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  • Cuba : un espace de liberté pour l’Eglise catholique, après la mort de Fidel Castro ?

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    Après la mort de Fidel Castro, les responsables de l’Église catholique à Cuba espèrent que leurs demandes pourront aboutir en matière d’éducation, dans le champ des médias, la construction d’églises et l’accueil de prêtres étrangers. Mais en quoi Raul diffère-t-il de son frère ? Soixante pourcents des Cubains sont baptisés, mais la pratique religieuse ne dépasse plus deux pourcents. Un article de Claire Lesegretain sur le site de « La Croix » :

    « La mort de Fidel Castro va-t-elle changer quelque chose pour l’Église catholique à Cuba ? Pas fondamentalement dans la mesure où une évolution est déjà en cours depuis que son demi-frère Raul est au pouvoir (1). Toutefois, les attentes des catholiques sont grandes, quelques jours après la mort du « Lider Maximo » : ouvrir des établissements privés, avoir ses propres médias, faire venir des prêtres de l’étranger et construire des églises, en particulier.

    Ainsi, dans le domaine éducatif, « la dernière déclaration qui a fait du bruit ici, c’est quand Mgr Juan Garcia a exprimé récemment le désir de l’Église de participer à l’éducation », rappelle le Français Alban-Marie du Cosquer, frère de Saint-Jean et curé à Sancti Spiritus, capitale de la province du même nom, au centre de l’île cubaine. Son prédécesseur à la tête du diocèse, le cardinal Jaime Ortega, n’avait jamais demandé publiquement de pouvoir ouvrir des établissements scolaires. Ce qui fait dire au frère Alban-Marie que c’est la « première fois » que cela est réclamé explicitement par l’archevêque de La Havane… depuis 70 ans. Le frère de Saint-Jean, qui a par ailleurs fondé un groupe musical chrétien cubain « Acrisolada » (2), se demande « comment les choses vont évoluer ».

    Pas d’écoles catholiques

     En 1961 en effet, après la tentative de débarquement dans la baie des Cochons de centaines d’exilés cubains – soutenus par les États-Unis –, parmi lesquels trois prêtres, le dictateur Fidel Castro fit interdire toutes les écoles catholiques. L’année précédente, alors que les évêques appuyaient les réformes sociales mais rejetaient le virage marxiste du régime, il avait fait fermer les journaux catholiques.

    Or l’Église catholique attend depuis longtemps de pouvoir rouvrir des écoles et y enseigner la religion chrétienne. « C’est une de nos plus grandes attentes », souligne le religieux français. Une demande qui « apparaît comme la plus difficile à satisfaire, surtout dans la période actuelle », selon Janette Habel, chercheuse à l’Institut des hautes études de l’Amérique latine. « Le gouvernement cubain ne veut pas d’enseignement privé, de quelque nature qu’il soit », insiste la chercheuse.

    L’Église cubaine souhaiterait aussi posséder ses propres médias, sites Web et radios, même si quelques journaux chrétiens de qualité existent déjà, tels Espacio laical. Longtemps parrainée par Carlos Manuel de Cespedes (l’ancien secrétaire général de la conférence des évêques de Cuba, décédé en 2014), cette revue a été, selon Janette Habel, « une des seules publications indépendantes du gouvernement ».

    Les prêtres à Cuba sont moins surveillés désormais, parce que, comme le disait en septembre 2015 le P. José Conrado Rodriguez, curé de la paroisse Saint-François à Trinidad, « le clergé catholique est davantage toléré ». Pourtant, celui-ci reste confronté à toutes sortes de difficultés administratives…

    Toujours plein de formalités

    Ainsi, faire venir de l’étranger des bibles, des livres de chants ou des manuels de catéchisme reste très compliqué. « Il y a toujours plein de formalités », raconte encore le frère Alban-Marie à propos d’un arrivage de missels et de calendriers qui ont été vérifiés « carton par carton ».

    Quant à l’accès à la propriété pour l’Église, c’est là aussi toujours très long et très complexe. Depuis la construction à La Havane du séminaire interdiocésain Saint-Charles et Saint-Ambroise, inauguré en novembre 2010, un seul permis de construire a été accordé, cette année, pour une église, en banlieue de la capitale. « Ce sont de toutes petites avancées, très, très lentes », conclut le frère Alban-Marie.

    L’Église pallie les carences gouvernementales

    Pour autant, le rôle de l’Église est implicitement reconnu dans tous les secteurs sociaux, notamment auprès des personnes âgées (le vieillissement de la population est un phénomène majeur dans ce pays de 11,2 millions d’habitants où le taux de natalité est l’un des plus bas du continent sud-américain), des personnes handicapées et des personnes à la rue. « Faute de moyens, surtout depuis les années 1990, l’État castriste s’est désengagé du service aux personnes », estimait en 2015 Maritza Sanchez, directrice de la Caritas Cubana. Et c’est donc principalement l’Église qui pallie les carences gouvernementales.

    > Lire : À Cuba, l’espoir de l’Église catholique

    Ces catholiques engagés minoritaires (même si plus de 60 % des Cubains sont baptisés, à peine 2 % d’entre eux sont des pratiquants réguliers) savent qu’ils peuvent être inquiétés à tout moment par la police castriste sous n’importe quel prétexte. D’où cette extrême prudence dans leurs propos et ce souci d’exemplarité qu’il leur faut afficher, afin de ne jamais provoquer le moindre soupçon de déloyauté à l’égard du régime, dans un pays où paradoxes et incohérences sont nombreux. »

    Ref. A Cuba, l’Église catholique attend des assouplissements

    JPSC

  • La distance entre la Chine et le Saint-Siège reste grande

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    Voir l'émission sur KTO.TV :

  • France : le président de la conférence épiscopale en appelle à François Hollande

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    Du Figaro.fr :

    IVG/délit d'entrave: Mgr Pontier saisit Hollande

    Le président de la Conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier, en a appelé directement à François Hollande pour qu'il fasse échec à la création d'un délit d'entrave numérique à l'IVG, en dénonçant une atteinte "grave" aux libertés, dans une lettre publiée ce lundi soir.

    La proposition de loi pour élargir le délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse aux sites internet diffusant des informations "biaisées" sur l'avortement, soutenue par la ministre des Familles Laurence Rossignol, doit être débattue jeudi à l'Assemblée.

    Ce texte provoque une vive opposition dans les milieux catholiques et les rangs d'une partie de la droite parlementaire. Il a nourri un clash entre députés LR et PS la semaine dernière en commission, au détour de l'évocation par un socialiste de la polémique sur l'IVG entre Alain Juppé et François Fillon.

    Vent debout, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a dit ne pas comprendre "l'obsession qui pousse le gouvernement à choisir le point précis de l'avortement comme point d'intervention plutôt que les sites de radicalisation terroriste".

    Dans un courrier adressé au président Hollande transmis à l'AFP, Mgr Pontier estime lui aussi que la proposition de loi "constituerait, malgré ce qu'affirment ses dépositaires, un précédent grave de limitation de la liberté d'expression sur internet", qui "ne peut être à plusieurs vitesses suivant les sujets".

    "Une limitation d'autant plus grave qu'elle touche à des questions de liberté de conscience. Cela me semble être une atteinte très grave aux principes de la démocratie", martèle l'archevêque de Marseille. Qui s'interroge: "Le moindre encouragement à garder son enfant peut-il être qualifié sans outrance de +pression psychologique et morale+?"

    "Ces questions mériteraient pour le moins, comme cela a été le cas sur la fin de vie, un vrai débat parlementaire et citoyen", conclut le président de la CEF, qui "ose espérer" que François Hollande ne laissera "pas une telle mesure arriver à son terme".

  • Pays-Bas : l'euthanasie est accessible aux alcooliques

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    PAYS BAS : L'EUTHANASIE OUVERTE AUX ALCOOLIQUES

    synthèse de presse bioéthique de genethique.org

    Les Pays-Bas se sont prononcés sur le droit à mourir il y a presque quatorze ans. La loi du 12 avril 2001 a dépénalisé l’euthanasie active et le suicide assisté. Le pays ne s’arrête pas là : il vient d’ouvrir l’accès à l’euthanasie aux personnes alcooliques.

    Les médecins néerlandais bénéficient d’une absence de poursuite, si leur intervention est validée par une commission de contrôle spécialisée. Depuis 2001, chaque Néerlandais a la possibilité de choisir l’euthanasie en ayant recours à une injection intraveineuse ou à l’ingestion de produit létal (cf. Pays bas, Belgique : Les médecins pratiquant l’euthanasie sur la « pente glissante »).

    Marcel Langedijk, un journaliste néerlandais, raconte dans un livre la mort par euthanasie de son frère Mark, dépendant à l’alcool. Il y dépeint la violence de la mort de son frère, qui, après huit ans d’alcoolisme et 21 séjours à l'hôpital, a décidé « qu'il en avait assez ». Père de deux enfants d’un mariage éclaté, il a demandé l'euthanasie sans que ses proches ne parviennent à l’en dissuader (cf. Notre société produit de plus en plus de solitudes et pousse aux demandes d’euthanasie).

    Marcel Langedijk s’interroge sur la capacité de réflexion et de décision des personnes dépendantes à l’alcool, « très malades et souffrant psychologiquement ». Il décrit de manière glaçante la mort de son frère : «  Une femme médecin, vêtue d'une robe noire et de baskets, est arrivée pour lui donner son injection mortelle » (cf. euthanasie : Dérive des Pays Bas).

    Aujourd’hui, selon le Bureau central néerlandais des statistiques (CBS), près de 4% du total des décès sont liés à une euthanasie ou à un suicide assisté. En 2013, 4 829 cas ont été recensés, un chiffre qui augmente chaque année (cf. Pays Bas : près de 4% des décès sont des euthanasies).

    Sources: BioEdge (Michael Cook) 25/11/2016 / Libération (Benoît Goffin) 19/03/2015

  • France : la victoire sans appel de François Fillon

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  • L'Eglise à Bruxelles, fidèle à sa mission, une lettre pastorale de Mgr Kockerols

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    De catho-bruxelles.be, une missive du Vicaire Général de Bruxelles où il s'agit notamment de rassurer ceux qu'inquiétait le projet de fermeture de nombreuses églises dans la capitale:

    LETTRE PASTORALE DE MGR JEAN KOCKEROLS | L’EGLISE À BRUXELLES, FIDÈLE À SA MISSION

    lettre-pastorale-2016-couverture

    C’est le 1er dimanche de l’Avent que Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire pour Bruxelles, a choisi pour nous proposer sa lettre pastorale intitulée L’Eglise dans la ville, fidèle à sa mission. Une lettre teintée d’espérance et d’appels au service. Comme un souffle dynamique et engageant pour ouvrir cette nouvelle année pastorale.

    En mettant ses pas dans ceux de ses prédécesseurs, Mgr Kockerols nous rappelle dès les premières lignes du document que l’Eglise n’a jamais sa raison d’être en elle-même : elle annonce et réconcilie, au service de tous. En soulignant l’incroyable diversité de l’Eglise à Bruxelles, Mgr Kockerols nous en montre les richesses et la vitalité : s’ils sont moins nombreux que dans le passé, les chrétiens aujourd’hui prennent néanmoins de plus en plus à cœur leur mission d’annoncer l’Evangile. […] Un des beaux fruits en est le nombre croissant de personnes adultes qui demandent le baptême ou la confirmation […] Au-delà des préjugés ou des généralisations, à y regarder de plus près, l’Eglise à Bruxelles est bien vivante. On ne peut que s’en réjouir et s’en émerveiller ! Mgr Kockerols souligne par ailleurs les communautés dites d’origine étrangère comme une des sources indéniables de revitalisation de l’Eglise, tout en invitant les fidèles à visiter et à découvrir ces communautés souvent proches.

    La lettre offre ensuite un chapitre consacré à l’unité pastorale des différentes composantes de l’Eglise, ainsi qu’aux différents types de lieux dans lesquels elle s’épanouit. Avec cette lettre pastorale, Mgr Kockerols conforte la nécessaire dynamique des unités pastorales mise en place par son prédécesseur à Bruxelles, Mgr De Kesel. Elle représente le pendant francophone à la lettre Kerk in stad, getuigt van hoop (avril 2014).

    RETROUVEZ ICI (OU EN CLIQUANT SUR L’IMAGE) LE TEXTE COMPLET DE CETTE LETTRE PASTORALE.

    L’Eglise à Bruxelles, fidèle à sa mission.

    • Le texte complet de cette Lettre pastorale est disponible en papier auprès de votre Unité pastorale.
    • Elle est disponible sur demande au Centre pastoral, 14 rue de la Linière, 1060 Bruxelles. commu@catho-bruxelles.be – 02/533.29.11
    • Il est par ailleurs téléchargeable sur cette page, dont le lien rapide est www.catho-bruxelles.be/lettrepastorale
    • Cette lettre s’accompagne d’une Note de politique générale (bilingue), disponible ici.
  • "Kazakhgate" : l'Ordre de Malte injustement attaqué

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    De Jean-Jacques Durré sur cathobel.be :

    Quand l’Ordre de Malte est injustement attaqué

    Il ne se passe un jour sans que de nouvelles « révélations » aient lieu dans le dossier surnommé « kazakhgate ». Avec son lot aussi de désinformations. C’est le cas, entre autres, à propos de l’, injustement cité. Mais, lorsqu’on veut créer un écran de fumée, pour certains, hélas, tous les moyens sont bons.

    Chaque jour, les médias parlent de ce qu’on appelle désormais le dossier « kazakhgate ». Le propos n’est pas de revenir sur les éléments de celui-ci qui, dans les semaines qui viennent, connaîtra sans nul doute de nouveaux développements et de nouvelles surprises. Mais de ce type d’affaires, il est malheureusement fréquent que pour créer un écran de fumée, certains citent des personnes ou organisations respectables. Dans le cas présent, la fondation Prince et Princesse Alexandre de Belgique a fait l’objet de ce genre d’attaques. La Princesse Léa, veuve du prince Alexandre, a démenti les « accusations » faites à son encontre. C’est le cas aussi de l’Ordre de Malte, mis en cause sans raison, sur la base de rumeurs qui se contredisent. Bref, certains en profitent pour écrire ou dire n’importe quoi, notamment certains journalistes qui ont vrai plaisir à pouvoir tenter de « mouiller » l’Eglise et se qui s’y rapporte.

    Au service des plus fragiles

    L’Ordre Souverain Militaire Hospitalier de Saint Jean de Jérusalem de Rhodes et de Malte – dont la devise est « Tuitio Fidei et Obsequium Pauperum » (« Protection de la foi et service des pauvres ») – est l’une des plus anciennes institutions de la chrétienté, présente en Palestine dès les années 1050. L’Ordre de Malte est un ordre religieux depuis 1113, date à laquelle il fut reconnu par le pape Pascal II. En tant que tel, il est donc lié au Saint-Siège, mais demeure indépendant par son statut de sujet de droit international public. Ordre religieux laïc donc, il puise ses origines dans la tradition militaire ainsi que dans celle de la chevalerie et de la noblesse.

    Aujourd’hui, la mission de l’Ordre se concrétise au quotidien par le travail bénévole effectué dans le domaine de l’aide humanitaire et médico-sociale au profit des déshérités et des malades dans un esprit de charité chrétienne. Si l’Ordre de Malte est une institution religieuse, elle est aussi une association de droit international public, reconnue comme état souverain par plus de 100 pays dont la moitié des états membres de l’Union européenne et par l’Union européenne elle-même. A ce titre l’Ordre siège comme observateur dans diverses institutions internationales, parmi lesquelles les Nations Unies et le Conseil de l’Europe.

    Actif dans 120 pays, l’Ordre compte 135.00 membres et plus de 100.000 bénévoles et salariés dont une majorité de médecins. L’Association belge des membres de l’Ordre de Malte, qui regroupe les membres de l’Ordre en Belgique, est une association sans but lucratif, fondée en 1930. Elle compte 286 membres, quelque 800 bénévoles et 7 employés équivalents temps plein. Sa mission est d’assister sur l’ensemble du territoire belge, sans distinction d’origine ou de conviction, les personnes les plus démunies ou étant en situation de précarité sociale, morale, mentale et/ou physique et notamment les personnes handicapées, les personnes âgées, les mineurs d’âge protégés et les indigents, y compris les malades, sans-abris, réfugiés et immigrés. L’Association belge de l’Ordre de Malte consacre ses activités dans différents domaines suivants, outre la formation et l’accompagnement de ses membres et bénévoles au niveau spirituel, notamment les centres d’accueil de jour « Les « Fontaines », pour personnes sans-abris à Bruxelles, Liège et Gand; les camps d’enfants du juge et d’enfants handicapés et l’assistance aux seniors et aux handicapés dans des activités diverses, tels des soins, de l’accompagnement et du soutien, des pèlerinages, etc.. Elle collecte aussi des vêtements, des matériels et équipements en faveur des plus démunis, y compris les réfugiés et forme de volontaires à l’assistance aux personnes précitées et de membres des professions médicales et paramédicales à l’éducation sanitaire propre aux activités de l’association.

    Des contacts au plus haut niveau

    Dans ce dossier « kazakhgate », il n’a pas été difficile à ceux qui voulaient créer le doute, de citer l’Ordre de Malte. En effet, par son rôle et son statut, il entretient des relations officielles avec plusieurs gouvernements, dont le gouvernement belge et ce, depuis le milieu des années 1980. Et donc, dans le cadre de leurs relations normales avec les instances publiques du monde entier, tant le gouvernement de l’Ordre – basé à Rome – que l’Association belge, ont été en contact avec de nombreux responsables politiques belges dans l’exercice de leurs compétences. Parmi ceux-ci, forcément, Armand De Decker, en sa qualité à l’époque de ministre de la Coopération au Développement et , ministre des Affaires étrangères.

    Dans un communiqué, l’Association belge rappelle que ses comptes annuels sont audités, déposés au greffe du tribunal et publiés par la Banque Nationale de Belgique. Conformément à la législation. l’Association belge précise qu’elle est financée essentiellement par des dons provenant de ses membres et de sympathisants, de fondations publiques et privées, ainsi que par des subventions dédiées à des activités précises, telles « Les Fontaines ». Elle est bénéficiaire de label AERF (Association pour une éthique dans les récoltes des fonds) et bénéficie de la déductibilité fiscale.

    Par le biais de son ASBL liée « Order of Malta Belgium International Aid » (MBI), l’Association belge reçoit diverses subventions de l’Etat Belge depuis 2006. « MBI a utilisé ces subventions exclusivement pour les projets humanitaires d’infrastructures hospitalières et médicales qu’elle soutient au Congo (à Kinshasa et au Sud-Kivu) et en Palestine. L’ensemble des subventions allouées de 2006 (donc bien avant les faits auxquels la presse fait écho) à 2016 à MBI par le gouvernement belge s’élève à 1.479.802 €. Elles ont été intégralement consacrées aux projets humanitaires précités. Plus de 95% de ces dépenses ont été approuvés par les instances de contrôle ad hoc du SPF Affaires étrangères et Coopération au Développement, le solde concernant un projet en phase de finalisation dont le rapport final doit encore être déposé. Nous sommes extrêmement reconnaissants au gouvernement belge de son important soutien, sans lequel nos plus importants projets humanitaires n’auraient pu voir le jour », précise le communiqué, qui ajoute que les quatre cinquièmes de ces subventions ont été alloués en 2006 et en 2007 respectivement pour la rénovation de la maternité d’un hôpital à Bethléem (750.000 €) et pour la réhabilitation d’un hôpital au Sud-Kivu (450.000 €).

    Faut-il préciser qu’après avoir été cité dans le dossier « kazakhgate », l’Ordre de Malte et l’Association belge ont effectué des vérifications approfondies? Les deux institutions confirment, n’avoir jamais effectué, ni l’une ni l’autre, de versement de au profit de fondations de la Princesse Léa de Belgique.

    Lire le communiqué de l’Ordre de Malte