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  • Macao : un hommage et un monument dédiés aux enfants avortés

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Le diocèse de Macao rend hommage aux enfants avortés en inaugurant un monument spécial

    Le samedi 24 avril, Mgr Stephen Lee, évêque de Macao, a célébré une messe spéciale afin de rendre hommage aux enfants à naître avortés dans la région administrative spéciale chinoise. L’évêque a également inauguré un monument dédié aux enfants avortés devant le service des funérailles du diocèse. Le père Daniel Ribeiro, curé de la cathédrale Notre-Dame de la Nativité de Macao, explique que par cet événement, le diocèse veut inviter les catholiques à « prier pour ces enfants ». Le programme a été organisé dans le cadre d’une campagne de sensibilisation sur la dignité humaine lancée par le diocèse.

    Macao compte une forte présence catholique avec près de 30 000 fidèles pour neuf paroisses.

    L’Église de Macao a célébré une messe spéciale et inauguré un monument afin de rendre hommage aux enfants à naître qui ont été avortés dans la région administrative spéciale chinoise. Mgr Stephen Lee, évêque de Macao, a présidé cette « célébration pour les fœtus avortés » le samedi 24 avril. Après la célébration, l’évêque a également inauguré un monument spécialement dédié aux enfants avortés, devant le service des funérailles du diocèse de Macao. Le père Daniel Ribeiro, curé de la cathédrale Notre-Dame de la Nativité de Macao, explique que l’Église locale a voulu marquer cet événement afin de souligner sa conviction que chaque vie est sacrée, y compris celles des fœtus avortés. « Nous voulons marquer un moment particulier pour célébrer la vie des fœtus qui n’ont pas eu le droit de naître », confie le prêtre, cité par Jornal O’Clarim, l’hebdomadaire catholique en langue portugaise du diocèse de Macao. « Nous invitons les catholiques à prier pour ces enfants », poursuit le prêtre Ribeiro.

    Politique de l’enfant unique et trafic sexuel

    Un communiqué diocésain publié avant l’événement explique que ce programme en hommage aux enfants à naître a été organisé dans le cadre d’une campagne de sensibilisation sur la dignité humaine. Macao, capitale du jeu et véritable Las Vegas chinois, aujourd’hui région autonome dépendant de la République populaire chinoise, a été une colonie portugaise de 1557 à 1999. L’influence portugaise a marqué la ville avec une forte présence catholique – aujourd’hui, l’île compte près de 30 000 catholiques pour neuf paroisses. Macao est également tristement connue comme destination majeure du trafic sexuel. Ainsi, beaucoup de femmes et de jeunes filles locales ou étrangères deviennent prostituées à Macao. Par conséquent, la ville enregistre un fort taux de grossesses non désirées, et donc d’avortements, selon les médias locaux – bien qu’il n’y ait pas de chiffres officiels sur les grossesses non désirées et sur les avortements à Macao. Depuis les années 1950, l’avortement est légal en Chine et le gouvernement favorise les mesures contraceptives dans le cadre de la politique de l’enfant unique – mise en œuvre de 1979 à 2015. Cette politique a été accusée d’avoir entraîné plusieurs millions d’avortements, y compris des avortements sélectifs liés au genre. Ainsi, beaucoup de filles ont été avortées dans le pays, entraînant un fort écart des sexes en Chine. Selon les chiffres publiés en novembre dernier par le Global Times, en 2019, le pays recensait 120 hommes pour 100 femmes.

    (Avec Ucanews)

  • L’église de Fays-Famenne désaffectée et vendue

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    De "Riposte catholique" :

    Wallonie : l’église Saint-Marcoul de Fays-Famenne désaffectée et vendue

  • L'Amérique des Blancs sur le banc des accusés

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    De Ran Halévi sur le site du Figaro (via ce blog) :

    Ran Halévi: «Scènes du règne de la vertu au New York Times»

    CHRONIQUE –Un journaliste réputé du New York Times a dû démissionner pour avoir prononcé un mot insultant dans un contexte où ses intentions honorables étaient incontestables. L’épisode illustre l’engrenage révolutionnaire qui caractérise la gauche américaine «woke», argumente l’historien.

    26 avril 2021


    Ran Halévi est directeur de recherche au CNRS et Professeur au Centre de recherches politiques Raymond Aron.


    -À Minneapolis, l’autre jour, justice a été rendue dans le strict respect du droit. Le policier qui avait provoqué la mort de George Floyd a pu s’expliquer sur son acte, avéré par des images insoutenables et des témoignages accablants. Après dix heures de délibération, les jurés l’ont déclaré coupable de meurtre, homicide involontaire et violence ayant entraîné la mort.

    Mais son procès ne se déroulait pas dans la seule enceinte de la cour. Il était instruit depuis des mois devant le tribunal de l’opinion, qui n’a cure des rigueurs légales et entend exercer sa juridiction sur ce que bon lui semble. Ici, le grand coupable, derrière le meurtrier, était un «racisme systémique», figure indéfinissable dont les dénonciateurs dessinaient librement les contours et l’ampleur.

    Joe Biden lui-même n’hésitait pas à attribuer au «système» — dont il est le pilier depuis un demi-siècle — la cause indirecte du meurtre. À la veille du verdict, oubliant la séparation des pouvoirs, il a dit prier pour que le jury «prenne la décision qu’il faut», ce qui lui a valu une semonce du président de la cour. Telle représentante de Californie au Congrès prévenait que, si le verdict n’allait pas dans le sens voulu, il faudrait «combattre pour la justice» dans la rue. Il y a peu, un M. Trump qui avait incité ses partisans à «combattre» dans la rue devait le payer d’un procès en destitution

    Une fois le jugement prononcé, au soulagement général, c’est Karen Attiah, éditrice des opinions internationales au Washington Post, qui livrait le fin mot de l’affaire: à Minneapolis, c’est l’Amérique des Blancs qui se trouvait sur le banc des accusés, «pour le violent assujettissement du peuple noir, ce crime originel dont elle omet de répondre depuis 400 ans». Le charme d’une telle assertion, c’est qu’elle n’est ni démontrable, ni mesurable et encore moins susceptible de discussion. Cette criminalisation rétrospective monocausale abolit des pans entiers de l’histoire de la liberté en Amérique, sans laquelle l’émancipation des Noirs — avec le concours des millions et des millions de Blancs — serait impossible.

    À LIRE AUSSI :Philippe d’Iribarne: «La folie “woke” et décoloniale, fille de l’utopie de l’égalité parfaite propre à l’Occident»

    Quand politiques et journalistes se mettent à confondre l’autorité des lois et le pouvoir des émotions ils entrent dans un engrenage dont on ne peut plus sortir. Voyez le New York Times, qui n’hésite pas à sacrifier les siens comme des trophées aux zélateurs de la rectitude politique. L’an dernier, c’était James Bennet, directeur des pages opinion, coupable d’avoir publié la tribune d’un sénateur républicain qui recommandait de déployer l’armée pour endiguer les violences déchaînées par la mort de George Floyd. Tollé au sein de la rédaction: des dizaines de journalistes disaient craindre pour leur sécurité sur un lieu de travail qui donne voix à pareilles propositions. M. Bennett prit la porte.

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  • Pourquoi les djihadistes multiplient les attaques terroristes durant le ramadan

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    D'Etienne Jacob sur le site du Figaro (via ce blog) :

    Pourquoi les djihadistes profitent du ramadan pour multiplier les attaques terroristes.

    DÉCRYPTAGE – Le mois sacré chez les musulmans est pour les extrémistes islamistes, Daech et al-Qaida en pôle, celui du djihad, la «guerre sainte». Ils accélèrent leurs actions violentes dans le monde entier pendant cette période.

    15/04/2021

    Le ramadan a commencé il y a une dizaine de jours en France. Et pour les forces de police et de gendarmerie, c’est aussi le mois de tous les dangers. «Les dispositifs de sécurité sont à un niveau élevé car la menace l’est toujours», confie-t-on place Beauvau. Dans un télégramme transmis à la mi-mars aux préfets, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a demandé un renforcement de tous les lieux de culte à l’approche des différentes fêtes religieuses. Concernant les musulmans, le membre du gouvernement a demandé une attention particulière à partir du coucher du soleil, moment de la rupture du jeûne, «potentiellement susceptible de générer des rassemblements importants de personnes sur la voie publique et aux abords des mosquées». Mais ce vendredi, c’est une fonctionnaire administrative du commissariat de Rambouillet (Yvelines) qui a été tuée par un trentenaire tunisien, radicalisé pendant le confinement. L’homme aurait, selon nos informations, visionné des vidéos de djihadistes avant de passer à l’action.

    À LIRE AUSSI :«Djihadistes et fières»: la nouvelle propagande terroriste de l’État islamique infiltre l’Occident

    Appels au meurtre

    Le ramadan, pilier de l’islam, censé être un mois de jeûne, de prières et de partage, est interprété d’une autre manière par les djihadistes. Du côté de l’État islamique, et d’autres organisations extrémistes comme al-Qaida ou apparentés, il s’agit d’un moment privilégié pour perpétrer des attaques violentes. Et les chiffres sont édifiants.

    Un expert français du djihadisme qui requiert l’anonymat et publie ses analyses sur Twitter sous le pseudonyme de Mr Q a recensé que Daech avait revendiqué 383 attaques en 2020 dans 17 pays pendant le ramadan. Contre 180 en moyenne durant les autres mois de l’année, ce qui fait plus de deux fois plus qu’en temps normal, confirme l’expert, régulièrement cité par les agences de presse, auprès du Figaro.

    Seulement entre le 14 et le 21 avril, l’EI a revendiqué 63 attaques. La plupart de ces actions ont été menées en Irak, mais aussi dans plusieurs pays d’Afrique (Nigeria, République démocratique du Congo, Somalie), nouvelle cible privilégiée des partisans du califat. Ces chiffres étaient d’ailleurs en forte hausse l’an passé par rapport à 2018 et 2019 (258 et 358 revendications recensées).

    Chaque année, avant le début de ce mois sacré, l’État islamique communique à ses fidèles via son magazine hebdomadaire. Le 23 juin 2015, Abou Mohammed al-Adnani, djihadiste et porte-parole de Daech, a appelé à commémorer le ramadan en conduisant des attaques de par le monde. Une attaque suicide au Koweït contre une mosquée chiite a eu lieu trois jours plus tard, faisant 27 morts et plus de 200 blessés. Le même jour, un attentat contre un hôtel tunisien à Sousse a causé 38 morts et 39 blessés. L’année suivante, al-Adnani a renouvelé ses appels au meurtre: «Préparez-vous pour en faire un mois de calamité partout pour les non-croyants», a-t-il clamé dans un message audio. Il a également ajouté que viser des civils de pays occidentaux était non seulement permis mais désiré car «tant que la coalition est en guerre avec le groupe, il n’y a pas d’innocents». Les conséquences ont été dramatiques, avec une attaque ayant fait 49 morts dans une boîte de nuit d’Orlando. Puis des actions kamikazes ont été conduites dans un village chrétien du nord du Liban. Vingt personnes ont aussi ensuite été tuées dans un café au Bangladesh. Sans parler de la mort de plus de 300 civils lors de l’explosion d’un camion à Bagdad.

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  • Le coran et les kalashnikovs; bulletin de guerre du front du Sahel

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso; traduction de Diakonos.be :

    Coran et kalashnikovs. Bulletin de guerre du front du Sahel

    Idriss Déby, un musulman de l’ethnie Zaghawa, est arrivé au pouvoir en 1990, la même année que la visite sans histoire du pape Jean-Paul II dans son pays, le Tchad, à une époque où aucun envoyé de guerre n’avait encore de raison de se rendre sur place ou dans les pays voisins. Mais trois décennies plus tard, le président gendarme est mort au combat sur la ligne de front, entre le lac Tchad et la capitale N’Djaména, dans une escarmouche contre les combattants du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad, de l’ethnie Daza, eux aussi musulmans, une de ces nombreuses formations djihadistes qui infestent aujourd’hui la région du grand lac, au carrefour entre le Nigéria, le Cameroun, le Niger et le Tchad.

    Trente ans plus tard, plus rien n’est pareil dans l’immense région du Sahel qui s’étend entre la forêt et le désert du Sahara. En 2004, le « Wall Street Journal » faisait encore l’éloge du Mali, un pays à 90% musulman, le qualifiant de modèle de démocratie et de vivre ensemble pacifique avec les autres religions, en plus d’être une destination touristique raffinée pour prendre le « thé dans le désert », à Tombouctou et aux alentours. Mais le lourd rapport sur la liberté religieuse dans le monde publié ces derniers jours par l’organisation catholique internationale « Aide à l’Église en détresse » situe aujourd’hui les deux plus terribles épicentres africains de la violence islamiste précisément dans la région du lac Tchad et dans une vaste zone comprise entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, en plein Sahel.

    Deux épicentres en lien, selon le rapport, avec « un réseau islamique transnational qui s’étend du Mali au Mozambique, des Comores dans l’Océan Indien aux Philippines dans la Mer de Chine méridionale, dont l’objectif est de créer un soi-disant califat transcontinental ».

    Et en effet, il n’est pas rare que l’un ou l’autre des formations armées musulmanes se revendiquent d’organisations transnationales telles que Boko haram, Al Shabab, Al Queda ou Daesh, l’État islamique. Mais il n’est pas certain que toutes obéissent à une pyramide hiérarchique et à un plan de conquête coordonné.

    Sur le terrain, la réalité est bien plus compliquée, comme l’explique un livre très détaillé qui vient lui aussi de sortir récemment sous le titre de « Guerre nere. Guida ai conflitti nell’Africa contemporanea », sous la plume de Mario Giro, professeur de relations internationales à Université de Pérouse. Il est aussi responsable international de la Communauté de Sant’Egidio et a été le vice-ministre italien des affaires étrangères entre 2013 et 2018.

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  • Belgique : une instabilité gouvernementale chronique

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    De Paul Vaute sur le blog "Le passé belge" :

    Cinquante-deux gouvernements en septante-cinq ans

         Entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et les suites des élections législatives de 2019, la Belgique a fait ample consommation de gouvernements. Vingt pendant le quart de siècle qui sépare la Libération de la gestation des Communautés et des Régions (1944-1969). Dix-neuf pendant le quart suivant, qui conduit vers la fin de Dehaene I (1969-1994). Et treize durant le troisième quart qui s'achève avec la (première) année de la CoVid-19 (1995-2020). Total: 52 équipes ministérielles en 75 ans, soit une moyenne de vie tournant autour de dix-huit mois. Et si, ces dernières années, les crises ont été moins nombreuses, on sait assez qu'elles ont aussi été plus longues, deux d'entre elles ayant franchi le cap d'un an (2010-2011 et 2019-2020).

       Devant cette instabilité chronique, bien des questions s'élèvent dont, au premier rang, un pourquoi et un comment: quelles en sont les causes profondes et où l'édifice institutionnel puise-t-il sa capacité à résister aux coups de boutoir sans cesse recommencés ? Tout récemment, j'ai rendu compte d'une étude des politologues Didier Caluwaerts et Min Reuchamps [1] éclairant ce paradoxe d'un Etat toujours gouvernable, même par des coalitions minoritaires, et de pulsions séparatistes demeurées contenues, alors que les fondements du compromis à la belge semblent largement érodés, au sein la classe politique s'entend (la distinction entre pays légal et pays réel, fût-elle suspecte à certains yeux, n'en garde pas moins toute sa pertinence).

       Du même sujet, Francis Delpérée, orfèvre en la matière, s'est attelé à décortiquer d'autres facettes: la gestion des crises, leurs conséquences et les moyens envisageables d'y remédier [2].

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