Au rythme de l'année liturgique - Page 196
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Prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le Vendredi Saint
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Du Vendredi Saint au dimanche après Pâques : neuvaine à la Divine Miséricorde (Sainte Faustine)
Elle a son origine dans une révélation privée du Christ à sainte Faustine (Cf. Sainte Faustine, Petit Journal § 1208).
Cette Neuvaine commence le Vendredi saint et s'achève pour la fête de la Miséricorde, le 1er dimanche après Pâques. (Bien que cette Neuvaine obtienne des grâces particulières durant cette période, elle peut être priée à tout moment de l'année.)
Jésus disait à Sr Faustine :
"Je désire que durant neuf jours, tu amènes les âmes à la source de ma Miséricorde afin qu'elles y puisent force et fraîcheur, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et surtout à l'heure de la mort.
Chaque jour, tu amèneras à mon Coeur un groupe différent de ces âmes, et tu les plongeras dans l'océan de ma Miséricorde. Moi, je ferai entrer toutes ces âmes dans la demeure de mon Père.
Tu feras cela dans cette vie et dans l'autre. Je ne refuserai rien aux âmes que tu amèneras à la source de ma Miséricorde. Chaque jour, par ma douloureuse Passion, tu solliciteras de mon Père des grâces pour ces âmes." (Petit Journal, § 1209)
Premier jour
"Aujourd'hui, amène-moi l'humanité entière et particulièrement tous les pécheurs. Immerge-les dans l'océan de ma Miséricorde ; ainsi, tu me consoleras de cette amère tristesse en laquelle me plonge la perte des âmes." Très Miséricordieux Jésus, dont le propre est d'avoir compassion et de pardonner, ne regarde pas nos péchés mais la confiance que nous plaçons en ton infinie bonté. Reçois-nous tous dans la demeure de ton Coeur très compatissant et ne nous en laisse jamais sortir. Nous t'en supplions par l'amour qui t'unit au Père et au Saint-Esprit.
Chapelet de la Divine Miséricorde* (voir explications ci-dessous après la neuvaine)
Père Eternel, pose ton regard de miséricorde sur l'humanité entière, et particulièrement sur les pauvres pécheurs, enfermés dans le Coeur très compatissant de Jésus. Par sa douloureuse Passion, montre-nous ta miséricorde afin que nous glorifiions la toute puissance de ta miséricorde pour les siècles sans fin. Amen.
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Quand le Seigneur "exagère" dans sa miséricorde... (homélie du pape lors de la messe chrismale)
De zenit.org (Anita Bourdin) :
«Dieu exagère dans une miséricorde toujours plus grande», messe chrismale
Homélie du pape François (texte complet)
« Dieu exagère dans une miséricorde toujours plus grande », dans « le pardon lui-même », explique le pape François qui explique la « dynamique » de la miséricorde dans l’histoire de l’humanité.
Le pape a présidé la messe chrismale en la basilique Saint-Pierre ce jeudi 24 mars, Jeudi Saint, entouré des prêtres et des évêques de son diocèse et de la curie romaine. Une messe au cours de laquelle l’évêque de chaque diocèse consacre les huiles et le saint-chrême qui servent ensuite pour les sacrements de l’Eglise et les prêtres y renouvellent leurs promesses sacerdotales.
Le pape a rappelé la mission des prêtres d’être « témoins et ministres de la miséricorde toujours plus grande de notre Père ; nous avons la douce et réconfortante tâche de l’incarner, comme a fait Jésus, qui, «là où il passait, faisait le bien ».
Il invite les prêtres à « exagérer » à l’imitation de Dieu lui-même: « Puisque c’est lui qui nous donne l’exemple, nous ne devons pas avoir peur d’exagérer nous aussi », car « le Seigneur exagère dans sa miséricorde ».
Voici le texte de cette longue homélie.
A.B.
Homélie de la messe chrismale
Après la lecture du passage d’Isaïe, entendant des lèvres de Jésus, les paroles : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre » (Lc 4, 21), des applaudissements auraient bien pu éclater dans la synagogue de Nazareth. Et ensuite, ils auraient pu pleurer doucement, d’une joie profonde, comme pleurait le peuple quand Néhémie et le prêtre Esdras lisaient le livre de la Loi qu’ils avaient retrouvé en reconstruisant les murailles.
Mais les Évangiles nous disent que des sentiments opposés surgirent chez les compatriotes de Jésus : ils l’éloignèrent et lui fermèrent leur cœur. Au début « tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche » (Lc 4, 22) ; mais ensuite, une question insidieuse fit son chemin : « N’est-ce pas là le fils de Joseph, [le charpentier] », et finalement « ils devinrent furieux » (Lc 4, 28). Ils voulaient le précipiter en bas du rocher… S’accomplissait ainsi ce que le vieux Siméon avait prophétisé à la Vierge : il sera « un signe de contradiction » (Lc 2, 34). Jésus, par ses paroles et ses gestes, fait en sorte que se révèle ce que tout homme et toute femme porte en son cœur. Et là où le Seigneur annonce l’Évangile de la miséricorde sans condition du Père envers les plus pauvres, les plus éloignés et opprimés, c’est justement là que nous sommes appelés à choisir, à « mener le bon combat, celui de la foi » (1Tm 6, 12).
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Le Christ s’est fait pour nous obéissant jusqu’à la mort, jusqu’à la mort de la croix.
Christus factus est pro nobis obediens usque ad mortem mortem autem crucis.
Propter quod et Deus exaltavit illum: et dedit illi nomen quod est super omne nomen.
Christus factus est pro nobis obediens usque ad mortem mortem autem crucis.Le Christ s’est fait pour nous obéissant jusqu’à la mort, jusqu’à la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté et lui a donné le nom qui surpasse tout nom.
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L'homélie du Père Michel Zanotti-Sorkine pour le Jeudi Saint
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Prédication du Père Michel Zanotti-Sorkine pour le Mercredi Saint
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Jeudi-Saint : le rite du lavement des pieds va-t-il éclipser la messe de la dernière Cène ?
Jusqu’ici ce rite (facultatif) était accompli sur douze hommes symbolisant les apôtres (y compris Judas) sur lesquels le Christ l’a pratiqué avant le repas pascal, au terme duquel il a institué l’Eucharistie. Dépassant le geste concret du Seigneur, tel qu'il est rapporté par saint Jean l’Evangéliste, le pape François a ordonné que tous les membres du « peuple de Dieu » puissent désormais être acteurs du « mandatum ». Lui-même va encore plus loin, en y incluant des musulmans, ce qui peut paraître logique dès lors qu’on ne se borne pas a "reproduire" exactement ce que fit Jésus pour ses "disciples": cela se discute.
Commentaire de Sandro Magister sur son site « Chiesa » (extraits) :
« Cette année, François a choisi, comme cadre du rite qu’il s’apprête à célébrer, un centre d’accueil pour réfugiés, tandis que, les années précédentes, il s’était rendu en 2013 dans une prison pour mineurs, en 2014 dans un hospice pour handicapés, et l’année dernière dans une grande prison. C’est-à-dire, à chaque fois, dans des lieux où se trouve une humanité souffrante.
Le jeudi saint qui va être célébré après-demain sera donc le premier depuis la réforme qu’il a consacrée à ce jour-là. Mais Jorge Mario Bergoglio avait déjà mis celle-ci en pratique dès sa première année de pontificat, puisque, déjà alors, il avait également lavé les pieds à des femmes.
Qui plus est, le pape a été au-delà de ce qui est autorisé par sa propre réforme, en lavant les pieds – comme il l’a fait plus d’une fois – même à des personnes qui n’appartenaient pas à l’Église.
Mais procédons avec ordre. Le critère général dont François s’inspire pour innover dans le domaine liturgique, il l'a indiqué en 2013 dans l’interview à caractère programmatique qu’il avait alors accordée à "La Civiltà Cattolica" et à douze autres revues de la Compagnie de Jésus :
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Semaine Sainte : quand le Fils qui porte maintenant le péché du monde se voit abandonné
Urs VON BALTHASAR
L’ABANDON DU FILS (source)L’existence de Jésus a pour fondement son "oui", préalable à la volonté du Père. Aussi, dans sa vie, tout effort de l’action repose sur la base d’un accord constant entre lui et son Père. Ce point d’orgue qui sous-tend la fugue de son action, donne à tout un rythme ordonné.
ci-contre : « Le Christ en croix »
Francisco de Zurbarán (1598-1664)
Art Institute, ChicagoOr lorsque le Père fait survenir enfin "l’heure" toujours attendue, lorsque se produit l’entrée dans la ténèbre, ce point d’orgue qui porte tout, paraît cesser de retentir : la source paternelle est tarie, le Père, jadis tout proche, se retire, sa lumière s’éteint, le Fils qui porte maintenant le péché du monde se voit abandonné.
Mais cet abandon où le cri du Fils retentit encore vers le Père disparu, est comme la forme en creux et le négatif d’une présence et d’une union indestructibles : seul un être aussi inséparablement proche du Père qu’est le Fils peut éprouver un tel abandon. En cet état où Il connaît cet abandon, le Fils connaît aussi cette union : "Voici l’heure, elle est venue, où vous me laisserez seul. Mais non, je ne suis pas seul : le Père est avec moi".
Nous ne possédons pas de mots ni de concepts pour exprimer ce comportement de Dieu qui accepte d’être exposé à l’agression du monde. Non pas que cette agression l’engloutisse, lui et sa puissance, dans la fatalité du monde. C’est lui-même qui met sa toute-puissance libre dans son amour libre : lui-même agit et souffre dans la liberté de l’homme Jésus ; et personne, pas même la perdition de l’homme, ne peut contraindre cet amour à entrer dans l’abandon. Dieu peut agir de lui-même ; c’est pourquoi Il a pu risquer la création de créatures libres, et celle d’un monde de l’agression. Que l’amour de Dieu soit plus inventif que la méchanceté rusée de l’homme, ce n’est pas une victoire déloyale du Créateur sur la créature ; car nous voyons l’amour l’emporter, non pas sous le mode de la toute-puissance, mais sous celui de l’impuissance.
Or un tel état est réellement une victoire : la joie de Pâques se tient déjà sur le fondement de l’abandon éprouvé sur la Croix et aux enfers. L’abandon était comme la mise à l’épreuve déchirante de l’unité trinitaire, qui est par elle-même la joie absolue. Nous le constatons : ce n’est pas une joie inactive qui jouit d’elle-même pendant que la créature souffre, mais c’est une joie qui peut s’introduire dans toute la souffrance de ce monde, une joie qui, en même temps, l’éprouve et se manifeste comme plus profonde que tout abandon. L’engagement de Dieu pour l’homme est si définitif que toute objection contre l’ordre du monde et la Providence en est réduite au silence. Le Nouveau Testament est un livre où la joie est capable d’englober de nouveau même la souffrance la plus extrême, l’abandon de Dieu par Dieu.
L’Évangile ne se serait pas manifesté comme le message de la joie absolue, s’il n’avait pas la force de vaincre "la grande tristesse et la douleur incessante de mon cœur", comme s’exprime saint Paul, parce que la promesse incomparable de l’amour de Dieu "nous console dans toutes nos afflictions".
Dans l’engagement de Dieu. pp 51 & ss
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Liège, 25 mars : Chemin de Croix du Vendredi Saint dans les rues de la Ville
Communiqué de presse
Vendredi saint – Chemin de croix dans les rues de Liège, 5° édition
Vendredi 25 mars, est la date du vendredi saint : mémoire pour les chrétiens de la mort de Jésus sur la croix, deux jours avant sa résurrection à Pâques. La Pastorale Urbaine organise pour la cinquième année consécutive, un chemin de croix dans les rues de la ville. Chapeauté par les doyens des deux rives de la ville (Rive-droite, doyen Jean-Pierre Pire et rive-gauche, doyen Eric de Beukelaer), il sera présidé pour par Mgr Jean-Pierre DELVILLE, évêque de Liège.
Le chemin de croix partira à 18h de l’église Saint-Pholien pour arriver à 19h15 à la Cathédrale. Les marcheurs suivront symboliquement une grande croix, porteront des cierges et avanceront en chantant au rythme lent des tambours. L’événement s’adresse à un large public. Chacun peut librement y participer: Liégeois ou non, jeune ou aîné, croyant ou peu, pratiquant ou pas. Le chemin de croix est une prière par les pieds. C’est un message d’amour universel qui s’adresse bien au-delà des habitués des églises. La Pastorale Urbaine remercie l’administration communale et les forces de police. Grâce à leur aimable collaboration, pareille démarche s’organise dans d’excellentes conditions.
Ensuite : Les participants au chemin de croix seront invités à prolonger leur démarche en participant à l’office du vendredi saint présidé par l’évêque à 19h30 à la Cathédrale. Comme le Vendredi Saint est le jour par excellence pour reconnaître notre imperfection humaine, au terme de l’office celles et ceux qui souhaitent pourront recevoir le sacrement du pardon (la confession).
Concrètement : RDV à Saint-Pholien le vendredi 25 mars à partir de 17h30. Chemin de croix dans les rues de Liège entre 18h à 19h25. Pour ceux qui le souhaitent : office à la Cathédrale de 19h30 à 20h45, suivi d’un temps libre pour les confessions jusque 21h15.
Contact : Pour la Pastorale Urbaine – Doyen Eric de Beukelaer, e.debeukelaer@catho.be GSM: +32(0)474.35.90.27
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La crise migratoire : l’Europe face à son destin
Le sort des migrants est très présent dans les pensées du Pape François. Il en a reparlé au cours de la messe solennelle du dimanche des Rameaux sur la place Saint-Pierre. Le Saint-Père a évoqué les nombreuses personnes marginalisées, les réfugiés, les exilés. Beaucoup, a-t-il déploré, sans citer explicitement les pays européens, ne veulent pas assumer la responsabilité de leur destin. « Comme les migrants aujourd’hui, a-t-il commenté dans son homélie, Jésus a connu aussi l’indifférence lorsque personne n’a voulu assumer la responsabilité de son destin ».
A propos de ce "destin", précisément, le philosophe Thibaud Collin avait fait, voici quelques jours, sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau » les réflexions que voici. JPSC. :
« De quoi la « crise des migrants » est-elle le symptôme ? Il convient avant tout de s’interroger sur la pertinence des termes choisis pour décrire un tel phénomène. Au sens strict une crise est un moment d’aggravation d’un processus appelant une décision. Or si l’on ne peut nier la gravité de ce qui est en train de se jouer sur les îles du sud de l’Europe, on reste pour l’instant dubitatif sur la capacité des différents acteurs à poser des choix permettant de résoudre la crise. Cette impuissance politique se révèle déjà dans la manière de voir et donc de nommer un tel phénomène. Ces millions d’êtres humains sont-ils des réfugiés politiques, des immigrés économiques, des envahisseurs ? Pour éviter de catégoriser et donc de « discriminer », la bien-pensance a décidé de les nommer des migrants, mot neutre et générique. Ce terme de migration a au moins le mérite de signifier qu’il s’agit d’un mouvement de populations et non d’une simple juxtaposition de drames individuels.
Un même phénomène peut, en effet, être abordé selon différents points de vue déterminant chacun un type d’action. Ainsi, faut-il envisager la crise des migrants comme un drame humanitaire en valorisant la singularité des itinéraires de vie, ce qui exige une prise en charge déterminée par une attitude personnelle dont la parabole du bon Samaritain serait le modèle ? Ou bien comme un problème géopolitique en considérant les volumes et les caractéristiques culturelles et religieuses des populations déplacées, ce qui exige des choix politiques posés par les gouvernements soucieux du bien commun de leur pays ? La situation est telle que la réponse est évidente. Nous nous trouvons bien devant un phénomène de grande ampleur que l’on ne peut aborder selon les seuls critères de la sphère individuelle. Comme le disait à juste titre Jean Madiran « si un réfugié frappe à ma porte, mon devoir de chrétien est de l’accueillir comme un autre Christ (selon la parole de Matthieu 25) mais si 150 réfugiés frappent à ma porte, mon devoir est d’alerter les autorités politiques ». Il n’y a donc pas deux morales, celle du chrétien gouvernée par la générosité et celle du citoyen gouvernée par la Realpolitik car il n’y a qu’une seule exigence : celle du vrai bien humain à réaliser par des choix prudents et charitables dans des circonstances singulières.
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La Semaine Sainte aux Minimes à Bruxelles
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Homélie du père Michel Zanotti-Sorkine pour le dimanche des Rameaux
P.Michel-Marie Zanotti-Sorkine - Dimanche des Rameaux (archives 24/03/2013 - Marseille)
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