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Au rythme de l'année liturgique - Page 200

  • Synode sur la famille d’octobre 2015 : en exclusivité, le texte du premier intervenant…

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    Lu sur le site « riposte catholique » :

    991668376-cathedrale-saint-pierre-donato-bramante-michelangelo-jesus-christ (1).jpg« La deuxième session du Synode sur la famille s’ouvrira au Vatican le dimanche 4 octobre prochain. Ce sera le 27ème dimanche du Temps ordinaire dans le missel issu de la réforme liturgique. Dans son blogue Settimo Cielo, le vaticaniste italien Sandro Magister signale, non sans malice, que le premier à prendre la parole lors de l’ouverture de ce Synode sera… l’Esprit Saint et par l’organe de saint Marc. Et que dit l’Esprit au Églises en ce dimanche 4 octobre ? Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur (Ps 33)…

    « Des pharisiens l’abordèrent et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? » Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. » Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle. Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question. Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle. Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. » (Marc, 10, 2-12) »

    Ref. Synode sur la famille : en exclusivité, le texte du premier intervenant…

    De fait, le site de l’AELF (association épiscopale liturgique pour les pays francophones) mentionne, selon le calendrier de la réforme postconciliaire :

    Lectures de la messe du 4 octobre 2015

    > 1ère lecture : « Tous deux ne feront plus qu’un » (Gn 2, 18-24)

    Le Seigneur Dieu dit :« Il n’est pas bon que l’homme soit seul.Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. »    Avec de la terre, le Seign...

    > Psaume : Ps 127 (128), 1-2, 3, 4-6

    R/

    Que le Seigneur nous bénisse tous les jours de notre vie !

    Heureux qui craint le Seigneur et marche selon ses voies !Tu te nourriras du travail de tes mains :Heureux es-tu ! À toi, le bonheur ! Ta femme sera dans ta maisoncom...

    > 2ème lecture : « Celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés doivent tous avoir même origine » (He 2, 9-11)

    Frères,    Jésus, qui a été abaissé un peu au-dessous des anges,nous le voyons couronné de gloire et d’honneurà cause de sa Pas...

    > Evangile : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » (Mc 10, 2-16)

    En ce temps-là,    des pharisiens abordèrent Jésus et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient :« Est-il permis ... 

    JPSC

  • Quels péchés nous empêchent de communier ?

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    Lu sur le site « aleteia » :

    topic (28).jpgSaint Paul a exprimé catégoriquement que tout le monde n'est pas en état de recevoir la communion : "On doit donc s’examiner soi-même avant de manger de ce pain et de boire à cette coupe. Celui qui mange et qui boit mange et boit son propre jugement s’il ne discerne pas le corps du Seigneur" (1 Cor 11, 28-29). Ces paroles soulignent la gravité de la question, mais ne fournissent pas un critère clair sur le moment où une personne est digne ou ne l'est pas. Des paroles qui font donc débat. Elles donnent l'impression, cependant, que les destinataires de la lettre – les Corinthiens – avaient déjà une idée sur le sujet. C'est pourquoi il importe de se référer aux sources connues de la vie de l'Église primitive. 

    La communion, un acte pénitentiel

    À la fin du Ier siècle, ou au début du IIe siècle, a été écrite la Didaché ("Doctrine – ou enseignement – des Douze Apôtres"), dans laquelle il est fait souvent mention de l'Eucharistie. Après avoir indiqué que le sacrement n'est que pour les baptisés, le texte ajoute la phrase suivante : "Si quelqu'un est saint, qu'il vienne ! Si quelqu'un ne l'est pas, qu'il fasse pénitence !". Même si cette phrase nécessite une clarification, elle constitue encore un critère valable, à la lumière duquel on comprend ce qui a été déterminé. Certains pourront objecter, et à juste titre : "Mais qui peut dire qu'il est saint ?". Libre de tout péché, personne. C'est pourquoi s'approcher de la communion doit être un acte pénitentiel, afin de nous purifier au maximum. Le plus approprié est de recevoir la communion quand il y a déjà une communion de l'âme avec le Seigneur.
     
    Mais il existe des situations diverses, tout comme il existe divers types de péchés. Le péché mortel rompt totalement cette communion et, dans ce cas, la pénitence requise exige la réception du sacrement de la pénitence comme condition préalable. C'est pourquoi le Code du droit canonique établit que "qui a conscience d'être en état de péché grave ne célébrera pas la messe ni ne communiera au Corps du Seigneur sans recourir auparavant à la confession sacramentelle" (n. 916).
     Il vaut la peine de clarifier un point : il n'existe pas de véritable pénitence ni de confession valable sans intention de se corriger. Cela permet de comprendre pourquoi certaines personnes ne peuvent pas recevoir la communion, puisqu'elles vivent dans un état habituel de péché. 

    Une nourriture intérieure pour combattre le péché

    Mais reste le péché véniel. Personne n'y échappe, et prétendre être libre de tout péché véniel, c'est de la présomption. Dans ce cas – quand on est en état de grâce, mais avec des péchés véniels –, la pénitence est intérieure et incluse dans la liturgie. Le péché véniel n'empêche pas la personne de communier (au contraire : la communion est une nourriture intérieure qui donne des forces pour le combattre) ; mais, en même temps, pour participer aux mystères sacrés, il faut commencer par reconnaître nos péchés.
     
    Ceci est familier pour celui qui va fréquemment à la messe, car l'acte pénitentiel fait partie de la célébration ("Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères..."). Ensuite, la préparation immédiate nous rappelle que nous allons communier en tant qu'invités ("Heureux les invités au repas du Seigneur") et que nous ne sommes pas dignes de recevoir Jésus ("Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir..."). D'une certaine manière, ce sont aussi des paroles de contrition.

     En résumé : pour communier, il faut être dans la grâce de Dieu. Mais, même ainsi, nous ne sommes jamais dignes de recevoir Jésus. Ce n'est pas là un obstacle pour communier, mais la dignité du sacrement exige que nous essayions de devenir le plus dignes possible.

    Adapté du portugais par Élisabeth de Lavigne

    Ref. Quels péchés nous empêchent de communier ?

    Sans tomber dans les scrupules obsessionnels du jansénisme moral, le sens du péché et de la pénitence doit retrouver sa place dans l’Eglise d’aujourd’hui. Sans quoi la « miséricorde » à laquelle le pape actuel  trouve bon de dédier une année jubilaire n’est qu’un « buonisme » sans intérêt.

    Le blog « salon beige », à la suite de notre consoeur de « Benoît et moi », cite en ce sens une réflexion très opportune, comme toujours, du pape Benoît XVI :  "La miséricorde du Christ n'est pas une grâce à bon marché, elle ne suppose pas la banalisation du mal. Le Christ porte dans son corps et sur son âme tout le poids du mal, toute sa force destructrice. Il brûle et transforme le mal dans la souffrance, dans le feu de son amour qui souffre. Le jour de la vengeance et de l'année de grâce coïncident avec le mystère pascal, dans le Christ mort et ressuscité. Telle est la vengeance de Dieu: lui-même, en la personne du Fils, souffre pour nous. Plus nous sommes touchés par la miséricorde du Seigneur, plus nous devenons solidaires de sa souffrance - et plus nous somme prêts à compléter dans notre chair "ce qu'il manque aux épreuves du Christ" (Col 1, 24)" (Joseph Ratzinger, Homélie 'Missa pro eligendo Romano Pontifice', 18 avril 2005).

    JPSC

  • Marie, Reine de l'Univers

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    Le Couronnement de la Vierge par fra Angelico (Florence, couvent de San Marco)

    Du site "Marie de Nazareth" :

    Une fête instituée par Pie XII en 1954 :

    La fête est instituée en 1954, dans le contexte encore dramatique de l'après guerre, quelques années après le dogme de l'Assomption (1950) et dans la ferveur du couronnement de Notre Dame de Fatima.

    Initialement prévue le 31 mai, la fête a ensuite été déplacée par Paul VI au 22 août.

    Pie XII s'appuie sur l'Evangile et la parole de l'Archange Gabriel prédisant que le Fils de Marie régnerait éternellement.

    Il s'appuie aussi sur les pères de l'Eglise et la liturgie d'Orient qui ont appelé Marie reine ou souveraine, et sur la liturgie d'Occident et le Salve Regina qui salue Marie comme reine et mère de miséricorde.


    Citons l'un des passages centraux de son encyclique :

    24. En effet, "Comme le Christ pour nous avoir rachetés est notre Seigneur et notre Roi à un titre particulier, ainsi la Bienheureuse Vierge est aussi notre Reine et Souveraine à cause de la manière unique dont elle contribua à notre Rédemption, en donnant sa chair à son Fils et en l'offrant volontairement pour nous, désirant, demandant et procurant notre salut d'une manière toute spéciale" [...]
    25. Comme le Christ, nouvel Adam, est notre Roi parce qu'il est non seulement Fils de Dieu, mais aussi notre Rédempteur, il est également permis d'affirmer, par une certaine analogie, que la Sainte Vierge est Reine, et parce qu'elle est Mère de Dieu et parce que comme une nouvelle Eve, elle fut associée au nouvel Adam. [...]

    30. Que tous les fidèles chrétiens se glorifient donc d'être soumis à l'empire de la Vierge Mère de Dieu qui dispose d'un pouvoir royal et brûle d'amour maternel. [...]

    38. Quiconque donc honore la Souveraine des Anges et des hommes - et que personne ne se croie exempté de ce tribut de reconnaissance et d'amour - l'invoque aussi comme la Reine très puissante, médiatrice de paix : qu'il respecte et détende la paix, qui n'est ni injustice impunie ni licence effrénée mais concorde bien ordonnée dans l'obéissance à la volonté de Dieu ; c'est à la conserver et à l'accroître que tendent les exhortations et les ordres maternels de la Vierge Marie.

    Pie XII, Encyclique Ad Cœli Reginam sur la Royauté de Marie 11 octobre 1954,

    § 24.25.30.38

    La royauté de Marie appelle une réponse de notre part :

    Pie XII demande une consécration du monde en ce jour-là :

    "Nous ordonnons également que, ce jour-là, on renouvelle la consécration du genre humain au Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie."

    S. S. Pie XII,

    Lettre Encyclique Ad Cœli Reginam sur la Royauté de Marie, 11 octobre 1954, § 34

    Paul VI demande une consécration personnelle en ce jour-là :

    "Nous exhortons tous les fils de l’Eglise à renouveler personnellement leur propre consécration au Cœur Immaculé de la Mère de l’Eglise, et à mettre en pratique cet acte très noble de culte en menant une vie toujours plus conforme à la volonté divine, dans un esprit de service filial et de sainte imitation de leur Reine du ciel."

    (Paul VI, Exhortation apostolique Signum Magnum II,8)

    Le rite catholique romain pour le 22 août, Marie Reine (mémoire):

    L'antienne d'ouverture souligne l'humilité de Marie et sa proximité du Christ :

    Humble servante du Seigneur, la Vierge Marie, notre Reine, se tient aux côtés du Christ.

     

    L'oraison est pleine d'espérance :

    Dieu qui a voulu que la Mère de ton Fils soit notre Mère et notre Reine, fais que, soutenus par son intercession, nous obtenions dans le ciel la gloire promise à tes enfants.

    http://www.mariedenazareth.com/qui-est-marie/22-aout-marie-reine-de-lunivers-calendrier-romain#sthash.RyGdRCWX.dpuf

  • Fête du 15 août 2015 à l'église du Saint-Sacrement à Liège

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT À LIÈGE

    Boulevard d’Avroy, 132 

    SAMEDI 15 AOÛT 2015 À 10 HEURES

    MESSE DE LA

    FÊTE DE L’ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE   

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    Célébrée selon le missel de 1962.

    Évangile du Magnificat (Luc,1, 41-50)  

    Chants  grégoriens

    Propre de la messe « Signum Magnum ». Kyriale IX « Cum Iubilo ». Magnificat du ton royal (Paris, XVIIe s.). Hymne Ave Maris Stella (IXe s.)

    Motets  classiques à Notre-Dame 

     par la Schola du Saint-Sacrement   

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers.

    Autres renseignements : tél. 04.344.10.89 ou sursumcorda@skynet.be 

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  • 15 août : sonner les cloches pour ne pas oublier les chrétiens d'Orient

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    Rome suivra-t-elle le mouvement qui s’amplifie ? De Radio Vatican(RV):

     « Il y a un an, les chrétiens d'Irak étaient chassés de la plaine de Ninive par les djihadistes de l'État islamique. Pour ne pas les oublier, les cloches de la cathédrale Notre-Dame de Paris et de nombreuses églises en France sonneront le 15 août à midi en soutien aux chrétiens d'Orient. Une cinquantaine de diocèses français ont d'ores et déjà annoncé leur intention de participer à cette opération, qui est également en train de faire tache d'huile à l'étranger : l'initiative « Christian Bells » sera reprise dans plusieurs pays d'Europe.

    Deux diocèses espagnols, tous les diocèses de Belgique, ainsi que ceux de Luxembourg et de Genève-Lausanne-Fribourg, ont annoncé leur intention de s'associer à l'opération. A Rome, la basilique Sainte-Marie-in-Cosmedin, qui dépend du patriarcat grec-melkite catholique, fera elle aussi sonner ses cloches au même moment. Les cloches du diocèse catholique d’Islande, le plus nordique du monde, sonneront elles aussi, car, souligne l’évêque, « on ne peut rester insensible à ce qui se déroule en Terre Sainte ».

    « Il s’agira d’un appel à la prière, à l'amitié, à la fraternité », souligne le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, tandis que le cardinal André Vingt-Trois invite les fidèles parisiens à se souvenir que les douleurs anciennes des chrétiens d'Orient ont connu une aggravation. Il ne reste qu'environ 400 000 chrétiens en Irak, contre 1,4 million en 1987.

    Sesto Chouffot a recueilli la réaction de Mgr Jean-Clément Jeanbart, archevêque grec-melkite d’Alep en Syrie.  Voir ici :

    15 août : sonner les cloches pour ne pas oublier les chrétiens d'Orient

    JPSC

  • Saint Maximilien Kolbe (14 août)

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    De missel.free.fr :

    Biographie de St Maximilien Kolbe

    Un jour de 1915, à Rome, un homme d'âge mûr vocifère devant frère Maximilien Kolbe contre le Pape et l'Église. Le jeune franciscain engage la discussion. «Je m'y entends, jouvenceau! Je suis docteur en philosophie», s'exclame l'inconnu. «Et moi aussi», riposte le petit frère de vingt et un ans qui en paraît seize. Stupéfait, l'homme change de ton. Alors patiemment, avec une inexorable logique, le frère reprend un à un les arguments de son interlocuteur et les retourne contre lui. «Vers la fin de la discussion, raconte un témoin, le mécréant se tut. Il semblait profondément réfléchir». Qui est donc cet apôtre ardent, décrit par le Pape Paul VI comme un «type d'homme auquel nous pouvons conformer notre art de vivre, lui reconnaissant le privilège de l'apôtre Paul de pouvoir dire au peuple chrétien: Montrez-vous mes imitateurs, comme je le suis moi-même du Christ (1 Co 11, 1)»?

    Les deux couronnes

    Raymond Kolbe, le futur saint Maximilien (canonisé par le Pape Jean-Paul II, le 10 octobre 1982), est né le 7 janvier 1894 de modestes tisserands polonais. Son père est très doux, un peu taciturne. Sa mère, Marie, est énergique et travailleuse. Outre deux enfants morts en bas âge, le foyer compte trois garçons, François, Raymond et Joseph. Raymond est violent, indépendant, entreprenant et têtu. D'un naturel vif et primesautier, il éprouve souvent la patience de sa mère qui s'écrie un jour: «Mon pauvre enfant, que deviendras-tu?»

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  • Liège – Et pourquoi pas un « 15 août » festif et priant?

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    Lu sur infoCatho.be : 

    Chaque année, le quartier d’Outre-Meuse à Liège accueille plus de 100.000 personnes dans le cadre des festivités du 15 août. Cet événement majeur de l’été allie dans la bonne humeur des manifestations profanes et d’autres à caractère historique et religieux. 

    « Pour fêter le 15 août, il n’y a pas que le pékèt… même si c’est compatible, à condition de procéder dans le bon ordre chronologique ». Cette phrase, extraite du communiqué publié par l’église du Saint-Sacrement à Liège, résume à elle seule le bon esprit qui entoure la tradition populaire dans la cité ardente. Et de fait, avec les années on en viendrait presque à oublier que le point de départ de ces festivités est d’ordre religieux. « Jusqu’à la fin des années cinquante, il s’agissait d’une simple fête paroissiale, avec sa procession encadrée par les habitants de l’île et leurs invités. », rappelle le comité organisateur de la République Libre d’Outre-Meuse. Avec le nombre de spectateurs grandissant pour le cortège folklorique du 15 août, les festivités se sont peu à peu étendues et le quartier a été mis en piétonnier dès le 14 août vers midi, jusqu’au 16 dans la matinée. (Source: www.15aoutliege.be)

    Chorale ou pop-louange, à vous de choisir 

    Dans le cadre des festivités du 15 août, nous avons pointé pour vous deux événements musicaux et religieux. Pour cette édition 2015, le Doyenné de Liège-Outremeuse  joue la carte de l’audace en transformant  une de ses églises, le temps d’une soirée, en mode « Boite de nuit » afin d’y organiser un concert du groupe de ‘pop-louange’ Jesus Trip. « Plus on est de fous, plus on prie ! », c’est le slogan de ce groupe qui, en pleine tournée du ‘DANCE FOR GOD – Tour’, fera une étape exceptionnelle ce vendredi 14 août à 21h00 en l’église Saint Nicolas d’Outremeuse à Liège pour un concert gratuit qui se veut festif et accessible à tous ! Infos sur: www.jesus-trip.be 

    100_8758.JPGDans un style plus traditionnel, la messe de l’assomption à l’église du Saint-Sacrement à Liège fera la part belle au classique avec la participation de la schola du Saint-Sacrement.  Au cœur de cette messe, célébrée selon le missel de 1962, on  aura plaisir à retrouver notamment des chants grégoriens dédiés à Marie. Au programme: propre de la messe « Signum Magnum », Kyriale IX « Cum Iubilo » (XIIe s.). Magnificat du ton royal (Paris, XVIIe s.) ou hymne « Ave maris stella » (IXe s.) et des Motets classiques à Notre-Dame par la Schola du Saint-Sacrement et à l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers. Plus de renseignements sur le site de l’église du Saint-Sacrement à Liège.

    Un folklore préservé et développé 

    Le programme comporte: d’une part une procession et31---Arrivee-de-la-procession.jpg une messe en wallon, avec la participation de groupes folkloriques, la distribution des petits pains bénis, la bénédiction des fiancés et la vénération des potales (niches accueillant une statue de la Vierge Marie ou d’un Saint) ; d’autre part, un marché aux puces(le week-end avant le 15), des concerts, des jeux populaires, un tir de campes (tradition des anciennes fêtes paroissiales), la sortie du bouquet d’Outre- Meuse (datant de1776), des danses folkloriques sur podium, et un grand cortège, l’après-midi du 15,  avec des groupes  venant de l’étranger et de Belgique (plus de 1000 participants + chars), les fêtes constituent la plus grande manifestation d’été de la région liégeoise. (Source:http://www.15aoutliege.be)

    Pour le programme complet des activités, consultez le site de la ville de Liège.

    MVL"

  • Assomption : les cloches des églises du diocèse de Liège sonneront pour les chrétiens d’Orient persécutés

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    Communiqué de Mgr Delville

    Face aux persécutions et massacres dont sont victimes les chrétiens d’Orient, le diocèse de Liège s’associe aux diocèses de France, à l’archidiocèse de Malines-Bruxelles et à d’autres diocèses du monde pour faire sonner les cloches des églises le 15 août à midi pendant une minute. Ces diocèses entendent ainsi exprimer leur solidarité avec ces chrétiens et prier pour eux.

     En ce jour de l’Assomption de Marie, nous sommes invités à prier la Vierge. Nous la prions comme le pape François, qui a découvert en Allemagne et introduit en Argentine la dévotion à Marie qui dénoue les nœuds. En effet, la Mère de l’Église dénoue les nœuds de la haine et de la violence qui étranglent souvent le cœur de l’homme. Elle fait tomber les murs de la violence qui séparent les peuples, les cultures et les religions. Le diocèse de Liège voue une reconnaissance particulière aux chrétiens d’Orient, puisque son premier évêque, saint Servais, était sans doute un chrétien syrien, appelé Sarbatios et venu comme missionnaire dans nos régions vers 340 ; il fut évêque de Tongres et a été enterré à Maastricht. C’est dans cet esprit de solidarité que j’invite les chrétiens du diocèse de Liège à s’associer à la prière pour les chrétiens d’Orient et à faire des gestes d’accueil à leur égard.

     

    + Jean-Pierre Delville, évêque de Liège

    Ref. Les cloches sonneront le 15 août à midi dans le diocèse de Liège pour les chrétiens d’Orient.

    Voir aussi:

    Belgique : les cloches sonneront le 15 août pour les chrétiens d’Orient

  • Quand Jean-Paul II évoquait Claire d'Assise (11 août)

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    18871154.jpgLa lumineuse figure de sainte Claire d'Assise a été évoquée par le Saint-Père dans une Lettre, en date du 11 août 1993, adressée aux Clarisses à l'occasion du VIII° centenaire de la naissance de la sainte fondatrice. Voici une traduction du texte du message de Jean-Paul II (source) :

     

    Très chères religieuses de clôture !

    1. Il y a huit cents ans naissait Claire d'Assise du noble Favarone d'Offreduccio.

    Cette " femme nouvelle ", comme l'ont écrit d'elle dans une Lettre récente les Ministres généraux des familles franciscaines, vécut comme une " petite plante " à l'ombre de saint François qui la conduisit au sommet de la perfection chrétienne. La commémoration d'une telle créature véritablement évangélique veut surtout être une invitation à la redécouverte de la contemplation, de cet itinéraire spirituel dont seuls les mystiques ont une profonde expérience. Lire son ancienne biographie et ses écrits - la Forme de vie, le Testament et lesquatre Lettres qui nous sont restées des nombreuses qu'elle a adressées à sainte Agnès de Prague - signifie s'immerger à tel point dans le mystère de Dieu Un et Trine et du Christ, Verbe incarné, que l'on en reste comme ébloui. Ses écrits sont tellement marqués par l'amour suscité en elle par le regard ardent et prolongé posé sur le Christ Seigneur, qu'il n'est pas facile de redire ce que seul un coeur de femme a pu expérimenter.

    2. L'itinéraire contemplatif de Claire, qui se conclura par la vision du " Roi de gloire " (Proc. IV, 19 : FF 3017 ),commence précisément lorsqu'elle se remet totalement à l'Esprit du Seigneur, à la manière de Marie lors de l'Annonciation : c'est-à-dire qu'il commence par cet esprit de pauvreté ( cf.. Lc I, 26-38 ) qui ne laisse plus rien en elle si ce n'est la simplicité du regard fixé sur Dieu.

    Pour Claire, la pauvreté - tant aimée et si souvent invoquée dans ses écrits - est la richesse de l'âme qui, dépouillée de ses propres biens, s'ouvre à l' "Esprit du Seigneur et à sa sainte opération " (cf. Reg. S. Ch. X, 10 : FF 2811 ), comme une coquille vide où Dieu peut déverser l'abondance de ses dons. Le parallèle Marie - Claire apparaît dans le premier écrit de saint François, dans la " Forma vivendi " donnée à Claire : " Par inspiration divine, vous vous êtes faites filles et servantes du très haut Roi suprême, le Père céleste, et vous avez épousé l'Esprit Saint, en choisissant de vivre selon la perfection du saint Evangile " ( Forma vivendi,in Reg. S. Ch. VI, 3 : FF 2788 ).

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  • Les traditionalistes : aussi au Québec

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    6a00d83451619c69e201bb08609518970d.jpgPendant que l’héritage catholique québécois s’effrite et que les églises se vident, certains jeunes bravent les préjugés en se tournant vers Dieu. Qu’ils s’engagent dans une voie traditionnelle ou plus contemporaine, tous ont leur raison de lever les yeux vers le ciel, à la recherche de sens. Premier de trois textes sur ces jeunes Québécois qui, en 2015, croient toujours. Lu sur le site du grand  quotidien Montréal « Le Devoir » :

    « Dans la chapelle du séminaire de Saint-Hyacinthe, des notes d’orgue graves et rapides marquent l’entrée de deux Québécois dans la vingtaine qui, dans quelques heures, seront prêtres. Les fidèles se lèvent dès que les deux futurs abbés franchissent la porte de la chapelle avec un convoi de religieux de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre.

    Malgré leur âge, Alexandre Marchand (27 ans) et Jacques Breton (29 ans) ont choisi une branche traditionaliste du catholicisme — qui conserve l’aspect liturgique d’avant 1962, année des réformes religieuses du concile Vatican II. Le rite traditionnel est considéré par leur communauté comme plus « sacré ».

    En cette chaude journée d’été, Alexandre Marchand et son confrère ont revêtu l’aube. Ils s’agenouillent, puis se prosternent, vivant un moment déterminant dans leur vie. Les deux jeunes hommes font partie des rares Québécois à avoir fréquenté le séminaire européen de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre.

    Des chants grégoriens et l’emploi du latin tout au long de la cérémonie témoignent de l’utilisation du rite traditionnel. Une cérémonie d’ordination selon ce rite n’avait pas eu lieu au Canada depuis 1962.

    « Nous avons demandé que la cérémonie se déroule chez nous », explique l’abbé Marchand. Leurs proches remplissent la grande chapelle. Les femmes ont mis leur mantille, un carré de dentelle que l’on pose sur la tête.

    L’abbé Marchand, de Gatineau, a senti l’appel de Dieu dès l’âge de cinq ans et a rapidement opté pour le traditionalisme. « Petit, je suis allé plusieurs fois à la messe traditionnelle. Il y a une paroisse de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre à Ottawa depuis 1995, au sein de l’église Sainte-Anne. » Il dit avoir été charmé par la « beauté de la liturgie » traditionnelle et ses symboles. « Ces derniers sont nombreux [durant la messe] et parlent d’eux-mêmes », comme le prêtre qui se met à genoux, s’humiliant pour Dieu, et qui fait la messe tourné vers l’autel et non vers les fidèles, puisqu’il s’adresse au Tout-Puissant.

    Le jeune prêtre a été rebuté par certaines « dérives » des prêtres qui ont adopté la réforme. « L’Église devait être un peu réformée, oui, mais tout a changé trop rapidement, et il y a eu despertesde contrôle. Certains prêtres ont commencé à faire la messe en français avant que Rome ait légiféré sur les livres liturgiques, ont introduit la communion dans la main, sans avoir l’accord de Rome, etc. »

    L’abbé Marchand estime que la messe célébrée dans les langues officielles des pays —« des langues profanes » — « a perdu énormément de sens ». « L’église est un lieu sacré dans laquelle une action sacrée se déroule. Il faut que la langue utilisée soit sacrée. » Selon lui, le fait que le latin soit une langue qui « ne change plus » protège l’invariabilité du texte.

    Les confrères d’Alexandre Marchand au séminaire européen venaient de plusieurs pays, de différents milieux sociaux et avaient en majorité grandi avec le rite traditionnel, indique-t-il. Certains avaient des profils très particuliers, comme un collègue dont il était proche qui avait commencé sa carrière comme militant pour les droits de la personne en Birmanie.

    Petite communauté 

    « C’est un mouvement fort limité » dans le monde, précise Gilles Routhier, doyen de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval, en parlant des communautés catholiques traditionalistes. « On ne peut pas dire que c’est un mouvement très important numériquement au Québec non plus », renchérit son collègue de l’Université Laval Alain Bouchard, sociologue des religions et enseignant.

    La plupart des Québécois ont accepté les réformes religieuses des années 1960, ce qui a limité l’expansion des communautés traditionalistes, avancent MM. Bouchard et Routhier. Néanmoins, « une bonne partie des jeunes prêtres qui sont à la recherche de quelque chose de clair » choisissent une branche traditionaliste, observe M. Bouchard.

    La persistance du traditionalisme

    Pourtant vouées à disparaître avec l’implantation de la réforme religieuse dans les moeurs des sociétés, les branches traditionalistes de l’Église catholique se répandent au sein de groupes minoritaires. Plusieurs communautés traditionalistes sont actives en Europe, comme l’Institut du Bon-Pasteur, en France et l’Institut Saint-Philippe-Néri, en Allemagne.

    Au Canada, les paroisses Saint-Clément, à Ottawa, et Holy Family, à Vancouver, appartiennent à la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre et célèbrent la messe selon le rite traditionnel. La Fraternité est également installée dans cinq apostolats. Huit Canadiens, dont un Québécois, seront en formation cette année aux séminaires américain et européen de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre.

    D’autres communautés traditionalistes, comme la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X — qui a créé de vives tensions au sein de la communauté catholique dans les années 1970 en s’opposant à certaines « tendances modernes » —, célèbrent des messes dans une trentaine de villes canadiennes.

    En 2007, signe que le traditionalisme vit toujours, le pape d’alors, Benoît XVI, a même tenu à libéraliser la messe traditionnelle, ce qui permet désormais aux prêtres de la célébrer sans l’accord préalable de leur évêque.

    Si la tradition continue à vivre, c’est parce qu’elle est « authentique » et « héritée de 2000 ans d’histoire », estime l’abbé Marchand. Désormais prêtre, ce dernier compte rester quelques semaines au Québec avant de s’envoler pour la Belgique, où il se joindra à une église à Namur. »

     Ref. De jeunes prêtres chérissent la tradition

    La Maison de la Fraternité Saint Pierre à Namur est située rue François Dufer, 25 081/74.25.74 et célèbre la liturgie traditionnelle à la cathédrale Saint-Aubain et à la chapelle Sainte-Thérèse, rue Jean 1er.

    JPSC

  • Le cardinal Ouellet à Ars

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    o.jpgDécidément, à défaut du pape François (qui a tout de même fait un aller-retour discret au Conseil de l’Europe en 2014), les cardinaux de la curie romaine se rendent volontiers en France cette année : après le cardinal Müller (congrégation pour la doctrine de la foi), le cardinal Sarah  (congrégation du culte divin),voici le cardinal Ouellet (congrégation des évêques). Lu sur « riposte catholique » :

    Le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, a présidé la fête de saint Jean-Marie Vianney, les 3 et 4 août, au sanctuaire d’Ars. Il répond à Famille chrétienne :

    « J’étais heureux de répondre à l’invitation de Mgr Pascal Roland parce que, étant déjà venu à Ars il y a environ sept ans – un grand souvenir dans ma mémoire –, j’avais de la joie d’y retourner ! Et cette proposition tombait encore mieux avec le 200eanniversaire des ordinations diaconale et sacerdotale du Curé d’Ars et la proximité du jubilé extraordinaire de la miséricorde. Cela m’a obligé à travailler ! Et relire la vie du saint Curé, réfléchir sur son message, m’a fait beaucoup de bien.

    Qu’en avez-vous retenu ?

    Le message extraordinaire du Curé d’Ars est non seulement sa sainteté personnelle, mais aussi la sanctification du peuple de Dieu qu’il a réussi à faire avec beaucoup de prière, de pénitences et de patience. Avec son témoignage personnel, il a transformé une société, un village. Il en a fait une communauté rayonnante. Nous avons besoin de cela aujourd’hui. Il est un exemple extraordinaire pour les prêtres et les chrétiens en général. C’est une figure incontournable pour le jubilé de la miséricorde. Et dans le contexte du prochain Synode sur la famille, le grand témoignage de la famille du Curé d’Ars, son enfance, les conditions difficiles dans lesquelles il a vécu, sont précieux. Il a été un héros dès le début de sa vie, cet enfant-là. Il est resté d’une extraordinaire droiture et persévérance.

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  • Saint Dominique (8 août) : le 8e centenaire

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    De Liberté Politique :

    Saint-Dominique-et-les-Precheurs-huit-cents-ans-de-predication_visuel.jpgLes 6000 dominicains présents partout dans le monde célèbrent cette année le 800eanniversaire de la naissance de leur ordre. L'un des leurs raconte la vie de saint Dominique, leur fondateur, pour mieux saisir la richesse de leur vocation dans l'Eglise et le monde : la prédication, dans la pauvreté, de la vérité contemplée.

    Logo800-ans

    « L’ORDRE est la charité de saint Dominique dilatée dans le temps et dans l’espace », écrivait Bernanos. Une telle assertion est vraie de tout ordre religieux dans ses rapports avec son fondateur. Elle est plus vraie encore dans le cas de l’Ordre des Prêcheurs, qui fête en 2015 le huitième centenaire de sa naissance, car la figure de saint Dominique est mal connue.

    Au contraire de François d’Assise qui était son contemporain, de saint Benoît avant lui ou d’Ignace de Loyola après lui, Dominique n’attire pas les regards sur lui. Caché dans la lumière, Dominique apparaît comme dans l’ombre des plus fameux de ses fils et de ses filles, au point que, le plus souvent, Dominique n’est connu que dans un second temps, par ricochet : ce sont d’abord Thomas d’Aquin, Catherine de Sienne, ou Fra Angelico qui attirent l’attention ; il faut un effort supplémentaire pour remonter à la source qu’est la charité de Dominique.

    Caché dans la lumière

    Pour connaître Dominique, les documents sont peu nombreux, les écrits personnels presque inexistants. Les lieux saints dominicains, où l’on attendrait des traces de sa présence, sont modestes : à Caleruega où il est né, à Fanjeaux, Prouille et Toulouse où l’Ordre a pris forme, il est peu de bâtiments ou de vestiges dont on puisse affirmer avec certitude que Dominique les ait vus ou habités. À Bologne où il est mort, il a fallu attendre le xve siècle pour que les frères lui érigent un tombeau digne d’un fondateur. Peu de choses, donc.

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