aussi au fait que, dès les premières années de l'évangélisation, la semence de la Foi a été mêlée sur la terre vietnamienne au sang abondamment versé des martyrs, tant du clergé missionnaire que du clergé local et du peuple chrétien du Viêt-Nam. Tous ont supporté ensemble les fatigues de l'œuvre apostolique et ont d'un même cœur affronté aussi la mort pour rendre témoignage à la vérité évangélique. L'histoire religieuse de l'Église du Viêt-Nam enregistre qu'il y a eu en tout cinquante-trois décrets, signés par les Seigneurs Trinh et Nguyen et par les Empereurs qui, du XVIIème au XIXème siècles, ont promulgué contre les chrétiens des persécutions plus violentes les unes que les autres. On compte environ 130.000 victimes tombées un peu partout sur le territoire du Viêt-Nam.

    Au cours des siècles, ces martyrs de la Foi ont été ensevelis d'une manière anonyme, mais leur mémoire est restée vivante dans l'esprit de la communauté catholique. Dès le début du XX siècle, dans cette foule de héros, 117 personnes - dont les épreuves sont apparues les plus cruelles - ont été choisies et élevées aux honneurs des autels.

    Ils furent tous canonisés en même temps par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005)le 19 juin 1988, lors d'un de ses voyages en Asie, et déclarés Patrons du Viêt-Nam le 14 décembre 1990.

    Ces Saints peuvent être classés comme suit :

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  • Comment Dieu s’y prend-t-il pour établir son Royaume ? Homélie pour le dimanche du Christ Roi de l'Univers

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    Nous remercions Monsieur l'abbé Christophe Cossement de nous autoriser à publier ici ses homélies. Voici celle de ce dimanche du Christ Roi de l'Univers (sur son blog) :

    Le Royaume du Christ et ses méthodes

    Tout en nous aspire au Royaume du Christ Roi, tant nous sommes fatigués des ténèbres du mensonge et de la trahison, de la domination et des abus, de l’impureté et de tant de choses qui réduisent l’être humain à un objet entre ses propres mains. Oh oui, comme nous désirons être arrachés « au pouvoir des ténèbres » dont parle saint Paul, afin d’hériter de la lumière du ciel, de la paix et de la joie pour lesquelles nous sommes faits !

    Comment serons-nous libérés de l’oppression de toutes ces choses mauvaises que font les êtres humains et que parfois nous faisons aussi ? Comment serons-nous libérés des erreurs dans lesquelles le diable plonge l’humanité, lui qui est le menteur par excellence, lui qui semble piloter jusqu’aux décisions politiques qui salissent le cœur des jeunes et jettent beaucoup de monde dans la perplexité ? Ah, nous aimerions bien, parfois, une bonne petite remise en ordre… Horrible tentation qui sous couvert de bien insinue la dureté, le rejet de ceux qui ne sont pas conformes ou qui se sont mal conduit ! Ce n’est pas avec un fouet que le Christ est venu dans le monde. Ce n’est pas avec la répression et en accablant le pécheur que Dieu veut redresser le cours de l’histoire, sauver le monde et instaurer son Royaume. Autant nous aspirons à ce que la lumière chasse les ténèbres, autant nous devons choisir aussi les moyens qui sont ceux de la lumière : éclairer, procurer la joie et l’espérance. Parfois, des chrétiens pourraient être attirés par des programmes politiques qui prônent un régime fort qui remet de l’ordre. Ce n’est pas la manière de la véritable lumière qui chasse les ténèbres.

    Comment Dieu s’y est-il pris pour établir son Royaume ? Par la vie, la passion et la résurrection du Seigneur Jésus. Celui « par qui et pour qui tout est créé », celui qui « est avant toute chose », « fait la paix par le sang de sa croix, la paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel » (Col 1). C’est ainsi qu’il s’est rendu capable d’introduire le « bon » larron dans le paradis. Il était loin d’être irréprochable, ce larron qui dit qu’être crucifié, pour lui et son compagnon d’infortune, c’est juste. Et Jésus ne dit pas que le mal qu’il a commis est excusable. Il parle comme celui qui a le pouvoir de purifier les cœurs qui s’ouvrent à lui. Lui qui est « le chemin, la vérité et la vie », il a ce pouvoir, il l’a acquis en donnant sa vie.

    Pourtant, l’autre malfaiteur crucifié lui résiste. Il n’ouvre pas son cœur, il ne laisse pas de prise à l’amour de Dieu. Celui qui est le chemin butte sur une impasse. Celui qui est la vérité ne parvient pas à s’imposer à l’autre qui ne veut pas le reconnaître. Celui qui est la vie ne peut se déverser dans le cœur qui veut rester maître de tout. Tant d’hommes aujourd’hui risquent de se retrouver dans la position du deuxième malfaiteur, n’acceptant pas que le Royaume de Dieu vient à leur porte dans l’humilité, la faiblesse, le dépouillement. Ils veulent rester maîtres, continuer à suivre leurs vues comme ils l’entendent. Ils refusent un Dieu qui conteste leur façon de vivre. Ils ne cherchent nul pardon, ceux qui n’acceptent pas qu’on parle encore de péché. Oh comme il nous faut prier pour ceux qui font ainsi barrage au règne du Christ dans leur vie ! Qu’ils ne soient pas perdus à jamais ! Demandons la grâce, pour eux et aussi pour nous, de savoir reconnaître nos torts, nous humilier devant Dieu, afin qu’il nous relève, nous console et nous comble. Celui qui se justifie lui-même ne pourra être comblé que par lui-même. Celui qui laisse Dieu le rendre juste sera comblé par Dieu. C’est vraiment une autre mesure.

  • Le Christ Roi de l'Univers

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    sur Homelies.fr (archive 2007)

    En ce dernier dimanche du temps ordinaire, nous célébrons la solennité de Jésus-Christ roi de l’univers. Cette fête fut instaurée par le pape Pie XI le 11 décembre 1925 par l’encyclique « Quas Primas » pour « ramener et consolider la paix par le règne du Christ ». 

    Les textes de la liturgie présentent plusieurs aspects de cette réalité. Le second livre de Samuel (1ère lecture) parle de l’unification de toutes les tribus d’Israël qui reconnaissent l’autorité royale de David comme dérivant de celle de Dieu. Le Psaume 121 (122), quant à lui, reconnaît Jérusalem, le trône de David, comme le point d’union de ces mêmes tribus pour adorer le Seigneur : « Jérusalem, te voici dans tes murs : ville où tout ensemble ne fait qu'un ! C'est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur. C'est là qu'Israël doit rendre grâce au nom du Seigneur. C'est là le siège du droit, le siège de la maison de David ». 

    L’évangile présente de son côté une image de roi en net contraste avec celle qui ressort des lectures précédentes. Jésus, objet de dérision et de mépris, meurt sur la croix comme un criminel et l’écriteau qui est cloué au-dessus de lui et qui le désigne comme « roi des Juifs » n’y change rien ! 

    C’est la deuxième lecture, extraite de la lettre de saint Paul aux Colossiens, qui nous donne la clef pour entrer dans ce mystère de la mort en croix du Christ comme sommet de la révélation de sa royauté sur l’univers. Il est capital de remarquer que l’apôtre des nations nous présente dans ce passage le règne universel du Christ à travers sa mort sur la croix en termes de réconciliation, de rédemption, de pardon des péchés et de paix : « Car Dieu a voulu que dans le Christ toute chose ait son accomplissement total. Il a voulu tout réconcilier par lui et pour lui, sur la terre et dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix ». 

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  • La fête du Christ-Roi : le centième anniversaire de Quas Primas

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    QUAS PRIMAS

    LETTRE ENCYCLIQUE 
    DE SA SAINTETÉ LE PAPE PIE XI 

    DE L'INSTITUTION D'UNE FÊTE DU CHRIST-ROI.
     

    Aux Patriarches, Primats, Archevêques, Evêques et autres ordinaires de lieu, en paix et communion avec le Siège apostolique.

    1. Dans (1) la première Encyclique qu'au début de Notre Pontificat Nous adressions aux évêques du monde entier (2), Nous recherchions la cause intime des calamités contre lesquelles, sous Nos yeux, se débat, accablé, le genre humain.

    Or, il Nous en souvient, Nous proclamions ouvertement deux choses: l'une, que ce débordement de maux sur l'univers provenait de ce que la plupart des hommes avaient écarté Jésus-Christ et sa loi très sainte des habitudes de leur vie individuelle aussi bien que de leur vie familiale et de leur vie publique; l'autre, que jamais ne pourrait luire une ferme espérance de paix durable entre les peuples tant que les individus et les nations refuseraient de reconnaître et de proclamer la souveraineté de Notre Sauveur. C'est pourquoi, après avoir affirmé qu'il fallait chercher la paix du Christ par le règne du Christ, Nous avons déclaré Notre intention d'y travailler dans toute la mesure de Nos forces ; par le règne du Christ, disions-Nous, car, pour ramener et consolider la paix, Nous ne voyions pas de moyen plus efficace que de restaurer la souveraineté de Notre Seigneur.

    2. Depuis, Nous avons clairement pressenti l'approche de temps meilleurs en voyant l'empressement des peuples à se tourner - les uns pour la première fois, les autres avec une ardeur singulièrement accrue - vers le Christ et vers son Eglise, unique dispensatrice du salut: preuve évidente que beaucoup d'hommes, jusque-là exilés, peut-on dire, du royaume du Rédempteur pour avoir méprisé son autorité, préparent heureusement et mènent à son terme leur retour au devoir de l'obéissance.

    Tout ce qui est survenu, tout ce qui s'est fait au cours de l'Année sainte, digne vraiment d'une éternelle mémoire, n'a-t-il pas contribué puissamment à l'honneur et à la gloire du Fondateur de l'Eglise, de sa souveraineté et de sa royauté suprême?

    Voici d'abord l'Exposition des Missions, qui a produit sur l'esprit et sur le cœur des hommes une si profonde impression. On y a vu les travaux entrepris sans relâche par l'Eglise pour étendre le royaume de son Epoux chaque jour davantage sur tous les continents, dans toutes les îles, même celles qui sont perdues au milieu de l'océan; on y a vu les nombreux pays que de vaillants et invincibles missionnaires ont conquis au catholicisme au prix de leurs sueurs et de leur sang; on y a vu enfin les immenses territoires qui sont encore à soumettre à la douce et salutaire domination de notre Roi.

    Voici les pèlerins accourus, de partout, à Rome, durant l'Année sainte, conduits par leurs évêques ou par leurs prêtres. Quel motif les inspirait donc, sinon de purifier leurs âmes et de proclamer, au tombeau des Apôtres et devant Nous, qu'ils sont et qu'ils resteront sous l'autorité du Christ?

    Voici les canonisations, où Nous avons décerné, après la preuve éclatante de leurs admirables vertus, les honneurs réservés aux saints, à six confesseurs ou vierges. Le règne de notre Sauveur n'a-t-il pas, en ce jour, brillé d'un nouvel éclat? Ah! quelle joie, quelle consolation ce fut pour Notre âme, après avoir prononcé les décrets de canonisation, d'entendre, dans la majestueuse basilique de Saint Pierre, la foule immense des fidèles, au milieu du chant de l'action de grâces, acclamer d'une seule voix la royauté glorieuse du Christ: Tu Rex gloriae Christe!

    A l'heure où les hommes et les Etats sans Dieu, devenus la proie des guerres qu'allument la haine et des discordes intestines, se précipitent à la ruine et à la mort, l'Eglise de Dieu, continuant à donner au genre humain l'aliment de la vie spirituelle, engendre et élève pour le Christ des générations successives de saints et de saintes; le Christ, à son tour, ne cesse d'appeler à l'éternelle béatitude de son royaume céleste ceux en qui il a reconnu de très fidèles et obéissants sujets de son royaume terrestre.

    Voici encore le XVIe centenaire du Concile de Nicée qui coïncida avec le grand Jubilé. Nous avons ordonné de célébrer cet anniversaire séculaire; Nous l'avons Nous-même commémoré dans la basilique vaticane, d'autant plus volontiers que c'est ce Concile qui définit et proclama comme dogme de foi catholique la consubstantialité du Fils unique de Dieu avec son Père; c'est lui qui, en insérant dans sa formule de foi ou Credo les mots cuius regni non erit finis, affirma du même coup la dignité royale du Christ.

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  • Deux prêtres italiens, martyrs sous le nazisme en 1944, seront béatifiés

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    D'Alessandro Di Bussolo sur Vatican News :

    Deux prêtres italiens, martyrs sous le nazisme en 1944, seront béatifiés

    Don Ubaldo Marchioni et le père Martino Capelli ont été tués lors des représailles allemandes en Émilie-Romagne, partageant le sort de leurs fidèles, alors qu'ils auraient pu se mettre en sécurité. Ce vendredi des décrets concernant quatre nouveaux vénérables ont été promulgés. Ils concernent Mgr Bartoletti, Don Gaspare Goggi, jeune disciple de Don Orione; Sœur Maria del Sacro Cuore, médecin australienne et missionnaire en Inde, et la laïque consacrée brésilienne Maria Lourdes Guarda.

    L'Église aura bientôt deux nouveaux bienheureux, deux jeunes prêtres italiens martyrs, tués par les nazis en 1944 en Émilie-Romagne, pendant l'occupation allemande. Lors de l'audience accordée ce vendredi 21 novembre au cardinal Marcello Semeraro, préfet du dicastère des Causes des Saints, Léon XIV a autorisé la promulgation des décrets concernant le martyre, en haine de la foi, de Don Ubaldo Marchioni, 26 ans, économe de la paroisse de San Martino di Caprare, et du père Martino Capelli, religieux dehonien, 32 ans, aumônier à San Michele di Salvaro, qui n'ont pas voulu abandonner les communautés de fidèles qui leur étaient confiées, tragiquement touchées par les rafles des SS.

    Les décrets reconnaissant les vertus héroïques de quatre serviteurs de Dieu, qui deviennent ainsi vénérables, ont également été promulgués. Il s'agit de l'archevêque Enrico Bartoletti, pasteur à Lucques et secrétaire de la CEI ; Don Gaspare Goggi, prêtre de la Petite Œuvre de la Divine Providence de Don Orione ; Sœur Maria del Sacro Cuore, de son vrai nom Maria Glowrey, médecin et religieuse australienne de la Société de Jésus Marie Joseph, fondatrice de la Catholic Health Association of India ; Maria de Lourdes Guarda, Brésilienne, laïque consacrée de l'Institut séculier Caritas Christi.

    Don Ubaldo, tué par les nazis sur l'autel

    Le premier prêtre martyr, Don Ubaldo Marchioni, originaire de Vimignano di Grizzana Morandi, dans la province de Bologne, est né en 1918. Il entre au séminaire diocésain à l'âge de dix ans et est ordonné prêtre à 24 ans dans la cathédrale de Bologne. Curé à San Nicolò della Gugliara, il est ensuite nommé, en mars 1944, économe spirituel à San Martino di Caprara, paroisse située à proximité de la zone occupée par les troupes allemandes, engagées dans des combats avec les partisans locaux. Pendant ces mois de guerre, Don Ubaldo reste aux côtés de ses paroissiens, partageant avec eux les risques de l'occupation et des représailles nazies. Le 29 septembre 1944, alors qu'il se rend à l'Oratoire des Anges Gardiens de Cerpiano pour célébrer la messe, il s'arrête à l'église Santa Maria Assunta de Casaglia pour mettre en sécurité le pain et le vin de l’Eucharistie et donner refuge à une petite foule de personnes effrayées par l'arrivée des soldats allemands. Don Marchioni invite les hommes à se réfugier dans les bois, ne gardant dans l'église que les femmes et les enfants, mais les négociations avec les nazis pour les libérer échouent: ils sont tous emmenés au cimetière et tués. Don Ubaldo est ramené à l'église puis assassiné d'une balle dans la tête, devant l'autel. Cela révèle le mépris des nazis de la SS pour la religion chrétienne, et le fait que le corps du serviteur de Dieu ait été particulièrement martyrisé démontre la prévalence du martyre in odium fidei, «en haine de la foi». Il s'agit également d'un martyre ex partae victimae, «du côté des victimes», car le jeune prêtre, tué à l'âge de 26 ans, avait consciemment pris le risque de mourir en choisissant de rester aux côtés des fidèles, alors qu'il avait la possibilité de se mettre en sécurité.

    Père Capelli, martyr à Pioppe di Salvaro

    Le deuxième prêtre martyrisé par les nazis est le père Martino Capelli. Né à Nembro, dans la province de Bergame, en 1912, il est baptisé sous le nom de Nicola Giuseppe et, à 17 ans, il commence son postulat à la Congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus (Dehoniens) dans la maison d'Abisola Superiore (Savone). Comme novice, il prend le nom de Martino, en mémoire de son père, et après des études de théologie à Bologne, il est ordonné prêtre en 1938, à l'âge de 26 ans. À Rome, il étudie à l'Institut biblique pontifical, à l'Université de Propaganda Fide et suit les cours de l'École vaticane de paléographie. Appelé à enseigner l'Écriture Sainte et l'histoire de l'Église à l'internat des Missions des Dehoniens à Bologne, puis à Castiglione dei Pepoli, il s'installe pendant la guerre avec ses étudiants à Burzanella, dans les Apennins toscans-émiliens. Au cours de l'été 1944, le père Capelli rejoint Salvaro pour aider le vieux curé de San Michele dans son ministère pastoral au village, bien que la région soit le théâtre d'affrontements armés entre les militaires allemands, les Alliés et les groupes de partisans. Il ne rejoint pas la communauté comme le lui ont demandé les Dehoniens, qui craignent pour sa vie, mais reste aux côtés de la population du village. Lorsque l'armée allemande occupe en force la région de Marzabotto et de Monte Sole, où elle exterminera plus de 770 personnes, le 29 septembre 1944, après le massacre perpétré par les nazis dans la localité voisine appelée «Creda», le père Martino se précipite pour apporter du réconfort aux agonisants. Il est emprisonné et contraint de transporter des munitions. Avec le salésien Don Elia Comini, qui collaborait avec lui à Salvaro, et une centaine d'autres personnes, dont d'autres prêtres (qui ont ensuite été remis en liberté), il est emmené dans une écurie à Pioppe di Salvaro, où il réconforte et confesse les autres prisonniers. Le soir du 1er octobre 1944, il est assassiné avec Don Comini et un groupe de personnes considérées comme «inaptes au travail», près de la citerne de la filature de Pioppe di Salvaro. Son corps, comme celui des autres victimes, est jeté dans les eaux du fleuve Reno. Il est considéré comme un martyr in odium fidei, sa mort étant liée au mépris des troupes nazies envers son ministère sacerdotal. Mais il s'agit également d'un martyre ex parte victimae, car, conscient des dangers, alors qu'il pouvait rentrer avec ses confrères à Bologne, il décide de rester pour assister les agonisants du massacre de Creda et les prisonniers de Pioppe di Salvaro.

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  • Sainte Cécile (22 novembre)

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    Sainte Cécile par Maderno

    (sourceSainte Cécile, selon sa Passion, a vécu à Rome au premier ou au deuxième siècle. Jeune fille de la plus haute noblesse elle est contrainte par sa famille d'épouser le noble romain Valerius alors qu'elle a fait vœu de virginité. Toutefois, dans la chambre nuptiale, elle convertit le jeune homme au christianisme après l'apparition d'un ange, et elle le convainc à recevoir le baptême avec son frère Tiburce. Puis Cécile qui a refusé de sacrifier aux dieux païens, est condamnée à mourir étouffée dans une chaudière. Mais un miracle se produit : elle est rafraîchie par une nuée venue du ciel. Elle est alors promise à la décapitation ; le bourreau, malgré trois coups violents, ne parvient pas à détacher la tête de son corps ; elle agonise ainsi mutilée pendant trois Jours. L'iconographie représente principalement le mariage de Cécile et la conversion de Valerius (avec l'apparition de l'ange) et le martyre de la sainte dans la chaudière. A partir de la fin du XV° siècle, quand elle est figurée seule, Cécile reçoit de plus en plus souvent pour attribut un instrument de musique : orgue portatif (Raphaël, 1516), harpe, luth et même violon. Cette Cécile « musicienne » trouve son origine dans un contresens fait à la fin du Moyen Age sur une phrase du récit de sa Passion : on a cru qu'elle se rendait au supplice en jouant de l'orgue, alors qu'au contraire elle cherchait à ne pas entendre la musique qui accompagnait son martyre. Quoi qu'il en fût, elle est à l'époque moderne la patronne de la musique sacrée, des musiciens, des chanteurs et des fabricants d'instruments.

    - Litanies de Sainte Cécile ici
    - L’hymne médiévale « O felix Caecilia » ici & ici
    - « L’extase de Sainte Cécile » par Raphaël ici
    - « Cantantibus organis » d’Henry du Mont ici