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Au rythme de l'année liturgique - Page 119

  • Le drame liturgique dans l'Eglise (jeux de la Résurrection et de la Nativité) (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Aux origines de la crèche (7) : 2 versions de la procession des prophètes (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 31 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche de la Septuagésime:

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Circumdederunt me »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=2aY7fg8Ng1g

     

    Circumdederunt.jpgVoici venu le temps de la Septuagésime : septante jours nous séparent de Pâques. Ce temps évoque les septante ans d’exil du peuple fidèle à Babylone. Désormais la liturgie nous oriente vers Pâques, temps du retour en grâce. Le monde chargé de sa misère et de son péché attend que Dieu le sauve par la mort et la résurrection du Christ.

    Depuis Noël et l’Epiphanie, nous connaissons notre Sauveur et notre Roi. La joie fut profonde de « voir les cieux ouverts » et d’accueillir « le Seigneur notre Dieu venu en personne » pour instaurer le royaume de justice et de paix.

    Dieu s’est uni à nous par l’Incarnation et pourtant, aujourd’hui, notre misère reste. C’est seulement la première page qui est inscrite dans l’histoire de la Rédemption. Il nous appartient maintenant d’accepter notre Sauveur et de nous unir à Lui pour qu’il puisse nous sortir de cette misère et nous mener à Dieu. 

    « Circumdederunt me gemitus mortis » : le chant d’entrée de cette messe exprime le cri d’angoisse de l’homme condamné à mourir depuis la faute des origines : du fond de ma détresse, Seigneur, j’ai crié vers toi, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur.

    Comme en écho, la lecture de la première épître de saint Paul aux Corinthiens nous invite à croire que Dieu donne sa grâce, comme il aidait les Hébreux dans le désert.

    Mais cette grâce et la perspective de la victoire ne nous dispensent pas de la lutte : comme nous le rappelle la lecture d’un extrait de l’évangile selon saint Matthieu, engagées les dernières pour travailler à la vigne du Seigneur, les nations païennes sont appelées à partager les privilèges du peuple élu, mais personne n’a de droit à faire valoir devant le Maître de la Vigne. Dans l’édification du Royaume des Cieux, tous nos mérites ne sont que des dons de Dieu: la récompense promise par le maître dépasse infiniment celle que mériterait notre travail.

    Et c’est pourquoi le chant de communion de la messe conclut: « Que la lumière de ta face, Seigneur, brille sur ton serviteur. Dans ton amour, sauve-moi. Je ne serai pas déçu, car j’ai crié vers Toi ».

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC 

  • "Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité !"

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    homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le 4e dimanche ordinaire, 31 janvier 2021

    L’activité de Jésus, dont nous parle les évangiles, a lieu dans un contexte d’attente messianique. Le peuple hébreu est un peuple qui attend un messie, un envoyé spécial de Dieu. Le texte entendu en 1re lecture (Dt 18) annonce qu’un prophète comme Moïse est promis par Dieu. Cette prophétie, avec plusieurs autres d’Isaïe, de Jérémie, d’Ézéchiel, entretenait une attente de plus en plus forte en Israël. Dans le livre du prophète Daniel, au chapitre 9, on évoque un temps de 70 semaines pour la venue d’un messie. Certains avaient déduit de ce chiffre énigmatique que ce temps correspondait aux années précédant Jésus. C’est ainsi que saint Luc peut dire qu’au moment du baptême de Jésus « le peuple était dans l’attente » (Lc 3,15). Quand le prophète tel que Moïse viendra-t-il ? Bien des gens simples, des « pauvres de cœur » avaient les yeux tournés vers la venue du Messie et étaient plus ou moins prêts à l’accueillir.

    Cette situation où les gens attendent quelque chose de Dieu tranche avec notre culture où on se refuse à compter sur Dieu, où on préfère organiser notre vie sans référence à lui. Mais à l’époque de Jésus, l’attente du Messie n’était pas partagée par tous. Il y avait aussi les gens du Temple et les pharisiens qui, tout en se considérant comme religieux, étaient plutôt embarrassés par l’attente du Messie. Ils faisaient beaucoup d’efforts pour organiser un certain ordre social, prétendûment religieux, mais où la place de Dieu était strictement encadrée. Parler d’un messie héraut de l’amour de Dieu qui cherche ses enfants comme des brebis égarées, il n’en était pas question !

    Alors arrive le prophète tel que Moïse : c’est Jésus. En lui se réalise la prophétie : « je mettrai dans sa bouche mes paroles » (Dt 18,18). Dans sa bouche, il y aura la parole de Dieu. Et même il sera la Parole, comme nous le disons après chaque lecture de l’Évangile. Quelle joie d’accueillir cette visite de Dieu ! Quelle joie de savoir que le Dieu de l’univers s’est ainsi approché de l’humanité, que les esprits mauvais et toutes les forces qui cherchent à détruire l’homme sont désormais contestées et combattues efficacement !

    Oui, le Royaume de Dieu s’est vraiment approché, et il nous reste une chose à faire : le chercher et l’accueillir. Dimanche passé, Jésus demandait : « convertissez-vous ». Aujourd’hui nous découvrons un aspect de cette conversion : accueillir son autorité dans nos vies. Les gens de Capharnaüm disent : « voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! » L’autorité de Jésus a un lien avec la vérité de sa parole. On peut le croire, ce qu’il dit est très fort, pénètre au plus intime de nos cœurs, met devant nos yeux toutes nos contradictions. Devant lui, devant son autorité, il n’y a rien qui peut se cacher et on ne peut plus se raconter d’histoires à soi-même.

    Devant sa présence et sa parole, on peut se boucher les yeux et les oreilles, parce que ce qu’il dit et ce qu’il est nous remet trop en question. Ou bien on peut accueillir son autorité, et commencer à être sauvé. L’autorité, auctoritas, n’a rien à voir avec la force brutale, mais avec le développement de l’être, avec la croissance. Augere signifie augmenter, faire grandir. C’est un grand bienfait d’accueillir l’autorité du Christ dans nos vies, de l’écouter, de lui obéir. Comme également c’est un grand bienfait quand des parents exercent une belle autorité sur leurs enfants, conscients de leur responsabilité de les faire grandir.

    Accueillir l’autorité du Christ passe notamment par une lecture bienveillante des Écritures, par un accueil du cœur. « Ignorer les Écritures c’est ignorer le Christ », disait saint Jérôme. Souvent nous sommes tentés de filtrer dans les évangiles ou les lettres de saint Paul ce qui nous arrange. Or, la Parole, on n’en est pas juge, elle est à accueillir. Seigneur, que veux-tu me dire ? Qu’est-ce que tu m’invites à changer pour mettre cette parole en pratique ?

    Nous trouvons un exemple concret dans l’épître de saint Paul d’aujourd’hui. La tentation est grande de balayer tout cet éloge du célibat pour le Royaume, de dire : c’est dépassé. Ou alors nous ouvrons notre cœur à ce qui est dit. Pour rappeler au mari qu’il ne doit pas oublier de chercher à plaire à sa femme, et réciproquement. Pour se rappeler les soucis nobles de la vie de famille : le soucis des enfants et de leur éducation, le souci du bien être de sa femme, de son mari, l’attention l’un à l’autre, la construction d’une harmonie, et le souci du progrès spirituel de son conjoint. Pour redire aussi que le célibat est beau quand il permet de mettre avant toute chose le souci des affaires du Seigneur. Oui, c’est un bien, cessons de dire aux prêtres : c’est quand même dommage que vous ne pouvez pas vous marier. À celui qui me dira encore qu’on peut être autant aux affaires du Seigneur quand on est marié, je répondrai dorénavant : eh bien, tu ne t’occupes pas beaucoup de ta femme !

  • Deux versions de l'Office de Daniel (aux origines de la crèche (6) (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Saint Mutien-Marie (30 janvier)

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    St Mutien-Marie (Louis Joseph) Wiaux, f.e.c. († 1917)

    Evangile au Quotidien

     

     

    Saint Mutien Marie Wiaux

    Frère des Écoles chrétiennes

     

     
     
     
    Mutien Marie (dans le siècle Louis Joseph) Wiaux naquit le 20 mars 1841 à Mellet, en Belgique, et fut baptisé le jour même. Ayant reçu de ses parents une éducation profondément chrétienne, appuyée d'exemples, il devint vite lui-même un modèle pour ses compagnons, particulièrement par sa dévotion à la Vierge. Après ses études primaires, il alla travailler à l'atelier de son père, forgeron de Mellet. Peu de mois après, le Seigneur l'appela à une vie toute consacrée à son service. À quinze ans, le 7 avril 1856, il entre au noviciat des Frères des Écoles Chrétiennes. Le jour de la fête de la Visitation, il revêt l'habit religieux et reçoit le nom de frère Mutien Marie. Le champ de son premier apostolat catéchétique et pédagogique fut une classe d'enfants à Chimay. Pendant un an, il enseigne à Bruxelles. En 1859, il est transféré au collège de Malonne : il y restera jusqu'à sa mort survenue en 1917.

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  • Covid 19 et consorts : le porte-parole de l’épiscopat belge confirme le tour de vis des autorités publiques relatif à la liberté des cultes

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    Vu ce jour sur le site interdiocésain "Cathobel":

    Ref. Trois questions à Tommy Scholtès

    A noter, pour les responsables paroissiaux et autres chargés de l’organisation du culte dans pareilles conditions, que, sauf erreur de notre part, le numerus clausus imposé de 15 personnes par messe s’entend des fidèles présents, à l’exclusion des desservants de la célébration (prêtres, acolytes, organistes, chantres et service d’ordre garant du respect des conditions sanitaires imposées) ainsi que des enfants de moins de 12 ans. Il ne faudrait pas que le porte-parole de l’épiscopat en « rajoute », par omission, dans une situation déjà suffisamment compliquée pour les acteurs de terrain…

    JPSC

  • Quand viendra la vieillesse

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    Lu sur le site web « cathobel »  ce 28 janvier 2021 cette méditation du Père Charles Delhez, s.j. Tempus fugit et vita brevis…

    « Il y a des dates que l’on n’oublie pas. Celle de notre anniversaire, bien sûr. Mais aussi d’autres qui sont fixes: le 25 décembre, le 1er et le 6 janvier, le 14 février, le 15 août, le 1er novembre. On pourrait y ajouter le 2 février, fête de la Présentation de Jésus au Temple, dite de la Chandeleur. Ce jour-là, on mange des crêpes! C’est le pape Gélase Ier, au Ve siècle, qui aurait associé cette fête aux « chandelles », organisant des processions aux flambeaux et distribuant des galettes aux pèlerins. Selon une autre explication, les crêpes rondes évoqueraient le soleil qui revient à la fin de l’hiver. Les paysans faisaient sauter des crêpes avec la farine excédentaire. Pour la première, ils tenaient, dans la main gauche, une pièce en or, toute ronde elle-aussi. C’était un gage de prospérité pour les futures récoltes.

    Se tourner vers l’avenir

    Mais revenons aux chandelles. Ce rite provient de l’évangile du jour, celui du vieillard Syméon qui prend l’enfant Jésus dans ses bras et bénit Dieu:

    Maintenant, ô Maître souverain,

    tu peux laisser ton serviteur s’en aller

    en paix, selon ta parole.

    Car mes yeux ont vu le salut

    que tu préparais à la face des peuples:

    lumière qui se révèle aux nations

    et donne gloire à ton peuple Israël.

    J’aime cette figure de Syméon. Au terme de sa vie, il se tourne non vers le passé, mais vers l’avenir. En ce nouveau-né, il voit la promesse de jours plus lumineux pour toutes les nations. Dans les monastères, son cantique clôture encore chaque journée. Lorsque le jour prend fin, pour le croyant, une aurore éternelle s’annonce déjà.

    Quand j’aurai fait mon temps

    Au terme de ma propre vie, je voudrais ne pas être désabusé, désespéré ou résigné, mais aller vers le Seigneur sans fausse culpabilité et rempli d’espérance. Qu’au moment où ma vie deviendra peut-être davantage souffrance, ce qui a été vécu dans l’action trouve son achèvement… Puissé-je, à cette étape, donner la priorité à la prière, alors que je l’ai si souvent donnée à l’action.

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  • Fête de saint Thomas d'Aquin

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    jpg_Saint_Thomas_d_Aquin_Fra_Angelico.jpgPhilosophe et théologien européen né en Italie (1224-1274)

    "Il devient de plus en plus malaisé de déguiser le fait que Thomas d'Aquin fut l'un des grands libérateurs de l'esprit humain, en réconciliant raison et religion. Il lui ouvrit les voies de l'expérimentation scientifique, il rendit aux impressions sensibles leur dignité de fenêtres de l'âme, et à l'intellect son droit divin de se nourrir de faits vérifiés. Il permit à la Foi d'assimiler la substantifique moelle de la plus dense et de la plus trapue des philosophies antiques.»

    Chesterton, Saint-Thomas d'Aquin, Paris, Plon 1939, p.30

    Voir : sur l'Encyclopédie de l'Agora

  • Saint Paul illuminé sur le chemin de Damas (homélie du Père Daniel Ange)

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    15 BREVIAIRE DE MARTIN D ARAGON CONVERSION OF PAUL B.jpg

    https://www.youtube.com/watch?v=DzQyxjpoFOE

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 24 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de ce 3e dimanche après l’Épiphanie :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Adorate Deum »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/gJZhjnu7wok

    Lepreux image (1).jpgComme tous les dimanches de ce cycle de l’épiphanie, l’introït s’inspire d’une sainte joie et d’une allégresse reconnaissante envers Dieu. Il emprunte son antienne intercalaire au psaume 96.

    Dans la collecte nous présentons humblement à Dieu nos vœux, le priant d’étendre sa main puissante pour nous aider.

    Dans la lecture (Rom., XII, 16-21), saint Paul insiste sur la nécessité du pardon réciproque des offenses, montrant que le meilleur moyen de faire valoir notre droit foulé aux pieds, est de s’en remettre tranquillement au jugement de Dieu, vengeur incorruptible de toute injustice.

    Le répons-graduel est pris au psaume 101. Le Seigneur s’est revêtu de puissance en réédifiant Sion, et il a répandu la crainte en tous les monarques de la terre.

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  • Venez à ma suite, et je vous ferai devenir pêcheurs d'hommes

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    Introit Introït
    Cf. Mc 1,16-17  
    Dominus secus mare Galilaéae vidit duos fratres, Petrum et Andréam, et vocávit eos: Veníte post me: fáciam vos fíeri piscatóres hóminum. Ps Caeli enárrant glóriam Dei: et ópera mánum eius annúntiat firmaméntum. ℣. Gloria Patri. Le Seigneur le long de la mer de Galilée vit deux frères, Pierre et André, et les appela : Venez à ma suite, et je vous ferai devenir pêcheurs d'hommes. Ps Les Cieux racontent la gloire de Dieu : et l'oeuvre de Ses mains annonce le firmament.