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  • Sa santé, sa mort, les névroses… le pape se confie dans un entretien

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    Lu sur le site web « Zenit » 

    François 1317971_w980h638c1cx1288cy852.jpg« Le pape François évoque sa santé, sa mort, la psychologie, les névroses, dans un entretien datant de février 2019 avec le journaliste et médecin argentin Nelson Castro, dont La Nación a publié des extraits ce 27 février 2021.

    D’après Vatican News, il y parle de l’opération qu’il subit à l’âge de 21 ans, en 1957, pour l’ablation d’une partie de son poumon droit: « Quand je me suis réveillé de l’anesthésie, la douleur que je sentais était très intense… mais j’ai toujours eu la conviction que j’allais guérir. »

    Et son rétablissement a été complet : « Je n’ai jamais senti aucune limitation dans mes activités… je n’ai jamais éprouvé d’épuisement ou de manque de souffle. »

    Si le pape argentin n’a jamais été psychanalysé, cependant « durant les jours terribles de la dictature, j’ai dû accompagner clandestinement des personnes pour les faire sortir du pays et sauver leurs vies, j’ai dû gérer des situations que je ne savais pas comment affronter. Je suis allé trouver une femme – une grande dame – qui m’avait aidé à lire des tests psychologiques pour les novices. Pendant six mois, je l’ai consultée une fois par semaine ».

    Cette psychiatre, ajoute-t-il, « m’a aidé à m’orienter sur la façon d’affronter les peurs de ce temps » : « Imaginez ce qu’est de transporter une personne cachée dans une voiture – avec seulement une couverture – et passer trois postes de contrôle militaire dans la zone de Campo de Mayo. Cela provoquait en moi une tension énorme. »

    Les névroses ? « Il faut leur préparer un maté. Pas seulement, il faut aussi les caresser. Ce sont des compagnes de la personne durant toute sa vie ». Et le pape de citer le livre « Be glad you’re neurotic » (Sois heureux d’être névrotique) du psychiatre américain Louis Bisch: « Il est très important d’être en mesure de savoir (…) où et quels sont nos maux spirituels. Avec le temps, on apprend à connaître ses propres névroses ».

    Estimant que « tout prêtre doit connaître la psychologie humaine », le pape souligne également la nécessité de ralentir en citant la phrase attribuée à Napoléon : « Habillez moi lentement, je suis pressé ». Il confie qu’écouter du Bach le « calme » et l’aide à « mieux analyser les problèmes ».

    Au terme de l’entretien, le journaliste demande au pape s’il pense à la mort : « Oui », répond-il. A-t-il peur ? « Pas du tout ». Et comment l’imagine-t-il ? « Comme pape, en charge ou émérite. Et à Rome. Je ne retournerai pas en Argentine. »

    Cet entretien a eu lieu dans le cadre d’un essai de Nelson Castro sur la santé des papes. »

    Ref. Sa santé, sa mort, les névroses… le pape se confie dans un entretien

    On savait déjà que la vie du pape élu le 13 mars 2013 ne coulait pas comme un long fleuve tranquille…

    JPSC

  • Europe : les évêques inquiets de la résolution sur l’avortement en Pologne

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    De zenit.org :

    Europe : les évêques s’inquiètent de la résolution sur l’avortement en Pologne

    La remise en cause du droit à l’objection de conscience

    La présidence de la Commission des épiscopats de l’Union européenne (COMECE) a adressé une lettre à David Sassoli, président du Parlement européen, concernant la résolution du Parlement européen du 26 novembre 2020 sur l’avortement en Pologne.

    Ils y soulignent que l’Église catholique, qui cherche à soutenir les femmes dans les situations de vie résultant de grossesses difficiles ou non désirées, demande que toute vie à venir bénéficie de protection et de soins.

    « D’un point de vue juridique – soulignent les évêques – ni la législation de l’Union européenne ni la Convention Européenne des Droits de l’Homme ne prévoient un droit à l’avortement. Cette question est laissée aux systèmes juridiques des États Membres. »

    L’un des principes fondamentaux de l’Union Européenne est le principe d’attribution, en vertu duquel l’Union n’agit que dans les limites des compétences que les États membres lui ont attribuées dans les Traités. « Le strict respect de ce principe est – peut-on lire dans la lettre – une exigence de l’État de Droit, une des valeurs fondamentales de l’Union. »

    Tout en approuvant la résolution du Parlement qui met l’accent sur le respect de l’État de droit, la COMECE souligne que « l’État de Droit exige également le respect des compétences des États Membres et des choix qu’ils font dans l’exercice de leurs compétences exclusives. »

    Dans leur lettre, les évêques de l’UE expriment également leur préoccupation quant à la remise en cause par la résolution du PE du droit fondamental à l’objection de conscience, qui émane de la liberté de conscience. « Si l’on considère que, dans le secteur des soins de santé, les objecteurs de conscience font souvent l’objet de discrimination, ceci est particulièrement inquiétant », poursuit la lettre.

    Lettre du Comité permanent de la COMECE

    Cher Président Sassoli,

    Nous vous écrivons au sujet de la résolution du Parlement européen du 26 novembre 2020 sur le droit à l’avortement en Pologne. La Commission des Episcopats de l’Union européenne (COMECE) a pris note avec préoccupation de certains arguments et points de cette résolution.

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  • Pandémie : "De quoi avez-vous peur, hommes de peu de foi ?"

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    D'Anne Bernet sur le site de l'Homme Nouveau :

    Covid-19 : "De quoi avez-vous peur, hommes de peu de foi ?"

    Covid-19 : ''De quoi avez-vous peur, hommes de peu de foi ?''

    En complément du dossier "Crise sanitaire ou crise de la foi" de l'HN n°1730, Anne Bernet présente deux ouvrages à propos de l'Église en temps de pandémie. L'un avec une approche d'abord historique, l'autre plus théologique, ils proposent tous deux des éléments de réflexion pour prendre du recul la façon dont l'Église s'est organisée pour affronter la crise et analyser notre façon de gérer nos peurs et supporter la souffrance.

    Penser … C’est peut-être ce qui aura le plus manqué ces derniers mois à une société saisie de panique collective, absorbant comme une éponge les informations aussi anxiogènes que contradictoires débitées nuit et jour par les chaînes de télévision et des médecins qui prenaient trop manifestement goût à leur soudaine importance et à leur médiatisation. L’on aura tout dit, tout entendu, tout cru, concernant ce « mal qui répand la terreur », tout accepté, surtout, pour le contrer, comme si la peste noire, la variole ou le choléra nous avaient soudain fondu dessus et voués collectivement dans d’atroces souffrances à la mort à brève échéance. Le pire, dans cette séquence de démence généralisée, aura été, hélas, l’attitude d’hommes de Dieu qui, trop souvent, l’auront bien peu été.

    Il faudra du temps pour que l’Église porte un jugement critique sur son attitude et ses choix et cela ne se fera sans doute qu’après en avoir constaté dans leur tragique ampleur toutes les conséquences spirituelles, mais aussi économiques, politiques et sociales. Très vite, certains, cependant, se sont penchés sur l’événement, et ont tenté de l’analyser ; les livres vont probablement se multiplier dans les prochains mois mais en voici deux, parmi les tout premiers parus, qui proposent des analyses assez opposées.

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  • Belgique : diminution d'un tiers des naissances d'enfants porteurs de trisomie 21

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    De L. Vanbellingen sur le site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Augmentation des avortements d'enfants trisomiques depuis le remboursement du NIP-test

    25/02/2021

    D'une étude à grande échelle coordonnée par l'UZ Leuven (KULeuven), il ressort que le remboursement du dépistage prénatal non invasif (NIP-test) en Belgique s'est accompagné d'une forte diminution des naissances d'enfants trisomiques.

    Le NIP-test permet de dépister de manière non invasive, et avec une fiabilité importante, plusieurs anomalies génétiques telles que la trisomie 21 (syndrome de Down). Depuis juillet 2017, son coût est entièrement pris en charge par la sécurité sociale belge (voy. News IEB).

    Près de 80% des femmes enceintes choisissent depuis lors de réaliser le NIP-test.

    La fiabilité importante du dépistage par NIP-test présente l'avantage de rendre moins nécessaires les diagnostics prénataux invasifs tels que l'amniocentèse (ponction du liquide amniotique) ou la choriocentèse (prélèvement de cellules chorioniques). La pratique de tels diagnostics invasifs a d'ailleurs diminué de moitié entre 2014 et 2018, avec l'introduction de plus en plus large du NIP-test.

    Diminution d'un tiers des naissances d'enfants porteurs de trisomie 21

    Cette pratique de plus en plus généralisée du NIP-test s'accompagne dans le même temps d'une augmentation du nombre d'avortements pratiqués en raison de la trisomie 21 dépistée chez l'enfant à naître. Si le chiffre relatif aux avortements liés à ce motif n'est pas précisément connu, il ressort en tout cas de l'étude que le nombre de naissances d'enfants porteurs de trisomie 21 ne représente plus que 0,04% de l'ensemble des naissances en Belgique en 2018, alors qu'il se situait à 0,06% en 2014.

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  • 2 mars: Conférence sur le SAINT SUAIRE par Pierre de Riedmatten

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    2 MARS | CONFÉRENCE SUR « LE SAINT SUAIRE » PAR PIERRE DE RIEDMATTEN

    Le Saint-Suaire est le linge qui recouvrit le visage de Jésus de Nazareth ou bien le linceul qui servit à envelopper son corps après la mort – conformément au mode de sépulture en usage chez les Juifs – avant de le déposer au tombeau selon le Nouveau Testament.

    Le Saint Suaire ne cesse d’interpeller aujourd’hui. Il est une véritable question scientifique.

    Jean-Michel Forestier, vice-président de l’association MNTV qui a pour but la connaissance et la contemplation du Linceul de Turin, l’étudie depuis des années. L’orateur fera ressortir la beauté du mystère qui habite le linceul de Turin.

    LES PÉPITES DU MERCREDI
    « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ. »
    Mt 13,44

    L’équipe des Pépites du mercredi vous propose d’aller à la recherche de ces trésors peu connus et de vous enrichir de Dieu.

    QU’EST CE QUE C’EST?
    Un parcours de formation chrétienne composé de deux cycles au choix.
    1 cycle= 1 conférence + 5 mercredis
    Ces rencontres se déclineront sous le mode interactif.
    Au programme : prière, lecture, partage de réflexion, exposé, débat.
    Prêt pour un « Update catho » ?

    Vous pouvez vous inscrire en cliquant sur ce lien.

    Pour avoir plus d’infos:
    pepitesdumercredi@gmail.com

    PAF pour un module:
    30€ (50€ solidarité)
    Ceci ne doit pas constituer un empêchement


    Date / Heure
    Date(s) - 02 mars 2021
    20h30 - 22h00

  • Autour de la nomination d'une religieuse au Synode des évêques

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Le Club des Hommes en Noir attaque sa troisième saison. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc, sans langue de buis ! Vous pouviez les entendre, grâce au studio vidéo de L'Homme Nouveau vous pouvez maintenant les voir ! Les nouveaux épisodes sont disponibles chaque vendredi.

    Cette semaine, le Club des Hommes en Noir composé des abbés Guelfucci, Celier et Barthe et dirigé par Philippe Maxence aborde la nomination de Soeur Nathalie Becquart comme sous-secrétaire du Synode des évêques.

  • L’Église catholique de Chine : une Église d’État soumise aux ordres de l’Association patriotique et au Parti

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    Du Salon Beige (Michel Janva) :

    L’humiliation des catholiques en Chine se poursuit

    L’humiliation des catholiques en Chine se poursuit

    Le 23 juillet 1921 est la date de la fondation du Parti communiste chinois. L’événement s’est produit à Shanghai dans ce qui était autrefois la concession française. Cent ans après cette date, en 2021, les catholiques de Chine organiseront un colloque « en mémoire du centenaire de la fondation du Parti communiste chinois » et approfondiront leur compréhension des « événements émouvants de la période de la longue marche « , qui a jeté les bases de la victoire définitive de Mao Zedong sur Chiang Kai Shek.

    L’information est rapportée dans un article publié dans le magazine d’État catholique « L’Église en Chine », par un certain Hui Jing, citant une réunion préparatoire entre les évêques chinois et les dirigeants de l’Association patriotique, tenue début février.

    Le colloque et l’étude de la longue marche ne sont que quelques-uns des événements qui caractériseront le programme d’engagements ecclésiaux élaboré par le Conseil des évêques et l’AP pour cette année. L’article énumère «des cours de formation en collaboration avec l’Institut central du socialisme»; cours préparatoires à la réunion nationale de la « Conférence consultative politique du peuple chinois » (tenue en mars); la « construction de l’Association patriotique », et bien plus encore.

    Les catholiques sont d’abord tenus d’approfondir «les orientations du 19e Congrès national du Parti communiste chinois et de la 5e session plénière du 19e Congrès national», ainsi que d’assimiler «la pensée de Xi Jinping sur le socialisme aux caractéristiques chinoises pour une nouvelle ère », renforçant« notre conscience de la nécessité de maintenir l’intégrité politique, de penser en termes généraux, de suivre le cœur de la direction et de rester en ligne avec la direction centrale du Parti ».

    2021 sera une période où l’Église catholique en Chine devra «assimiler» la vision d’une «Église d’État», soumise en tous points aux ordres de l’Association patriotique et à la vision du Parti. Et malgré l’accord provisoire entre la Chine et le Vatican, avec la soi-disant reconnaissance du Pape comme chef de l’Église, le principe de « l’Église indépendante et autonome » et de « gestion démocratique » est réaffirmé, ce qui signifie en fait la soumission des évêques à l’Association patriotique.