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Au rythme de l'année liturgique - Page 199

  • Le Fils de l'homme est venu pour servir: homélie du père Zanotti-Sorkine pour le 29e dimanche du temps ordinaire

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    Prédication du 21 octobre 2012 par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Mc 10, 35-45) / http://www.delamoureneclats.fr / Visitez également le site : http://www.unfeusurlaterre.org
    / Références bibliques : http://aelf.org/

    Évangile : Le Fils de l'homme est venu pour servir (Marc 10, 35-45)

    Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s'approchent de Jésus et lui disent : « Maître, nous voudrions que tu exauces notre demande. » Il leur dit : « Que voudriez-vous que je fasse pour vous ? » Ils lui répondirent : « Accorde-nous de siéger, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ta gloire. » Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire, recevoir le baptême dans lequel je vais être plongé ? » Ils lui disaient : « Nous le pouvons. » Il répond : « La coupe que je vais boire, vous y boirez ; et le baptême dans lequel je vais être plongé, vous le recevrez. Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m'appartient pas de l'accorder, il y a ceux pour qui ces places sont préparées. » Les dix autres avaient entendu, et ils s'indignaient contre Jacques et Jean. Jésus les appelle et leur dit : « Vous le savez : ceux que l'on regarde comme chefs des nations païennes commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur. Celui qui veut être le premier sera l'esclave de tous : car le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

  • Lux æterna : la musique sacrée replacée dans son cadre liturgique

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    Lu sur le site web « Salon beige » :

    Participez au projet musical LUX AETERNA, saison II, le premier ensemble professionnel dédié à la musique sacrée replacée dans son cadre liturgique !

    L'Ensemble Lux æterna, c'est l'histoire d'un chrétien passionné de culture et de musique où s'unissent culture et spiritualité avec comme souhait l'évangélisation.

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    En voyageant, l'idée s'est imposée à l’esprit de Filipe Joaquim la musique sacrée doit résonner dans la liturgie et non plus seulement dans les concerts ou lors de festivals.

    L'Ensemble Lux æterna, c'est aussi l'histoire de chanteurs et instrumentistes professionnels, rassemblées par Marthe Davost et séduits à leur tour par cette intuition. Lux aeterna est donc le premier ensemble musical d'origine parisienne intégralement professionnel ayant pour but principal de remettre la musique sacrée dans son cadre liturgiqueL'Ensemble est apte à intervenir dans toute paroisse à la demande du curé.

    Alors que se prépare la saison 2015-2016l’Ensemble Lux æterna se met à la disposition des paroisses qui souhaitent l’accueillir pour un événement. Il peut s’agir d’une adoration, de vêpres ou de toute autre liturgie.

    Pour les aider

     

    JPSC

  • Les divorcés remariés, prophètes de la fidélité (27e dimanche du temps ordinaire)

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    Une homélie de l'abbé Christophe Cossement :

    les divorcés remariés, prophètes de la fidélité

    homélie du 27e dimanche B, 4 octobre 2015

    Un professeur de religion demandait à ses élèves : de ces deux mariages, celui qui interdit le divorce et celui qui le permet, lequel des deux appartient au Nouveau Testament et lequel à l’Ancien ? Beaucoup ont répondu spontanément que sûrement le mariage qui prévoit la possibilité de divorcer vient du Nouveau Testament, car le Christ est bon, tolérant, humain. Nous qui avons lu l’évangile du jour (Mc 10,2-16), nous savons que c’est tout le contraire. Jésus se réfère au projet initial de Dieu, adapté par Moïse mais que lui vient restaurer dans ses possibilités originelles : une union de l’homme et de la femme que Dieu fait et que l’homme ne doit pas séparer (v.9) car ils sont devenus une seule chair (v.8).

    Cette exigence de Jésus peut nous étonner. Comment cela peut-il venir de lui, doux et humble de cœur ? C’est qu’il y a là une bonne nouvelle, la bonne nouvelle du mariage indissoluble, qui est un don de Dieu fait à l’homme et à la femme. Cette bonne nouvelle prend la forme du don total et irrévocable de soi à l’autre, de la femme à son homme, de l’homme à sa femme. Beaucoup aujourd’hui lutte pour le vivre, pour le déployer dans leur vie malgré les tentations ou la force des habitudes. Ils s’engagent pour la fidélité, pour le pardon, coûte que coûte.

    D’autres ont connu la désunion, et certains ont fait le choix de se remarier. C’est un choix que Jésus a envisagé, pour dire qu’il ne pouvait conduire qu’à l’adultère (v.12-13). Cela veut dire que le pardon que Jésus a tant donné au long de sa vie et que l’Église ne cesse de donner en son nom, ce pardon, s’il peut couvrir le péché de désunion, ne peut pas effacer le mariage. La miséricorde ne supprime pas le mariage, parce que Dieu est fidèle, parce que le mariage est un don de Dieu et que Dieu ne reprend pas ses dons. Et nous pouvons le comprendre en imaginant la situation contraire : quel drame si Dieu disait : je comprends que tu aies été infidèle ; pour y remédier, moi aussi je serai infidèle à ce que je t’ai donné pour toujours, je vais moi aussi changer le don que je t’ai fait.

    Ceci étant dit, le mariage n’est-il pas un boulet plutôt qu’une bonne nouvelle ? Il est possible de raisonner ainsi. C’est ce que le diable suggérait à Éve et à Adam au jardin de la Genèse. Devant le jardin plein d’arbre appétissant et devant l’arbre interdit de la décision du bien et du mal, le diable dit : alors vous ne pouvez manger d’aucun arbre du jardin ? Alors, ce jardin, il n’est vraiment pas si bien que ça ? Nous pourrions raisonner ainsi devant le mariage, mais ce serait succomber à la tentation.

    Que reste-t-il alors à ceux qui se sont remariés ? Vivre comme l’Église le demande. En s’abstenant de la communion eucharistique, ils ne sont pas excommuniés. Au contraire, ils deviennent prophètes dans l’Église, donnant un témoignage irremplaçable. Ils annoncent : Dieu est fidèle, nous le reconnaissons à ce qu’il n’a pas renoncé au mariage que nous avons rompu. Dieu est fidèle même si nous n’avons pas été fidèles, et il nous sauvera, nous qui proclamons sa fidélité. Oui, le don de Dieu est irrévocable, et c’est la vie de tout baptisé de le proclamer d’une façon adaptée à sa situation. C’est ainsi que l’on est proche de Dieu. Je suis sûr qu’une lumière naît dans le cœur de celui ou de celle qui accepte la peine de ce témoignage. Car l’Esprit est là pour toute personne qui cherche Dieu de tout son cœur et qui cherche à vivre l’Évangile avec son exigence comme nous l’avons réentendue aujourd’hui. Que l’Esprit du Seigneur soit sur vous tous.

  • Le pape recommande d'écouter son ange gardien avec docilité

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    De Radio Vatican :

    Homélie du Pape : écouter son Ange gardien « avec docilité »

    (RV) Dieu a donné à chacun la « compagnie » d’un Ange pour le conseiller et le protéger, un Ange à écouter avec docilité. En ce jour de la Fête des Anges gardiens, c’est sur ce thème que le Pape François a developpé son homélie à la messe ce matin, célébrée dans la chapelle de la maison Sainte-Marthe.

    La preuve d’une paternité qui aime et protége se trouve dans les premières pages de la Bible affirme François. Lorsque Dieu chasse Adam du Paradis, il ne le laisse pas seul, il ne lui dit pas, affirme le pape, « arrange-toi comme tu peux ».

    Un ambassadeur de Dieu à côté de nous

    François s'appuie sur des prières et des psaumes pour rappeler comment la figure de l'Ange gardien a toujours été présente dans la relation entre l'Homme et le Ciel. « J’envoie un ange devant toi pour te guider sur le chemin et pour te faire entrer dans le lieu que j’ai préparé », affirme le passage du livre de l’Exode proposé par la liturgie. Une liturgie consacrée à ces présences divines particulières, que, souligne le Pape, « le Seigneur a donné à tous ». « Chacun de nous en a un », qui « nous accompagne » :

    « Il est toujours avec nous ! C’est une réalité. Il est comme un ambassadeur de Dieu avec nous. Et le Seigneur nous dit : ‘Ayez du respect pour sa présence !’. Quand nous faisons un mal et nous pensons que nous sommes seuls : non, il est là. Il faut avoir du respect pour sa présence. Ecouter sa voix, parce que lui nous conseille. Ainsi, quand nous sentons cette inspiration : 'Agis comme ceci… cela est mieux… ne fais pas cela…’ Écoute ! Ne te rebelle pas contre lui ».

    Respecte-le et écoute-le

    L’Ange gardien nous défend toujours du mal, assure François. Parfois, observe-t-il, « nous pensons que nous pouvons cacher les choses », « de mauvaises choses », qui finalement seront toujours mis en lumière. Et l’Ange est là « pour nous conseiller », exactement comme ferait « un ami ». « Un ami que nous ne voyons pas, mais que nous sentons ». Un ami qui un jour « sera avec nous dans le Ciel, dans la joie éternelle » :

    « Il demande seulement de l’écouter, de le respecter » et cela s'appelle « la docilité ». « Le chrétien doit être docile à l’Esprit Saint. La docilité à l’Esprit Saint commence avec cette docilité aux conseils de ce compagnon de chemin ».

    Dociles avec l’Ange qui nous guide

    Pour être dociles, indique le Pape François, nous devons être petits, comme des enfants. Donc, conclut-il, l’Ange gardien est « un compagnon de chemin » qui enseigne l’humilité et que nous devons écouter comme des enfants :

    « Demandons aujourd’hui au Seigneur la grâce d’être docile, d’écouter la voix de ce compagnon, de cet ambassadeur de Dieu qui est à côté de nous, et d’être soutenus par son aide. D'être toujours en chemin… Et pendant cette messe, par laquelle nous louons le Seigneur, souvenons-nous comme le Seigneur est bon, car après avoir perdu son amitié, il ne nous a pas laissés seuls, il ne nous a pas abandonnés. »

  • Le danger de la tiédeur en matière de foi (vingt-sixième dimanche du temps ordinaire) par le Père Zanotti-Sorkine

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    Prédication du 30 septembre 2012 par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Mc 9, 38-45.47-48) / Visitez son site Internet :http://www.delamoureneclats.fr / Visitez également le site : http://www.unfeusurlaterre.org / Références bibliques : http://aelf.org/

  • Année de la vie consacrée, année oubliée ?

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    logo-2015.jpgSous le titre "Découvrir la vie consacrée - Journées Portes ouvertes"  le site web du diocèse de Liège nous le rappelle opportunément, car elle est bien plus discrète que l’année de la « miséricorde » (ultra médiatisée avant même son ouverture, pour des motifs peut-être ambigus): le pape a aussi décrété une année de la vie consacrée : du 30 novembre 2014 au 2 février 2016.

    Un lecteur assidu de Belgicatho attire aussi notre attention sur ce thème: dans une  interview étonnement lucide, un grand théologien aujourd’hui disparu, en situait déjà clairement les enjeux, voici plus de quarante ans. Son diagnostic n’a, hélas, pas pris une ride.  C’est à relire sur le site « Chiesa » de Sandro Magister :

    Interview du cardinal Jean Daniélou à Radio Vatican, le 23 octobre 1972

    Q. – Éminence, existe-t-il réellement une crise de la vie religieuse et pouvez-vous nous en donner les dimensions ?

    R. – Je pense qu’il y a actuellement une crise très grave de la vie religieuse et qu’il ne faut pas parler de renouvellement mais plutôt de décadence. Je pense que cette crise affecte avant tout le monde atlantique. L'Europe de l'Est et les pays d'Afrique et d’Asie présentent à cet égard une meilleure santé spirituelle. Cette crise se manifeste dans tous les domaines. Les conseils évangéliques ne sont plus considérés comme consécration à Dieu, mais envisagés dans une perspective sociologique et psychologique. On se préoccupe de ne pas présenter une façade bourgeoise mais, sur le plan individuel, la pauvreté n’est pas pratiquée. On substitue la dynamique de groupe à l'obéissance religieuse ; sous prétexte de réaction contre le formalisme, toute régularité de la vie de prière est abandonnée. Les conséquences de cet état de confusion sont d’abord la disparition des vocations, car les jeunes demandent une formation sérieuse, et d'autre part ce sont les nombreux et scandaleux abandons de religieux qui renient le pacte qui les liait au peuple chrétien.

    Q. – Pourriez-vous nous dire, à votre avis, quelles sont les causes de cette crise ?

    R. – La source essentielle de cette crise est une fausse interprétation de Vatican II. Les directives du concile étaient très claires : fidélité plus grande des religieux et des religieuses aux exigences de l’Évangile exprimées dans les constitutions de chaque institut et en même temps adaptation des modalités de ces constitutions aux conditions de la vie moderne. Les instituts qui sont fidèles à ces directives connaissent un vrai renouveau et ont des vocations. Mais, dans nombre de cas, on a remplacé les directives de Vatican II par des idéologies erronées que répandent nombres de revues, de sessions, de théologiens et parmi ces erreurs, on peut mentionner :

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  • "Si quelqu'un veut être le premier..." Homélie du père Zanotti pour le 25e dimanche du temps ordinaire

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    Prédication du 23 septembre 2012 par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Mc 9, 30-37) / MERCI au père MICHEL-MARIE ZANOTTI-SORKINE de nous permettre de vous partager cette prédication de la Parole de Dieu. / Visitez son site Internet : http://www.delamoureneclats.fr / Visitez également le site : http://www.unfeusurlaterre.org / Références bibliques : http://aelf.org/ Évangile : Deuxième annonce de la Passion et appel à l'humilité (Marc 9, 30-37)
    Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu'on le sache. Car il les instruisait en disant : « Le Fils de l'homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l'interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demandait : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S'étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d'eux, l'embrassa, et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille ne m'accueille pas moi, mais Celui qui m'a envoyé. »

  • Un inédit à Liège, le dimanche 20 septembre 2015 à 16h00 : les vêpres liturgiques anciennes (Xe siècle) de la fête de saint Lambert célébrées en plain-chant à l’église du Saint-Sacrement

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    Le chant médiéval avec Marcel Pérès:

     

  • Liturgie : l’eucharistie face à Dieu

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    5068082-7565726.jpgL’évêque d’Ajaccio, Mgr de Germay, publie sur le site de son diocèse un éditorial plein de bonnes intentions. Mais l’enfer lui-même, dit-on, en serait pavé. Le sens de la liturgie est perdu, à peu près partout, dans l’Eglise d'Occcident où un propos comme celui de Mgr de Germay est devenu inaudible. Irréversible ?

    « En ce début d’année pastorale, il est bon de se rappeler le but de ce que nous allons entreprendre. Nos activités ne visent pas à faire fonctionner une institution mais à évangéliser. Elles se situent dans la dynamique des paroles du Christ : « allez, de toutes les nations, faites des disciples ».

    Or, reconnaissons-le, cette évangélisation ne va pas de soi. Dans nos pays de vieille chrétienté, l’Eglise vit une mutation qui comporte des aspects positifs mais aussi – et de façon assez évidente depuis plusieurs dizaines d’années – les éléments d’une décroissance qui dure encore. Aujourd’hui la grande majorité des jeunes de moins de 20 ans ne savent quasiment rien de Jésus-Christ. Le défi de la nouvelle évangélisation est immense et passionnant à la fois. Il nous pousse à revenir sans cesse à ce qui constitue le cœur de notre foi, c’est-à-dire au kérygme comme aime à le rappeler le Pape François.

    l’intérêt d’aller à la messe chaque dimanche

    La nouvelle évangélisation passera également par une pastorale renouvelée de l’eucharistie. Comment pourrait-il en être autrement puisqu’elle est « la source et le sommet de la vie chrétienne » ? La désaffection que nous constatons pour nos messes dominicales doit nous interroger. Comment se fait-il que tant de jeunes et d’adultes qui ont été initiés à la foi chrétienne ne voient pas l’intérêt d’aller à la messe chaque dimanche ?

    Même si ce n’est pas la seule raison, nous devons accepter de remettre en question la façon dont nous célébrons l’eucharistie. La réforme liturgique qui a suivi le Concile était nécessaire. Elle a permis, entre autres, de donner une place plus large à la Parole de Dieu, de permettre une participation plus aisée des fidèles par l’utilisation de la langue vernaculaire, de promouvoir une certaine sobriété des rites tout en retrouvant des éléments de la grande tradition liturgique de l’Eglise. S’il ne s’agit donc pas de remettre en cause la réforme liturgique, il n’est en revanche pas interdit de s’interroger sur la façon dont elle a été mise en œuvre.

    La possibilité pour le prêtre de célébrer face au peuple a été selon moi mal accompagnée

    Un des aspects concerne l’orientation de nos liturgies. La grande majorité des églises sont orientées vers l’Orient qui symbolise le Christ. Les anciens avaient bien conscience de prier en étant tournés vers le Christ. La messe était perçue comme un moment où les fidèles se tournaient vers leur Dieu, d’abord pour l’écouter puis pour lui offrir le sacrifice d’action de grâces. La possibilité pour le prêtre de célébrer face au peuple a été selon moi mal accompagnée. On a alors progressivement perdu le sens de cette orientation fondamentale et perçu la messe uniquement comme un dialogue entre l’assemblée et le prêtre. Celui-ci s’est ainsi parfois considéré comme un animateur, se sentant la mission de rendre la messe accessible, compréhensible, animée, sympathique même, faisant des commentaires, se permettant d’adapter les formules liturgiques, etc. Du coup, l’attention des fidèles était de plus en plus captivée par la « prestation » du prêtre et/ou celle de l’animateur de chants.

    En voulant expliquer les rites, on leur interdit de remplir leur fonction qui est de suggérer le mystère

    Cette dérive n’a pas favorisé la participation des fidèles souhaitée par le Concile. En voulant absolument expliquer les rites, en effet, on les « aplatit », on leur interdit de remplir leur fonction qui est de suggérer le mystère. La formation liturgique est certes nécessaire, mais en dehors de la messe. Bien célébrée, la liturgie de l’Eglise peut orienter les cœurs vers Dieu, manifester sa présence et aider les fidèles à se laisser toucher par « l’œuvre de la rédemption qui s’accomplit ». Elle est le fruit de 2000 ans de tradition. Tout y est pensé pour être au service d’un événement dont l’acteur principal est Dieu lui-même et auquel nous sommes invités à participer, d’une participation non pas d’abord extérieure mais intérieure.

    Avec l’humilité de celui qui sait être au service d’une œuvre qui le dépasse, avec simplicité et sans ritualisme, sachons être les serviteurs de la beauté de la liturgie pour redonner à ceux qui l’ont perdu le goût du don de Dieu.

    + Olivier de Germay Evêque d’Ajaccio »

    Ref. Liturgie : l’eucharistie face à Dieu

    JPSC

  • 31 août : Marie Médiatrice, un culte cher à la Belgique

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    31 août : Marie Médiatrice

    Les évangiles, et en particulier l’évangile de Cana montre la sollicitude et l’intercession de Marie.

    Les pères de l’Eglise ont aussi magnifié le pouvoir d’intercession de Marie.

    Jean-Paul II a expliqué la médiation de Marie dans son encyclique "La mère du Rédempteur".

    Après la première guerre mondiale, il y eut en Belgique un large mouvement pour honorer de façon particulière la médiation universelle de Marie. Le cardinal Mercier en fut un des principaux initiateurs.

    Le Vatican approuve un office propre à cette fête et l’accorde à toutes les églises qui en feraient la demande. (source : Marie de Nazareth)

    De Jean Daujat : dans Doctrine et Vie chrétiennes, p.464 (Tequi) :

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  • 13 septembre 2015 : le Saint-Sacrement est exclu de la Grande Procession de Tournai

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    news-Grande-Procession-chasse.jpgLe 13 septembre, on verra défiler dans les rues de Tournai une procession réorganisée en six chapitres. Et le Saint-Sacrement n’en fera plus partie. Selon le diocèse de Tournai «cette dévotion n’est pas fondamentale» et la tradition doit se mêler au renouvellement. Mais, rassurons-nous, l'essentiel est sauf: Monseigneur Harpigny fera toujours partie du cortège.

    Lu sur le site du diocèse :

    «  ‘La tradition doit toujours évoluer’ : c’est conscients de cette vérité que les membres du comité de la Grande Procession de Tournai ont commencé voici quelques années à réfléchir sur l’avenir de cette manifestation vieille de plus de neuf siècles.

    Avec un constat : la diminution du nombre de spectateurs sur le parcours et un relatif manque d’intérêt du public….Après une première initiative – depuis 2013, la Grande Procession sort le matin – le comité a voulu présenter un cortège plus historique, plus identitaire. La composition des quelque 70 groupes n’a pas été modifiée, mais c’est l’ordonnancement qui va connaître cette année de grands changements. Jusqu’à présent, le cortège était articulé autour de trois axes successifs : les saints, les Vierges et les groupes de la cathédrale. Le 13 septembre prochain, la procession qui quittera la cathédrale se présentera en six parties : « Au cœur de la cité, la cathédrale Notre-Dame », « Autour de la cathédrale, la couronne des églises paroissiales », « Au cœur des églises paroissiales, cultes particuliers et confréries », « Hors les murs, chapelles et nouvelles églises paroissiales », « Dans les cloîtres ou sur le grand chemin : moines, moniales et pèlerins » et enfin « Retour à la cathédrale, église-mère de la cité et du diocèse ».

    Dépasser les clivages anciens

    Et c’est à l’issue de la procession qu’on constatera un autre changement important : le Saint-Sacrement s’efface. Mgr Harpigny et le clergé fermeront toujours la marche, mais sans l’ostensoir qui était jusqu’à présent porté sous le dais. « Nous constations un décalage gênant », notent MM Vanden Broecke et Casterman, respectivement président et administrateur du comité organisateur. D’où leur volonté de s’adapter à la réalité d’aujourd’hui, et ce avec l’accord de l’Evêque. Le Saint-Sacrement n’a en effet pas toujours été porté dans la Procession : c’est une dévotion arrivée plus tard dans le temps et qui n’apparaît donc pas comme fondamentale.

    Voulant par ailleurs dépasser les vieux clivages, la Grande Procession et les Amis de Tournai ont décidé de coordonner leur action. Les « Cortèges » qui sortaient précédemment en mai-juin, prendront place le dimanche après-midi. Et de manière symbolique, les clés de la Ville, remises par le bourgmestre à l’évêque à l’issue de l’office pontifical du samedi soir, seront à leur tour transmises par Mgr Harpigny aux Amis de Tournai lors d’une nouvelle cérémonie qui se déroulera place de l’Evêché le dimanche vers 13h30, après la rentrée de la procession à la cathédrale.

    A noter encore que la journée du 13 septembre s’inscrit dans les « 400 coups », organisés dans le cadre de Mons 2015, avec une promotion commune de ces différentes manifestations. »

    Ref. La Grande Procession de Tournai : des nouveautés

    JPSC

  • Liège : découvrir l’office primitif de la fête de saint Lambert, avec Marcel Pérès

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    Une initiative de l’Académie de Chant grégorien à Liège :

     

    À l’abbaye de la Paix Notre-Dame (Bd d’Avroy, 54 à Liège), Marcel Pérès, directeur du Cirma (Centre itinérant de recherche sur les musiques anciennes) et de l’Ensemble vocal « Organum » ,animera deux week-ends de formation consacrés au chant de l’office primitif de saint Lambert (Etienne de Liège, Xe s.) :

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    du vendredi 4 (17h00) au dimanche 6 septembre 2015 (18h00) et

    du vendredi 18(17h00) au dimanche 20 septembre 2015 (18h00)

    Trente places sont ouvertes pour ces deux week-ends de stage. Les cours s’adressent prioritairement aux personnes qui disposent d’une formation musicale ou d’une pratique chorale confirmée 

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    Le second week-end se clôturera le dimanche 20 septembre à 16 heures par la célébration liturgique des vêpres restituées pour la Solennité de la fête de saint Lambert, patron de la ville et du diocèse de Liège. Cette manifestation publique aura lieu à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132 à Liège). Entrée libre. 

    Plus de renseignements ou inscription au stage :

    S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège.Tél. 04.344.10.89 (de l’étranger :+32.4.344.10.89). E-mail : jpschyns@skynet.be Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie : www.gregorien.com Copie de chantgrego_46.jpg

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    Inscription en ligne  ►

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