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Au rythme de l'année liturgique - Page 196

  • L’ « année de la miséricorde » portera-t-elle de bons fruits ?

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    Nous sommes entrés depuis le 8 décembre dernier dans l’Année de la Miséricorde comme l’a voulu le Pape François. Cette année jubilaire, année de grâce, de joie et de pénitence, donne le vrai « ton » à 2016 et sa véritable orientation. Mais de quelle « miséricorde » s’agit-il ? Extrait de l’éditorial de Philippe Maxence dans le bimensuel « L’Homme Nouveau » (14 janvier 2016) : 

    L’Homme Nouveau a consacré en novembre dernier un numéro hors série aux jubilés, qui aborde dans sa première partie ce qu’est la miséricorde et son rôle dans l’économie du Salut (1). Aussi, ne devrais-je pas revenir plus avant sur ce sujet, pourtant par nature inépuisable tant il invite à plonger dans les mystères de Dieu lui-même et à les méditer.

    Il faut cependant parfois constater chez certains catholiques un double mouvement étonnant vis-à-vis de la miséricorde. Certains s’en méfient, la réduisant à une notion vague et floue, propre au sentimentalisme, une sorte d’irénisme moderne, dissolvant de la force et du jugement. Parallèlement, d’autres chrétiens, certainement les plus nombreux, évacuent sous prétexte de miséricorde tout l’ordre moral, toute notion d’efforts, de réparation et jusqu’à l’idée même de justice divine.

    Les deux erreurs sont évidemment symétriques et pèchent en raison d’un fondement identique : un dévoiement de ce qu’est réellement la miséricorde. Dans la Catena Aurea, merveilleux recueil de commentaires des évangiles par les Pères et divers auteurs spirituels, saint Thomas d’Aquin rapporte cette sentence dans les pages consacrées aux Béatitudes : « La justice sans la miséricorde n’est que cruauté, et la miséricorde sans justice n’est que faiblesse. » (2)

    C’est une indication assez claire de cet équilibre que nous avons perdu, oscillant sans cesse d’une erreur à l’autre, rejetant la miséricorde auquel nous appelle pourtant le Christ (cf. les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles), dans une dénaturation de cette vertu morale (du côté de l’homme) qui finit par atteindre dans notre perception la miséricorde divine elle-même. Saint Augustin nous avertit pourtant à propos de la séparation radicale que notre époque veut introduire entre la miséricorde et la justice divine : « Toutefois, mes frères, gardez-vous de croire que ces deux attributs puissent être séparés en Dieu. Il semble, en effet, qu’ils soient contradictoires, et que la miséricorde ne devrait point se réserver le jugement, comme le jugement devrait se faire sans miséricorde. Dieu est tout-puissant, et dans sa miséricorde Il exerce la justice, comme dans ses jugements il n’oublie point la miséricorde. » 

    Tout l’article ici : Dans la perspective de la miséricorde     

    JPSC

  • Samedi 16 janvier 2016: fête de l’Ordre militaire et hospitalier de Saint Lazare à Maleizen

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    OSLJ-Arms_02.jpgORDRE MILITAIRE ET HOSPITALIER DE SAINT LAZARE DE JERUSALEM

    SOUS LA PROTECTION TEMPORELLE DE LA MAISON ROYALE DE FRANCE - CHAPELAIN GENERAL, SON EMINENCE LE CARDINAL DOMINIQUE DUKA

    50EME GRAND-MAITRE, SON EXCELLENCE LE COMTE DOBRZENSKÝ Z DOBRZENICZ

    GRAND PRIEURE DU ROYAUME DE BELGIQUE ET DU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG

    Ce samedi 16 janvier 2016 aura lieu au Couvent de Maleizen*, la fête de la Saint Lazare. 

    L’ordre de Saint Lazare est une association existant dans 23 pays et dont les actions caritatives se déploient aussi bien en Belgique qu’à l’international.

    Voir aussi : http://www.belgicatho.be/archive/2014/05/02/l-ordre-militaire-et-hospitalier-de-saint-lazare-de-jerusale-5360420.html

    Les personnes qui souhaiteraient faire connaissance avec l’Ordre sont les bienvenues à la messe ainsi qu’au déjeuner :

    • 10h00 : Messe;
    • 12h00 : Déjeuner de Gala préparé par le traiteur Grimod au prix de 75€/personne All in.
    • 14h30 : Assemblée générale (pour les membres).

    Afin de préparer au mieux cette magnifique journée, voudriez-vous bien réserver votre participation au plus tard pour le jeudi 14 janvier 2016 à midi soit par mail à saintlazarebelgique@skynet.be ou par téléphone au 0494/300.886.

    Le paiement s’effectuera sur le compte du Grand Prieuré : BE57 3631 4483 0235 BIC : BBRUBEBB

    Tout renseignement complémentaire au numéro de téléphone ci-dessus.

    *Couvent de Maleizen, Terhulpensesteenweg, 708 – 3090 Maleizen/Overijse

     JPSC

  • Le baptême du Christ et la grande humilité du Baptiste

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    Annexe-2.-Détail-des-fonts-baptismaux-Le-baptême-du-Christ.jpg

    La grande humilité du Baptiste : Baptême de Jésus / Michel-Marie Zanotti-Sorkine

     
  • Le samedi 9 janvier 2016 à 16h30 : Liège fête les Rois à l’église du Saint-Sacrement

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    Epiphanie 9-01-16.jpg

    epiphanie1.gifLe samedi 9 janvier prochain, aura lieu la Fête traditionnelle de l’Epiphanie organisée à Liège en l’église du Saint-Sacrement, boulevard d’Avroy, 132 (face à la statue équestre de Charlemagne). Il s’agit d’une fête familiale, avec la procession à la crèche avant la messe, le partage de la galette des rois et l’échange des vœux pour l’an nouveau au cours d’une réception ouverte à tous .

    Deux excellentes chorales polyphoniques animeront cette fête : la « Magnanarelle »  et l’Ensemble « Praeludium ».

    À 16h30, un petit prélude concertant nous permettra d’entendre les chants de la « messe du millénaireimages (1).jpg de la collégiale Saint-Barthélemy » interprétés par la Magnanarelle sous la direction du compositeur : Ghislain Zeevaert. 

    Les voix de l’Ensemble « Praeludium » (dir. P. Wilwerth) suivront avec des psalmodies hébraïques ainsi que des œuvres composées pour la liturgie slavone et, à 17h00, la messe de l’épiphanie sera célébrée (missel de 1962) avec le concours des mêmes chanteurs, tous issus de nos conservatoires ou académies de musique .


    Copie de ensemble praeludium et Patrick Wilwerth.JPGLe Kyriale de la célébration sera celui de la messe Litanies d’Oksana. Au programme également, outre le propre grégorien, des œuvres de Piotr Ilitch Tchaïkovski, Tomás-Luis de Victoria, Padre Madina, Ghislain Zeevaert  et Patrick Wilwerth. A l’orgue Thomas du Saint-Sacrement : Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers. Photo ci-contre.

    Cette initiative conviviale se veut aussi une contribution au développement d’une musique liturgique de qualité : la découverte mérite le détour. 

    Entrée libre. Renseignements : 04.344.10.89 -  

    E-mail :sursumcorda@skynet.be Site web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    JPSC 

    O Magnum Mysterium (Tomas-Luis da Victoria) 

    Divine Liturgie: Dostojno jest 

  • Fête du Saint Nom de Jésus

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    Dans la liturgie traditionnelle, on célèbre, ce dimanche 3 janvier, la fête du Saint Nom de Jésus dont est tirée cette hymne célèbre : "Jesu Dulcis Memoria", ici chantée par les chœurs de la chapelle sixtine en 2010… avec la « participatio actuosa » du Saint-Père Benoît XVI . Le texte de cette hymne est attribué à Saint Bernard de Claivaux (1090-1153).

    Voici les strophes habituellement chantées (mais il peut-y en avoir jusqu'à 53...)

    Iesu, dulcis memória, 
    Dans vera cordis gáudia :
     
    Sed super mel, et ómnia,
     
    Eius dulcis præséntia.

    Jésus ! Nom de douce souvenance, 
    qui donne au cœur les joies véritables ;
     
    mais plus suave que le miel et toutes les douceurs,
     
    est la présence de Celui qui le porte.

    Nil cánitur suávius, 
    Nil audítur iucúndius,
     
    Nil cogitátur dúlcius,
     
    Quam Iesus Dei Fílius.

    Nul chant plus mélodieux, 
    nulle parole plus agréable,
     
    nulle pensée plus douce,
     
    que Jésus, le Fils de Dieu.

    Iesu, spes pœniténtibus, 
    Quam pius es peténtibus !
     
    Quam bonus te quæréntibus !
     
    Sed quid inveniéntibus ?

    Jésus ! espoir des pénitents, 
    que vous êtes bon pour ceux qui vous implorent !
     
    bon pour ceux qui vous cherchent !
     
    Mais que n’êtes-vous pas pour ceux qui vous ont trouvé !

    Nec lingua valet dícere, 
    Nec líttera exprímere :
     
    Expértus potest crédere,
     
    Quid sit Iesum dilígere.

    Ni la langue ne saurait dire, 
    ni l’écriture ne saurait exprimer
     
    ce que c’est qu’aimer Jésus ;
     
    celui qui l’éprouve peut seul le croire.

    Sis, Iesu, nostrum gáudium, 
    Qui es futúrus præmium :
     
    Sit nostra in te glória,
     
    Per cuncta semper sǽcula. Amen.

    Soyez notre joie, ô Jésus, 
    vous qui serez notre récompense :
     
    que notre gloire soit en vous,
     
    durant tous les siècles, à jamais. Amen.

     JPSC

  • Magazine "Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle": n° 97, hiver 2015

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    verité et esperance n° 97406.jpg

    Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) sort sa livraison d’hiver. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les articles mentionnés en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement: cliquez sur le titre de l’article).

    Au sommaire de ce numéro n° 97 (4e trimestre 2015) : 

    À la Nativité par l’Angélus

    Faut-il en finir avec le péché originel ?

    Lettre pastorale de l’évêque de Liège pour l’année jubilaire de la miséricorde

    Famille : le synode de la confusion

    Djihad : le choc de deux sociétés en crise 

    Fabrice Hadjadj : prendre le glaive pour étendre le royaume de l’amour

    Annie Laurent : l’islam est fragile

    La Belgique, base arrière du terrorisme islamique

    Cardinal Danneels : une biographie qui fait du bruit

    Succession de Mgr Léonard : la désignation de l’évêque de Bruges, Mgr De Kesel, réjouit le landerneau médiatique

    Monseigneur Léonard : adieu, Belgique

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

    JPSC

  • La famille, ce bien irremplaçable

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    Lors de son voyage apostolique à Valence en Espagne à l'occasion de la Ve rencontre mondiale des familles, le 8 juillet 2006, le pape Benoît XVI a fait cette importante communication au sujet de la famille :

    Chers Frères et Sœurs,

    C’est pour moi un grand bonheur de participer à cette rencontre de prière, au cours de laquelle on célèbre dans la joie le don divin de la famille. Dans la prière et dans l’espérance dans le Christ ressuscité, qui donne force et lumière même dans les moments de plus grande détresse humaine, je me sens très proche de tous ceux qui ont récemment vécu un deuil dans cette ville.

    Unis dans la même foi au Christ, nous sommes ici rassemblés, venus du monde entier, comme une communauté qui rend grâce et qui témoigne joyeusement que l’être humain a été créé à l’image et la ressemblance de Dieu pour aimer et qu’il ne peut se réaliser pleinement lui-même que lorsqu’il se donne sincèrement aux autres. La famille est le lieu privilégié où toute personne apprend à donner et à recevoir de l’amour. C’est pourquoi l’Église manifeste constamment sa sollicitude pastorale envers ce milieu essentiel pour la personne humaine. Elle l’enseigne ainsi dans son Magistère: « Dieu, qui est amour et qui a créé l’homme par amour, l’a appelé à aimer. En créant l’homme et la femme, il les a appelés, dans le Mariage, à une intime communion de vie et d’amour entre eux, "à cause de cela, ils ne sont plus deux, mais un seul" (Mt 19,6) » (Catéchisme de l’Église catholique. Compendium, n. 337).

    Telle est la vérité que l’Église proclame inlassablement au monde. Mon bien-aimé prédécesseur Jean-Paul II affirmait que « l’homme est devenu "image et ressemblance" de Dieu non seulement à travers sa propre humanité, mais aussi à travers la communion de personnes que l’homme et la femme constituent dès le début. L’homme devient image de Dieu au moment de la communion plus qu’au moment de la solitude » (Audience générale du 14 novembre 1979). Aussi ai-je confirmé la convocation de cette cinquième Rencontre mondiale des Familles en Espagne, et plus précisément à Valence, riche de ses traditions et fière de sa foi chrétienne qui se vit et qui se cultive dans de nombreuses familles.

    La famille est une institution intermédiaire entre l’individu et la société, et rien ne peut la remplacer totalement. Elle s’appuie elle-même par-dessus tout sur une relation interpersonnelle profonde entre l’époux et l’épouse, soutenue par l’affection et la compréhension mutuelles. Pour y parvenir, elle reçoit l’aide abondante de Dieu dans le sacrement du mariage, qui comporte une vocation véritable à la sainteté. Puissent leurs enfants contempler davantage les moments d’harmonie et d’affection de leurs parents, plutôt que les moments de discorde ou d’éloignement, puisque l’amour entre le père et la mère offre aux enfants une grande sécurité et leur enseigne la beauté de l’amour fidèle et durable.

    La famille est un bien nécessaire pour les peuples, un fondement indispensable pour la société et un grand trésor pour les époux durant toute leur vie. C’est un bien irremplaçable pour les enfants, qui doivent être le fruit de l’amour, du don total et généreux de leurs parents. Proclamer la vérité intégrale de la famille, fondée sur le mariage comme Église domestique et sanctuaire de la vie, est une grande responsabilité pour tous.

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  • La confiance de Marie et Joseph envers leur enfant (Lc 2, 41-52); homélie du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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    La confiance de Marie et Joseph envers leur enfant (Lc 2, 41-52) Michel-Marie Zanotti-Sorkine

     
  • Noël 1948 : ô tempora, ô mores…

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    Vu sur le site de « riposte catholique » :

    La “une” du n° 9 du Journal de Tintin (23 décembre 1948 – première année de publication de l’hebdomadaire). O tempora, o mores !

    Saint et joyeux Noël à tous – et pas seulement à ceux de nos lecteurs qui seraient âgés de 7 à 77 ans…

    tintin-noel.jpg

    ref. l'image du jour

    JPSC

  • Que pour vous, maintenant et à jamais, le jour se lève et les ombres s’enfuient...

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    Nativite.jpgChers amis,

    A vous qui nous faites l'amitié de fréquenter ce blog, nous voudrions souhaiter du fond du coeur une sainte fête de la Nativité du Seigneur, dans la joie et l'espérance.

    Que la lumière de Noël, dans la splendeur de son éclat originel, nous illumine malgré toutes les ombres qui s'accumulent en ces temps difficiles.

    Cette lettre attribuée à Fra Angelico (1400-1455) qui l'aurait adressée à un ami le jour de Noël est un merveilleux message, bien adapté aux circonstances que nous vivons :

    « Ami, il n’y a rien de ce que je pourrais vous offrir que vous ne possédiez déjà, mais il y a beaucoup de choses que je ne puis vous donner et que vous pouvez prendre. Le ciel ne peut descendre jusqu’à nous, à moins que notre cœur n’y trouve aujourd’hui même son repos.

    Prenez donc le ciel. Il n’existe pas de paix dans l’avenir qui ne soit caché dans ce court moment présent.

    Prenez donc la paix. L’obscurité du monde n’est qu’une ombre. Derrière elle, et cependant à notre portée, se trouve la joie. Il y a dans cette obscurité une splendeur et une joie ineffables si nous pouvions seulement les voir. Et pour voir, vous n’avez qu’à regarder. Je vous prie donc de regarder.

    La vie est généreuse donatrice, mais nous, qui jugeons ses dons d’après l’apparence, nous les rejetons, les trouvant laids ou pesant, ou durs. Enlevons cette enveloppe et nous trouverons au-dessous d’elle une vivante splendeur, tissée d’amour par la sagesse, avec d’abondants pouvoirs.

    Accueillez-la, saisissez-la et vous toucherez la main de l’ange qui vous l’apporte. Dans chaque chose que nous appelons une épreuve, un chagrin ou un devoir, se trouve, croyez-moi, la main de l’ange ; le don est là, ainsi que la merveille d’une présence sans ombre.

    De même pour nos joies : ne vous en contentez pas en tant que joies, elles aussi cachent des dons divins. La vie est tellement emplie de sens et de propos, tellement pleines de beautés au-dessous de son enveloppe, que vous apercevrez que la terre ne fait que recouvrir votre ciel.

    Courage donc pour le réclamer. C’est tout. Mais vous avez du courage et vous savez que nous sommes ensemble des pèlerins qui, à travers des pays inconnus, se dirigent vers leur patrie. Ainsi, en ce jour de Noël, je vous salue, non pas exactement à la manière dont le monde envoie ses salutations, mais avec la prière : que pour vous, maintenant et à jamais, le jour se lève et les ombres s’enfuient ».

  • Miséricorde : mais qui franchira la porte de la cité sainte ?

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    Lue sur le site « Benoît et moi », cette méditation de Joseph Ratzinger (24.08.1986) publiée en italien sur l'Osservatore Romano du 18/12/2015 (Extrait de « Le omelie di Pentling, Città del Vaticano », Libreria Editrice Vaticana, 2015) :

    « En ce temps-là, Jésus traversait villes et villages, enseignant, tandis qu'il faisait route vers Jérusalem». 

    porteetroite_160.jpg« Il ne l'a pas fait seulement alors: il le fait encore aujourd'hui. Aujourd'hui encore, il est avec nous tous en chemin vers Jérusalem, c'est-à-dire en chemin vers la cité nouvelle qui n'a plus besoin de temple, puisqu'il habite parmi nous, vers la cité nouvelle dans laquelle Dieu sera tout en tous, et ainsi nous serons tous l'un dans l'autre et l'un à l'autre. Lui, en réalité, ne s'est pas éloigné de l'histoire, mais il l'accompagne, de sorte qu'il nous accompagne vers cette Jérusalem, la cité vraie et définitive: et c'est pour cela, que l'autre chose est aussi possible, c'est-à-dire qu'il continue à traverser villes et villages, pour enseigner: même ici, à Pentling. Même ici, il est parmi nous et nous enseigne. Il est présent de diverses manières. Il est présent dans le mystère de l'Eucharistie, qui nous est toujours ouvert. Il est présent dans les sacrements. Il est présent à travers son Saint Evangile. Et puis aussi, du le mur de l'église, de la croix, il pose son regard sur le chemin quotidien de chacun de nous, il nous regarde et nous enseigne.

    Prêtons attention à l'Évangile d'aujourd'hui pour mieux comprendre ce qu'il nous dit, ce qu'il veut nous enseigner (1).  Il y a un homme qui aimerait beaucoup savoir quel sera l'issue ultime de l'histoire. Il lui demande s'ils seront peu ou nombreux, ceux qui à la fin seront sauvés. La réponse de Jésus est à la fois un reproche et un encouragement: «Efforcez-vous». Cela signifie que ce n'est pas à nous qu'il revient de nous demander comment l'histoire va finir; que nous ne devrions pas chercher à nous ériger nous-mêmes en juge universel, comme si nous regardions les cartes de Dieu pour tenter de comprendre la logique de ce monde et de nos propres vies. Chaque fois que nous faisons cela, chaque fois que nous prétendons résoudre et donner par nous-mêmes un jugement sur l'ensemble de l'histoire et de nos vies, nous nous égarons. Les hommes qui veulent faire cela finissent par vivre dans l'amertume, dans la colère et même dans l'inimitié envers Dieu, et cela parce qu'il est vrai que depuis la petite et partielle perspective de notre vie, nous ne pouvons pas voir et comprendre le tout. 

    C'est ce que Dieu dit à Job: «Cesse de vouloir être le juge universel! Ce faisant, tu ne feras que t'égarer». Quand nous commençons à vouloir dire à Dieu s'il devrait permettre Auschwitz ou non, s'il a été juste en ceci ou cela, nous choisissons une perspective que nous ne connaissons pas et à la fin, nous ne pouvons être que malheureux et confus.  La tâche qui nous est donnée est une autre: ne pas élucubrer, mais vivre! Telle est la réponse de Jésus: vivre dans la confiance, autrement dit, porter notre vie devant lui et, autant que nous le pouvons, aider les autres à porter la leur, tout comme ils nous aident à porter la nôtre. Et, conformément à la lecture que nous venons d'entendre, reconnaître précisément dans ce qui nous arrive de plus incompréhensible qu'il nous traite comme des fils et des filles, que précisément dans ce que nous ne comprenons pas, il est celui qui nous aime. Si nous faisons cela, si nous cessons de vouloir juger, et si nous marchons, nous avançons, nous nous efforçons, alors nous acquérons le juste regard envers lui.

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  • Eglise du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132 à Liège) Messes de Noël

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    Vendredi 25 décembre 2015

    nativite-jean-hey0.jpg

    10h00, messe en latin (missel de 1962)

    Chants grégoriens:   kyriale de la Missa « Cum Jubilo », propre de la messe du jour de Noël. 

    Chants Vieux Romains: introït « Puer natus est » et communion «Viderunt omnes » (manuscrits du XIIe s.)  

    Motets polyphoniques anciens:  « Gaudens in Domino » (conduit du XIIIe s), « Magnum Nomen Domini » (invitatoire de Noël), Adeste fideles (hymne du XVIIe s.) 

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers 

    Puer natus est ( vieux romain, ms. XIIe s.)

    invitatoire "Magnum Nomen Domini Emmanuel" 

    11h15,  messe en français (missel de 1970)

    Chants grégoriens (Messe des anges)

    Noëls populaires : « les anges dans nos campagnes », « il est né le divin enfant », hymne « adeste fideles »

    A l’orgue, Mutien-Omer Houziaux, (titulaire ém. des orgues de la cathédrale de Liège) et au violoncelle, Octavian Morea (orchestre philharmonique de Liège) 

     

    adeste fideles

    Plus de renseignements sur le site web :

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2015/12/16/vendredi-25-decembre-2015-10h00-et-11h15-messes-de-noel-en-l-5731928.html