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Au rythme de l'année liturgique - Page 189

  • Les 72 disciples envoyés en mission et Satan précipité dans l'abîme / Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 14e dimanche du temps ordinaire

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    Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 14e dimanche du temps ordinaire (Lc 10, 1-12.17-20) (archive du 7 juillet 2013).

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    Évangile : Les soixante-douze en mission annoncent la joie du règne de Dieu (Luc 10, 1-12.17-20)

    Parmi ses disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et localités où lui-même devait aller. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en salutations sur la route. Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord : 'Paix à cette maison.' S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l'on vous servira ; car le travailleur mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qu'on vous offrira. Là, guérissez les malades, et dites aux habitants : 'Le règne de Dieu est tout proche de vous.' Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, sortez sur les places et dites : 'Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous la secouons pour vous la laisser. Pourtant sachez-le : le règne de Dieu est tout proche.' Je vous le déclare : au jour du Jugement, Sodome sera traitée moins sévèrement que cette ville. » Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux. Ils racontaient : « Seigneur, même les esprits mauvais nous sont soumis en ton nom. » Jésus leur dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme l'éclair. Vous, je vous ai donné pouvoir d'écraser serpents et scorpions, et pouvoir sur toute la puissance de l'Ennemi ; et rien ne pourra vous faire du mal. Cependant, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux. »

  • Les intentions de prière du pape pour le mois de juillet 2016

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    Respect des peuples indigènes

    Pour que soient respectés les peuples indigènes menacés dans leur identité et leur existence même.

    Mission continentale en Amérique latine

    Pour que l’Église de l’Amérique Latine et des Caraïbes, à travers sa mission continentale, annonce l’Évangile avec un élan et un enthousiasme renouvelés.

  • Jubilé sacerdotal de Benoît XVI : le reportage

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    JPSC

  • 13e dimanche du temps ordinaire : fécondité de la patience et du pardon; prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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    Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 9, 51-62) pour le 13e dimanche du temps ordinaire (archive du 30 juin 2013)

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    Évangile : Suivre Jésus sans condition sur la route de la Croix (Luc 9, 51-62)

    Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem. Il envoya des messagers devant lui ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on refusa de le recevoir, parce qu'il se dirigeait vers Jérusalem. Devant ce refus, les disciples Jacques et Jean intervinrent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions que le feu tombe du ciel pour les détruire ? » Mais Jésus se retourna et les interpella vivement. Et ils partirent pour un autre village. En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer la tête. » Il dit à un autre : « Suis-moi. » L'homme répondit : « Permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d'abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n'est pas fait pour le royaume de Dieu. »

  • 12e dimanche du temps ordinaire : la profession de foi de Pierre

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    Prédication pour le 12e dimanche du temps ordinaire (archive du 23 juin 2013) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 9, 18-24)

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    Évangile : Confession de foi de Pierre et annonce de la Passion (Luc 9, 18-24)

    Un jour, Jésus priait à l'écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Pour la foule, qui suis-je ? » Ils répondirent : « Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres, un prophète d'autrefois qui serait ressuscité. » Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre prit la parole et répondit : « Le Messie de Dieu. » Et Jésus leur défendit vivement de le révéler à personne, en expliquant : « Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu'il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. » Il disait aussi à la foule : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour, et qu'il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera.

  • 11e dimanche du temps ordinaire : quand les pharisiens font passer la lettre avant l'esprit

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    Dirk Bouts, le repas chez Simon

    Prédication (archive du 16 juin 2013) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 7, 36-50 ; 8, 1-3) pour le 11e dimanche du temps ordinaire.

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    Évangile : La pécheresse pardonnée à cause de son grand amour (Luc 7, 36-50; 8, 1-3)

    Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table. Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et y versait le parfum. En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu'elle est : une pécheresse. » Jésus prit la parole : « Simon, j'ai quelque chose à te dire. — Parle, Maître. » Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d'argent, l'autre cinquante. Comme ni l'un ni l'autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l'aimera davantage ? » Simon répondit : « C'est celui à qui il a remis davantage, il me semble. – Tu as raison », lui dit Jésus. Il se tourna vers la femme, en disant à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré chez toi, et tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as pas embrassé ; elle, depuis son entrée, elle n'a pas cessé d'embrasser mes pieds. Tu ne m'as pas versé de parfum sur la tête ; elle, elle m'a versé un parfum précieux sur les pieds. Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c'est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d'amour. » Puis il s'adressa à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. » Les invités se dirent : « Qui est cet homme, qui va jusqu'à pardonner les péchés ? » Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t'a sauvée. Va en paix ! » Ensuite Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l'accompagnaient, ainsi que des femmes qu'il avait délivrées d'esprits mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept démons), Jeanne, femme de Chouza, l'intendant d'Hérode, Suzanne, et beaucoup d'autres, qui les aidaient de leurs ressources.

  • La résurrection du fils de la veuve de Naïm; homélie du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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    Prédication (archive du 9 juin 2013) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 7, 11-17)

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    Évangile : Jésus rend la vie au fils de la veuve de Naïm (Luc 7, 11-17)
    Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.

  • Le Sacré Coeur médité par le pape François

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    Extrait de l'émission publiée le 9 juin 2013 sur la chaîne KTOTV - http://www.ktotv.com
    Pour visionner l'émission complète :
    http://www.youtube.com/watch?v=Ub5FMo...
    VISITEZ : http://www.unfeusurlaterre.org

  • Le Magnificat

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    Magnificat anima mea Dominum,
    Et exsultavit spiritus meus in Deo salvatore meo.
      Mon âme exalte le Seigneur,
    Exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
    Quia respexit humilitatem ancillae suae.
    Ecce enim ex hoc beatam me dicent omnes generationes.
      Il s'est penché sur son humble servante ;
    Désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
    Quia fecit mihi magna qui potens est.
    Et sanctum nomen eius.
      Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
    Saint est son nom !
    Et misericordia eius in progenies et progenies timentibus eum.
    Fecit potentiam in brachio suo.
      Sa miséricorde s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.
    Déployant la force de son bras,
    Dispersit superbos mente cordis sui.
    Deposuit potentes de sede, et exaltavit humiles.
      Il disperse les superbes.
    Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
    Esurientes implevit bonis, et divites dimisit inanes.
    Suscepit Israël puerum suum, recordatus misericordiae.
      Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
    Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour,
    Sicut locutus est ad patres nostros, Abraham et semini eius in saecula.   De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa descendance, à jamais.
  • Solennité de la Fête-Dieu 2016 célébrée à Liège selon la forme extraordinaire du rite romain : l’évêque du diocèse souligne la richesse de la liturgie ancienne et la beauté des chants latins.

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    Mgr Delville.jpgA l’occasion de la Fête-Dieu 2016 à Liège, l’évêque du diocèse,  Mgr Jean-Pierre Delville, s’est rendu le samedi 28 mai à l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, où il a célébré la Solennité de la Fête selon  la forme extraordinaire du rite romain. Plus de trois cents fidèles  ont pris part à cette messe festive que rehaussaient les chants grégoriens de la Schola  « Clamaverunt iusti » de Varsovie, dirigée par  Michal Slawecki, chef du chœur de l’université polonaise Cardinal Stefan Wyszyński . Son homologue du chœur universitaire de Liège, Patrick Wilwerth, lui fit écho à la tête de l’Ensemble  vocal liégeois« Praeludium » qui interpréta des motets polyphoniques anciens dédiés à l’Eucharistie. La célébration s’est terminée par la bénédiction du Saint-Sacrement et la vénération des reliques de sainte Julienne de Cornillon, suivies d’un vin d’honneur auquel  Mgr Delville a pris part en parcourant la foule des participants. Au cours de l’homélie de la messe, axée sur le thème de l’eucharistie miséricordieuse, l’évêque de Liège a bien voulu souligner en ces termes la pertinence de l’action entreprise par la communauté de l’église du Saint-Sacrement : « L’évangile de la multiplication des pains se termine par : « on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers ». Douze: le chiffre des tribus d’Israël, le chiffre des disciples, le symbole de l’Église. C’est dans la communion ecclésiale que la communion au Christ donne ses fruits. Nous avons célébré ici dans cette église du Saint-Sacrement, où la communauté a voulu garder la richesse de la liturgie ancienne et la beauté des chants latins. Ainsi cette église est comme l’un des douze paniers qui composent l’Église et qui alimentent l’humanité ! »

    Voici le texte intégral de cette homélie :

    « Chers Frères et Sœurs,

    La Fête-Dieu de cette année est placée sous le signe de la miséricorde. Miséricorde signifie « avoir du cœur » pour celui qui est dans la misère ou la pauvreté « miséricorde ». Il s’agit de partager mes faibles moyens, mes propres pauvretés, avec celui qui est dans la difficulté et dans la faim.

    Ainsi à la dernière cène (1 Cor 11,23-26), face à la souffrance et à la mort, Jésus partage le pain et le vin. Face à la pauvreté de sa vie, à l’échec apparent de sa mission, face à la pauvreté des disciples qui vont se sentir abandonnés, Jésus ne baisse pas les bras, il ne tombe pas dans la déprime, encore moins dans la fuite. Il partage le peu qu’il a, le pain et le vin, en disant qu’ils sont son corps et son sang. Ils représentent une vie fragile, une vie qui va être enlevée. Mais ils représentent en même temps un partage de cette vie : prenez et mangez-en, buvez-en tous : ceci est mon corps, ceci est mon sang, dit Jésus. C’est comme à la multiplication des pains, qui avait commencé avec 5 pains et 2 poissons pour 5000 hommes : la pauvreté des moyens, quand elle est partagée, devient source de vie et de salut (Lc 7,11-17). Le corps et le sang du Christ, donnés en communion, nous associent à sa vie, à sa mort et à sa résurrection. Notre pauvreté est dépassée, nous sommes rassasiés, comme la foule au désert ; nous recevons une vie nouvelle, par notre communion à la pauvreté du Christ.

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  • L'homélie du pape pour la Fête-Dieu

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    L'homélie prononcée par le pape François lors de la célébration de la Fête-Dieu, le jeudi 26 mai, au Latran à Rome (source) :

    « Faites cela en mémoire de moi » (1Co 11, 24.25)

    Par deux fois, l’Apôtre Paul, écrivant à la communauté de Corinthe, rapporte de commandement de Jésus dans le récit de l’institution de l’Eucharistie. C’est le témoignage le plus ancien sur les paroles du Christ lors de la Dernière Cène.

    « Faites cela ». C’est-à-dire prenez le pain, rendez grâce et rompez-le ; prenez le calice, rendez grâce et distribuez-le. Jésus commande de répéter le geste par lequel il a institué le mémorial de sa Pâque, au moyen duquel il nous a donné son Corps et son Sang. Et ce geste est parvenu jusqu’à nous : c’est le “faire” l’Eucharistie, qui a toujours Jésus comme sujet, mais qui se réalise à travers nos pauvres mains ointes d’Esprit Saint.

    « Faites cela ». Déjà précédemment Jésus avait demandé aux disciples de “faire” ce qu’il avait déjà clair dans son esprit, en obéissance à la volonté du Père. Nous venons de l’entendre dans l’Évangile. Devant les foules fatiguées et affamées, Jésus dit aux disciples : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Lc 9, 13). En réalité c’est Jésus qui bénit et rompt les pains jusqu’à rassasier tous ces gens, mais les cinq pains et les deux poissons ont été offerts par les disciples, et Jésus voulait précisément ceci : qu’au lieu de congédier la foule, ils mettent à sa disposition le peu qu’ils avaient. Et ensuite, il y a un autre geste : les morceaux de pain, rompus par les mains saintes et vénérables du Seigneur, passent dans les pauvres mains des disciples, qui les distribuent aux gens. Cela aussi c’est “faire” avec Jésus, c’est “donner à manger” avec lui. Il est clair que ce miracle ne veut pas seulement rassasier la faim d’un jour, mais il est signe de ce que le Christ entend accomplir pour le salut de toute l’humanité en donnant sa chair et son sang (cf. Jn 6, 48-58). Et cependant il faut toujours passer par ces deux petits gestes : offrir le peu de pains et de poissons que nous avons ; recevoir le pain rompu des mains de Jésus et le distribuer à tous.

    Rompre : c’est l’autre parole qui explique le sens du « faites cela en mémoire de moi ». Jésus s’est rompu, il se rompt pour nous. Et il nous demande de nous donner, de nous rompre pour les autres. Justement ce “rompre le pain” est devenu l’icône, le signe de reconnaissance du Christ et des chrétiens. Rappelons-nous Emmaüs : ils le reconnurent « à la fraction du pain » (Lc 24, 35). Rappelons-nous la première communauté de Jérusalem : « Ils étaient assidus […] à la fraction du pain » (Ac 2, 42). C’est l’Eucharistie, qui devient depuis le commencement le centre et la forme de la vie de l’Eglise. Mais pensons aussi à tous les saints et saintes – célèbres ou anonymes – qui se sont « rompus » eux-mêmes, leur propre vie, pour “donner à manger” à leurs frères. Que de mamans, que de papas, avec le pain quotidien, coupé sur la table de la maison, ont rompu leur cœur pour faire grandir leurs enfants, et les faire bien grandir ! Que de chrétiens, comme citoyens responsables, ont rompu leur propre vie pour défendre la dignité de tous, spécialement des plus pauvres, des exclus et des discriminés ! Où trouvent-ils la force pour faire tout cela ? Justement dans l’Eucharistie : dans la puissance d’amour du Seigneur ressuscité, qui aujourd’hui aussi rompt le pain pour nous et répète : « Faites cela en mémoire de moi ».

    Puisse aussi le geste de la procession eucharistique, que nous allons accomplir dans peu de temps, répondre à ce mandat de Jésus. Un geste pour faire mémoire de Lui ; un geste pour donner à manger à la foule d’aujourd’hui ; un geste pour rompre notre foi et notre vie comme signe de l’amour du Christ pour cette ville et pour le monde entier.

  • Liège, samedi 28 mai 2016 à 18h00 : Solennité de la Fête-Dieu célébrée par Mgr Delville à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    Schola gregoriana "Clamaverunt Iusti" de Varsovie:

    Voir aussi : Liège, samedi 28 mai 2016 à 18h00 : Solennité de la Fête-Dieu célébrée par Mgr Delville à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132) et

    Michal Slawecki à Liège pour la célébration de la Fête-Dieu 2016

    JPSC