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  • Sombres perspectives pour l'Eglise d'Allemagne : 15000 églises ne seront plus nécessaires en 2060

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    De Kath.net :

    Prévisions sombres pour l'Allemagne : 15 000 églises ne seront plus nécessaires en 2060

    1er juin 2021

    Un tiers des bâtiments de l'église ne sera plus financé

    Francfort-sur-le-Main (kath.net) En Allemagne, un tiers de tous les bâtiments d'églises en Allemagne ne seront plus nécessaires en 2060. Le professeur de théologie Thomas Erne, directeur de l'Institut pour la construction d'églises à l'Université de Marbourg, représente ce sombre pronostic, selon un rapport du FAS. En chiffres absolus, cela concerne environ 15 000 bâtiments d'église qui ne peuvent tout simplement plus être financés, car en 2060, seuls 23 millions d'Allemands seront membres de l'une des deux grandes églises. Le théologien veut que les églises soient converties en crèches et en maisons. "Compte tenu de la pénurie de logements dans les grandes villes, convertir des églises inutilisées en espace de vie serait presque un acte de miséricorde", écrit Erne.

  • De Kesel : un cardinal dans l'air du temps

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    C'est bien ainsi qu'apparaît notre archevêque : consensualiste, acquis à la sécularisation et au pluralisme ambiants, ouvert à de nouvelles avancées (reconnaissance des couples homosexuels, ordination d'hommes mariés, accompagnement de l'euthanasie ...).  Il incarnerait le catholicisme belge, dixit l'abbé Lobet. Le leur, pas le nôtre.

    Lu sur Libération :

    31 mai 2021

    Jozef De Kesel, le cardinal belge à la gauche du pape François

    Le cardinal de Bruxelles, 73 ans, publie un ouvrage sur la place du christianisme en Europe, à contre-courant d’un catholicisme identitaire et de reconquête. Reconnaître des couples homosexuels, ordonner des hommes mariés, autoriser l’accompagnement des personnes qui demandent l’euthanasie ne lui font pas peur. … «Il est discret jusqu’à l’effacement», confirme, en parlant du primat de Belgique, le théologien Benoît Lobet, doyen de la cathédrale de Bruxelles, l’un de ses proches. «Discret, oui mais déterminé», corrige son éditeur en France, Michel Cool.  … Vu de la France catholique qui a battu le pavé, en 2013, contre la loi Taubira, et manifesté à l’automne, en priant parfois à genoux dans les rues, pour la reprise des messes pendant l’épidémie, Jozef De Kesel apparaît sûrement comme un dangereux moderniste, voire pire… «En Belgique, de telles manifestations sont même impensables», relève le théologien Benoît Lobet. Déchirée par son conflit linguistique, la société belge privilégie depuis longtemps le consensus. Si, pendant la pandémie, les responsables religieux ont protesté contre les jauges imposées par les pouvoirs publics dans les lieux de culte (uniquement quinze personnes, une mesure plus stricte que côté français), il n’y a pas eu de recours judiciaire ni de bras de fer entre les évêques et le gouvernement comme en France… «La désobéissance civile, c’est pour défendre le bien commun. Non pas pour ses propres intérêts», tacle De Kesel. 

    Article complet

    La conclusion de l'article est éloquente :

    «De Kesel incarne le catholicisme belge», résume Benoît Lobet. Sa nomination en 2015 comme archevêque de Malines-Bruxelles a clos une tentative de restauration identitaire menée par son prédécesseur, André Léonard, choisi, en 2010, par le très conservateur Benoît XVI. La parenthèse a été vite refermée. Comme le cardinal allemand Reinhard Marx, De Kesel se situe même à la gauche du pape François. Pour lui, ordonner des hommes mariés est envisageable «s’il y a de bons candidats». A Rome, François a, pour le moment, fermé cette possibilité. En Belgique, des prêtres peuvent aussi accompagner des personnes demandant l’euthanasie. Il ne s’agit pas, précise le prélat, d’être d’accord avec l’acte même ou d’y assister. «Mais nous ne pouvons pas, plaide-t-il, laisser tomber la personne quand elle a pris cette décision.»

  • Dix mille Lituaniens manifestent contre les partenariats homosexuels et l'idéologie du genre

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    Vilnius : Dix mille Lituaniens manifestent contre les partenariats homosexuels et l'idéologie du genre

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    Le président lituanien Nauseda a soutenu le rassemblement. Dans une déclaration, il a promis de défendre la défense du mariage classique et de la famille.

    Vilnius (kath.net/LifeSiteNews/jg)

    À Vilnius, la capitale de la Lituanie, le 15 mai, des milliers de personnes ont manifesté contre l'idéologie du genre et contre un projet de loi visant à établir des partenariats civils pour les homosexuels.

    Une enquête Eurobaromètre 2019 a révélé que 70% des Lituaniens sont contre la reconnaissance légale des partenariats de même sexe.

    Gitanas Nauseda, le président lituanien, a soutenu le rassemblement. Son opinion a été montrée en vidéo. Nauseda a promis de travailler pour la famille classique. "Le mariage se fait par le libre consentement d'un homme et d'une femme", a-t-il dit littéralement.

    Robertas Grigas, un prêtre qui était déjà dans la résistance contre l'Union soviétique, était l'un des orateurs du rassemblement. Il a appelé le gouvernement "à ne pas servir les intérêts de petits groupes exotiques, mais à faire face aux problèmes qui affectent la nation tout entière".

    Selon la police, dix mille personnes étaient présentes au rassemblement à Vingis Park.

  • Zagreb : succès pour la Marche pour la Vie

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    Des manifestants anti-avortement organisent une "marche pour la vie" en Croatie

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    Marchers carrying anti-abortion signs in Zagreb

    Des milliers de personnes, dont de nombreux jeunes, ont manifesté contre l'avortement à Zagreb et ont appelé l'État croate à protéger "toute vie humaine".  

    Une marche contre l'avortement et l'euthanasie a attiré des milliers de personnes à Zagreb, en Croatie, samedi, et des groupes féministes ont organisé des contre-manifestations de moindre envergure.

    Les organisateurs de la sixième "Marche pour la vie" annuelle ont déclaré qu'ils appelaient à "protéger toute vie humaine, sans discrimination" envers les fœtus et les personnes âgées. Ils ont également exhorté les responsables à apporter davantage de soutien aux femmes enceintes.

    Sur l'une des banderoles de la manifestation anti-avortement, on pouvait lire "Les vies non nées comptent aussi".

    Les manifestants ont également brandi des drapeaux croates et chanté des chansons patriotiques tout en défilant dans la capitale croate. De nombreux jeunes ont pris part à la manifestation.

    Que disent les manifestants ?

    Un homme a déclaré à la radio nationale croate HRT que les vies humaines devaient être davantage protégées dans le pays de l'UE.

    "Certaines espèces animales sont protégées, mais la vie humaine ne l'est pas", a-t-il déclaré.

    Une manifestante a déclaré qu'elle était là pour montrer "la joie qu'il y a à contribuer à la création de la vie". (...)

    Pourquoi y a-t-il des frictions autour des lois sur l'avortement en Croatie ?

    L'avortement est actuellement légal jusqu'à la 10e semaine de grossesse dans la Croatie, majoritairement catholique. La loi a été adoptée en 1978, lorsque la Croatie faisait encore partie de la Yougoslavie socialiste aujourd'hui disparue. Toutefois, depuis que la Croatie a déclaré son indépendance en 1991, l'influence de l'Église catholique s'est considérablement renforcée.

    Selon l'agence de presse AFP, un nombre croissant de médecins refusent de pratiquer des avortements pour des raisons morales.

    La Croatie a rejoint l'UE en 2013, ce qui en fait le membre le plus récent du bloc de 27 nations.

  • Un nouveau livre met en lumière le côté diabolique de Karl Marx

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    De John Grondelski sur le National Catholic Register :

    Le nouveau livre de Paul Kengor met en lumière le côté diabolique de Karl Marx

    "J'ai donc renoncé au Paradis, je le sais parfaitement", écrivait Karl Marx dans un poème en 1837, une décennie avant son Manifeste. "Mon âme, autrefois fidèle à Dieu, est choisie pour l'enfer..."

    Book cover of 'The Devil and Karl Marx' by Paul Kengor.

    29 mai 2021

    LE DIABLE ET KARL MARX : LA LONGUE MARCHE DU COMMUNISME VERS LA MORT, LA TROMPERIE ET L'INFILTRATION 

    Par Paul Kengor

    TAN Books, 2020 

    461 pages, 29,95 $ ; couverture rigide

    https://www.amazon.fr/Devil-Karl-Marx-Communisms-Infiltration-ebook/dp/B08FBP5H46

    Ce livre se divise en trois grandes parties : L'engagement de Karl Marx avec le satanisme et l'occulte ; l'histoire de l'infiltration marxiste des églises, protestantes et catholiques ; et les mutations contemporaines du marxisme d'une force de "révolution" essentiellement économique à une force essentiellement culturelle. 

    Nous savons que le marxisme s'opposait à la religion, mais Paul Kengor montre clairement que son fondateur n'était pas seulement influencé par des considérations théoriques, même si "les songeries de Marx sur le prince des ténèbres sont un sujet évité comme les sept fléaux par ses aficionados..." (p. 35). (p. 35), bien qu'il soit clair dans sa production littéraire. (En plus d'être un mauvais économiste et philosophe, Marx était aussi un mauvais poète et dramaturge). Il y a "certaines images qui reviennent constamment dans les écrits de Marx, comme la mort, la torture, les bourreaux, les mutilations, même les utérus rompus, ainsi que la manière féroce avec laquelle il boursouflait ses ennemis avec un langage de caniveau et des mots vicieux" (p. 77). Si l'on reconnaît les fruits d'une personne, ceux de Marx sont toxiques.

    Kengor puise également dans les témoignages du Congrès sur les efforts déployés par les communistes américains, en particulier dans les années 1930 et 1940, pour infiltrer les églises chrétiennes, principalement en plaçant des marxistes à des endroits stratégiques de l'église, comme les séminaires et les postes de direction, afin d'influencer ou du moins de duper les autres. La qualité, et non la quantité, importait : La masse critique nécessaire pour contrôler le récit n'était pas numériquement élevée. "C'est un axiome de la stratégie organisationnelle communiste : si un organisme infiltré compte 1 % de membres du parti communiste et 9 % de sympathisants du parti communiste, avec des plans d'action bien rodés, il peut contrôler efficacement les 90 % restants...". (pp. 274-75). Il souligne le rôle du Vénérable Fulton Sheen dans la dénonciation (et la conversion) de plusieurs agents communistes.

    Enfin, Kengor explique comment les marxistes économiques d'hier se sont métamorphosés en marxistes culturels d'aujourd'hui, promouvant la "théorie critique" dans les institutions de formation de la culture comme les écoles et les médias. Si la "transformation" ne vient pas du renversement de l'ordre économique, elle pourrait peut-être venir du renversement de l'ordre moral et culturel. 

    "Les marxistes culturels comprennent que la révolution nécessite une guerre culturelle plutôt qu'une guerre économique. Alors que l'Occident - et certainement l'Amérique - n'est pas vulnérable à une révolte des masses syndicales opprimées, il est éminemment vulnérable lorsqu'il s'agit, par exemple, de sexe ou de pornographie. Alors qu'une révolution pour la redistribution des richesses a été peu attrayante pour la plupart des citoyens de l'Occident, une révolution sexuelle serait irrésistible" (pp. 387-88).

    Les critiques peuvent prétendre que Kengor établit des liens qui n'existent pas vraiment ou qu'il se livre à une culpabilité par association, mais il a raison. Le seul point commun des révolutionnaires marxistes - qu'ils soient d'origine économique ou culturelle - est leur demande de "transformation". Derrière cela se cache une hypothèse commune : il n'y a pas de nature humaine constante, rien de stable et encore moins de transcendant dans l'homme, mais il est infiniment malléable aux dernières idées ou modes.

    Les Allemands l'appellent Zeitgeist, "l'esprit du temps". Inspiré par Hegel, le marxisme postule une dialectique historique qui fait "avancer l'histoire". Mais quel est (ou qui est) ce Geist qui est le moteur historique qui réduit les êtres humains à un mastic chronologique successif entre ses mains, et dans quel but ?

    J'ai toujours trouvé Paul Kengor difficile à cataloguer. Politologue, son travail est historique mais va au-delà du purement historique, du moins tel que défini aujourd'hui. D'autre part, Saint Augustin a mis en œuvre une philosophie et une théologie de l'histoire qui reconnaissait des moteurs au-delà des acteurs économiques, politiques ou culturels contingents. Contrairement aux myopes qui ont déclaré le marxisme mort et vaincu en 1989, Kengor a une vision à long terme. Il pense en termes de siècles, identifiant le fil conducteur qui rejette une nature humaine stable, depuis le scribouillard de la British Library jusqu'aux "socialistes" et "progressistes" d'aujourd'hui qui arborent fièrement l'étiquette marxiste tachée de sang, en passant par le socialisme d'État. Un ouvrage qui donne à réfléchir.

  • Les évêques d'Afrique pour une promotion authentique et sans équivoque du droit à la vie selon le dessein de Dieu

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    Du site de l'Eglise du Burkina :

    Pour une promotion authentique du droit à la vie selon le dessein de Dieu

    LETTRE PASTORALE DES EVEQUES DE LA CONFERENCE EPISCOPALE BURKINA NIGER

    Fils et filles de l’Eglise Famille de Dieu au Burkina-Faso et au Niger,

    Et vous tous,  frères et sœurs en humanité,

    Que la paix et la grâce du Christ Ressuscité soient toujours avec vous !

    1. La valeur de la vie humaine est, depuis toujours, reconnue dans toutes les sociétés humaines. C’est pourquoi toute culture humaine s’emploie, à sa manière, à sauvegarder, protéger, promouvoir et perpétuer toute vie humaine, qu’elle soit individuelle ou collective. Plus que par le passé, le rapport de l’humain à sa propre vie est devenu aujourd’hui très complexe, et constitue, à n’en pas douter, une préoccupation majeure de la société contemporaine. Aussi constate-t-on çà et là des initiatives, multiples et diverses, qui se donnent pour tâche de défendre et promouvoir la vie humaine. Si cet engagement quasi universel pour la vie est déterminant et nécessaire, il faut cependant reconnaître que depuis quelques décennies, des divergences remarquables, voire des oppositions réelles se manifestent dans la pratique, ce qui conduit à s’interroger sur les exigences et les conditions d’une promotion authentique de la vie humaine dans sa dignité propre. Le contexte singulièrement préoccupant dans lequel vit notre Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso et au Niger nous oblige, nous vos pasteurs, à vous inviter au discernement et à la vigilance pour rester fidèles aux exigences de notre foi au Dieu de vie révélé dans le Christ notre vie. Il s’agit, principalement, d’une part, de nous rappeler la valeur communément partagée de la vie humaine et relever le changement d’orientation globale actuelle en matière de sa promotion ; d’autre part, de considérer la promotion du droit à la vie et à la liberté telle qu’elle s’opère dans nos deux pays à la lumière de la révélation du dessein de Dieu et des valeurs chrétiennes. Nous vous proposerons, enfin, des perspectives pastorales pour un service de la vie selon les exigences de notre foi au Christ Ressuscité.

    Sur la valeur communément partagée de la vie humaine 

    1. On sait que toutes les Nations, d’un commun accord, ont consacré l’universalité du droit à la vie et veulent permettre de mener une vie qui a un sens. Le cadre primaire et référentiel au niveau international de cette défense et promotion de la vie humaine est bien connu : la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.

    Inscrits de fait dans l’histoire, les droits humains, considérés comme essentiels à l’expression de la dignité humaine, représentent un système de protection destiné à préserver l’homme de la violence arbitraire et à éviter que ses besoins fondamentaux ne soient négligés. Ces droits sont dits fondamentaux, parce qu’ils sont inhérents à l’essence de la personne humaine ; et universels, parce qu’ils ont vocation à protéger l’être humain sans discrimination et sans considération de l’espace et du temps.

    Dans un monde où tout semble s’acheter, l’homme est le seul qui n’a pas de prix : il a une dignité. Si tout doit être mesuré à l’aune d’une référence ultime, alors, la seule valeur qui ne saurait donner lieu à un marchandage, c’est la dignité de la personne humaine. Elle seule est sujet, source d’initiative, pôle de liberté et non simplement objet de manipulation extérieure. L’on comprend dès lors que nombre de constitutions proclament « sacrés » et « inviolables » aussi bien la personne humaine que le droit à la vie et à la liberté. Ces droits reposent sur un fondement extra juridique constitué par le postulat de la dignité de la personne humaine. Ce postulat de dignité humaine bénéficie du suffrage unanime de tous les courants de pensée, les philosophies, les morales, autant que les religions. En Afrique, la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, adoptée en 1981 par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, s’inscrit dans ce cadre de respect et de promotion de vie humaine lorsqu’elle déclare en son article n°4 : « la personne humaine est inviolable. Tout être humain a droit au respect de sa vie et à l’intégrité physique et morale de sa personne : Nul ne peut être privé arbitrairement de ce droit ».

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  • Le pape envisage-t-il de renoncer à sa charge ?

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    De Loup Besmond de Senneville (à Rome) sur le site du journal La Croix :

    « François ou Jean XXIV ? »

    Chronique 

    LETTRE DU VATICAN. Invité par un chef d’État à visiter son pays, le pape François a évoqué, il y a quelques semaines, la possibilité qu’il ne soit plus pape à l’heure de ce projet de voyage. Chaque samedi, l’envoyé spécial permanent de « La Croix » au Vatican vous dévoile les coulisses du plus petit État du monde.

    29/05/2021

    La petite phrase a été dite il y a quelques semaines dans le huis clos d’une rencontre entre le pape et un chef d’État. Alors que ce dernier invitait, comme beaucoup, le successeur de Pierre à se rendre dans son pays dans les deux ans à venir, François lui fit, en souriant, cette intrigante réponse. « Pourquoi pas, mais si j’accepte, je ne sais pas qui viendra. François ou Jean XXIV ? »

    Une manière subtile de dire, d’une part, que le pape François n’est pas éternel, de l’autre, que les engagements qu’il prend aujourd’hui seront tenus par son successeur. Et que tout, les voyages comme les sujets de fond, constituera, l’heure venue, l’héritage du pape suivant, qu’il se nomme Jean XXIV, Pie XIII ou Jean-Paul III. « Les migrants, l’attention aux pauvres et l’environnement ont été mis sur la table par François. Son successeur ne pourra pas les évacuer », dit d’ailleurs un observateur averti.

    De fait, la question d’une éventuelle renonciation de François fait partie de ces rumeurs, nombreuses, qui tournent, depuis huit ans et sans discontinuer, dans les couloirs des dicastères. Le successeur de Benoît XVI compte-t-il un jour renoncer à sa charge ? À Rome, deux thèses s’affrontent : ceux qui disent que le pape restera jusqu’à son dernier souffle et ceux qui affirment que la fin du pontificat est imminente. Parmi les tenants de la première hypothèse figurent plutôt les proches et les admirateurs. Parmi les tenants de la seconde, les sceptiques voire les ennemis.

    Certes, François n’a jamais exclu de pouvoir quitter un jour volontairement le trône de Pierre. Mais il ne fait aucun doute que personne n’a aujourd’hui la réponse sur les véritables intentions du pape en la matière. Tout le reste n’est que spéculation.