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  • La basilique Notre-Dame de Bon-Secours à Péruwelz reprise au patrimoine exceptionnel de Wallonie

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    De lavenir.net :

    a6aa0893706860c0124efc039116b54d.jpgLa basilique Notre-Dame de Bon-Secours, désormais « patrimoine exceptionnel »

    Quel est le point commun entre le château de Belœil, la Tour Henri VIII de Tournai, l’orgue de l’église Saint-Martin d’Enghien et la basilique Notre-Dame de Bon-Secours? Ils font tous partie du patrimoine exceptionnel de Wallonie…

    Le Gouvernement wallon a arrêté la nouvelle liste des biens classés considérés comme «patrimoine exceptionnel de Wallonie». Cette liste intègre aujourd’hui quatre nouveaux témoins majeurs du XIXe ou du début du XXe siècle, portant ainsi le nombre de biens classés repris sur cette liste à 218.

    La Wallonie compte plus de 4.000 monuments, sites et ensemble architecturaux classés. Une partie d’entre eux sont considérés comme éléments majeurs du patrimoine wallon et estampillés «Patrimoine exceptionnel de Wallonie» en raison de leurs qualités patrimoniales mais aussi de leur potentiel en tant moteur de développement culturel et touristique.

    Ce statut permet notamment aux propriétaires publics ou privés de monuments classés de bénéficier d’un soutien plus important de la Wallonie pour le financement des travaux de restauration. La subvention peut ainsi se situer entre 55% et 85%, en fonction de différents critères.

    Tous les trois ans, la liste reprenant les biens inscrits est actualisée.

    Et la basilique Notre-Dame de Bon-Secours (à Péruwelz), œuvre totale de style néogothique et lieu de pèlerinage actif à la frontière franco-belge, est désormais considérée comme «patrimoine exceptionnel de Wallonie».

  • "Les jeunes, la foi et le discernement des vocations" sera le thème du prochain synode des évêques (octobre 2018)

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    LE PROCHAIN SYNODE DES ÉVÊQUES EN 2018 SUR LES JEUNES, LA FOI ET LES VOCATIONS
    Vatican - le 06/10/2016

    Le XVe Synode des évêques décidé par le pape François se déroulera en octobre 2018, sur le thème : “Les jeunes, la foi et le discernement des vocations“. L’information a été rendue public le 6 octobre 2016 par le Bureau de presse du Saint-Siège. (source)

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    En 2018, un Synode sur les jeunes et les vocations

    Une nouvelle assemblée synodale se tiendra en octobre 2018 à Rome sur « la jeunesse, la foi et le discernement vocationnel ».

    Le pape François a annoncé jeudi 6 octobre la convocation, en octobre 2018, d’une nouvelle assemblée générale du Synode des évêques sur le thème de « la jeunesse, la foi et le discernement vocationnel ».

    Ce thème, « expression de la sollicitude pastorale de l’Église pour les jeunes », se situe « en continuité avec les conclusions des dernières assemblées synodales sur la famille et avec le contenu de l’exhortation post-synodale Amoris laetitia », souligne le Saint-Siège dans un communiqué.

    La question de l’éducation affective des jeunes avait en effet été souvent abordée lors des deux dernières assemblées du Synode sur la famille.

    Les débats du Synode viseront notamment à « accompagner les jeunes dans leur chemin existentiel vers la maturité de sorte que, à travers un processus de discernement, ils puissent découvrir leur projet de vie et le réaliser dans la joie, l’ouverture de la rencontre avec Dieu et avec les hommes, et participer activement à l’édification de l’Église et de la société »

    Cette assemblée générale du Synode des évêques sera la 15e réunie depuis la création de cet instrument de collaboration entre le pape et les évêques.

    Le communiqué du Saint-Siège signale d’ailleurs que le thème de la rencontre de 2018 a été choisi « après consultation, comme il est d’usage » de l’épiscopat et des supérieurs généraux, ainsi qu’après « avoir écouté les suggestions des Pères de la dernière assemblée synodale ».

     

  • Le genre en images. Quelle société voulons-nous pour nos enfants ?

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    Le livret de Vigi Gender est accessible en cliquant sur le lien suivant : http://www.vigi-gender.fr/wp-content/uploads/2016/06/Livret-genre-%C3%A9dition-2-site-1.pdf

    "Ce livret, après une brève présentation du concept de genre, donne des illustrations concrètes réelles de sa diffusion à l’école et dans la société. Il veut aider chacun à prendre conscience de l’existence de ce concept idéologique, afin, s’il le souhaite, d’être en mesure d’agir pour stopper sa diffusion."

  • Un "pro life" devrait succéder à Ban-Ki-Moon comme secrétaire général de l'ONU

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    ANTONIO GUTERRES, PROCHAIN SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU : SES ENGAGEMENTS

    synthèse de presse bioéthique de genethique.org

    Le portugais Antonio Guterres devrait succéder à Ban Ki-moon comme secrétaire général de l'ONU, pour un mandat de cinq ans. Son élection a été validée par le Conseil de sécurité des Nations unies, après un vote informel le 5 octobre. Le candidat doit également recueillir le vote favorable de l’Assemblée générale de l’ONU.

    Ancien premier ministre portugais, Antonio Guterres est présenté comme un « socialiste modéré, catholique et pro-européen », « grand défenseur des droits de l’homme » et, à ce titre, « très respecté des organisations non gouvernementales ». Âgé de 67 ans, il a « entamé son parcours politique au sein des mouvements catholiques avant d’entrer au Parti socialiste portugais ». Il reste président de l’Internationale socialiste, avant de devenir, en 2005, haut-commissaire de l’ONU aux réfugiés, jusqu’en 2015. « Il laisse l’image d’un patron ‘charismatique’, ‘humble et humain’, ‘travailleur acharné et méthodique’, selon d’anciens collaborateurs ».

    Au Portugal, « ses détracteurs lui reprochent d’avoir contribué à la victoire du ‘non’ lors du référendum de 1998 sur la dépénalisation de l’avortement ». Il n’a en effet  « jamais caché son opposition à l’interruption volontaire de grossesse ».

    Sources: AFP (6/10/2016); Le Monde, Marie Bourreau (6/10/2016)

  • Il n'y aura pas d'exception polonaise à la politique du mépris de la vie

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    LE PARLEMENT POLONAIS REJETTE LES RESTRICTIONS SUR L’AVORTEMENT

    synthèse de presse bioéthique de genethique.org

    En Pologne, la proposition de loi d’initiative citoyenne interdisant le recours à l’IVG, sauf en cas de danger pour la vie de la mère (cf. La Pologne rouvre le débat sur l’avortement, Vers une plus grande protection de la vie humaine en Pologne) a été rejetée, mercredi par la Commission de la Justice et des droits de l’homme, puis jeudi en séance par 352 députés contre 58 (18 abstentions).

    L’ambiance était « houleuse » autour de ce projet. Des manifestations ont eu lieu en début de semaine. Le Parlement européen « s’est également saisi du dossier mercredi » : des eurodéputés ont« vivement critiqué le texte ». Mais une élue du parti PiS a répondu que « cette question ne relevait pas des compétences de l’Union européenne ». Mariusz Dzierzawski, promoteur de la proposition de loi a pour sa part rappelé que « toute personne humaine a le droit à la vie », et dénoncé les parlementaires du PiS qui « se moque de leurs électeurs (…), des 500 000 personnes qui ont signé le projet ».

    Le président du parti Droit et Justice (PiS) et le Premier Ministre, Beata Szydlo, ont expliqué leur revirement face à ce texte : « Nous avons le plus grand respect pour les signataires de la proposition de loi, mais en observant la situation sociale, nous constatons qu'elle [la proposition] conduirait à un processus dont l'effet serait contraire à ses objectifs ». Le gouvernement a annoncé trois prochaines actions : « L'élaboration, avant la fin de l'année, d'un programme de soutien aux familles et aux femmes décidant de garder des enfants nés de grossesses difficiles et élevant des enfants handicapés, la mise en place, début 2017, d'allocations à ces personnes et une ‘vaste action d'information pour promouvoir la défense de la vie’ ».

    Sources: AFP (6/10/2016)

  • Le réseau libre a son cours de citoyenneté

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    Dans "Le Soir", (6/10) p. 8 (via la Revue de Presse de l'archevêché) :

    Le réseau libre a son cours de citoyenneté (On finirait par l’oublier, mais l’éducation à la philosophie et à la citoyenneté (EPC) s’applique aussi au libre catholique. Une différence : dans l’officiel, l’EPC fait désormais l’objet d’un cours à part entière. Dans le libre catholique, l’EPC ne fera pas l’objet d’un cours distinct mais se dispersera dans la grille horaire – au primaire dès ce mois d’octobre, au secondaire à la rentrée 2017. Les écoles fondamentales du libre viennent de recevoir leur programme d’EPC. Le Soir a pu le lire. Il a été mis au point par la Fédération de l’enseignement fondamental de l’enseignement catholique (Fédéfoc), organe lié au Secrétariat général de l’enseignement catholique (Segec). Il couvre les années allant des maternelles à la sixième primaire. Il prévoit des activités que l’instituteur logera, librement, dans son horaire. … Bien des enseignants du libre se disent/se diront que le programme d’EPC leur propose des activités qu’ils menaient déjà, au cours de religion ou dans le cadre de la vie quotidienne de la classe (établir les règles d’une vie en commun, les règles à respecter au cours d’un débat, à la cour de récréation, etc.). Anne Wilmot, secrétaire générale adjointe de la Fédéfoc, l’admet volontiers : « Ce que propose le programme, c’est transformer quelque chose d’intuitif – qui se faisait spontanément – en quelque chose d’organisé, de structuré. En tout état de cause, ce sera un enrichissement. »)

  • De nouveaux rituels pour les gays et les cohabitants ?

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    Dans "De Gazet van Antwerpen" (6/10, p. 8)

    Mgr Bonny, évêque d'Anvers, veut un rituel pour les gays et les cohabitants dans un passage significatif du livre "Puis-je ? Merci. Désolé", un dialogue en toute liberté sur les relations, le mariage et la famille publié par Lannoo et qui paraîtra ce 11 octobre. L'évêque d'Anvers s'y exprime, pensant à haute voix, à propos de nouveaux rituels religieux. Bonny a écrit le livre avec Roger Burggraeve et Ilse Van Halst. "la question est de savoir si nous devons tout englober dans un modèle unique", dit Bonny. "Ne devrions-nous pas évoluer vers une diversité de rituels dans lesquels nous pourrions reconnaître les relation entre les homosexuels à partir d'une perspective ecclésiale et croyante ? " De même, l'attitude à l'égard des personnes divorcées engagées dans une nouvelle relation nécessiterait une approche différente. Bonny estime que l'Eglise, dans certains cas, pourrait bénir une seconde relation." De longue date, l'Église orthodoxe pratique la confirmation d'une nouvelle relation pour des raisons de miséricorde, ce qui vous permet en tant que nouveau couple de retrouver une place dans la communauté. Cependant, cette nouvelle bénédiction n'est pas la répétition ou le substitut du premier mariage sacramentel. Lequel fut et reste unique.

    (Via la Revue de presse succincte de l'archevêché de Malines-Bruxelles)

  • Le nouvel évêque de Bruges, "plutôt Danneels et De Kesel que Léonard"...

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    D'après la Libre (ce jour, p. 8) :

    "Lode Aerts, (aurait été désigné) évêque plus tôt que prévu (Le choix du pape n’en est pas moins longuement mûri et n’est certainement pas fait par défaut : il nous revient que Lode Aerts figurait bien dans la "terna" - entendez, la liste de trois noms remise à Rome par le nonce apostolique sortant, Mgr Giacinto Berloco. Il semble en fait qu’à l’ombre de la basilique Saint-Pierre, on le gardait encore un peu "en réserve" afin de le nommer comme évêque de… Gand quand Luc Van Looy y aura définitivement tiré sa révérence. C’est que Lode Aerts connaît comme sa poche le diocèse de Gand où il était vicaire épiscopal depuis près d’un quart de siècle, d’abord de Mgr Luysterman puis de Mgr Van Looy. Cela dit, il est évident aussi que le diocèse de Bruges, toujours sous le coup des agissements scandaleux de Roger Vangheluwe, ne fourmillait pas de candidats susceptibles de parachever la remise en ordre entreprise par celui qui préside aujourd’hui à la destinée de l’Eglise belge. Plusieurs candidats potentiels apparaissaient à tort ou à raison proches de l’évêque démis. … L’archevêque Jozef de Kesel a précisé qu’il était "un bon théologien qui communique bien". Il a aussi rendu hommage à ses compétences pastorales qu’il a exercées à bien des niveaux dans l’Eglise et à son expertise dans la gestion d’un diocèse. Mais par dessus tout,"c’est un homme fondamentalement bon qui a un grand cœur et qui est très accessible". Un profil qui ressemble à s’y méprendre à celui que le pape veut pour ses évêques. Plutôt Danneels et De Kesel que Léonard…)"

    Et dans "De Tijd", p. 8, le nouvel évêque de Bruges, répondant à la question de savoir s'il appartient au "camp progressiste", affirme ne pas souhaiter renouer avec "l'Eglise d'hier"; il se sent bien dans un "vivre ensemble et une culture moderne et pluraliste"... 

    "Op de vraag of hij tot het progressieve kamp behoort, antwoordde Aerts: 'Het is juist dat ik me niet wil identificeren met de kerk van vroeger. Ik ben blij dat ik in een moderne, pluralistische samenleving en cultuur leef. Het is ook in zo'n tijd dat je kunt zien wat het geloof precies vermag.' Aerts vindt dat de kerk nog vooruitgang kan boeken door 'de vrouwen meer verantwoordelijkheid te geven in het instituut kerk'. 'Wat betekent samenleven vandaag de dag?', vroeg Aerts zich nog af. 'Samenleven met anderen betekent zeker niet meer uw mening of uw wil opdringen aan de anderen. We hebben geen monopolie op een project voor de samenleving. Wat het dan wel betekent? Met een open blik naar de wereld kijken en anderen een teken geven dat open, vrij en uitnodigend is. Dat heb ik geleerd door veel met jongeren te werken.')

  • La force du silence

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    la-force-du-silence_block_decouvrir.jpgAprès le succès de Dieu ou rien (Fayard, 2015), le cardinal Robert Sarah publie début octobre un nouveau livre avec Nicolas Diat (1); livre magnifique d’une hauteur spirituelle remarquable qui nous fait entrer dans le cœur du mystère de Dieu : le silence, nécessaire pour toute rencontre avec le Seigneur, dans la vie intérieure comme dans la liturgie. Rencontre avec un homme habité par Dieu. Extrait de l’interview du cardinal par Christophe Geffroy, rédacteur en chef du mensuel « La Nef », à propos du silence intérieur qui doit habiter tout acte liturgique :

    «  (…) Vous évoquez « la réforme de la réforme » que vous appelez de vos vœux (n°257) : en quoi devrait-elle consister principalement ? Et concernerait-elle les deux formes du rite romain ou seulement la forme ordinaire ?

    La liturgie doit toujours se réformer pour être plus fidèle à son essence mystique. Ce que l'on appelle « réforme de la réforme », et que nous devrions peut-être appeler « enrichissement mutuel des rites », pour reprendre une expression du magistère de Benoît XVI, est une nécessité spirituelle. Elle concerne donc les deux formes du rite romain.

    Je refuse que nous occupions notre temps en opposant une liturgie à une autre, ou le rite de saint Pie V à celui du Bienheureux Paul VI. Il s'agit d'entrer dans le grand silence de la liturgie ; il faut savoir se laisser enrichir par toutes les formes liturgiques, latines ou orientales. Pourquoi la forme extraordinaire ne s'ouvrirait-elle pas à ce que la réforme liturgique issue de Vatican II a produit de meilleur ? Pourquoi la forme ordinaire ne pourrait-elle retrouver les anciennes prières de l'offertoire, les prières au bas de l'autel, ou un peu de silence pendant certaines parties du Canon ?

    Sans un esprit contemplatif, la liturgie demeurera une occasion de déchirements haineux et d'affrontements idéologiques, d’humiliations publiques des faibles par ceux qui prétendent détenir une autorité, alors qu’elle devrait être le lieu de notre unité et de notre communion dans le Seigneur. Pourquoi nous affronter et nous détester ? Au contraire, la liturgie devrait nous faire parvenir tous ensemble à l’unité dans la foi et la vraie connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’Homme parfait, à la plénitude de la stature du Christ… Ainsi, en vivant dans la vérité de l’amour, nous grandirons dans le Christ pour nous élever en tout jusqu’à Lui, qui est la Tête (cf. Ep 4, 13-15).

    Dans le contexte liturgique actuel du monde latin, comment peut-on surmonter la méfiance qui demeure entre certains adeptes des deux formes liturgiques du même rite romain qui refusent de célébrer l’autre forme et la considère parfois avec un certain mépris ?

    Abîmer la liturgie, c'est abîmer notre rapport à Dieu et l'expression de notre foi chrétienne. Le Cardinal Charles Journe t affirmait : « La liturgie et la catéchèse sont les deux mâchoires de la tenaille par laquelle le démon veut arracher la foi au peuple chrétien et s'emparer de l’Église pour la broyer, l'anéantir et la détruire définitivement. Aujourd'hui encore, le grand dragon est aux aguets devant la femme, l’Église, prêt à dévorer l'enfant. » Oui, le diable veut nous opposer les uns aux autres au cœur même du sacrement de l'unité et de la communion fraternelle. Il est temps que cessent le mépris, la méfiance et la suspicion. Il est temps de retrouver un cœur catholique. Il est temps de retrouver ensemble la beauté de la liturgie, comme nous le recommande le Saint-Père François, car, dit-il, « la beauté de la liturgie reflète la présence de la gloire de notre Dieu resplendissant en son peuple vivant et consolé » (Homélie de la Messe chrismale du 28 mars 2013).

    (1) Cardinal Robert Sarah, avec Nicolas Diat, La force du silence.& 8200;Contre la dictature du bruit, Fayard, 2016 (à paraître le 3 octobre), 378 pages, 21,90 €

    Tout l'article paru dans "La Nef", ici « La force du silence »

    Et pratiquement ? Sous le règne de Benoît XVI, il s’est passé quelque chose d’inachevé. Mais depuis ? C’est le pape émérite lui-même, Joseph Ratzinger, qui répond,  dans ses "Dernières conversations" (Fayard 2016)  avec Peter Seewald : "Institutionnellement et juridiquement on ne peut pas faire énormément de choses. Il faut plutôt développer une vision, que les gens découvrent de l’intérieur ce qu’est la liturgie, ce qu’elle signifie réellement. C’est bien pour cela que j’ai aussi écrit des livres. Malheureusement, certains groupes de prétendus spécialistes restent crispés sur leurs positions : en considérant que leurs théories ont une valeur absolue, ils passent à côté de l’essentiel. Il faut que la liturgie de l’Eglise soit accomplie et célébrée de l’intérieur. Mais c’est une chose qui ne se commande pas."

    JPSC

    Lire aussi : La réforme de la réforme "se fera"; le pape la veut aussi

  • Comment la France - mais pas seulement elle - a saboté son école

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    De Gaspard Koenig, philosophe et president du Think Tank Generation Libre, sur le site des echos.fr :

    Comment la France a saboté son école

    A quatre-vingt-huit ans, E. D. Hirsch poursuit le combat de sa vie : réhabiliter l'éducation traditionnelle, fondée sur la mémorisation et l'apprentissage du contenu (« content-based »). Dans un livre tout juste paru, « Why Knowledge Matters » (Harvard Education Press), le célèbre professeur américain de sciences de l'éducation rappelle les mérites de « l'alphabétisation culturelle », seule à même de produire une société unie, et surtout de donner sa chance à chacun. E. D. Hirsch dénonce l'illusion progressiste consistant à enseigner des « compétences » (« skill-based ») : capacité argumentative, qualités sociales, esprit critique, faculté d'analyse, créativité individuelle, etc. En s'appuyant sur les sciences cognitives et sur la linguistique, il démontre que de telles compétences sont intrinsèquement liées à l'information mémorisée. Pour produire des individus autonomes et modernes, il faudrait donc, de manière contre-intuitive, rétablir un curriculum strict et classique.

    Un pays démontre de manière exemplaire et documentée l'échec des méthodes progressistes : la France. E. D. Hirsch consacre un chapitre entier aux réformes de l'éducation dans notre pays, éloquemment intitulé « La débâcle française ». Le constat est douloureux : avec l'entrée en vigueur de la loi Jospin en 1989, qui met en place avec les meilleures intentions du monde la « différenciation pédagogique » (l'idée d'adapter l'enseignement à la diversité des élèves), la France a sacrifié une éducation réputée et un ascenseur social relativement efficace pour devenir en moins de trente ans le pays le plus inégalitaire de l'OCDE, selon le récent rapport du Cnesco. En bon chercheur, E. D. Hirsch cite ses sources, et félicite au passage l'administration française d'avoir tenu un compte si méthodique de ses propres erreurs. On peut voir ainsi comment, de 1987 à 2007, toutes les mesures d'évaluation à l'entrée au collège montrent un fort déclin du niveau moyen, plus marqué encore s'agissant des ouvriers et des chômeurs. Le psychodrame récurrent du classement Pisa, dont la prochaine édition est attendue en 2017, a le mérite de montrer de manière assez irréfutable l'étendue de la « débâcle ».

    E. D. Hirsch retrace les origines de ce changement de paradigme. Il insiste sur l'oeuvre dévastatrice de Pierre Bourdieu, en contestant la méthodologie de son opus majeur « Les Héritiers » ( « ahurissant de superficialité »), et en critiquant les conclusions du rapport Bourdieu-Gros qui inspira les réformes radicales du gouvernement Rocard. « L'école nouvelle » dont Bourdieu s'était fait le chantre a ainsi importé le pire de la conception... américaine : naturalisme de l'apprentissage (d'où la méthode de lecture globale par exemple), refus d'une transmission culturelle jugée trop homogène, victoire de la « logique » formelle sur « l'encyclopédisme » des connaissances réelles, le tout emballé dans un verbiage conceptuel que E. D. Hirsch baptise « individualisme providentiel » - soit l'idée, rousseauiste au fond, que le développement individuel devrait s'opérer de manière spontanée, sous le regard bienveillant d'un maître devenu simple guide. Là comme ailleurs, la France ensorcelée par ses intellectuels a saboté son legs révolutionnaire : le système scolaire hérité de Condorcet n'avait-il pas permis à Bourdieu, fils de paysans béarnais, d'intégrer les meilleures écoles du pays ?

    Les lanceurs d'alerte sont légion. E. D. Hirsch les cite avec l'admiration qu'on réserve aux vrais rebelles, du mathématicien de renommée mondiale Laurent Lafforgue au jeune philosophe François-Xavier Bellamy. Il est temps de les prendre au sérieux. La contre-réforme autour du « socle de connaissances » est encore trop timide.

    Promouvoir une forme d'éducation conservatrice n'est pas un projet réactionnaire. E. D. Hirsch, qui s'est toujours revendiqué de la gauche démocrate, n'a pas de mots assez durs contre les progressistes qui, en rejetant la culture hors de l'école, ont laissé la reproduction sociale atteindre des niveaux insoutenables. Ce n'est pas non plus un projet autoritaire. Le libéralisme commence à dix-huit ans. Avant, il n'est que licence. Pour pouvoir briser le statu quo, il faut avoir assimilé la tradition. Pour penser librement, il faut partager un terreau culturel que E. D. Hirsch appelle, dans un autre livre, « l'oxygène des relations sociales ». De l'air !

     
  • Rotterdam : imposer la contraception aux mères "incompétentes"?

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    PAYS-BAS : IMPOSER LA CONTRACEPTION AUX PARENTS « INCOMPÉTENTS » ?

     de genethique.org

    Le conseil municipal de Rotterdam, a déposé une proposition de loi visant à rendre la contraception obligatoire « aux mères jugées incompétentes ». Le raisonnement des auteurs du texte est le suivant : « Grandir dans un environnement sain et sûr est tout autant un droit fondamental que celui d’avoir des enfants ». Selon la proposition, « un juge serait chargé de décider si la personne concernée peut être obligée à faire usage d’un moyen contraceptif, comme c’est déjà le cas pour la médication sous contrainte en psychiatrie ». Les femmes se verraient alors « imposer un stérilet ou un implant contraceptif ».

    La mesure concernerait dix à vingt femmes par an, « des femmes aux problèmes psychiatriques ou de dépendance, mentalement ou déficientes, sans abris ou qui travaillent dans la prostitution ».

    La proposition a choqué certains membres du conseil municipal, qui ont commenté : « C’est effrayant de penser qu’une loi pourrait décider des grossesses ».

    Sources: Belga (2/10/2016)

  • Lode Aerts est le nouvel évêque de Bruges

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    Du site de la RTBF :

    Le pape nomme le chanoine Lode Aerts comme nouvel évêque de Bruges

    Le pape François a nommé le chanoine Lode Aerts comme nouvel évêque de Bruges, a indiqué mercredi Mgr Jozef De Kesel, primat de Belgique lors d'une conférence de presse dans les locaux de la conférence épiscopale à Bruxelles. Le siège brugeois était vacant depuis la nomination de Mgr De Kesel à la tête de l'archevêché de Malines-Bruxelles en novembre 2015.

    Le nouvel évêque, âgé de 57 ans, a été ordonné prêtre le 7 juillet 1984 et est titulaire d'un doctorat en sciences bibliques de l'Université pontificale grégorienne.

    Mgr Lode Aerts a été successivement professeur de philosophie au séminaire de Gand (1988-1992), professeur en théologie dogmatique et directeur spirituel du séminaire de Gand (1992-2002), vicaire épiscopal pour la pastorale des jeunes (1992-2002) puis vicaire épiscopal pour les vocations ecclésiales et la formation (2002-2016).

    Depuis 2002, il est également chanoine titulaire de la cathédrale Saint-Bavon de Gand et doyen de Gent-Stad depuis août 2016.

    Voir sur Kerknet : https://www.kerknet.be/free-tag/bisschop-brugge