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Au rythme de l'année liturgique - Page 183

  • Liège : dimanche 2 avril à 10h00, premier dimanche de la passion à l’église du Saint-Sacrement, au Boulevard d’Avroy

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     «Judica me, Deus, et discerne causam meam de gente non sancta : ab homine iniquo et doloso eripe me : quia tu es, Deus meus, fortitudo mea. Rends-moi justice, mon Dieu et sépare ma cause de celle des impies. De l’homme fourbe et méchant  délivre moi  car tu es mon Dieu et ma force » (introït de la messe) : le Christ traqué par ses ennemis invoque la justice de son Père et proclame son espérance » (célébration avec le concours de l'Ensemble Darius)

    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_2.0.jpg

     Hymne de la Passion "Vexilla Regis prodeunt"

    Les étendards du Roi s'avancent

    La Croix rayonne en son mystère

  • Qu'est-ce que j'ai fait au Bon Dieu...? L'aveugle-né; prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le dimanche de la Laetare

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    Prédication (archive du 30 mars 2014) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 9, 1-41) pour le dimanche de la Laetare.

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : L'aveugle-né (Jean 9, 1-41) (http://aelf.org/)

    En sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme qui était aveugle de naissance. Ses disciples l'interrogèrent : « Rabbi, pourquoi cet homme est-il né aveugle ? Est-ce lui qui a péché, ou bien ses parents ? » Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents. Mais l'action de Dieu devait se manifester en lui. Il nous faut réaliser l'action de celui qui m'a envoyé, pendant qu'il fait encore jour ; déjà la nuit approche, et personne ne pourra plus agir. Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Cela dit, il cracha sur le sol et, avec la salive, il fit de la boue qu'il appliqua sur les yeux de l'aveugle, et il lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » (ce nom signifie : Envoyé). L'aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait. Ses voisins, et ceux qui étaient habitués à le rencontrer - car il était mendiant - dirent alors : « N'est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? » Les uns disaient : « C'est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c'est quelqu'un qui lui ressemble. » Mais lui affirmait : « C'est bien moi. » Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? » Il répondit : « L'homme qu'on appelle Jésus a fait de la boue, il m'en a frotté les yeux et il m'a dit : 'Va te laver à la piscine de Siloé.' J'y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j'ai vu. » Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. » On amène aux pharisiens cet homme qui avait été aveugle. Or, c'était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. A leur tour, les pharisiens lui demandèrent : « Comment se fait-il que tu voies ? » Il leur répondit : « Il m'a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et maintenant je vois. » Certains pharisiens disaient : « Celui-là ne vient pas de Dieu, puisqu'il n'observe pas le repos du sabbat. » D'autres répliquaient : « Comment un homme pécheur pourrait-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés. Alors ils s'adressent de nouveau à l'aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu'il t'a ouvert les yeux ? » Il dit : « C'est un prophète. » Les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme, qui maintenant voyait, avait été aveugle. C'est pourquoi ils convoquèrent ses parents et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu'il est né aveugle ? Comment se fait-il qu'il voie maintenant ? » Les parents répondirent : « Nous savons que c'est bien notre fils, et qu'il est né aveugle. Mais comment peut-il voir à présent, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s'expliquer. » Ses parents parlaient ainsi parce qu'ils avaient peur des Juifs. En effet, les Juifs s'étaient déjà mis d'accord pour exclure de la synagogue tous ceux qui déclareraient que Jésus est le Messie. Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! » Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l'homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. » Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n'en sais rien ; mais il y a une chose que je sais : j'étais aveugle, et maintenant je vois. » Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t'ouvrir les yeux ? » Il leur répondit : « Je vous l'ai déjà dit, et vous n'avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous m'entendre encore une fois ? Serait-ce que vous aussi vous voulez devenir ses disciples ? » Ils se mirent à l'injurier : « C'est toi qui es son disciple ; nous, c'est de Moïse que nous sommes les disciples. Moïse, nous savons que Dieu lui a parlé ; quant à celui-là, nous ne savons pas d'où il est. »

     
  • Bruxelles (Minimes), 27 mars : conférence du Père Vertua sur la consécration personnelle à la Vierge Marie

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  • La liturgie dominicale, temps de fête et de repos

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    Messe-et-Calvaire Rogier de le Pasture.jpgLa liturgie dominicale, temps de fête et de repos, article pour la revue Radouga. Du P. Simon Noël osb, sur son blog :

    La profanation du dimanche 

    En 1846, eut lieu à La Salette, en France, l'une des apparitions de la Sainte Vierge, reconnues par l’Église. La Mère de Dieu donna aux deux petits bergers, Mélanie et Maximin, un message de pénitence, dont voici les premières paroles : Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle. Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres. Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils.

    En écho aux paroles de certains prophètes de l'ancien testament, qui dénonçaient déjà ce péché, Notre-Dame fait au peuple de Dieu en notre temps le reproche de la profanation du jour du Seigneur. Hélas la situation s'est encore dégradée dans ce domaine de nos jours et il est urgent que les chrétiens redécouvrent toute une spiritualité du dimanche, pâque hebdomadaire, qui rythme toute l'année liturgique.

    L'enseignement du concile

    Voici ce que dit à ce sujet la constitution Sacrosanctum Concilium, du concile Vatican II : L’Église célèbre le mystère pascal, en vertu d’une tradition apostolique qui remonte au jour même de la résurrection du Christ, chaque huitième jour, qui est nommé à bon droit le jour du Seigneur, ou dimanche. Ce jour-là, en effet, les fidèles doivent se rassembler pour que, entendant la Parole de Dieu et participant à l’Eucharistie, ils fassent mémoire de la passion, de la résurrection et de la gloire du Seigneur Jésus, et rendent grâces à Dieu qui les « a régénérés pour une vivante espérance par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts » (1 P 1, 3). Aussi, le jour dominical est-il le jour de fête primordial qu’il faut proposer et inculquer à la piété des fidèles, de sorte qu’il devienne aussi jour de joie et de cessation du travail. Les autres célébrations, à moins qu’elles ne soient véritablement de la plus haute importance, ne doivent pas l’emporter sur lui, car il est le fondement et le noyau de toute l’année liturgique (n° 106).

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  • Bruxelles (Stockel), 20-26 mars : Retraite de Carême animée par la Communauté Saint-Jean

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  • Rome : premières rencontres de chant grégorien avec une large participation belge

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    L’Académie de Chant grégorien de Belgique (Communauté Wallonie-Bruxelles) a proposé, en collaboration avec la Chorale Cum Jubilo de Watou (Flandre occidentale), une session à Rome à l’occasion de l’entrée en Carême. Le succès de la manifestation a surpris les organisateurs: 80 chanteurs, venus de 12 pays ont participé à l’événement. Lu sur "cathobel" le site interdiocésain francophone de Belgique, ce 13 mars 2017 :


    Gregorien-a-Rome-768x343.jpg« Au cours de cette session de 5 jours, les participants ont préparé le répertoire grégorien du Mercredi des Cendres. Les différents Offices de la journée, laudes, tierces, sextes, nonnes ainsi que la messe ont été chantés dans différentes basiliques de la ville, notamment Sainte Marie Majeure et Saint Paul hors les murs ainsi que Saints Jean et Paul al Celio, dont Mgr Joseph De Kesel est le Cardinal-prêtre. Ce fut donc une journée de pèlérinage chantant à travers toute la Ville Sainte. Une expérience inoubliable.

    Un des grands moments du séjour romain, fut aussi la messe du lundi 27 février que les grégorianistes ont chantée en la Basilique Saint-Pierre à 17h.

    Les portes de toutes ces belles églises se sont ouvertes grâce à l’aide précieuse de Monseigneur Dirk Smet, recteur du Collège pontifical belge à Rome, qui accepta de célébrer lui-même certains des offices.
    La Schola était composée de chanteurs venus de toute l’Europe, Belges francophones et néerlandophones, Lituaniens, Estoniens, Hollandais, Hongrois, Français, Allemands, Anglais, Polonais, Espagnols et Suisse, dirigés par le chef estonien Jaan-Eik-Tulve.

    Le séjour fut aussi l’occasion de s’intéresser au rôle de l’Eglise dans le monde. Gérald Messiaen, Président de l’Académie de chant grégorien , avait choisi comme thème de la session « Loquetur pacem gentibus » (Za. 09,10) (Il annoncera la paix aux nations) dans la cadre du centenaire de la guerre 1914-1918. C’est ainsi que Philippe Chenaux, professeur d’histoire de l’Église moderne et contemporaine à l’Université du Latran a parlé des «Tentatives de paix de Benoît XV et de Mgr. Pacelli (le futur pape Pie XII) en 1917» lors d’une brillante conférence qui s’est tenue à la Résidence de l’ambassade de Belgique auprès du Vatican, rehaussée par la présence de l’Ambassadeur, Monsieur Jean Cornet.

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  • Ecoutez le, mon Fils bien aimé ! Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 2e dimanche du Carême

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    Prédication (archive du 16 mars 2014) du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Mt 17, 1-9) pour le 2e dimanche du Carême.

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org /

    Évangile : La Transfiguration (Matthieu 17, 1-9) (http://aelf.org)

    Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l'écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s'entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est heureux que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu'une nuée lumineuse les couvrit de son ombre ; et, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis tout mon amour ; écoutez-le ! » Entendant cela, les disciples tombèrent la face contre terre et furent saisis d'une grande frayeur. Jésus s'approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et n'ayez pas peur ! » Levant les yeux, ils ne virent plus que lui, Jésus seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l'homme soit ressuscité d'entre les morts. »

  • Liturgie : le pape François marginalise le Cardinal Sarah

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    Lu sur riposte catholique :

    « Le blogue espagnol de Francisco José Fernández de La Cigoña vient de révéler la composition d’une mystérieuse Commission dont nous avions parlé, le 30 janvier, créée par le Pape François, au sein de la Congrégation pour le Culte divin, dans le but de réviser l’instruction Liturgiam authenticam sur les traductions des textes liturgiques, et qui s’inspirera spécialement de la charte libérale de l’inculturation liturgique, l’Instruction Varietates legitimae, du 25 janvier 1994.

    Il faut savoir que Liturgiam authenticam, parue le 28 mars 2001, sous le pontificat de Jean-Paul II, est un texte fondamental de “restauration” : « La traduction des textes de la liturgie romaine ne sont pas une œuvre de créativité. […] Il est nécessaire que le texte original ou primitif soit, autant que possible, traduit intégralement et très précisément, c’est-à-dire sans omission ni ajout, par rapport au contenu, ni en introduisant des paraphrases ou des gloses » (n. 20). Pour les cardinaux ratzinguériens qui se sont succédé à la Congrégation, Medina, Arinze, Cañizares, Sarah, la rectification des traductions liturgiques idéologiques était la première étape pour une remise en ordre de la liturgie dévastée, voire pour une « réforme de la réforme ».

    Le dernier d’entre eux, le cardinal Sarah, avait été nommé par le pape François en 2014, ce qui avait à l’époque beaucoup surpris. En réalité, il l’avait été sur l’insistance du cardinal Cañizares, auquel le Pape ne pouvait refuser cette consolation. Mais Sarah a été immédiatement ligoté : au secrétaire de la Congrégation, Mgr Roche, un bugniniste modéré en apparence, fut adjoint un sous-secrétaire, un pur bugniniste, le P. Maggioni, après le licenciement sans préavis de Mgr Anthony Ward et de Mgr Juan Miguel Ferrer, le 5 novembre 2014 (avertis par Roche à 8 h 30 du matin, ils quittaient leur bureau à midi). Ensuite, les cardinaux et évêques membres de la Congrégation (qui votent dans les assemblées plénières) furent complètement renouvelés, le 28 octobre 2016 (cardinaux Burke et Pell, exclus, cardinal Ravasi, Mgr Piero Marini, nommés, etc.) C’est par une Lettre pontificale que le Pape lui a appris la constitution de ce nouveau Consilium, constitution dont il n’avait été nullement informé au préalable. Contre tous les usages, il n’était pas nommé président de la Commission, dont il n’était pas même membre.

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  • Carême à Liège : 6 jeudis soirs de louange et d’adoration dans la chapelle du Carmel de Cornillon

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    « Viens, suis-moi. »

    La Communauté de l’Emmanuel sur Liège (adultes & jeunes) vous invite :

    6 jeudis soirs de louange et d’adoration dans la chapelle du Carmel de Cornillon.

    6 jeudis de 20h00 à 21h15, brève louange et adoration pour vivre à fond ce carême 2017.

    Chaque jeudi, nous méditerons sur l’Evangile du dimanche de carême qui suit :

    • Jeudi 9 mars, 20h00 : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. » Mt 17, 1-9
    • Jeudi 16 mars, 20h00 : « Une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle » Jn 4, 5-42
    • Jeudi 23 mars, 20h00 : « Il s’en alla et se lava ; quand il revint, il voyait » Jn 9, 1-41
    • Jeudi 30 mars, 20h00 : « Je suis la résurrection et la vie » Jn 11, 1-45
    • Jeudi 6 avril, 20h00 : « Allez au village, vous trouverez aussitôt une ânesse » Mt 21, 1-11

    Jeudi 13, jeudi Saint, messe de la dernière Cène à 18h30,
    puis adoration avec les sœurs carmélites jusque 23h00 « sachant que l’heure était venue pour lui, Il les aima jusqu’au bout. » Jn 13, 1-15

    Une Initiative de la Communauté de l’Emmanuel à Liège et de Hands Up Emmanuel Youth Liège

    Lieu : Chapelle du Carmel de Cornillon, Sanctuaire de sainte Julienne, rue de Robermont 2, 4020 Liège
    liege@emmanuelyouth.be ou benoit.nathalie@salee.be | site : http://liege.emmanuelyouth.be

  • Liège: les jeunes se réveillent! Premier témoignage, vendredi 10 mars, 20h00 à l'église du Saint-Sacrement

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  • Homélie du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 1er dimanche du carême (une retraite de 40 jours au désert)

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    Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Mt 4, 1-11) pour le 1er dimanche de carême (archive du 9 mars 2014).

     http://www.delamoureneclats.fr

    Évangile : La tentation de Jésus (Matthieu 4, 1-11)

    Jésus, après son baptême, fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le démon. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. » Mais Jésus répondit : « Il est écrit : Ce n’est pas seulement de pain que l’homme doit vivre, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Alors le démon l’emmène à la ville sainte, à Jérusalem, le place au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. » Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. » Le démon l’emmène encore sur une très haute montagne et lui fait voir tous les royaumes du monde avec leur gloire. Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si tu te prosternes pour m’adorer. » Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, et c’est lui seul que tu adoreras. » Alors le démon le quitte. Voici que des anges s’approchèrent de lui, et ils le servaient.

  • « Inculturer » les chefs d’œuvre de la musique sacrée dans la modernité ?

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    Le pape François a regretté ce samedi devant les participants à un congrès sur la musique sacrée que la volonté de modernité et l'abandon du latin aient parfois conduit à "une certaine médiocrité" dans la liturgie. Lu sur voafrique :

    "La rencontre avec la modernité et l'introduction des langues parlées (dans chaque pays, au lieu du latin) dans la liturgie ont suscité tant de problèmes", a estimé le pontife argentin.

    "Par moments, une certaine médiocrité, superficialité et banalité a prévalu, au détriment de la beauté et de l'intensité des célébrations liturgiques", a-t-il fait valoir.

    Pour le pape, l'Eglise se doit de sauvegarder et de valoriser le riche patrimoine de la musique sacrée, en évitant cependant toute vision "nostalgique".

    En effet, elle doit dans le même temps faire en sorte que la musique et les chants à la messe "soient pleinement +inculturés+ dans les langages artistiques et musicaux actuels (... afin de) faire vibrer le coeur de nos contemporains", a-t-il insisté.

    Pour cela, le pape a lancé un appel aux musiciens, compositeurs, chefs de chœur et animateurs de messe à travers le monde à contribuer à un "renouvellement qualitatif" du chant liturgique et prôné une formation musicale adéquate pour les futurs prêtres, "dans un dialogue avec les courants musicaux de notre temps"

    Ref. Le pape regrette "une certaine médiocrité" de la liturgie moderne

    L « inculturation » de Bach et Messiaen ou de quinze siècles de chant grégorien, c’est quoi exactement ? Un chef d’œuvre spirituel parle à l’intelligence de l'âme quel que soit son âge et n’a aucun besoin de transcription. La philosophe Simone Weil écrivait ceci : « Une mélodie grégorienne témoigne autant que la mort d’un martyr. » En tout cas, elle nous déporte, elle nous transporte, elle nous gratifie de la présomption d’un Paradis empreint de gravité. Elle n’est ni triste ni gaie, elle ne prétend pas nous séduire, nous éblouir ; même pas nous émouvoir. Ce qu’impose sa présence ne figure pas dans la gamme de l’affectivité. Toujours Simone Weil : « Un amateur de musique peut fort bien être un homme pervers – mais je le croirais difficilement de quelqu’un qui a soif de chant grégorien. » Le fait est que les sentiments profanes – tous ambivalents – sont miraculeusement supplantés par un fondu-enchaîné d’émotions qu’on ne saurait décrire, mais d’où la moindre impureté est exclue.

    Trait du 1er dimanche du carême (5 mars 2017)

    Refhttp://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2017/03/02/patrimoine-liturgique-et-culturel-5916680.html

    JPSC