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Au rythme de l'année liturgique - Page 119

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 21 mars 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du « Premier Dimanche de la Passion »

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe «Judica me Deus»; Kyriale de la messe XVII (XIVe s.); Credo III (XVIIe s.); Hymne « Vexilla Regis ».

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/mI_tiVAPtrM

    Aujourd’hui commence la quinzaine d’immédiate préparation à la solennité pascale, qui, au IIIe siècle, comportait aussi le jeûne d’une douzaine de jours avant l’aurore de Pâques. Par la Croix voilée, l’Église rappelle, d’une manière plus accentuée, la mort rédemptrice du Christ.

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  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 14 mars 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 4e dimanche de carême (« Laetare »)

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Laetare, Jerusalem »; Kyriale de la messe XVII (XIVe s.); Credo III (XVIIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/4wzNBFFOjsk

    Laetare.jpgA l’instar des églises byzantines qui, le IVe dimanche de Carême, célèbrent une fête en l’honneur du saint Bois de la Croix, la liturgie romaine dédie ce dimanche, appelé jadis in vigesima, à la célébration des gloires de l’étendard triomphal de la rédemption. Une partie considérable du Bois de la sainte Croix est gardée depuis le temps de sainte Hélène dans la basilique in aedibus sessoriis : d’où le choix de la station romaine de ce jour à la basilique romaine Sainte-Croix de Jérusalem.

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  • Le Christ, nouvel Adam (Dimanche de la Laetare)

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    Cardinal Joseph Ratzinger [Benoît XVI, pape de 2005 à 2013] 
    Sermons de carême 1981 (trad. Au commencement, Fayard 1986, p. 84 rev.) (source : EAQ)

    « Ainsi faut-il que le Fils de l'homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle »

          « Ayez entre vous les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus : lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. Mais il s'anéantit lui-même, prenant condition d'esclave, et devenant semblable aux hommes. S'étant comporté comme un homme, il s'humilia plus encore, obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix ! C'est pourquoi Dieu l'a exalté et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom » (Ph 2,5-9)... Ce texte extraordinairement riche fait clairement allusion à la première chute... Jésus Christ revient sur les pas d'Adam. Contrairement à Adam, il est vraiment « comme Dieu » (cf Gn 3,5). Mais être comme Dieu, être égal à Dieu, c'est « être Fils » et donc totalement relation : « Le Fils ne peut rien faire de lui-même » (Jn 5,19). C'est pourquoi celui qui est véritablement égal à Dieu ne se cramponne pas à son autonomie, au caractère illimité de son pouvoir et de son vouloir. Parce qu'il parcourt le chemin inverse, il devient le tout-dépendant, il devient le serviteur. Parce qu'il ne prend pas le chemin de la puissance, mais celui de l'amour, il peut descendre jusqu'au mensonge d'Adam, jusqu'à la mort, et là, ériger la vérité, donner la vie.

    Ainsi, le Christ devient le nouvel Adam par qui la vie humaine prend un nouveau départ... La croix, lieu de son obéissance, devient ainsi le vrai arbre de vie. Le Christ devient l'image opposée au serpent, ainsi que le dit Jean dans son évangile. De cet arbre ne vient pas la parole de tentation, mais la parole de l'amour sauveur, la parole de l'obéissance, par laquelle Dieu lui-même s'est fait obéissant, et nous offre ainsi son obéissance comme champ de la liberté. La croix est l'arbre de vie à nouveau accessible. Dans sa Passion, le Christ, pour ainsi dire, a écarté le glaive fulgurant (Gn 3,24), a traversé le feu et a dressé la croix comme véritable axe du monde, sur lequel se relève le monde. C'est pourquoi l'eucharistie, comme présence de la croix, est l'arbre de vie qui reste toujours au milieu de nous et nous invite à recevoir les fruits de la vie véritable.

  • Un modèle dans l’accompagnement des malades : saint Jean de Dieu (8 mars)

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    De Défendente Génolini sur France Catholique :

    Jean de Dieu

    Saint Jean de Dieu sauvant les malades de l’incendie de l’hôpital royal.
    © Musée des beaux-arts de Grenade

    Le fondateur des Frères hospitaliers, au XVIe siècle, est un modèle dans l’accompagnement des malades.

    « C’est un fou ! », un aliéné ou un révolutionnaire. Il croit à l’accompagnement thérapeutique et aux soins palliatifs. Il a une manière de parler aux malades, de tenir la main des mourants et de calmer les malades mentaux qui inquiète les partisans des saignées, clystères et camisoles de force. Nous sommes en 1537. Encore quelques siècles avant que sa méthode ne soit approuvée !

    Son père vendait des melons et des olives. Joao, petit Portugais de 8 ans, est kidnappé ou s’enfuit de la maison, nul ne le saura. Il est vendu à un Espagnol. Sa mère meurt de chagrin et son père entre chez les franciscains. Pendant 33 ans Jean vagabonde. Un temps dans les armées de Charles Quint. De petits métiers en expédients, à travers tout le pays. À Grenade, écoutant un sermon, son cœur est bouleversé. Il sort sur la place publique et confesse publiquement son égarement. On le prend pour un cinglé. Mais lui collecte des fonds pour les miséreux, ouvre des hôpitaux, recueille des mourants. On l’appelle « le pauvre des pauvres ». Des jeunes gens le suivent. Il crée les Frères hospitaliers qui portent son nom encore aujourd’hui. À 55 ans, il meurt d’épuisement, en 1550.

    Il est le patron des malades, des hôpitaux et des infirmiers. Mais aussi des imprimeurs.

    Héritage

    Quatre siècles et demi après saint Jean de Dieu, 1 100 Frères vivent, soignent, accueillent, prient, dans une cinquantaine de pays sur les cinq continents dans 450 centres et maisons de soins.
    Écoutons Jean de Dieu qui fait l’inventaire de sa première maison : « Nous avons ici 110 personnes : malades, bien portants, serviteurs, pèlerins, infirmes, mutilés, paralytiques, muets, fous, teigneux, vieillards, nombreux enfants et voyageurs, femmes retirées du vice et pauvres honteux. Tant de pauvres ! Comment les secourir ? »
    Les institutions créées par lui devinrent en France l’Assistance publique.

    Courte prière des infirmiers

    « Saint Jean de Dieu, céleste Patron des infirmiers et infirmières, s’il est triste de souffrir, il est plus triste encore de souffrir seul. Aussi voulons-nous être, jour et nuit, une présence attentive près des souffrants confiés à nos soins. »

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 7 mars 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 3e dimanche de carême

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Oculi mei »; Kyriale de la messe XVII (XIVe s.); Credo III (XVIIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/3YwRoC9EQZA

    La thématique de ce dimanche

    oculimeieinsiedeln.pngAux Ve et VIe siècles, ce dimanche était pour les catéchumènes un jour de « scrutin », c’est-à-dire de réunion préparatoire au baptême, au cours de laquelle se pratiquaient des exorcismes. Si les textes que nous lisons aujourd’hui ne sont plus ceux de l’ancienne messe de scrutin, ils ne manquent pas d’un certain rapport avec les exorcismes de notre baptême où s’est ouverte notre lutte contre Satan.

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  • « C’est Jésus qui révèle le cœur de Dieu »

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    De zenit.org ():

    Catéchèse: « Jésus révèle le cœur de Dieu » (traduction complète)

    La prière et la sainte Trinité

    « C’est Jésus qui révèle le cœur de Dieu »: c’est ce qu’affirme le pape François dans sa 25e catéchèse du mercredi sur la prière, donnée en italien, ce 3 mars 2021, depuis la bibliothèque privée du Vatican.

    « Jésus nous a révélé l’identité, cette identité de Dieu, Père, Fils et Esprit Saint », a insisté le pape François.

    Le pape a insisté sur cette « vocation » : « Nous ne pouvions vraiment pas espérer de plus haute vocation: l’humanité de Jésus – Dieu s’est fait proche en Jésus – a rendu la vie de la Trinité elle-même disponible pour nous, a ouvert, a ouvert en grand cette porte du mystère de l’amour du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »

    Le pape a aussi souligné le lien entre prière et liberté du chrétien: « Dieu regarde les mains de celui qui prie: pour les rendre pures, il ne faut pas les laver, mais il faut plutôt s’abstenir de mauvaises actions. »

    Voici la traduction officielle de la première partie de la catéchèse du pape François sur la prière et la sainte Trinité.

    AB

    Catéchèse – 25. La prière et la Trinité (1/2)

    Chers frères et sœurs, bonjour!

    Dans notre chemin de catéchèse sur la prière, aujourd’hui et la semaine prochaine nous voulons voir comment, grâce à Jésus Christ, la prière nous ouvre à la Trinité – au Père, au Fils et à l’Esprit –, à la mer immense de Dieu qui est Amour. C’est Jésus qui nous a ouvert le Ciel et projetés dans la relation avec Dieu. C’est Lui qui a fait cela : il nous a ouvert cette relation avec le Dieu Trine : le Père, le Fils et l’Esprit Saint. C’est ce qu’affirme l’apôtre Jean en conclusion du prologue de son Evangile: «Nul n’a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est tourné vers le sein du Père, lui, l’a fait connaître» (1,18). Jésus nous a révélé l’identité, cette identité de Dieu, Père, Fils et Esprit Saint. Nous ne savions vraiment pas comment on pouvait prier: quels mots, quels sentiments et quels langages étaient appropriés pour Dieu. Dans cette requête adressée par les disciples au Maître, que nous avons souvent rappelée au cours de ces catéchèses, se trouve tous les tâtonnements de l’homme, ses tentatives répétées, souvent ratées, de s’adresser au Créateur: «Seigneur, enseigne-nous à prier» (Lc 11,1).

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  • Le carême avec Don Marmion (2ème partie)

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    La première partie est ICI

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  • Demandez, on vous donnera

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    Évangile du jour (Mt 7, 7-12) (source)

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. Ou encore : lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils quand il lui demande du pain ? ou bien lui donnera un serpent, quand il lui demande un poisson ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes. »

    Méditation

    Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus nous enseigne un élément fondamental de notre foi, qui est l’un des objectifs du carême : la prière. Le Seigneur nous invite à poser un acte de foi difficile, parfois crucifiant. Il nous demande en effet de croire en l’efficacité de la prière. La prière engage tout notre être et s’alimente de toutes nos attentes. Elle n’est pas une méditation solitaire, une discipline oisive de l’ego perdu dans son vide intérieur, non, la prière est une relation personnelle et communautaire avec Dieu. Comme dans toute relation profonde, on y exprime sobrement son amour, sa gratitude, ses joies, ses regrets, ses peines, ses doutes, sa colère, ses demandes, ses désirs : la prière se tisse avec l’ensemble des fibres de notre cœur, c’est le langage des vivants, l’air pur de la vraie vie ! Pourquoi ne nous répond-il pas systématiquement selon notre mode humain ? Dieu est bon et sage… -Dieu est Dieu. Aussi agit-il de la manière la plus divine : il exauce toujours les prières de ses enfants, de manière mystérieuse, inattendue… sommes-nous bien disposés à écouter ses réponses ? Demain, dans la gloire du Royaume céleste nous comprendrons. Aujourd’hui, dans la lumière de la foi et animés par l’espérance, demandons, cherchons, frappons  !

  • Les générations se suivent et se ressemblent...

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    L'Evangile du jour :

    Quelques-uns des scribes et des pharisiens adressèrent la parole à Jésus : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »

    Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne sera donné que celui du prophète Jonas.

    Car Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits ; de même, le Fils de l'homme restera au cœur de la terre trois jours et trois nuits.

    Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.

    Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue de l'extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.

    Matthieu 12,38-42; EAQ; évangile du jour

  • Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens...

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    L'Evangile du jour (source) :

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 6, 7-15 :

    En ce temps-là,  Jésus disait à ses disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.
    Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé.
    Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié,
    que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
    Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
    Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs.
    Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal.
    Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
    Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »

  • "Pas de dialogue possible avec le Diable" (Pape François)

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    De Vatican News :

    Angélus: le Pape François appelle à suivre Jésus en résistant au Tentateur

    En ce premier dimanche du Carême, le Pape François est revenu sur le sens des 40 jours au désert vécus par Jésus, en invitant les chrétiens à résister, eux aussi, face à l’emprise de Satan.

    «Mercredi dernier, avec le rite pénitentiel des Cendres, nous avons commencé le voyage du Carême», a expliqué le Pape François au début de sa méditation. En ce premier dimanche de ce temps liturgique, «la Parole de Dieu nous montre la manière de vivre fructueusement les quarante jours qui précèdent la célébration annuelle de Pâques». Il s’agit de se mettre dans les pas de Jésus, qui s’est retiré 40 jours dans le désert, où il a affronté le Tentateur.

    Le Pape François s’est arrêté sur la signification du désert, un environnement à la fois «naturel et symbolique» qui est souvent évoqué dans la Bible. Le désert est le lieu de la solitude, qui permet une disponibilité à la Parole de Dieu, a expliqué François. «Mais c'est aussi le lieu de l'épreuve et de la tentation, où le Tentateur, profitant de la fragilité et des besoins humains, insinue sa voix mensongère, une alternative à celle de Dieu».

    La défaite apparente de Jésus est en réalité le prélude à sa victoire

    «Pendant les quarante jours vécus par Jésus dans le désert, commence le "duel" entre Jésus et le diable, qui se terminera par la Passion et la Croix», a expliqué l’évêque de Rome. «Tout le ministère du Christ est une lutte contre le Malin dans ses nombreuses manifestations: guérisons de maladies, exorcismes sur les possédés, pardon des péchés.»

    Le Pape a alors relevé ce paradoxe fondamental de la foi chrétienne: «Après la première phase au cours de laquelle Jésus démontre qu'il parle et agit avec la puissance de Dieu, il semble que le Diable ait le dessus, lorsque le Fils de Dieu est rejeté, abandonné et finalement capturé et condamné à mort. C’est comme si le Diable avait gagné. En réalité, la mort a été le tout dernier "désert" à traverser pour vaincre définitivement Satan et nous libérer tous de son pouvoir. Jésus a vaincu le désert de la mort, avec sa Résurrection.»

    Ne jamais dialoguer avec le Diable

    Tout comme la vie de Jésus, la vie du chrétien est «une lutte contre l'esprit du mal». Le Tentateur est toujours présent, prêt à nous séduire et à nous piéger. «Nous devons être conscients de la présence de cet ennemi rusé, intéressé par notre condamnation éternelle, par notre échec, et nous préparer à nous défendre contre lui et à le combattre. La grâce de Dieu nous assure, par la foi, la prière et la pénitence, la victoire sur l'ennemi», a expliqué le Pape, tout en rappelant que dans les tentations, «Jésus ne dialogue jamais avec le Diable: il le chasse. S’il répond au Diable, c’est toujours avec des Paroles de Dieu, des passages des Écritures. Il ne faut jamais chercher à dialoguer avec le Diable. Il n’y a pas de dialogue possible», avec nos propres mots, sinon nous serons vaincus, a averti François, en sortant de son texte. «Seulement la Parole de Dieu», a-t-il redit avec fermeté.

    Pendant le Carême, l'Esprit Saint nous pousse aussi, comme Jésus, à entrer dans le désert, non pas comme un lieu physique mais comme une «dimension existentielle dans laquelle nous pouvons nous taire, écouter la parole de Dieu, afin que s'accomplisse en nous la véritable conversion». C’est donc cela, le vrai chemin du Carême: «marcher dans les voies de Dieu, en renouvelant les promesses de notre Baptême: renoncer à Satan, à toutes ses œuvres et à toutes ses séductions», a conclu François, avant de confier les fidèles à l’intercession de la Vierge Marie.

    Le salut aux fidèles polonais: écouter le message de la Divine Miséricorde

    En saluant les fidèles après la prière de l'Angélus, le Pape a adressé un salut particulier aux Polonais. «Aujourd'hui, mes pensées vont au sanctuaire de Płock, en Pologne, où il y a 90 ans le Seigneur Jésus s'est manifesté à sainte Faustine Kowalska, en lui confiant un message spécial de la Divine Miséricorde. Avec saint Jean-Paul II, ce message est parvenu au monde entier, et ce n'est pas autre chose que l'Évangile de Jésus-Christ, mort et ressuscité, qui nous donne la miséricorde du Père. Ouvrons-lui le cœur, en disant avec foi: "Jésus, j'ai confiance en Toi".»

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 21 février 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 1er dimanche du carême

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Invocabit me »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/xLLoMSlODLw

    Ce dimanche, le premier de ceux qui se rencontrent dans la sainte « Quarantaine » (Carême), est aussi l’un des plus solennels de l’année. C’est aujourd’hui que le Carême apparaît dans toute sa solennité. On sait que les quatre jours qui précèdent ont été ajoutés assez tardivement, pour former le nombre de quarante jours de jeûne, et que, le Mercredi des Cendres, les fidèles n’ont pas l’obligation d’entendre la Messe.

    L’Introït est tiré du Psaume 90, qui forme à lui seul la matière de tous les chants de cette Messe. Tout nous y entretient de l’espérance que l’âme chrétienne doit concevoir dans le secours divin, en ces jours où elle a résolu de se livrer entièrement à la prière et à la lutte contre les ennemis de Dieu et d’elle-même. Le Seigneur lui promet, dans l’Introït, que sa confiance ne sera pas vaine.

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