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  • Inde : le premier ministre invité à mettre fin à la montée des violences contre les minorités chrétiennes

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Un groupe d’anciens fonctionnaires appelle Modi à mettre fin aux attaques contre les chrétiens

    07/03/2023

    Le 4 mars, un groupe de 93 anciens fonctionnaires et membres du Constitutional Conduct Group a adressé une lettre ouverte au Premier ministre indien Narendra Modi afin de l’appeler à mettre fin à la montée des violences contre les minorités chrétiennes dans le pays. L’Inde compte moins de 2,4 % de chrétiens. « Nous sommes profondément troublés par ce harcèlement continu contre les groupes minoritaires », ont dénoncé les signataires, dont certains ont été ambassadeurs en Europe.

    Des chrétiens indiens, le 8 janvier à New Delhi lors d’une veillée aux chandelles contre les violences faites aux minorités.

    Un groupe d’anciens fonctionnaires indiens a appelé le Premier ministre Narendra Modi à mettre fin à la montée des violences contre les minorités chrétiennes dans le pays. Dans une lettre datée du 4 mars, signée par 93 anciens fonctionnaires et membres du Constitutional Conduct Group, ils ont demandé au gouvernement BJP (Bharatiya Janata Party) pro-hindou d’assurer un traitement équitable et impartial vis-à-vis de la communauté chrétienne. « Il est urgent que vous, Premier ministre, leur donniez cette assurance », ont-ils insisté dans la lettre ouverte.

    Selon le Forum chrétien unifié (UCF), une organisation œcuménique basée à New Delhi, l’Inde a enregistré 598 cas de violences contre les chrétiens dans 21 États du pays en 2022. Ce chiffre s’élevait à 279 en 2020 et à 505 en 2021, selon un rapport de l’UCF. Ces attaques, qui comprennent du boycott social, des profanations d’églises et des arrestations de leaders chrétiens, ont eu lieu en majorité dans les États de l’Uttar Pradesh, du Madhya Pradesh, du Karnataka et du Gujarat, tous dirigés par le parti de Modo, ainsi qu’en Odisha, au Chhattisgarh et au Maharashtra, où le parti PJB est fortement présent.

    « Nous sommes inquiets des actions toujours plus viles contre une petite minorité »

    La plupart de ces États indiens ont voté des lois controversées anti-conversion, que les groupes nationalistes hindous utilisent pour cibler les chrétiens et leurs célébrations. « Nous sommes profondément troublés par ce harcèlement continu via des actions criminelles et des discours de haine, contre les groupes minoritaires dans le pays », ont déploré les signataires. Ils ont ajouté que « nous sommes inquiets des actes et des paroles de haine contre toutes les minorités, et des insultes et actions toujours plus viles contre une petite minorité religieuse, les chrétiens ».

    Selon la lettre, la Constitution indienne stipule que tous les citoyens indiens, quelle que soit leur religion, sont égaux en droits. « Mais nous sommes forcés de protester contre la multiplication des affaires discriminatoires contre les chrétiens ces derniers temps », ont insisté les signataires. La lettre a également observé que les chrétiens sont régulièrement accusés de conversions forcées, alors qu’ils représentent moins de 2,4 % de la population indienne, sur 1,3 milliard d’habitants.

    D’autant plus que cette proportion est restée plus ou moins la même depuis le recensement de 1951. « Pourtant, dans l’esprit de certains, ce chiffre minuscule est une menace pour les hindous qui forment plus de 80 % de la population », ont ajouté les anciens fonctionnaires, dont certains ont été ambassadeurs d’Inde dans plusieurs nations européennes.

    (Avec Ucanews)

  • Des experts de 75 pays demandent l’abolition de la GPA

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    De gènéthique.org :

    Des experts de 75 pays demandent l’abolition de la GPA

    5 mars 2023

    Une centaine d’experts de différentes disciplines et de 75 nationalités ont signé vendredi 3 mars la déclaration de Casablanca demandant aux Etats l’abolition de la GPA.

    Juristes, médecins ou psychologues, chercheurs et praticiens, de toutes cultures et de tous continents, ils travaillent depuis longtemps sur le sujet de la gestation par autrui (GPA), et de ses effets sur les personnes comme dans la société. Ils sont parvenus à ce constat partagé que la dimension internationale de la GPA exige une réponse mondiale, et qu’une Convention internationale serait le seul moyen efficace d’obtenir l’abolition de la GPA (cf. GPA : « la seule solution est l’abolition »).

    La GPA porte atteinte à la dignité humaine

    Convaincus de la nécessité de travailler ensemble sur les moyens de susciter une telle initiative pour protéger femmes et enfants, ils ont décidé de rédiger une proposition de Convention internationale. Malgré les divergences, les experts ont fédéré leurs efforts afin d’avancer et de « défendre une cause juste », la dignité des enfants et de la femme (cf. La GPA : « une violence faite à toutes les femmes ») mais aussi « de l’humain dans sa globalité », se félicitent les organisateurs. « Un combat contre un paradigme ».

    Parmi les participants de cette initiative mondiale, on retrouve notamment des Français comme Aude Mirkovic, maître de conférences en droit et porte-parole de l’association Juristes pour l’enfance ou Olivia Sarton, avocate et directrice scientifique de l’association.

    Les signataires de la déclaration de Casablanca sont « conscients de la souffrance des personnes qui ne peuvent pas procréer », mais aussi « de l’enjeu international d’une protection efficace de la dignité humaine » comme ils le mentionnent. Ils sont aussi « convaincus que le contrat de gestation pour autrui […], porte atteinte à la dignité humaine et contribue à la marchandisation des femmes et des enfants » (cf. GPA : la femme exploitée).

    « Condamner la GPA dans toutes ses modalités et sous toutes ses formes »

    Les experts demandent « aux États de condamner la GPA dans toutes ses modalités et sous toutes ses formes, qu’elle soit rémunérée ou non, et d’adopter des mesures pour combattre cette pratique ».

    Cinq recommandations sont également adressées aux Etats : «  interdire la GPA sur leur territoire » , « refuser toute valeur juridique aux contrats comportant l’engagement pour une femme de porter et remettre un enfant », « sanctionner les personnes (..) qui se proposent comme intermédiaires, qui recourent à la GPA sur leur territoire, les ressortissants qui recourent à la GPA en dehors de leur territoire », mais aussi « agir en vue de l’adoption d’un instrument juridique international emportant abolition universelle de la GPA ».

    En annexe, un projet de Convention internationale est proposé. Il est « à la libre disposition des Etats qui voudront s’engager dans cette démarche » précisent les organisateurs.

    « Aucun encadrement ne peut la rendre acceptable »

    Le texte de la déclaration est délibérément bref. Il ne développe pas les motifs et n’exige pas de se mettre d’accord sur tout, mais de se concentrer sur le résultat expliquent les organisateurs. « La Déclaration de Casablanca se démarque des autres initiatives internationales existant en matière de GPA car elle demande l’abolition et non l’encadrement de la GPA » précisent-ils également.

    « La GPA est intrinsèquement contraire à la dignité humaine et aux droits humaines. Aucun encadrement, quel qu’il soit, ne peut la rendre acceptable. La GPA éthique est un leurre car elle n’existe pas et ne peut pas exister » rappellent-ils (cf. « Ceux qui utilisent le mot éthique comme complément de la GPA sont des menteurs, des ignorants ou des candides »). « Le petit enfant est le grand oublié » ajoute Anne Schaub, psychologue en Belgique (cf. GPA : un enfant conçu avec le mauvais sperme abandonné).

    Le Maroc, une référence

    À ce jour, environ quinze pays autorisent la gestation par autrui, dont certains en Europe. La Russie, l’Ukraine (cf. GPA en Ukraine : deux naissances par semaine de commanditaires français), une partie du Mexique ou certains Etats des Etats-Unis le font sans condition, d’autres la limitent à leurs seuls ressortissants, ou encore à la « GPA altruiste » (cf. Royaume-Uni : augmentation du nombre de mères porteuses). Le Maroc, qui accueille le séminaire, fait, lui, figure de référence. Sa législation interdit et sanctionne pénalement le recours à la GPA. Quant à la France, la pratique est illégale, mais les enfants nés par GPA à l’étranger peuvent être inscrits à l’état civil (cf. GPA : la « complaisance » de la France ?).

    Il n’existe pas de chiffre du nombre de GPA pratiquées au niveau mondial. En revanche, l’un des experts indique que, dans le monde, le marché de la GPA s’évalue à 27 milliards de Dollars. La répartition est particulièrement marquante : 63% irait vers les cliniques, 33% vers les avocats et autres « prestataires », et seulement 1% de ce marché reviendrait aux mères porteuses.

    De nombreuses questions abordées

    Au cours du séminaire, de nombreuses interventions ont permis d’apporter un éclairage pluriel et complémentaire sur ce sujet complexe.

    Différents points ont été évoqués : la dignité de la mère porteuse, sa liberté et son consentement, mais aussi la négation de sa douleur. Le regard anthropologique sur la GPA, la dimension internationale du commerce des mères porteuses, les aspects juridiques de la GPA, la filiation de l’enfant né de la GPA ou encore les enjeux psychologiques de la GPA pour l’enfant, y compris lors de la vie prénatale, ont aussi été abordés.

    Le début d’une dynamique

    Cette réunion n’est que la première étape, le début d’une dynamique à développer. Sur le modèle, par exemple, de la COP sur le climat, suggèrent les organisateurs. Sensibiliser le grand public, mais aussi les pouvoirs publics et les institutions afin de promouvoir à terme un traité international mettant fin à la pratique de la GPA partout dans le monde, tel est l’objectif.

    Les différents experts présents vont désormais aller à la rencontre des instances gouvernementales de leurs propres pays pour poursuivre le travail.

    A Casablanca, Luis Ernesto Pedernera Reyna, membre et ancien président du Comité des droits de l’enfant de l’ONU, ainsi que Suzanne Aho Assouma, membre et ancienne vice-présidente de cette même institution, étaient présents comme observateurs au séminaire. Un « bon signal » relèvent les organisateurs.

    En attendant que l’ONU et les chefs d’Etat réfléchissent ensemble, il serait déjà bien que les Etats commencent par respecter les engagements actuels de leurs législations. Tel n’est pas le cas de la France. La loi française sanctionne en théorie, mais n’est pas appliquée (cf. GPA : Emmanuel Macron réaffirme « les lignes rouges ». Et en pratique ?).

  • Woelki et Cordes : des cardinaux contre la dérive allemande

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    De Nico Spuntoni sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Woelki et Cordes : les cardinaux contre la dérive allemande

    07-03-2023

    L'archevêque de Cologne Woelki et ses frères "tirent l'oreille" à la Voie synodale qui pousse l'agenda ultra-progressiste en Allemagne. Même le cardinal Cordes, dans un article à paraître, rejette l'assemblée qui s'achève face à l'opposition de Rome. 

    De l'Assemblée plénière de printemps de la Conférence épiscopale allemande qui s'est tenue à Dresde la semaine dernière, on retiendra surtout le sermon de l'archevêque de Cologne, le cardinal Rainer Maria Woelki, qui a invité ses confrères évêques à revenir à l'essentiel et à recommencer à prêcher " la nécessité de se convertir à Dieu et à sa volonté ". Dans le texte prononcé par le cardinal, il était difficile de ne pas lire une critique de la ligne majoritaire de l'épiscopat allemand qui s'est exprimée dans la voie synodale qui s'achève. Les réformes préconisées par l'assemblée ont en effet été présentées dès le départ comme une réponse nécessaire à la crise des abus dans l'Église.

    Cependant, ce point de départ n'a pas empêché les travaux du Chemin d'aborder des questions et de parvenir à des conclusions qui n'ont pas grand-chose à voir avec le véritable problème des abus commis par des clercs. Contre ces positions se sont élevées ces dernières années les voix de ceux qui ont accusé le chemin synodal d'utiliser la lutte contre les abus pour redessiner la doctrine et l'Église en général en suivant l'agenda ultra-progressiste. 

    Le cardinal Woelki a tiré les oreilles de ses confrères, les exhortant à essayer de "prendre conscience de nos péchés, non par haine de soi, mais par amour de Dieu". Le sermon du cardinal a renvoyé l'Église allemande à sa responsabilité pour avoir négligé la tâche de "répondre de plus en plus à la volonté et aux intentions de Dieu".

    Malgré les assurances du président de la Conférence épiscopale, Monseigneur Georg Bätzing, la voie synodale allemande restera surtout dans les mémoires comme une tentative de désengagement à l'égard de Rome en vue de lancer une sorte d'Église nationale, liquidée par François avec une boutade plutôt efficace : "En Allemagne, il y a une très bonne Église évangélique. Nous n'avons pas besoin de deux". Le fait que les travaux sur le tracé aient dépassé les voies autorisées par Rome est démontré par le fait qu'il y a quelques mois, le préfet du dicastère des évêques de l'époque, le cardinal Marc Ouellet, avait demandé en vain que les travaux soient suspendus.

    Parmi les points de friction avec le Saint-Siège figure la proposition approuvée sur la création d'un conseil synodal permanent pour l'Église en Allemagne, composé d'évêques et de laïcs. Dans une lettre datée du 16 janvier, les cardinaux Parolin, Ouellet et Ladaria ont confirmé à cinq évêques allemands qu'ils n'étaient pas obligés de participer au groupe de travail chargé de préparer la création de cet organe. Les trois chefs de dicastère, avec l'approbation de François, avaient expliqué dans cette missive que "ni la Voie synodale, ni un organe établi par elle, ni une conférence épiscopale n'ont la compétence d'établir le Conseil synodal au niveau national, diocésain ou paroissial". 

    Or, un cardinal allemand résidant au Vatican depuis des décennies, le président émérite de Cor Unum Paul Josef Cordes, s'est ouvertement prononcé contre la réalisation de cet organe voté lors des sessions du Chemin. Le cardinal, très proche de Joseph Ratzinger, a justifié son opposition dans un article qui sera publié en avril dans la revue - déjà chère à Benoît XVI - 'Klerusblatt' et que La Nuova Bussola Quotidiana a pu consulter à l'avance.

    Le cardinal Cordes y dénonce la façon dont "l'identité mutilée de l'évêque (...) apparaît également dans le parcours synodal allemand", à partir duquel il apparaît "privé de moyens de grâce spécifiques" et perd "sa responsabilité et son autorité particulières dans le diocèse". Le cardinal a critiqué la proposition du Conseil synodal, estimant que "plus regrettable encore que la réduction du ministère spirituel à des catégories politico-empiriques" est "l'auto-sécularisation ecclésiastique à travers le nouveau modèle proposé", où "on omet la référence formelle à Dieu pour l'établissement et la conduite de la communauté de foi", alors que "dans la liturgie de l'ordination épiscopale, (...) l'Église demande à Dieu de lui donner la vie et de la guider", tandis que "dans la liturgie de l'ordination épiscopale, (...) l'Église demande à Dieu de lui donner la vie et de la guider. ...] l'Église demande au candidat "la force qui vient de toi, ô Père, ton Esprit qui gouverne et guide" par l'imposition des mains et la prière".

    L'article de l'ancien collaborateur de Benoît XVI rappelle que "selon la foi de l'Eglise, cependant, une telle demande est plus qu'un vœu pieux" car "un sacrement y est célébré", concluant ainsi que "le leadership de l'Eglise a formellement besoin de l'aide de Dieu". Un rejet sans réserve de l'idée d'un conseil synodal permanent où l'avis des évêques pourrait même être renversé en cas de vote contre à la majorité des 2/3.

  • Les jeunes enfants soumis à une campagne de promotion des travestis

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Les jeunes enfants sont soumis à une campagne de promotion des travelos

    Dans les écoles, les bibliothèques ou les médias, les petits Français sont soumis depuis quelques mois à une campagne de promotion des « drag-queen ». Quel est l'objectif si ce n'est de déstabiliser tous leurs repères dans une période où ces jeunes enfants se construisent ?

    En Grande-Bretagne, un spectacle de travelos pour bébé provoque la colère et l’indignation

    • Dans ce numéro destiné aux bébés, un homme à moitié nu et chaussé de cuissardes exécute un numéro de bondage (asservissement) devant des enfants et des parents lors d'un "événement sensoriel".

    • Le cabaret "CabaBabaRave" se présente lui même comme « une "petite tranche de plaisir de l'après-midi" qui mêle cabaret et "moments sensoriels captivants pour les bébés" avant de "se terminer en rave". » (plus de détails en anglais)

  • En route vers le totalitarisme nouveau du « monde d’après » …

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    Profitez tant qu’il est encore temps de votre liberté d’expression. L’ONU envisage d’autoriser des logiciels d’IA à censurer toutes vos interventions sur Internet. Si vous osez émettre des objections contre l’avortement, contre l’idéologie du genre, contre le néo-féminisme intersectionnel ou contre tout autre rengaine de la pensée unique, vous serez censuré(e), voire poursuivi(e) en justice !

    En route vers le totalitarisme nouveau du « monde d’après » …

    De zenit.org :

    L’intelligence artificielle au service de la censure de ceux qui s’opposent à l’avortement et à l’idéologie du genre

    Les gouvernements occidentaux progressistes encouragent la censure mondiale par le biais de l’intelligence artificielle

    Les premiers programmes d’intelligence artificielle viennent de commencer à émerger, mais les pays progressistes ont déjà l’intention d’utiliser la nouvelle technologie pour faire taire les conservateurs et tous ceux qui s’opposent à l’avortement et aux revendications homosexuelles/trans.

    Les gouvernements occidentaux progressistes encouragent la censure mondiale par le biais de l’intelligence artificielle pour lutter contre la « violence sexuelle et sexiste facilitée par la technologie », un nouveau terme qui peut être utilisé pour consolider l’opposition à l’avortement et aux droits des homosexuels/trans comme une forme de violence en ligne et la réprimer.

    La violence sexiste facilitée par la technologie comprend « le harcèlement, la manipulation d’informations, la désinformation et la cybercriminalité, la misogynie en ligne et l’incitation à la haine », selon les propositions présentées cette semaine par l’Union européenne, les États-Unis, le Canada et d’autres pays progressistes dans le cadre des négociations de l’accord annuel de la Commission des Nations Unies sur le statut juridique et social de la femme.

    Les propositions de l’Union européenne appellent à un « changement de paradigme » dans la technologie qui « contribue à transformer les normes sociales », notamment en programmant des algorithmes « qui adoptent une approche de la numérisation basée sur les droits de l’homme, centrée sur les personnes et sensible aux questions de genre, avec des principes féministes d’inclusion, d’intersectionnalité et de changement.

    Ces mesures sont nécessaires pour surmonter les « préjugés sexistes » dans les données et la technologie, selon l’Union européenne. Ils recommandent « de prendre des mesures algorithmiques équitables pour corriger les préjugés et les obstacles de la vie réelle », notamment « en améliorant la conservation et la modération du contenu ».

    L’administration Biden ne s’est pas opposée à ces appels à restreindre la liberté d’expression malgré les récentes critiques selon lesquelles les agences fédérales auraient mené des campagnes de censure massives par le biais de plateformes de médias privés, notamment les géants des médias sociaux Google, Facebook et Twitter.

    La proposition américaine dans les négociations appelait le « secteur privé » à continuer de modérer et de gérer le contenu à la demande des gouvernements, en essayant de contourner les critiques selon lesquelles la censure sanctionnée par le gouvernement, même si elle est menée par un intermédiaire privé, viole la liberté d’expression du premier amendement de la Constitution américaine.

    Les négociations sur les conclusions concertées de la Commission de la condition de la femme ont commencé cette semaine par un stratagème des pays occidentaux progressistes pour clore le débat sur tout langage lié à la « santé sexuelle et reproductive et aux droits reproductifs ». Lors des dernières négociations, ils se sont montrés inflexibles en affirmant que ce langage est immuable et ne peut être retiré de la politique de l’ONU.

    Parmi les autres sujets qui devraient être négociés, citons le droit des enfants à la confidentialité en ligne. Le projet d’accord proposait de manière controversée l’adoption d’une « approche fondée sur les droits de l’homme » et recommandait de suivre « les normes des droits de l’homme ». Les récentes déclarations du système des Nations unies sur le droit à la vie privée sont très controversées.

    Selon un expert de l’ONU sur les droits de l’homme liés à la vie privée, le droit des enfants à la vie privée comprend le droit d’« explorer en toute sécurité et en privé leur sexualité à mesure qu’ils grandissent, que ce soit hors ligne ou en ligne », le droit aux « soins de santé trans » et à la « reconnaissance légale du genre », ainsi que le droit de se livrer à « des activités sexuelles consensuelles entre pairs, y compris des informations et des services de sexting ». Par conséquent, les agences des Nations Unies affirment que le droit des enfants à la vie privée inclut l’accès à la pornographie.

    Les conclusions concertées devraient être intégrées aux normes et aux bonnes pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) que l’Assemblée générale est prête à adopter pour toutes les plateformes technologiques par le biais du « Digital global compact », un nouvel accord international sur la réglementation technologique, y compris la technologie artificielle, qui devrait être adopté en septembre 2024 dans ce qui a été surnommé « le Sommet du futur ».