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Spiritualité - Page 516

  • Liège : les catholiques sortent des églises

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    Nous lisons dans Le Soir : "Les catholiques sortent des églises vendredi. Pour la première fois, un chemin de croix est organisé au centre-ville."

    phpThumb_generated_thumbnailjpg.jpgC'est une première dans le centre-ville liégeois : à l'initiative des deux doyens – rive gauche et rive droite –, les catholiques devraient se retrouver vendredi pour un chemin de croix allant de Saint-Pholien à Saint-Paul, en passant par la place Saint-Lambert, « lieu du martyr de l'évêque saint Lambert mais aussi en mémoire des victimes de la tuerie de décembre dernier, sans oublier le drame de la rue Léopold et les petites victimes du terrible accident de Sierre. »

    Amené par l'évêque Aloys Jousten, ce rassemblement se veut « ouvert à tous » mais « les marcheurs suivront symboliquement une grande croix et porteront des cierges. »

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  • Vendredi saint – Un chemin de croix dans les rues de Liège

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    image001.jpgVendredi saint – Chemin de croix dans les rues de Liège (communiqué de presse)

    Vendredi 6 avril, c’est vendredi saint. Les chrétiens font mémoire de la mort de Jésus sur la croix, deux jours avant de fêter sa résurrection à Pâques. A cette occasion, la « Pastorale Urbaine » qui organise diverses animations pour les catholiques de Liège, renoue avec une antique tradition : organiser un chemin de croix dans les rues de la ville. Chapeauté par les doyens des deux rives de la ville (Rive-droite, doyen Jean-Pierre Pire et rive-gauche, doyen Eric de Beukelaer), il sera présidé par Mgr Aloys Jousten, évêque de Liège.  Le chemin de croix partira à 18h de l’église Saint-Pholien pour arriver à 19h à la Cathédrale. Les marcheurs suivront symboliquement une grande croix et porteront des cierges. Des intentions seront présentées par des représentants des paroisses et des mouvements (comme Sant’Egidio), mais aussi de la société civile (le monde de la justice, le MOC, le monde scolaire, les mouvements de jeunesse, les victimes de la violence, les étrangers,…) L’événement s’adresse à un large public. Chacun peut librement y participer: Liégeois ou non, jeune ou aîné, croyant ou peu, pratiquant ou pas. Le chemin de croix est une prière par les pieds. C’est un message d’amour universel qui s’adresse bien au-delà des habitués des églises. La Pastorale Urbaine remercie l’administration communale et les forces de police. Grâce à leur aimable collaboration, pareille démarche a pu s’organiser dans d’excellentes conditions.

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  • L'Acte qui consacre l'humanité dans l'amour

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    En mourant, Jésus dit : "Tout est consommé" (Jn 19). Dans la mort de Jésus, l'histoire humaine tout entière parvient à sa consommation, à son sommet. Un homme de notre race a été jusqu'au bout de l'amour ; il a fait de sa mort un acte parfait d'amour, s'abandonnant sans réserve entre les mains du Père (Lc 23, 46) et entre les mains de ses frères pécheurs (Lc 23, 33-34). Cet Acte est indépassable : il porte d'un coup l'histoire à son accomplissement, et si celle-ci continue, c'est pour que les hommes entrent dans cet Acte, le fassent leur, acceptant d'être pris en lui, sanctifiés, consacrés par lui, qui les transforme et leur permet d'aller, eux aussi, jusqu'au bout de l'amour. L'Acte de mourir de Jésus sur la Croix est l'acte auquel l'humanité entière est suspendue, l'Acte qui la sanctifie et la consacre tout entière dans l'amour.

    Cet acte de mourir, Jésus l'a anticipé (...) réellement et d'une manière merveilleusement significative pour nous, à la Cène. La veille de sa mort, pour la gloire du Père et la joie de ses frères, Jésus se fait pain des hommes. Il prend le pain qui est son corps; anticipant sa mort, il prend en main la totalité de son être et de son existence, il se prend lui-même et se rompt; ma vie, nul ne la prend, mais c'est moi qui la donne (Jn 10, 18) : il se rompt lui-même, avant même d'être rompu par nous tous, ses frères pécheurs; il se partage: consommant sa mort à lui-même, il devient capable de se partager entre tous dans un partage où il est vraiment tout entier à chacun; il passe au Père dans les autres et, nous regardant tous, il dit : "Mon corps, c'est vous". La Parole par laquelle il se livre est efficace : il est déjà mort, il vit déjà au coeur des siens. La Passion ne fera qu'accomplir ce qu'il a dit; les hommes seraient d'ailleurs bien incapables de faire mourir celui qui est la Vie, s'il ne voulait lui-même mourir pour eux et par eux, dans l'amour.

    Mais, à la Cène, Jésus dit : "Faites ceci en mémoire de moi" (Lc 22, 19). Ceci n'est pas simplement le rite à réitérer, c'est l'Acte posé ce soir-là. L'Eglise est tout entière invitée à entrer dans l'Acte qui la sauve et la consacre : nous sommes sauvés, nous faisons de notre vie un acte d'amour parfait dans la mesure où "nous faisons ceci en mémoire de Lui", dans la mesure où nous prenons, où nous nous rompons dans la mort à nous-mêmes et où nous devenons réellement le pain des autres, à la gloire du Père. L'Acte de mourir de Jésus, son acte parfait d'amour est re-présenté (rendu présent (...) à l'humanité, jusqu'à la fin des siècles, dans l'Eucharistie. La messe est le moment où cet Acte nous rejoint et où nous le laissons s'emparer de nous, nous consacrer et nous "transsusbtantier" pour que, nous aussi, nous allions jusqu'au bout de l'amour.

    Un texte de Jean-Marie Hennaux repris dans le recueil "Chaque jour tu nous parles" (Orval), t. 2, pp. 120-121.

  • Qu'est-ce que la messe ?

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    vanderweyden_croix1.jpgLa messe de la Dernière Cène qui se célèbre au soir du Jeudi-Saint -premier jour du « triduum pascal »- commémore l’institution de l’Eucharistie par le Christ « pridie quam pateretur » : à la veille du jour de sa passion. Telle fut la première messe indissociable du sacrifice de la croix qu’elle signifie.

    Sur une page du livre d’intentions ouvert au fond d’une église liégeoise, un fidèle anonyme a écrit : « Qu’est-ce que la messe » ? et consigné la réponse que lui a faite un prêtre : « c’est un repas… ». Essayons donc d’expliciter, humblement, ces points de suspension.

    Dans un petit livre pénétrant, "Ce qu'est le mystère à l'intelligence" (1), Louis Salleron s'est interrogé, après tant d'autres, sur l'"essence" du christianisme, qui se trouve être, pense-t-il, dans le sacrifice:

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  • Joyeuse Vesak-Hanamatsuri !

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    Le dimanche 8 avril prochain, on fête le Vesak-Hanamatsuri. Cela ne vous dit rien ? Alors, Cathobel, sous le titre « Joyeuse Vesak-Hanamatsuri », vous rafraîchit la mémoire (ou vous instruit) en commentant ce communiqué du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux :

     « À l’occasion du Vesak-Hanamatsuri, grande fête bouddhiste qui commémore la naissance du bouddha le 8 avril, le président du Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux, le cardinal Tauran, a adressé le 3 avril un message aux bouddhistes. Outre les félicitations de rigueur, c’est sur l’éducation des jeunes générations à la justice, à la paix et au dialogue interreligieux, que le propos s’est concentré. Quelques extraits…

     « Aujourd’hui, dans les salles de classe des écoles et des universités du monde entier, de plus en plus d’étudiants appartenant à diverses religions et croyances sont assis côte à côte et apprennent ensemble, les uns des autres ».

    « En tant que bouddhistes, vous transmettez aux jeunes une sagesse : s’abstenir de nuire aux autres et vivre dans la générosité et la compassion, pratique digne d’estime et de reconnaissance, don précieux pour la société ».

    « Les jeunes nous aident à progresser dans notre pèlerinage vers la Vérité. Par leur dynamisme, comme constructeurs du futur, ils nous contraignent à abattre tous les murs qui, malheureusement, nous séparent toujours. Par leurs interrogations, ils stimulent le dialogue entre les religions et les cultures ».

    « Partageons la responsabilité commune que nous avons envers les générations présentes et futures en les éduquant à être pacifiques et constructeurs de paix ».

    Zenit/A.L "

    C’est ici : Joyeuse Vesak-Hanamatsuri ! | L'information en continu des Médias Catholiques

    Accessoirement, si vous l’ignoriez, on fête aussi, ce même 8 avril, la Résurrection du Seigneur Jésus-Christ, laquelle nous enseigne que, décidément non, nos personnes (corps et âmes) ne sont pas vouées à s’anéantir dans le grand tout, selon les préceptes des  « religions » orientales, bouddhisme en tête. Comme fêtes joyeuses, il est permis de préférer celles de Pâques et de Noël au  « Vesak-Hanamatsuri ».

  • L'Année sainte Claire

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    claire-maestro.jpgSainte Claire, exemple pour les jeunes d'aujourd'hui

    Message pour l'Année sainte Claire - Luca Marcolivio

    ROME, lundi 2 avril 2012 (ZENIT.org) – A l’occasion de l’Année sainte Claire, le pape Benoît XVI vient d’adresser à Mgr Domenico Sorrentino, évêque d’Assise, Nocera Umbra et Gualdo Tadino, un message spécial, pour célébrer la figure de la première femme disciple de saint François.

    La consécration monastique de sainte Claire eut lieu, selon toute probabilité, en 1211 ou 1212 : c’est donc le VIIIème centenaire de l’événement, pour lequel le diocèse d’Assise a ouvert une année jubilaire. Le choix de Claire, d’une certaine façon, complète « au féminin », la « grâce que la communauté d’Assise avait expérimentée quelques années avant, avec la conversion du fils de Pietro di Bernardone », écrit le pape dans son message pour l’Année Sainte Claire.

    Aujourd’hui encore, poursuit le pape, l’ordre des Clarisses, « devenu un arbre robuste, dans le silence fécond des cloitres, continue à semer le bon grain de l’évangile et à servir la cause du Royaume de Dieu ».

    Le charisme de Claire et de François «  parle encore à notre génération, et exerce une fascination surtout sur les jeunes » ajoute Benoît XVI, se référant à la XXVIIème Journée mondiale de la jeunesse qui a été célébrée le Dimanche des Rameaux.

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  • Une guerre perdue ?

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    vaticanII-460x273.jpgNous avons déjà présenté ici Vatican II: cinquante ans après  le débat organisé par Radio-Notre Dame entre Grégory Solari, directeur des Editions « ad solem  et Patrick Benquet le réalisateur de l’ émission « La guerre perdue du Vatican » (diffusée sur France 3 ce lundi 2 avril à 20h30).

    Sur le contenu de cette émission «  « La Libre » publie aujourd’hui con amore  un billet de sa « correspondante » à Paris, une certaine Virginie Roussel, tout en dévotion au célèbre « esprit du concile ».Voici un large extrait de sa prose, qui donne le ton du  film documentaire commis par Patrick Benquet (un protestant devenu athée, selon ses propres dires) :

    « (…). En 1958, Jean XXIII est élu pape. Il est conscient des changements de société. Les églises sont désertées, le recrutement des séminaristes s’avère de plus en plus rude. Il annonce alors la tenue d’un concile pour réformer l’institution. Ce qui devait être réglé en une quinzaine de jours prendra trois ans et va considérablement faire évoluer ce qu’est devenue l’Eglise au cours de ses 2 000 ans. Finit(sic) la messe en latin, il s’agit d’être compris de tous. La liberté de conscience est admise. Les laïcs ont un rôle à jouer. Des pistes de réflexion sur le rôle des femmes dans l’église, le célibat des prêtres et la contraception sont même lancées. Mais cet examen de conscience provoque des réactions de crispation, de peur. Pendant 40 ans, Jean Paul II soutiendra les "légionnaires du Christ", des prêtres obéissants. Et durant tout ce temps, il protégera son fondateur, Macial Maciel, un homme qui abusa de nombreux enfants. Il promouvra aussi l’Opus Dei. Son successeur, Benoît XVI, pour grossir les effectifs, accueillera les ultras tels que Monseigneur Lefebvre, en France. Refusant toute évolution sur le statut des prêtres et la morale conjugale, le Pape actuel a également autorisé le retour de la messe en latin, favorisant ainsi un courant traditionaliste et réactionnaire qui se manifeste d’autant plus fermement qu’il se sent légitime. Mais cette radicalisation de l’Eglise a conduit certains prêtres à désobéir au Pape, à revendiquer le droit de se marier et poussé des femmes à souhaiter être ordonnées.

    Aujourd’hui, deux courants coexistent au sein de l’Eglise : ceux qui tentent l’ouverture en s’accordant au message du Christ et ceux qui se réfugient dans une récusation belliqueuse et élitiste de la tradition. Des témoignages, dans les deux camps, nourrissent cette enquête fouillée : le cardinal Roger Etchegaray, collaborateur privilégié de Jean-Paul II ; Père André Depierre, prêtre ouvrier ; Don Helder Camara, porte-parole de la théologie de la libération ; Herbert Vorglimmer, théologien allemand ; Monseigneur Lefebvre, fondateur de la fraternité St Pie X ; Juan Vacca, ancien légionnaire du Christ, abusé par le père Macial Maciel ; Guy Aurenche, président du CCFD Terre solidaire ; Jean Vannier, fondateur de l’Arche ; Père Helmut Schüller, initiateur autrichien de l’appel à la désobéissance ; Anne Soupa et Christine Pedotti, fondatrices de la Conférence des baptisés. Autant d’éléments qui permettront à chacun de se faire une opinion sur l’actuelle stratégie du Vatican »

    C’est ici : Le Vatican se fourvoie-t-il ?

    Une émission qui s’annonce comme un regard extérieur au catholicisme, superficiel, partisan, sans nuance : bref, peu fiable, contrairement à ce que « La Libre » donne à croire.

    Peut-on, en effet, mieux faire dans le genre caricatural ? Il suffit de consulter les statistiques pour savoir que c’est après le concile et non avant celui-ci que l’Eglise occidentale a connu une chute abyssale des vocations religieuses  et que tous les indicateurs de la foi et de sa pratique se sont mis durablement au rouge. Et cette première contrevérité n’est pas la seule : non, le concile n’a pas aboli la messe en latin (ce sont les réformes postconciliaires qui lui furent infidèles), non, le concile n’a pas abordé le problème de la contraception, non le concile n’a pas inventé la liberté de conscience dans l'Eglise, non Mgr Lefèbvre n’a pas réintégré celle-ci (il est mort excommunié) etc.

    Si les mots ont un sens, un concile appelle normalement à la conciliation. Tout indique, hélàs, que c’est le contraire qui s’est alors produit. Bien plus que le Vatican, c’est l’ "esprit" infructueux du concile qui a perdu la guerre et engendré au sein du catholicisme la dépression spirituelle et les désordres que nous connaissons.  

  • Amérique latine : Benoît XVI devait-il entreprendre un périple si épuisant ?

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    Réponse de Jean-Marie Guénois (« Le Figaro ») sur son blog (extraits) :

    485101-pape-benoit-xvi-santiago-cuba.jpgA Cuba Benoit XVI est allé au bout de ses forces. Mais les jours qui l'attendent à Rome sont les plus chargés de l'année. Ce dimanche des Rameaux, il préside la messe la plus longue du cycle liturgique. Puis il entrera dans la semaine sainte, très dense en célébrations. Et le matin de Pâques, sept jours seulement le sépareront de ses 85 ans...(…)
    On pourrait se demander à juste titre pourquoi Benoît XVI a entrepris dans ces conditions de tel périple ? Il avait une dette vis-à-vis de l'Amérique Latine hispanophone qu'il n'avait jamais visité en sept ans de pontificat mais n'avait réellement, aucune obligation. S'il avait renoncé, les catholiques lui auraient, à l'avance, pardonné.(…)  Handicap supplémentaire : ce voyage était celui d'un Pape, héritier de son prédécesseur. Au Mexique, il a découvert pour la première fois de son pontificat l'intensité de la passion déchaînée des foules du deuxième pays le plus catholique du monde pour le Pape. On lui a réservé une fête « à la Jean-Paul II ». Partout des foules agglutinées, pas un mètre libre de trottoir, des cris, des chants, du mouvement. De jour, de nuit, une fête incessante.

    A Cuba (…), Benoît XVI a développé son style. Il a ses combats - la belle liturgie, la réconciliation foi et raison, le lien entre liberté et responsabilité. Mais il se sait le successeur d'un Pape qu'il a admiré et que beaucoup de ceux qui sont venus le voir ou l'écouter, au Mexique ou à Cuba, admirent encore. Jamais en tout cas, Benoît XVI n'a cherché à « jouer » du Jean-Paul II. Il est lui-même.

    La dynamique profonde de ce 23° voyage hors d'Italie de ce Pape est peut-être ailleurs. Ce « témoin du Christ » est le témoin d'un monde qui passe. C'est une évidence à Cuba. On ne voit pas comment un tel régime pourra durer une fois les « Castro » disparus. On a beau avoir dessiné un immense portrait - quasi christique - de Fidel, en fer forgé, sur la façade d'un très haut immeuble de la Place de la révolution à la Havane, où le Pape a dit la messe, cet homme de chair et de sang ne va pas, au-delà de sa mort, « sauver » son peuple. Les vrais ennuis vont commencer.(…)

    De même, au Mexique, un monde passe. La maladie chronique de ce pays, « sous » les Etats-Unis au sens géographique mais aussi moral, n'est pas plus porteuse d'avenir. Elle est un mélange de consumérisme, de « schizophrénie » le mot est de Benoît XVI entre éthique publique, visible, et éthique personnelle, secrète. Et d'exploitation outrancière de l'homme par l'homme.

    La grande curiosité, donc, est de voir cette vieille dame, l'Eglise catholique, usée, vilipendée, avec les gros défauts de ses deux millénaires, regarder, avec un regard de jeune fille, ces deux sociétés mal en point après des grandes heures d'arrogance. Comme si l'Eglise était pleine d'une autre énergie que politique, jamais battue et génératrice d'espérance. Il fallait voir le regard de Raul Castro sur Benoît XVI à la fin de la messe à la Havane. Ses yeux qui ont tout vu, et le pire, exprimaient une forme de reconnaissance impossible à feindre.

    Voilà la faiblesse-force de l'Eglise catholique. Pluri culturelle, pluri séculaire, elle l'une des veilles de l'humanité. Quand cette humanité, construite sur elle-même, étouffe ou n'en peut plus, l'Eglise catholique, peut donner à respirer. Elle n'est pas la seule à dispenser cette vertu mais c'était une évidence pendant ce voyage. Voir ici :  Benoît XVI devait-il entreprendre un périple si épuisant ?

  • Léonard de Vinci, familier de Dieu

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    Nous traduisons ici plusieurs extraits d'une interview réalisée par Antonio Giuliano et publiée sur le site de La Bussola quotidiana ce 31 mars

    Tous fous de Léonard de Vinci. De Berlin à Londres, de Turin à maintenant Paris, le peintre est aujourd’hui l’Italien le plus demandé d’Europe.[ …] Mais qui était vraiment Léonard de Vinci ? Et pourquoi, depuis des siècles, autant de rumeurs invraisemblables courent-elles sur son compte? Rodolfo Papa, peintre, historien de l’art et professeur à la Pontificia Università Urbaniana, qui lui a déjà consacré deux précieux volumes, la “science de la peinture” de Léonard (Medusa) et Léonard théologien (Ancora), démonte légendes et faux mythes à propos d’un homme à l’intelligence supérieure qui est depuis toujours victime de mystères et de soupçons.

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  • Semaine Sainte, Passion et Pâques : téléchargements

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    exultet_music.gifExultet vous offre un large éventail de chants liturgiques et de méditations pour passer ces jours denses dans la beauté et le recueillement. Cliquer sur le logo.

  • Liège : la Semaine Sainte à l'église du Saint-Sacrement

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    SEMAINE SAINTE à l’église du SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège


     1er AVRIL, DIMANCHE DES RAMEAUX

    ▶09h45 Bénédiction et procession des Rameaux suivies de la messe en latin (missel de 1962). Chants grégoriens et orgue

    ▶11h 15 Bénédiction et procession des Rameaux suivies de la messe en français (missel de 1970). Chants grégoriens et orgue.

     

    3 AVRIL, MARDI-SAINT

    ▶17h00-19h00 Adoration eucharistique et confessions pascales

     

    5 AVRIL, JEUDI-SAINT

    ▶20h00 Messe de la Dernière Cène en français (missel de 1970). Orgue (jusqu’au gloria) et chants grégoriens

     

    6 AVRIL : VENDREDI-SAINT

    ▶15h00 : Vénération de la Croix à l’église du St-Sacrement Chant des impropères en grégorien. (Confessions possibles jusqu’à 16h00)

     

    Vous êtes aussi invités au Chemin de la Croix avec Mgr l’Evêque dans les rues de Liège. Départ de l’église Saint-Pholien en Outremeuse à 18h (rendez-vous dès 17h30). Arrivée à la Cathédrale à 19h00 (office suivi des confessions).

     

    7 AVRIL, SAMEDI-SAINT

    ▶20h00 : Vigile pascale suivie de la Messe de la Résurrection en français (missel de 1970). Chants grégoriens, motets classiques et orgue.


    8 AVRIL, DIMANCHE DE PÂQUES

    ▶10h00 Messe du Jour de Pâques en latin (missel de 1962). Chants grégoriens et orgue.

    ▶11h15 Messe du Jour de Pâques en français (missel de 1970). Chants grégoriens et orgue

    Pour plus de détails cliquez ici : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Rens. Tél. 04.344.10.89 ou e-mail sursumcorda@ skynet.be

  • De Jésus à Jésus, en passant par Darwin

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    Emmanuel Cabello, sur didoc.be, se penche sur deux livres récents de Christian de Duve et de Jean-Christian Petitfils (que nous avons déjà évoqué).

    De Jésus à Jésus, en passant par Darwin

    Christian de Duve, Professeur émérite de l’UCL, Prix Nobel de Médecine, a publié récemment un livre sur Jésus. Il y exprime sa conviction d’homme de science. Peu de temps auparavant, un autre scientifique s’est penché sur la figure de Jésus : Jean-Christian Petitfils, historien.

    De Jésus à Jésus, en passant par Darwin

    Dans ce petit livre de 90 pages (De Jésus à Jésus, en passant par Darwin, Odile Jacob, Paris 2012), Christian de Duve nous livre un bref résumé, sobre et intéressant, de son itinéraire scientifique (pp. 19-43) ainsi qu’une description et une justification de sa pensée philosophique et religieuse actuelle (pp. 45-89).

    La thèse centrale du livre, enveloppée par les souvenirs personnels de l’auteur, est l’affirmation que l’espèce humaine est marquée par un « péché originel génétique ». Pour l’auteur, cela veut dire que notre patrimoine génétique, hérité de nos ancêtres et préservé par la sélection naturelle, présente des traits comme l’« égoïsme de groupe » et l’hostilité à l’égard d’autres groupes. Il y a quelque cent mille ans, ces traits étaient nécessaires à la survie de nos ancêtres, mais aujourd’hui ils risquent de déclencher des conflits pouvant aller jusqu’à l’holocauste nucléaire. Il faut impérativement apporter un remède à ce danger. Et ce remède, nous le trouvons dans la doctrine de Jésus de Nazareth. Christian de Duve voit en lui un homme sage. Mais, pour notre Prix Nobel, il faut expurger ses enseignements de tout dogmatisme et condamnation, et sa vie de tout miracle. Par ailleurs, la personne de Jésus doit renoncer à toute prétention à la divinité, qui n’est qu’un ajout des siècles postérieurs.

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