Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • « Léonard, démission »

    IMPRIMER

    Christian Laporte va sans doute perdre  bientôt sa tête de turc préférée, alors, dans « La Libre » de ce matin il profite de l’occasion, car le temps perdu ne se rattrape pas. Titre de son article : « Mgr Léonard ne souhaite pas subir un nouvel affront » (du pape François)…

    « En cette fin d’année 2014, l’archevêque de Malines-Bruxelles met le turbo pour achever son tour des doyennés de l’archidiocèse. Ainsi après dix jours dans celui d’Asse, Mgr Léonard met le cap sur celui de Lasne du 12 au 17 décembre et en janvier 2015, il bouclera la boucle du 8 au 13 à Waterloo. Ainsi se terminera une longue tournée entamée après son installation début 2010.

    Fatigue physique et morale ?

    Tous ceux qui l’ont rencontré récemment confirment qu’André-Joseph Léonard remplit certes encore avec beaucoup d’enthousiasme sa fonction - surtout dans ses visites sur le terrain - mais le prélat apparaît souvent fatigué.

    Une lassitude certes physique : il atteindra le 6 mai 2015 le cap des 75 ans, date aussi à laquelle il devra officiellement remettre sa démission au pape François. Généralement, les (arch)evêques dans le cas envoient leur lettre mais gardent secrètement l’espoir que le Pape les prolongera un peu. C’est ce qui s’était passé pour le cardinal Danneels qui a soufflé ses 75 bougies en 2008 mais qui fut prolongé pendant près de deux ans.

    "Personne n’est indispensable"

    De manière surprenante, Mgr Léonard a profité du micro tendu par le magazine "Telefacts" (VTM) pour annoncer qu’il entend accéder le plus vite possible à la retraite. Même s’il n’exclut pas d’être prolongé, il se dit indifférent au choix qui sera fait. Comme le journaliste se fit insistant, l’archevêque a laissé entendre qu’il n’"espérait pas être prolongé", arguant que "sur cette terre, personne n’est indispensable" !

    Comme on l’a connu plus offensif, on peut conjecturer que celui-ci redoute que le Vatican ne le prolonge pas. Ce qui, à ses yeux, serait incontestablement une seconde gifle du pape François. C’est un secret de polichinelle que le primat de Belgique, tout en feignant l’indifférence, n’a jamais totalement digéré que lors de son premier consistoire, le Pape actuel ne l’ait pas fait cardinal. Afin de sortir par les grandes portes de ses cathédrales, Mgr Léonard prévient en quelque sorte le choc.

    Il faut dire qu’entre lui et le Pape argentin, le courant n’est jamais passé, ce dernier voulant lentement mais sûrement changer l’Eglise en lui rouvrant de nouveau les fenêtres au monde.

    Pour y parvenir et notamment pour réussir le fameux synode sur la famille qui se clôturera en octobre 2015, il s’agit aussi d’élargir le camp des réformateurs. Et qu’à ce moment la Belgique catholique ait à sa tête un archevêque proche de sa mouvance serait un atout supplémentaire pour le Pape. D’où l’idée qui circule dans les cénacles bien informés que le successeur de Mgr Léonard pourrait être très vite désigné.

    Sans exclure une surprise, le nom de l’évêque d’Anvers Johan Bonny, auteur d’un texte audacieux avant le synode - que l’archevêque n’a guère applaudi… - est souvent cité mais on évoque aussi celui de l’évêque de Liège, Jean-Pierre Delville, ou encore ceux des évêques de Bruxelles et de Bruges, Jean Kockerols et Jef De Kesel… » .

    Ref. Mgr Léonard ne souhaite pas subir un nouvel affront

    JPSC

  • Divorcés-remariés: après Benoît XVI, François s'exprime à son tour

    IMPRIMER

    Après la récente publication du point de vue de Benoît XVI dans ses « opera omnia » (voir Belgicatho ici :Le pape émérite Benoît XVI prend la parole sur l’interdiction de communier imposée aux divorcés remariés) c’est le pape François qui s’exprime via un journal argentin, à sa manière toujours un peu fluide. Lu sur le site de « La Vie », sous la plume de Marie-Lucile Kubacki :

    "Dans une interview récente, le pape affirme que la solution concernant les divorcés-remariés est "l'intégration" dans la vie de l'Eglise et non pas "la communion seule". Comme Benoît XVI, il affirme également l'importance de la foi des époux au moment de l'échange des consentements.

    Dans une interview accordée au quotidien La Nacion (en anglais), le pape François, interrogé sur la question des divorcés remariés a confirmé sa volonté d'une ouverture pastorale et d'une meilleure « intégration » dans l'Eglise sans pour autant trancher sur la question de la communion : « Dans mon discours final, j'ai dit une chose intéressante. J'ai dit que nous n'avions touché à aucun élément de la doctrine de l'Eglise concernant le mariage. Dans le cas des divorcés-remariés, nous avons soulevé la question : que faire avec eux ? Quelle porte pouvons-nous leur permettre d'ouvrir ? C'était une préoccupation pastorale : allons-nous leur permettre d'aller communier ? La communion seule n'est pas la solution. La solution c'est l'intégration », a affirmé le pape.

    Ainsi, le pape ne ferme pas la porte à la communion mais il ne donne pas non plus son feu vert. Par cette formule ouverte, il montre son souhait d'élargir le débat à une réflexion sur l'intégration dans l'Eglise qui ne se limite pas à l'alternative : « communier ou pas ». Les divorcés remariés « n'ont pas été excommuniés, poursuit le pape. Mais ils ne peuvent pas être parrains ou marraines de baptisés, ils ne peuvent pas faire de lectures à la messe, ils ne peuvent pas distribuer la communion, ils ne peuvent pas enseigner le catéchisme, soient sept choses environ qu'ils ne peuvent faire, j'ai la liste. Alors, voyons ! Si je vous montre cette liste, vous aurez l'impression qu'ils ont été excommuniés ! Alors ouvrons un peu plus les portes. Pourquoi ne peuvent-ils être ni parrain ni marraine ? « Non, non, non, quel témoignage donneraient-ils à leur filleul ? ». Le témoignage d'un homme et d'une femme disant : « mon cher, j'ai fait une erreur, j'ai eu tort, mais je crois que Dieu m'aime, je veux Le suivre, je n'ai pas été vaincu par le péché, je veux avancer ». Y a-t-il quoi que ce soit de plus chrétien que cela ? Et si l'un de ces escrocs politiques, de ces gens corrompus, est choisi pour être parrain, allons-nous l'accepter ? Quelle sorte de témoignage donneront-ils à leur filleul ? Celui de la corruption ? Les choses doivent changer, nos échelles de valeurs doivent être revues. »

    Ref. François veut ouvrir une porte pour les divorcés remariés, mais laquelle ?

    JPSC

  • La béatification du roi Baudouin pourrait-elle revenir à l'ordre du jour ?

    IMPRIMER

    Lu sur L'Avenir.net :

    Avec la mort de Fabiola, la béatification de Baudouin pourrait revenir à la surface. Cette question avait été mise de côté tant que vivrait Fabiola.

    L’église catholique Belge est dans l’émotion. Il faut dire que la reine Fabiola était très active au sein des différentes communautés, notamment charismatiques, mais aussi auprès des foyers de l’Arche.

    Dans tout le diocèse de Namur une intention particulière a été prononcée pour le repos de l’âme de la reine Fabiola. «De nombreux prêtres à travers tout le pays ont parlé ce dimanche de la reine Fabiola, comme de celle qui montre le chemin»,explique Tommy Scholtes, le représentant de la conférence épiscopale.

    Avec la mort de Fabiola, la béatification de Baudouin pourrait revenir à la surface. Cette question avait été mise de côté après la mort de Baudouin, et tant que vivrait Fabiola. «Une béatification vient toujours, et d’abord, d’un culte populaire au sein d’une population. Il faut voir si la ferveur de l’époque est toujours là. Ce n’est en tout cas pas aux évêques de prendre ce genre d’initiative», précise le père Scholtes.

    Une béatification délicate

    Une béatification est la déclaration, par décret pontifical, qu’une personne de foi chrétienne a pratiqué les vertus naturelles et chrétiennes de façon exemplaire, ou même héroïque. La vénération publique de celui ou celle qui est alors appelé bienheureux ou bienheureuse est par la suite autorisée, localement ou universellement.

    L’heure est-elle venue pour le roi Baudouin d’être porté ainsi aux nues? Cette béatification pourrait se révéler très délicate par rapport à l’équilibre fragile de notre société belge du XXIe siècle. L’impossibilité de régner du roi, refusant de signer la loi sur l’avortement, laisse encore bien des traces. Elle avait plongé le pays dans de grandes difficultés. «Et cela a fragilisé la monarchie», reconnaît Tommy Scholtes.

    Quoi qu’il en soit, Fabiola aura mis ses pas dans ceux de Baudouin jusqu’au bout.«Elle aura mis en œuvre ce que Mgr Danneels lui avait dit le jour des funérailles du roi: Madame, vous êtes chargée de garder la mémoire vivante de votre époux», témoigne Tommy Scholtes qui a guidé les pas de Fabiola plus d’une fois au Vatican lorsqu’il y était conseiller ecclésiastique de l’ambassade de Belgique auprès du Saint-Siège.

    Fabiola, enfin, était détentrice des fameux «carnets du roi», les notes personnelles de Baudouin. Le moment est-il venu d’en connaître le détail? «Elle était très préoccupée de savoir à qui reviendraient ces notes car leur contenu est important, et sensible», appuie Tommy Scholtes.

  • Irak : les chrétiens processionnent avec Marie

    IMPRIMER

    Ce samedi 6 décembre 2014, après l'illumination d'un camp de réfugiés, de nombreux chrétiens d'Erbil, au Kurdistan irakien, ont prié la Vierge Marie lors d'une procession aux flambeaux dans la ville. La prière est conduite par le Patriarche chaldéen Louis Raphaël Ier Sako et le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon venu avec une délégation de son diocèse à l'approche de la fête de l'Immaculée Conception chère au coeur des Lyonnais.