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  • KTO: saint Augustin, parcours d'un berbère romain

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    Eléonore  de Vulpillières a publié, sur ce thème un large commentaire à découvrir sur le site web « Aleteia » : Ref. Sur les traces de saint Augustin, le théologien berbère et romain

    JPSC

  • Chine : le clergé catholique de plus en plus soumis à une éducation patriotique

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    De ZHENG JIE sur Bitter Winter :

    Le clergé catholique de plus en plus soumis à une éducation patriotique

    13 octobre 2020

    Le PCC fait pression sur les prêtres et les religieuses catholiques pour qu'ils participent à des activités d'endoctrinement, comme des visites de sites du patrimoine révolutionnaire ou des cours sur l'éducation patriotique.

    Le 1er octobre, jour du 71e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine, des prêtres et des religieuses catholiques de la ville de Xuzhou, dans la province orientale du Jiangsu, ont dû assister à une manifestation commémorative à la base d'éducation révolutionnaire de Taierzhuang, dans la province voisine du Shandong. Selon un portail d'information local, les participants ont visité le site de la bataille de Taierzhuang - la première grande victoire chinoise dans la seconde guerre sino-japonaise en 1938 - et ont "rendu hommage aux statues de bronze des martyrs révolutionnaires". Ils ont également exprimé "leur détermination à hériter de l'héritage des martyrs révolutionnaires" et "à aimer le pays et la religion, en gardant pour objectif de siniser le catholicisme et de mettre en œuvre les valeurs socialistes fondamentales". Les responsables du Bureau des affaires ethniques et religieuses ont demandé aux prêtres d'intégrer leurs expériences pendant l'événement dans leurs futurs sermons "pour prêcher l'énergie positive du patriotisme de manière proactive".

    CPCA officials and Catholics from the Xiaoshan district of Zhejiang’s Hangzhou city visit the Taierzhuang Battle Memorial Hall.

    Des responsables du CPCA et des catholiques du district de Xiaoshan, dans la ville de Hangzhou, au Zhejiang, visitent la salle commémorative de la bataille de Taierzhuang.

    Selon le Bureau des affaires ethniques et religieuses de Zhengzhou, capitale de la province centrale du Henan, plus de 20 membres de l'Association catholique patriotique chinoise (CPCA) et de la Commission administrative nationale de l'Église catholique chinoise (NACCCC), dont des membres du clergé, ont fait un voyage dans les "points rouges du patrimoine" avant le 1er octobre. L'un des lieux visités était le canal du drapeau rouge à l'extérieur de la ville de Linzhou, un projet d'irrigation lancé lors de la campagne du Grand Bond en avant de Mao Zedong à la fin des années 1950-début des années 1960.

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  • Pologne : l'avortement eugénique devant le Tribunal constitutionnel

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    Du site de l'European Center for Law & Justice (ECLJ) (via Le Salon Beige) :

    10 octobre

    Le 22 octobre 2020, le Tribunal constitutionnel polonais se penchera sur la question de l’avortement eugénique, c’est-à-dire des avortements autorisés par la loi polonaise lorsque les « examens prénataux ou d’autres données médicales indiquent une forte probabilité de handicap grave et irréversible du fœtus ou de maladie incurable menaçant sa vie[1] ».

    La loi polonaise de 1993 permet en effet l’avortement dans ce cas, ainsi que lorsque la poursuite de la grossesse menace la vie ou la santé physique de la femme enceinte, ou encore lorsque la grossesse est le fruit d’un acte interdit par la loi (viol ou inceste)[2]. Selon les statistiques officielles, plus du tiers des 1000 à 2000 avortements pratiqués chaque année en Pologne visent des enfants porteurs de la trisomie 21, c’est-à-dire des enfants dont le handicap ne menace pas la vie.

    L’ECLJ intervient dans cette procédure et va remettre un mémoire au Tribunal constitutionnel polonais au soutien de la protection de la vie humaine et contre l’eugénisme.

    119 députés polonais s’opposent à l’avortement eugénique devant le Tribunal constitutionnel

    Le 19 novembre 2019, un mois après les dernières élections législatives, 119 députés (sur 460 députés en tout à la Diète) provenant de trois groupes parlementaires différents – PiS, PSL-Kukiz et Konfederacja – ont saisi le Tribunal constitutionnel pour lui demander de se prononcer sur la conformité à la Constitution polonaise de l’avortement eugénique. Ils estiment en effet que cette disposition viole quatre principes constitutionnels : la dignité innée et inaliénable de la personne humaine[3], le droit à la vie[4], l’interdiction de la discrimination en fonction du handicap[5] et le principe selon lequel la République de Pologne est un État de droit démocratique[6].

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  • "Le droit international oblige à la reconnaissance de la République d’Artsakh (Haut-Karabagh)"

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    Lu sur le site "Opinion Internationale" :

    Hovhannès Guevorkian, Représentant du Haut-Karabagh en France : « le droit international oblige à la reconnaissance de la République d’Artsakh. »

    Opinion Internationale, fort de ses convictions de liberté, de laïcité et de justice, est attaché à faire vivre le pluralisme des idées et à donner la parole à toutes les opinions argumentées.

    La Rédaction

    Depuis maintenant deux semaines, l’Azerbaïdjan mène une guerre d’agression à l’encontre de mon pays, le Haut-Karabagh constitué en République d’Artsakh. Figés dans des conceptions héritées de l’URSS comme dans un légalisme sans rapport avec la réalité, la plupart des commentateurs et experts méconnaissant largement les tenants et les aboutissants de ce conflit ainsi que ses racines profondes, se réfugient dans une prudente neutralité qui constitue en quelque sorte une prime à l’agression. De cette méconnaissance découle une curieuse sémantique qui qualifie de « séparatistes » les autochtones arméniens qui ont toujours vécus sur ces terres ou de « zone de conflit » un pays peuplé d’habitants qui n’a absolument pas plus qu’un autre cette vocation à être attaqué et bombardé. On a même lu des articles s’offusquer que des bases militaires azerbaïdjanaises aient pu être la cible de mesures de rétorsion karabaghiotes au motif que ces bases n’étaient pas dans la « zone de conflit » comme si les Karabaghiotes devaient patiemment et passivement acquiescer à leur propre mise à mort.

    Il convient donc peut-être de rappeler quelques faits et surtout quelques principes juridiques qui, au fond, ne concourent qu’à un seul et unique objectif, celui du droit à la vie, à la liberté et à la sûreté justement rappelé par l’article trois de la déclaration universelle des Droits de l’Homme.

    Mon pays, le Haut-Karabagh n’est pas une « zone de guerre ». C’est un pays montagneux grand comme une fois et demi le Luxembourg, où vivent 150 000 habitants et qui, constituant le contrefort oriental du plateau arménien, a de tout temps été peuplé d’Arméniens. Comme toute la région du Sud-Caucase, le Karabagh faisait partie de l’Empire russe au début du 20ème siècle sans que celui-ci n’ait jamais pris la peine de définir des frontières nationales entre les Arméniens, les Azerbaïdjanais qu’on appelait alors les Tatars et les Géorgiens. Sans entrer dans les détails, ces trois entités nationales déclarèrent leur indépendance en 1918 à la faveur de la Révolution bolchevique russe et de la fin de la première guerre mondiale. En 1920, la Société des Nations s’apprêtait à admettre l’Arménie avec en son sein le Karabagh et à refuser la candidature de l’Azerbaïdjan au motif que ses frontières occidentales étaient mal définies. Quoi qu’il en soit, le retour de l’Armée rouge et la soviétisation des trois pays en 1920 laissèrent sans suite ces admissions.

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  • "L'habit ne fait pas le moine" mais...

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    De Denis Crouan sur le site ProLiturgia.org :

    Le concile de Trente a déclaré : « Bien que l’habit ne rende pas l’homme plus religieux, il est toutefois nécessaire que les clercs portent toujours une tenue qui convienne à leur propre état. » (cf. Session XIV, chap. 6)
    Le dicton populaire dit que l’habit ne fait pas le moine. Autrement dit que la tenue vestimentaire d’une personne n’a pas grande importance dans la mesure où elle n’est pas un indicateur des dispositions intérieures de la personne en question. Ce n’est pourtant pas totalement exact. D’ailleurs les Allemands disent « Kleider machen Leute », ce qui peut se traduire en français par l’habit « fait l’homme ». Cette expression signifie que l’aspect extérieur d’une personne, ses habits, influencent l’image qu’elle veut donner d’elle et qu’on lui donne. L’expression française « l’habit ne fait pas le moine » pose le même constat tout en mettant l’accent sur le fait que l’apparence extérieure peut être trompeuse.

    Si le concile de Trente insiste sur la nécessité pour les clercs de porter une tenue « convenable » (qui « convient »), c’est parce que les vêtements que nous portons nous imposent une certaine attitude et, d’une manière certaine structurent nos comportements : ils aident à faire du clerc ce qu’il ce qu’il est ou du moins s’efforce d’être.

    Ce que nous portons - et que nous devons apprendre à porter correctement, dignement - nous forme. Le mot « habitude » et le mot « habit » ont d’ailleurs une origine commune. Aristote nous apprend que les vertus sont de bonnes habitudes. Or, comme nous ne sommes pas de purs esprits parfaits, nous savons que notre vertu intérieure s’acquiert par nos actions extérieures : celui qui désire être généreux doit commencer par accomplir des actions généreuses. S’il persiste à accomplir des actions généreuses, la générosité commencera à grandir dans son cœur : il deviendra « naturellement » généreux et finira par aimer faire des actions généreuses.

    Ainsi l’extérieur visible forme-t-il l’intime invisible. Le clerc devient véritablement ministre de l’Église du Seigneur par l’habitude de toujours porter un vêtement religieux et non des vêtements fantaisistes comme par exemple ces chemises à col romain noires, grises, bleues, blanches qui montrent une persistance, chez certains clercs, à vouloir afficher une originalité qui n’est pas toujours du meilleur goût.

    En septembre 1982, le pape Jean-Paul II écrivait au cardinal vicaire de Rome : « Envoyés par le Christ pour l’annonce de l’Évangile, nous avons un message à transmettre qui s’exprime soit par les paroles soit aussi par les signes extérieurs, surtout dans le monde d’aujourd’hui qui se montre si sensible au langage des images. L’habit ecclésiastique (...) a une signification particulière : pour le prêtre diocésain, il a principalement le caractère de signe qui le distingue du milieu séculier dans lequel il vit (...). En conséquence, l’habit est utile et convient aux fins de l’évangélisation ; il amène à réfléchir sur la réalité que nous représentons dans le monde et sur la primauté des valeurs spirituelles que nous affirmons dans l’existence de l’homme. Par le moyen de ce signe, il devient plus facile aux autres personnes d’arriver au Mystère dont nous sommes porteurs, à Celui auquel nous appartenons et que nous voulons annoncer avec tout notre être. »

    Beaucoup de tentations et de faux-pas sont évités par le prêtre qui porte l’habit ecclésiastique : il n’a déjà pas à penser à la tenue qu’il devra porter, à la cravate qu’il choisira de mettre ou de ne pas mettre, à l’harmonie des pièces vestimentaires qui le feront passer pour un vieux garçon un peu négligé ou pour un « cadre légèrement supérieur » (cf. André Frossard) ; il sera moins tenté par le « paraître » et ses paroles comme ses gestes seront comme canalisés par l’habit. Et s’il ne se sent pas à sa place quelque part, son habit lui rappellera utilement qu’il ne devrait pas être là où il se trouve. En ce sens, l’habit porté par le clerc est aussi pour lui-même un bon outil de discernement.