Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Bientôt, une "boîte à bébés" disponible à Bruxelles ?

    IMPRIMER

    De Constance du Bus sur le site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Une « boîte à bébé » bientôt disponible à Bruxelles ?

    23/09/2020

    Après 3 ans de litige, l'interdiction d'une « boîte à bébé » émise par le bourgemestre d'Evere a finalement été levée par le Conseil d'État . En septembre 2017, l'ASBL Corvia était sur le point d'ouvrir un nouveau centre d'accueil pour les nourrissons abandonnés. Une boîte à bébé existe déjà à Anvers depuis une vingtaine d'années. Elle consiste en une sorte de couffin accessible depuis la rue, dans lequel la maman qui n'a pas les moyens de garder son enfant, peut le déposer de façon anonyme. Une fois la porte de la boîte à bébé fermée, une personne de garde dans le centre d'accueil est immédiatement alertée pour prendre soin du nourrisson. Si la maman revient sur sa décision d'abandon, elle peut venir rechercher son bébé dans les six mois. 

    La mesure d'interdiction s'appuyait sur des raisons de santé et de sécurité pour les bébés qui seraient déposés dans cette boîte, ainsi que sur l'incompatibilité du système avec l'interdiction pénale d'abandonner son enfant. Mais c'est pour une raison purement formelle que le Conseil d'État a annulé la décision de la ville. Selon l'instance, la ville d'Evere a méconnu l'obligation d'entendre l'asbl Corvia avant de prendre une décision aussi radicale. 

    Les responsables de l'asbl Corvia et le nouveau bourgemestre everois Ridouane Chahid (PS) – qui n'est pas opposé à au projet - vont désormais s'entretenir pour « trouver un moyen légal » de rendre ce projet réalisable. 

    Si la présence de « boîtes à bébé » peut permettre à certaines femmes qui ne souhaitent pas garder leur enfant, d'éviter l'avortement, ce système pose néanmoins plusieurs questions éthiques. Comment s'assurer du consentement de la mère, si c'est son mari ou l'un de ses proches qui dépose le bébé dans la boîte ? Qu'en est-il du droit de l'enfant à connaître ses origines ?  

    Entre le don de l'enfant à l'adoption et l'accouchement clandestin suivi d'abandon, ne faudrait-il pas autoriser ce qu'on appelle l'accouchement dans la discrétion ? Un tel cadre légal, qui n'existe pas en Belgique pour l'instant, permettrait à la femme d'accoucher dans de bonnes conditions, sans apparaître sur le certificat de naissance de l'enfant, mais avec la possibilité pour l'enfant, à partir d'un certain âge, d'avoir accès à l'identité de sa mère. Des propositions de loi ont été déposées dans ce sens en 2014, mais n'ont jamais abouti. (Voir Bulletin de l'IEB

    Pour aller plus loin :  

    Fiche didactique sur l'accouchement sous X

    Dossier sur l'accouchement sous X

    Dossier sur le droit de connaître ses origines

  • Les 50 ans d'existence de la Fraternité Saint-Pie X

    IMPRIMER

    Jubilé d’or et translation de la dépouille mortelle de Mgr Lefebvre

    25 SEPTEMBRE, 2020
    PROVENANCE: FSSPX.NEWS
     
    Procession d'entrée pour la messe d’action de grâces

    Le 24 septembre 2020, le Séminaire Saint-Pie X, fondé en 1970 à Ecône par Mgr Marcel Lefebvre, fêtait ses 50 années d’existence.

    Une messe pontificale d’action de grâces a été célébrée par Mgr Bernard Fellay à l’occasion de ce jubilé d’or. Un clergé nombreux se pressait dans le transept, malgré les restrictions de déplacement imposées par l’épidémie. Le séminaire de Zaitzkofen a pu venir tout entier pour assister au jubilé.

    Entre mille et mille cinq cents fidèles, venus de Suisse, d’Allemagne, de France, d’Italie et de quelques autres pays européens, se massaient dans l’église et sur le parking où un écran géant retransmettait les cérémonies.

    Après la messe, le clergé s’est rendu au caveau où reposait jusqu’à ce jour le fondateur de la Fraternité Saint-Pie X. Le cercueil a été solennellement transporté dans la crypte de l’église d’Ecône, dédiée au Cœur Immaculé de Marie. Une tombe a été préparée au fond de la crypte, face à l’autel. Après l’absoute, le cercueil a été déposé dans cette nouvelle tombe.

    Après le repas, la journée s’est conclue par quelques témoignages de prêtres, présents à l’ouverture du séminaire, et par une projection retraçant ces 50 années du « séminaire de l’espoir ».

    Il est aussi possible de revivre intégralement la cérémonie en cliquant sur ce lien.

  • Un "plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l’Europe"

    IMPRIMER

    Du site  "Pour une école libre au Québec" :

    Pro renovatione occidentis

    Immigration de masse, déclin des valeurs, théorie du genre, radicalisation, sociétés parallèles, cartels politiques, polarisation sociale, crise de la dette — où que l’on regarde, l’Europe semble se désintégrer devant nos yeux : l’universalisme politiquement correct nous a menés au bord du gouffre. Il est grand temps pour un retour à ces valeurs qui, jadis, furent à la racine de la grandeur de l’Occident, si nous voulons éviter les pires scénarios.

    Ceci ne sera possible que grâce à un renouveau fondamental de l’Europe sur base d’une idéologie politique que nous voudrions appeler « hespérialisme » : d’un côté, nous avons besoin d’une Europe assez forte pour protéger l’État-nation individuel contre la montée de la Chine, l’explosion démographique de l’Afrique, les relations difficiles avec la Russie et la radicalisation du Proche Orient. Mais d’un autre côté, une telle Europe ne sera acceptée par le citoyen que si elle reste fidèle aux traditions historiques de l’Occident au lieu de les combattre au nom d’un universalisme multiculturel chimérique.

    Défense de la famille naturelle, régulation sévère de l’immigration, retour à la Loi Naturelle, protection d’un modèle économique socialement responsable, implémentation radicale du principe de subsidiarité, renforcement des racines culturelles de notre identité et renouveau de notre sens de la beauté - voici, en quelques mots, les bases d’une nouvelle Europe « hespérialiste ».

    « En lisant Engels, il m’est venu cette idée bizarre, et même incongrue, que Nietzsche, s’il vivait aujourd’hui, serait peut-être le premier à souhaiter un renouveau du catholicisme. Alors qu’il a combattu avec acharnement le christianisme comme “religion des faibles”, il se rendrait compte, aujourd’hui, que toute la force de l’Europe résidait dans cette “religion des faibles” ; et que, sans elle, l’Europe est condamnée… »

    MICHEL HOUELLEBECQ

    Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l’Europe
    sous la direction de David Engels,
    et les contributions de Chantal Delsol, David Engels, Alvino-Mario Fantini, Birgit Kelle, Zdzisław Krasnodębski, András Lánczi, Max Otte, Jonathan Price et Justyna Schulz,
    paru aux éditions du Cerf,
    à Paris,
    le 16 juillet 2020,
    232 pages,
    ISBN-13 : 978-2204140355

    Lire la suite

  • "Résurrection", la suite de "la Passion du Christ" de Mel Gibson, est en voie d'achèvement

    IMPRIMER

    Du Figaro :

    La suite de La Passion du Christ de Mel Gibson est en bonne voie

    Le réalisateur a envoyé le scénario de Résurrection à son acteur principal, Jim Caviezel, déjà interprète de Jésus il y a seize ans.

    Jim Caviezel et Mel Gibson devraient se retrouver pour le tournage de Résurrection, la suite très attendue de La Passion du Christ.
    Jim Caviezel et Mel Gibson devraient se retrouver pour le tournage de Résurrection, la suite très attendue de La Passion du Christ. Icon Productions

    Jim Caviezel a lâché le morceau dans le média américain Breitbart news, la semaine dernière : Mel Gibson lui aurait envoyé la «troisième ébauche» du scénario de Résurrection, la suite de La Passion du Christ. Déjà interprète du Christ dans le premier volet, l'acteur américain devrait lui aussi ressusciter avec ce qui sera, selon lui, «le plus grand film de l'histoire».

    Tombé du pinacle malgré le succès commercial immense de la Passion du Christ, Jim Caviezel avait, selon lui, été boycotté par Hollywood pour le caractère polémique du film de Mel Gibson. Ciblé pour sa violence et pour ce qui fut considéré par certains comme une incitation à l'antisémitisme, la Passion du Christ, n'en devint pas moins le film indépendant le plus rentable de tous les temps, avec 612 millions dollars de gains pour un budget de production estimé à 30 millions de dollars environ.

    À LIRE AUSSI : Mel Gibson: «La suite de La Passion du Christ ? La Résurrection»

    Seize ans après, Jim Caviezel semble davantage guidé par sa foi et par la dimension historique du rôle que par des questions d'argent. Très croyant, l'acteur avait exposé à Fox News, en mars 2020, l'importance d'un tel film selon lui : « Les films produits aujourd'hui appartiennent à l'univers Marvel. Vous verrez Superman mais vous ne verrez plus JésusJe me dois de jouer le plus grand super-héros de l'histoire».

    Une Ascension attendue au box-office ?

    La Passion du Christ s'était concentré sur les douze dernières heures de la vie de Jésus, de son arrestation au Jardin des Oliviers jusqu'à sa crucifixion. Résurrection, relatera la sortie du tombeau au troisième jour et dépeindra les événements qui suivirent.

    Trouvera-t-on, telles les femmes venues l'embaumer, le tombeau vide ? Ou verra-t-on, de l'intérieur, la lumière éblouir Jésus sortant de son tombeau ? Comme annoncé en 2016, le scénario a été confié à Randall Wallace, pour qui le thème est familier, puisqu'on doit à celui qui suivit des cours de religion à l'université de Duke, la réalisation de Et si le ciel existait ? Quatre ans après les premières révélations sur cette suite très attendue, Randall Wallace serait donc toujours «l'homme de la situation» pour Mel Gibson.

  • Pourquoi préférer l’usage du chant des textes de la liturgie à leur pure et simple récitation

    IMPRIMER

    D'Isidore de Kiev sur le site "Esprit de la Liturgie" :

    Pourquoi chanter à la Messe ?

    Ceux qui ont fait l’expérience de se rendre à une Messe célébrée dans un rite oriental (catholique ou non) auront remarqué que la liturgie y est intégralement chantée. On chante même les lectures, c’est dire ! Or, nous voyons rarement ce genre de choses dans nos paroisses. C’est même plutôt le contraire : même à la Messe du dimanche, nous récitons, sans chant, le signe de croix, les lectures, le Credo, les intentions de la prière universelle, voire le Notre Père. Pourtant, il ne devrait pas en être ainsi ; et ce qui est de facto propre aux orientaux sur ce point précis était commun à toutes les Eglises apostoliques… donc aussi à l’Eglise d’Occident, l’Eglise de Rome.

    Le texte qui va suivre a été écrit par M. Peter Kwasniewski, théologien américain et grand défenseur de la forme extraordinaire du rite romain. Dans cet article, publié sur le site américain « New Liturgical Movement » et traduit par nos soins, il défend l’usage du chant des textes de la liturgie à l’encontre de leur pure et simple récitation.

    Avant de vous laisser découvrir sa prose, nous précisons que nous ne sommes pas nécessairement d’accord avec tous les propos tenus par M. Kwasniewski. Celui-ci a notamment attaqué la forme ordinaire du rite romain d’une manière que nous ne partageons pas le moins du monde.

    Enfin, selon l’usage d’un vénérable site internet, nous nous autorisons des commentaires [placés entre crochets et en rouge].

    Pourquoi chanter les textes liturgiques ?

    L’on constate que toutes les religions du monde comportent le chant de textes sacrés [C’est là un fait indubitable et pratiquement universel que toutes les religions comportent le chant de leurs textes sacrés]. Une convergence aussi surprenante indique qu’il y a une connexion naturelle entre le culte du divin et le chant des textes impliqués dans les rites, à savoir, une connexion basée sur la nature de l’homme, du chant et de la parole.

    Lire la suite