Homélie de Benoît XVI pour l'Assomption 2012
(Traduit de l’italien par le site benoît-et-moi.fr)
Chers frères et sœurs,
Le 1er Novembre 1950, le Vénérable Pape Pie XII proclamait comme dogme que la Vierge Marie «au terme de sa vie terrestre, fut élevée (« assunta ») dans la gloire céleste en corps et en âme».
Cette vérité de la foi était connue par la Tradition, affirmée par les Pères de la Eglise, et était surtout un aspect important du culte rendu à la Mère du Christ. C’est précisément l’élément de culte qui constituait, pour ainsi dire, la force motrice qui a conduit à la formulation de ce dogme: le dogme apparaît comme un acte de louange et d’exaltation de la Vierge sainte. Cela ressort également du texte même de la Constitution apostolique, où il est dit que le dogme est proclamé «pour honorer le Fils, la glorification de la Mère et la joie de toute l’Eglise».
Ainsi est exprimé sous forme dogmatique ce qui avait déjà été célébré dans le culte et la dévotion du peuple de Dieu, comme la glorification de Marie la plus haute et la plus stable: l’acte de la proclamation de l’Assomption se présenta presque comme une liturgie de la foi. Et dans l’Évangile que nous avons entendu aujourd’hui, Marie elle-même prononce de façon prophétique quelques mots qui orientent vers cette perspective. Elle dit: «Désormais toutes les générations me diront bienheureuse» (Lc 1,48). C’est une prophétie pour toute l’histoire de l’Eglise. Cette expression du Magnificat, rapportée par saint Luc, indique que la louange à la Très Sainte Vierge, Mère de Dieu, intimement unie au Christ son fils, concerne l’Église de tous les temps et tous les lieux. Et l’annotation de ces mots par l’évangéliste présuppose que la glorification de Marie était déjà présente au temps de Saint Luc et qu’il la considérait comme un devoir et un engagement de la communauté chrétienne pour toutes les générations. Les paroles de Marie disent que c’est un devoir pour l’Eglise de rappeler la grandeur de la Sainte Vierge pour la foi. Cette solennité est donc une invitation à louer Dieu, et à regarder la grandeur de la Sainte Vierge, parce que, qui est Dieu, nous le savons grâce au visage des siens.
et de l’abbé Denis Le Pivain, curé de la paroisse personnelle dont il va être question
(…) Tous les observateurs et familiers du "Camino" le constatent : la part des jeunes augmente dans ces pèlerins qui convergent toute l’année vers Saint-Jacques-de-Compostelle. "Cet été", nous dit Francine Gaffard, une ancienne pèlerine qui tient un gîte d’étapes à Figeac, "j’ai vu passer plus de jeunes que de gens âgés. De nombreux pèlerins ne disent pas pourquoi ils sont partis mais on sent une prise de conscience personnelle qui n’existait pas auparavant" (…).
Cela fait un an quel a Communauté du Chemin-Neuf a succédé aux carmélites. Les résidents dressent un bilan positif et entendent poursuivre dans cette voie.