Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Au rythme de l'année liturgique - Page 194

  • Le Magazine "Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle": n° 98, printemps 2016

    IMPRIMER

    mag_98-page-001 (2).jpg

    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison de printemps. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les articles mentionnés en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement: cliquez sur le titre de l’article).

    Au sommaire de ce numéro n° 98 (1er trimestre 2016) : 

    contrat Delta ingenieur stabilité339.jpg

    Un passant, Simon de Cyrène

    Un océan de lumière

    Le Ciel, pour quoi faire ?

    Relire le testament de saint Jean-Paul II : « Mémoire et identité » 

    contrat Delta ingenieur stabilité340.jpg

    Rome et le monde :

    Qu’est-ce que la « Miséricorde »

    Réforme liturgique : Mgr Bugnini se justifie, post mortem

    Le cardinal Müller fait le point

    Belgique 

    Inscrire la laïcité dans la constitution belge, pour quoi faire ?  

    Les Belges francophones plus religieux qu’on ne le croit

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

    JPSC

  • Dimanche 15 mai 2016: Pentecôte à Horion-Hozémont

    IMPRIMER

    Affiche Procession 2016 (couleurs)-page-001.jpg

    JPSC

  • Catéchèse du pape François sur l'Ascension

    IMPRIMER

    Ascension-Giotto.jpg

    Lors de l'audience générale du 17 avril 2013, le pape François a donné cet enseignement sur l'Ascension (ci-dessus, l'Ascension pat Giotto - XIVe s.) :

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Dans le Credo, nous trouvons l’affirmation que Jésus « est monté au ciel, il est assis à la droite du Père ». La vie terrestre de Jésus atteint son sommet lors de l’événement de l’Ascension, c’est-à-dire quand il passe de ce monde au Père et est élevé à sa droite. Quelle est la signification de cet événement ? Quelles en sont les conséquences pour notre vie ? Que signifie contempler Jésus assis à la droite du Père ? A ce propos, laissons-nous guider par l’évangéliste Luc.

    Lire la suite

  • Pâques à Moscou : pour les Orthodoxes, la nuit de la Résurrection c’était le week-end dernier

    IMPRIMER

    … avec le Patriarche Cyrill, le  Président Vladimir Poutine et le Premier Ministre Dimitri Medvedev. De quel œil les regardent les maîtres à penser de l’Occident laïc et apostat ?

    Pâques Poutine.jpg

    JPSC

  • Les intentions de prière du pape pour le mois de mai 2016

    IMPRIMER

    Intention de prière universelle : Les femmes dans la société

    Pour que dans tous les pays du monde les femmes soient honorées et respectées, et que soit valorisée leur contribution sociale irremplaçable.

    Intention de prière pour l’évangélisation : Prière du Rosaire

    Pour que la pratique de la prière du Rosaire se diffuse dans les familles, les communautés et les groupes, pour l’évangélisation et pour la paix.

     

  • L'amour qui garantit la fidélité (6e dimanche de Pâques); prédication par le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

    IMPRIMER

    Prédication par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 14, 23-29) pour le 6e dimanche de Pâques (archive du 5 mai 2013)
    Évangile : La promesse de la venue de l'Esprit (Jean 14, 23-29) http://aelf.org/

    À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. Celui qui ne m'aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n'est pas de moi : elle est du Père, qui m'a envoyé. Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous ; mais le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. C'est la paix que je vous laisse, c'est ma paix que je vous donne ; ce n'est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m'en vais, et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit toutes ces choses maintenant, avant qu'elles n'arrivent ; ainsi, lorsqu'elles arriveront, vous croirez. »

     
  • Sainte Catherine de Sienne (29 avril)

    IMPRIMER

    Catherine de Sienne, co-patronne de l'Europe (29/4 ...
    belgicatho.hautetfort.com/.../catherine-de-sienne-co-patronne-de-l-europ...
    29 avr. 2014 - Il s'agit de sainte Catherine de Sienne. Le siècle auquel elle vécut — le XIVe — fut une époque tourmentée pour la vie de l'Eglise et de tout le ...
     
    Sainte Catherine de Sienne - BELGICATHO
    belgicatho.hautetfort.com/archive/2012/.../sainte-catherine-de-sienne.htm...
    29 avr. 2012 - Prière faite par sainte Catherine, après le terrible accident qu'elle éprouva dans la nuit du lundi de la Septuagésime (1378), lorsque sa famille ...
     
    Catherine de Sienne, "maître spirituel" - BELGICATHO
    belgicatho.hautetfort.com/archive/.../catherine-de-sienne-maitre-spirituel.ht...
    4 mai 2011 - En l'honneur de l'anniversaire, cette année, des 550 ans de sa canonisation les Amis de Sainte Catherine de Sienne - Belgique -...

  • L'abbé Alexis Garnier présente le 34ème pèlerinage de Pentecôte sur TV Libertés

    IMPRIMER

    Vu sur le site web « salon beige » :

    JPSC

  • Journée des Vocations : "On n’attire personne par des incertitudes. Là où il y a des vocations, c’est quand il y a une image claire du prêtre."

    IMPRIMER

    De Famille Chrétienne (Jean-Marie Dumont) :

    Père Michel Gitton : « Là où il y a des vocations, c’est quand il y a une image claire du prêtre »

    EXCLUSIF MAG - L’Église célèbre ce dimanche 17 avril la Journée mondiale de prière pour les vocations, notamment sacerdotales. Réaction du Père Michel Gitton, fondateur de la communauté Aïn Karem.

    D’année en année, l’Église appelle à prier pour les vocations. Cela sert-il à quelque chose ?

    Bien sûr ! C’est toute la question de la prière de demande. Jésus nous a demandé de prier et d’insister. Notre prière est indispensable, elle rend le monde plus perméable à la présence et à l’action de Dieu. Notre prière a pour effet d’ouvrir nos cœurs à son action. On doit toujours être assuré que notre prière aura de l’effet.

    L’image du prêtre a une nouvelle fois été ternie dans les médias ces dernières semaines. Prier pour les vocations, est-ce aussi prier pour les prêtres ?

    Prier pour les prêtres est une des grandes préoccupations de l’Église. Il y a des ordres religieux qui intègrent cette dimension dans leur programme de vie. Cela doit être le souci de chacun.

    Davantage aujourd’hui qu’avant ?

    Dans l’ambiance des années 1968, tout le côté pénitentiel et ascétique de la vie de prêtre a été jeté aux oubliettes. On a introduit un discours de facilité, consistant à dire que le prêtre est un homme comme les autres, qu’il a le droit comme tout le monde de s’épanouir, de se détendre. On a eu tendance à considérer le sacerdoce comme un rôle social au milieu des autres.

    Or, la vision conforme à l'essence du sacerdoce nous amène à voir dans le prêtre un homme donné, immolé, offrant sa vie aux autres par son dévouement et au Christ par son être. Ce faisant, des distances ont été prises par rapport aux règles de prudence et d’ascèse qui entouraient son ministère. Quand on abandonne cette vision mystique et sérieuse du sacerdoce, le passage à l’acte est rendu beaucoup plus facile quand des tentations se présentent.

    On n’attire personne par des incertitudes. Là où il y a des vocations, c’est quand il y a une image claire du prêtre.

    A-t-on retrouvé un équilibre plus juste dans cette prudence ?

    Je crois qu’on est sur la bonne voie. J’ai moi-même été ordonné dans la crise de l’après-68, au moment où on bazardait toutes ces règles de prudence, pas forcément avec l’intention de mal faire, mais pour abandonner le cadre qui avait cours jusqu’alors. La sagesse de l'Église amenait auparavant à garder certaines distances, par exemple au confessionnal, avec la fameuse grille qui séparait le pénitent du prêtre.

    On a développé une sorte de rousseauisme, partant de l’idée qu’aux purs tout est pur, que tout va bien si on n’a pas de mauvaises intentions. C’est oublier le péché originel. La prudence est la défense des faibles.

    [...]

    Comment expliquez-vous que certaines communautés ou séminaires « recrutent » et d’autres pas du tout ?

    Un jeune qui s’engage aujourd’hui ne veut pas s’engager dans quelque chose qui n’a pas de consistance. Si on commence par dire qu’il n’y aura bientôt plus de prêtres, et à expliquer que le prêtre ne doit pas être visible, qu’il n’y a pas d’autorité, c’est fichu. On n’attire personne par des incertitudes. Là où il y a des vocations, c’est quand il y a une image claire du prêtre et une volonté de construire. Je ne vois pas comment un jeune pourrait avoir envie de risquer sa vie pour quelque chose qui n’est pas clair et qui n’a pas d’avenir. Ce serait suicidaire.

    Ce qui est en jeu, c’est la paternité sacerdotale. Dans beaucoup de cas, on a préparé les hommes à être diaphanes, à mettre les autres en avant, à ne pas avoir d’autorité. On ne les a pas préparés à devoir s’affronter au monde. Or le prêtre est un père, un bâtisseur, qui doit lutter contre l’indifférence et aller de l’avant. Si on part de l’idée que le prêtre doit être en rotation permanente, le représentant local de l’évêque, sans aucun charisme personnel, on va dans le mur.

  • Rolando Rivi, un martyr de 14 ans (13 avril)

    IMPRIMER

    De la Lettre Mensuelle de l'abbaye Saint-Joseph de Clairval :

    Le visiteur qui entre dans l'église de San Valentino di Castellarano, en Italie centrale, y remarque la tombe d'un adolescent mort à quatorze ans, sur laquelle il peut lire l'inscription: Io sono di Gesù. «J'appartiens à Jésus»: c'est une phrase que Rolando Rivi répétait à temps et à contretemps. Cette appartenance inconditionnelle à Jésus-Christ, confirmée par la mort sanglante, constitue une réponse forte aux idéologies du xxe siècle, qui prétendaient que l'homme appartient à la race ou à l'État; c'est aussi une réponse chrétienne à la mentalité selon laquelle l'homme n'a pas d'autre maître que lui-même et ses désirs.

    Rolando est né le 7 janvier 1931 à San Valentino, au diocèse de Reggio-Emilia, dans une famille nombreuse d'agriculteurs, unie et soutenue par une vive foi chrétienne. Son père, Roberto, consacre l'enfant dès le jour de son baptême à Notre-Dame du Mont-Carmel. De sa grand-mère, Rolando apprendra la dévotion du Rosaire. À l'école élémentaire, il est confié à l'institutrice Clotilde Selmi, chrétienne fervente qui puise sa force dans la Communion quotidienne. Une année, au temps de Noël, l'enfant apporte à la crèche un petit sac, et dit à haute voix: « Ô bon Jésus, voilà mes péchés; il y en a cent, je les ai comptés. Mais je Te promets qu'une autre année, je T'apporterai un sac de vertus!» Rolando fait sa première Communion le 16 juin 1938. Il sera décrit par ses camarades comme un garçon plein de vitalité, d'un caractère enthousiaste, déchaîné pendant les jeux, le plus rapide à la course, mais également le plus assidu à la prière. Intelligent, doué d'un ascendant naturel, c'est un «meneur», qui sait organiser les distractions, mais aussi, l'heure du jeu passée, amener ses camarades à l'église. Il leur apprend à réciter le chapelet, les incite à servir la Messe avec lui et leur enseigne la charité fraternelle: «Si tu aimes le Seigneur, alors aime tout le monde». Pour Rolando, la charité à l'égard des pauvres est inséparable de l'amour de Dieu; quand un pauvre vient à frapper au foyer paternel, il est le premier à l'accueillir, à lui apporter du pain et des couvertures.

    Lire la suite

  • Nous n'avons pas un Dieu qui nous regarde d'en-haut (3e dimanche de Pâques)

    IMPRIMER

    Prédication par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 21, 1-19) pour le 3e dimanche de Pâques (archive du 14 avril 2013)

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : Apparition au bord du lac : la pêche miraculeuse (Jean 21, 1-19)

    Après cela, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord du lac de Tibériade, et voici comment. Il y avait là Simon-Pierre, avec Thomas (dont le nom signifie : Jumeau), Nathanaël, de Cana en Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres disciples. Simon-Pierre leur dit : « Je m'en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, ils passèrent la nuit sans rien prendre. Au lever du jour, Jésus était là, sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c'était lui. Jésus les appelle : « Les enfants, auriez-vous un peu de poisson ? » Ils lui répondent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n'arrivaient pas à le ramener, tellement il y avait de poisson. Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C'est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre l'entendit déclarer que c'était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n'avait rien sur lui, et il se jeta à l'eau. Les autres disciples arrivent en barque, tirant le filet plein de poissons ; la terre n'était qu'à une centaine de mètres. En débarquant sur le rivage, ils voient un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : « Apportez donc de ce poisson que vous venez de prendre. » Simon-Pierre monta dans la barque et amena jusqu'à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s'était pas déchiré. Jésus dit alors : « Venez déjeuner. » Aucun des disciples n'osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c'était le Seigneur. Jésus s'approche, prend le pain et le leur donne, ainsi que le poisson. C'était la troisième fois que Jésus ressuscité d'entre les morts se manifestait à ses disciples. Quand ils eurent déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. » Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. » Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, est-ce que tu m'aimes ? » Pierre fut peiné parce que, pour la troisième fois, il lui demandait : « Est-ce que tu m'aimes ? » et il répondit : « Seigneur, tu sais tout : tu sais bien que je t'aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis. Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c'est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t'emmener là où tu ne voudrais pas aller. » Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Puis il lui dit encore : « Suis-moi. »

  • Sainte Julie Billiart (8 avril)

    IMPRIMER

    source

    Fondatrice de l'Institut des Sœurs de Notre-Dame (✝ 1816)

    Julie Billiart est née à Cuvilly, en Picardie, le 12 juillet 1751. Toute sa vie fut animée par un grand désir de faire connaître la bonté de Dieu. Catéchiste très jeune, elle le reste malgré la paralysie qui la frappe à l’âge de 23 ans. Recher-chée pendant la Révolution française, transportée à Compiègne, puis à Amiens, elle garde inébran-lable sa confiance en Dieu.

    Le 2 février 1804, elle fonde avec Françoise Blin de Bourdon la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame.

    Guérie miraculeusement, elle se consacre à son projet d’éducation des jeunes filles pauvres Des oppositions l’obligent à quitter la France en 1809, elle prend dès lors la route de Namur, sûre de l’accueil de Mgr Pisani de la Gaude qui depuis deux ans, encourageait la petite école des Sœurs de Notre-Dame, établie rue du Séminaire. Jusqu’à sa mort, le 8 avril 1816, elle poursuit son œuvre d’éducation en fondant des écoles.

    Du cœur de son expérience naît son expression familière:
    «Ah, qu’il est bon le bon Dieu ! »

    Béatifiée le 13 mai 1906, Julie Billiart fut canonisée le 22 juin 1969.

    Qui était Sainte Julie Billiart ?

    …« Ah qu’il est bon le bon Dieu!!» Cet heureux pléonasme suffit à expliquer toute la vie de la Fondatrice des Sœurs de Notre-Dame : Mère Julie n’a vécu que pour aimer et faire aimer le Dieu qu’elle connaissait si bon et afin de lui gagner des âmes, elle s’est montrée pour tous, surtout pour les enfants, bonne comme le bon Dieu si bon!

    …Une autre qualité que Mère Julie demande des maîtresses, c’est une humeur agréable, «une gaieté sans dissipation, afin de gagner tous les cœurs.» (Lettre de 1815). «Il faut, leur disait-elle, que la joie du St-Esprit soit comme gravée sur vos figures, pour la gloire de Dieu, pour attirer les âmes à son service».

    …On pourrait résumer son action sur la jeunesse par cette simple parole. Elle a aimé les enfants, elle les a aimés d’un amour surnaturel, intelligent, aussi tendre que profond. Pour «ses chères petites filles», elle avait, comme dit Fénelon, ce que l’amour a de plus divin : le dévouement qui s’oublie soi-même pour se dépenser sans mesure et se livrer sans réserve.

    …L’éducatrice a une mission divine à remplir. Tandis que J.J. Rousseau disait: «Pour former des hommes, il faut être plus qu’un homme», nous avons entendu la bienheureuse Julie s’écrier: «Il faudrait être un Dieu pour comprendre la grandeur d’une telle œuvre!».

    …Oui, l’enfant, c’est avant tout, selon la bienheureuse Julie, une âme «en qui il faut travailler à former Jésus»; une âme, c’est-à-dire ce qu’il y a de plus grand, de plus noble, de plus intéressant ici-bas, c’est une intelligence qu’il faut éclairer en lui faisant connaître le vrai, c’est une volonté qu’il faut diriger vers le bien, c’est un cœur doué de la puissance d’aimer, qu’il faut tourner vers le beau et le bon.