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10h00 à 18h00 : Prière et adoration du Saint-Sacrement
19H00 : EUCHARISTIE FESTIVE
présidée par Mgr Jean-Pierre DELVILLE, Evêque de Liège
avec les chorales de l’Unité Pastorale St-Martin.
20H15 : PROCESSION SOLENNELLE
21H15 : ARRIVEE A LA CATHEDRALE
(+ verre de l’amitié)
Parking jusque minuit à l’Institut St-Laurent, rue St-Laurent, 29
Voiturettes prévues durant la procession pour personnes à mobilité réduite et bénévoles pour les guider. Car prévu à la cathédrale vers 22h30 pour le retour au parking St-Laurent
Samedi prochain 28 mai à 18 heures, l’Ensemble vocal « Clamaverunt Iusti » de Varsovie dirigé par Michal Slawecki apportera son concours à la messe traditionnelle de la Fête-Dieu célébrée par Mgr Jean-Pierre Delville en l’église du Saint-Sacrement, au Boulevard d’Avroy à Liège.
Chef de différents chœurs grégoriens, Michal Slawecki contribue largement à la renaissance du plain-chant dans son pays, après l’avoir étudié en Italie, notamment avec Nino Albarosa et Alberto Turco. Mais il est aussi compositeur, car sa passion pour le chant grégorien va de pair avec un vif intérêt pour la musique contemporaine. Il est aussi professeur à l’Académie de musique Frédéric Chopin. Jacques Zeegers l’a rencontré pour la revue « Canticum novum », lors de son passage au Festival international de Chant grégorien à Watou en Flandre occidentale. Extraits de l’interview.
« Comment avez-vous découvert le chant grégorien ? Comment l’avez-vous appris ? Qui sont vos maîtres ?
J’ai découvert le chant grégorien au lycée musical des Pères Salésiens. C’était une école où l’on étudiait l’orgue d’église. Nous avions comme enseignants des prêtres préconciliaires. C’était en 1955. En 2001, j’ai été admis à l’Université qui s’appelait à l’époque Académie de musique Frédéric Chopin à Varsovie où j’ai commencé l’étude de la musique sacrée. J’y ai étudié le chant, l’orgue et la direction de chœur. Le grégorien était une matière obligatoire. Là, j’ai rencontré un professeur, le Père Kazimierz Szymonik, qui avait étudié avec Marie-Claire Billecocq, spécialiste des neumes, ayant collaboré avec Dom Cardine à la préparation du Graduel Triplex. Ce fut ma première approche. Puis, j’ai entamé des études supérieures de composition. J’ai eu l’occasion de suivre le cycle Erasmus en Italie pendant un an à l’Aquila. J’y ai étudié la composition avec Alessandro Sbordoni qui avait lui-même appris le chant grégorien avec Nino Albarosa. De là, je me rendais chaque semaine à l’Institut pontifical de musique sacrée à Rome où mon maître était Alberto Turco. A Crémone, j’ai travaillé aussi avec Albarosa et Johannes –Berchmans Göschl. Voilà mes trois maîtres.
Pourquoi aimez-vous le chant grégorien ?
[…] A travers cette musique, qui n’est pas seulement la musique mais aussi la proclamation de la Parole, nous sommes à même d’entrer dans une grande histoire, une histoire très riche. Déjà au concile de Trente, on évoquait la grandeur de la forme musicale où le chant constituait vraiment le rite. Ce qui me plait dans le chant grégorien, c’est que j’y trouve trois choses : l’amour de la musique, l’amour de la langue latine et l’amour de la Bible. Ces trois facteurs mis ensemble suscitent en moi l’amour du chant grégorien.
Évangile : L’Esprit nous conduira vers le mystère de Dieu (Jean 16, 12-15)
J'aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l'instant vous n'avez pas la force de les porter. Quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière. En effet, ce qu'il dira ne viendra pas de lui-même : il redira tout ce qu'il aura entendu ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître. Il me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. Tout ce qui appartient au Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : Il reprend ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
Homélie de Dom Jean Pateau, Père-Abbé de l’abbaye bénédictine Notre-Dame de Fontgombault, en la cathédrale Notre-Dame de Chartres, le 16 mai 2016 durant la messe de clôture du grand pèlerinage Paris-Chartres. Lu sur le blog « Salon Beige » :
« Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique. » (Jn 3,16)
Excellence, Très Révérends Pères, Chers Pèlerins,
Le bilan corporel de ces journées est piteux... Des muscles endoloris, des pieds rougis d'ampoules, peut-être le secret désir d'anticiper dès maintenant, par quelques minutes d'assoupissement, une nuit réparatrice encore trop lointaine...
Au terme de ce pèlerinage, Notre-Dame, en sa demeure, appelle : « Mon Enfant, qu'es-tu venu faire ici ? » Un exploit sportif ? Des amis à retrouver pour prier ensemble ?
Par la grâce de Dieu, en ces jours, nous avons redécouvert le chemin de notre cœur, le lieu où s'accomplit un grand Mystère : la rencontre avec Dieu. « Faites-moi rentrer dans ce silence plein de Dieu, de la Sainte Trinité, où je découvrirai que, parce que vous nous avez aimé le premier, nous sommes devenus capables de vous aimer et d'aimer les autres... » soupirait l'Abbé Coiffet lors de l'adoration du 8 juin 2014.
« Mes chers enfants, disait encore le cher Abbé, le pèlerinage ne s'arrête pas... Il continue demain, comme la route du ciel et de la sainteté... dans vos maisons, vos familles, vos écoles... » J'ajouterais dans notre nation, dans l'Église.
« Dieu trace ma route » affirmait Jeanne, la Pucelle d'Orléans, à ses compagnons. Il trace notre route. Depuis trois jours, un chemin s'est ouvert et a été parcouru ! Qu'en sera-t-il demain, alors que nous retrouverons le routinier quotidien ? Une épave ballottée par les vagues, à la merci des courants, n'a rien à voir avec la flèche filant droit au but.
Garder l'esprit du pèlerinage, c'est accepter la souffrance et l'effort d'une conversion qui n'est pas achevée et qui dure, en s'ouvrant sans crainte et sans relâche à la miséricorde de Dieu, viatique inépuisable du pèlerin qui tombe, mais qui toujours veut reprendre sa route.
Garder l'esprit du pèlerinage, c'est alimenter la Foi en faisant sien et en approfondissant les enseignements du Christ et de l'Église ; c'est demeurer dans l'Espérance, le Mauvais et le mal sont déjà vaincus ; enfin, c'est pratiquer la Charité à travers les œuvres de miséricorde envers le prochain, en commençant par celui qui nous est le plus proche, notre famille... mais sans oublier ceux qui sont persécutés au Nom de Jésus, ou qui ignorent encore son Nom.
Garder l'esprit du pèlerinage, c'est être missionnaire : vivre et témoigner de l'Évangile jusqu'aux périphéries. Pour certains, cet appel est une invitation à un engagement désintéressé en politique, service éminent de charité. Plus que jamais le monde désorienté est dans la quête vague d'un Sauveur, plus que jamais l'univers dans la confusion appelle les artisans d'une chrétienté. Combien de temps durera encore la nuit ? Combien de temps la vantardise de ceux qui prétendent faire l'économie de Dieu, et le manque de foi, d'ardeur, la compromission parfois, des témoins du Christ, s'uniront-ils pour faire obstacle à l'œuvre de Dieu ? Croyons-nous avoir à annoncer la beauté, la jeunesse, la fraîcheur, la joie de l'Évangile à notre monde vieilli et triste ?
Il fait toujours grande pitié en terre de France.
Levez donc les yeux, fils bien-aimés, dignes représentants d'une nation qui se glorifie du titre de fille aînée de l'Église, invitait le Pape XII il y a presque 60 ans, et regardez les grands exemples qui vous ont précédés… Tombez à genoux devant le Dieu qui vous attend au tabernacle, renouvelez votre profession de foi, promettez-lui de nouveau votre fidélité la plus parfaite, et soyez sûrs que ce faisant vous répondrez à votre vocation d'hommes, de chrétiens, de Français… Et s'il peut sembler un moment que triomphent l'iniquité, le mensonge et la corruption, il vous suffira de faire silence quelques instants et de lever les yeux au ciel, pour imaginer les légions de Jeanne d'Arc qui reviennent, bannières déployées, pour sauver la patrie et sauver la foi. (Extrait du radio-message du 25 juin 1956.)
Comment répondre aujourd'hui aux paroles du saint Pontife ?
L'anneau de Jeanne, que d'aucuns croyaient doté de pouvoirs magiques, est parmi nous. Il n'est que l'humble témoin de l'inébranlable fidélité de la Pucelle d'Orléans à son Seigneur.
Garder l'esprit du pèlerinage, c'est passer en pensée l'anneau de Jeanne à son doigt et l'entendre dire : « Je m'en remets à Dieu mon Créateur, je l'aime de tout mon cœur. »
« Messire Dieu, premier servi » est notre mot d'ordre. Alors la Pucelle nous redira les paroles entendues de ses voix : « Ne te chaille pas de ton martyre (de la peine que te demandera ton témoignage, ta conversion, pourrions-nous dire). Prends tout en gré, Dieu t'aidera ; tu t'en iras, par grande victoire, au Paradis. »
Sous la bannière de Notre-Dame de Chrétienté, 11.000 marcheurs catholiques ont bravé les kilomètres et les ampoules, sur les 104 km qui relient Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Chartres, dans le cadre du pèlerinage de Pentecôte, ce lundi 16 mai. Des figures aux traits tirés, des godillots crottés, des mollets fourbus et des pieds crevassés et endoloris. Les stigmates de la fatigue et des douleurs musculaires se lisaient sur la plupart des 11.000 catholiques traditionalistes qui ont participé, ce lundi 16 mai, au pèlerinage de Pentecôte, organisé par Notre-Dame de Chrétienté, entre Paris et Chartres. Lu sur le site de l’ Echo républicain d’Eure et Loire :
« Partis samedi 14 mai, de la capitale, les marcheurs ont repris la route très tôt, ce lundi 16 mai, pour boucler les derniers kilomètres d'un périple de 104 km à travers champs. Après un pique-nique à Saint-Prest, les fanions des premiers chapitres sont arrivés à Chartres en début d'après-midi, puis sur le parvis de la cathédrale, où se trouvaient le poste de secours, pour bander les plaies, et l'oreille bienveillante des prêtres confesseurs, pour panser les âmes.
Peu avant 15 h 15, les différents chapitres, par processions, ont pris place dans la cathédrale, pour assister à une messe dans sa forme dite extraordinaire, c'est à dire selon le rite romain, en latin. Pour la première fois à Chartres, les pèlerins ont pu admirer, parmi les reliques célébrées, l'anneau qui aurait appartenu à Jeanne d'Arc.
Sous les voûtes de la cathédrale, seuls 2.000 pèlerins ont trouvé place, tandis que la plupart des 9.000 autres suivaient la cérémonie devant l'édifice, sur un écran géant qui a retransmis, jusqu'aux alentours de 17 h 30, un office marqué par une liturgie très codifiée, telle qu'elle se pratiquait jusqu'aux années 60.
«…une liturgie très codifiée, telle qu'elle se pratiquait jusqu'aux années 60 » ? Sauf erreur, en 2007 un certain Benoît XVI a redonné droit de cité à cette liturgie traditionnelle, jamais abandonnée, et qui se développe désormais officiellement en parallèle avec la forme « ordinaire » issue des réformes de Paul VI (1970).
Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison de printemps. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les articles mentionnés en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement: cliquez sur le titre de l’article).
Au sommaire de ce numéro n° 98 (1er trimestre 2016) :
Lors de l'audience générale du 17 avril 2013, le pape François a donné cet enseignement sur l'Ascension (ci-dessus, l'Ascension pat Giotto - XIVe s.) :
Chers frères et sœurs, bonjour !
Dans le Credo, nous trouvons l’affirmation que Jésus « est monté au ciel, il est assis à la droite du Père ». La vie terrestre de Jésus atteint son sommet lors de l’événement de l’Ascension, c’est-à-dire quand il passe de ce monde au Père et est élevé à sa droite. Quelle est la signification de cet événement ? Quelles en sont les conséquences pour notre vie ? Que signifie contempler Jésus assis à la droite du Père ? A ce propos, laissons-nous guider par l’évangéliste Luc.
… avec le Patriarche Cyrill, le Président Vladimir Poutine et le Premier Ministre Dimitri Medvedev. De quel œil les regardent les maîtres à penser de l’Occident laïc et apostat ?