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Au rythme de l'année liturgique - Page 202

  • Communauté Saint-Martin : une réponse à la crise des vocations ?

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    3905715701.gifC’est un heureux hasard du calendrier. L’Année de la miséricorde, qui se déroulera dans tous les diocèses du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016, sera placée à Tours sous le patronage bienfaiteur de saint Martin (fêté le 11 novembre) dont le jubilé démarre mardi 10 novembre et durera jusqu’au 4 juillet 2017. Cette année martinienne veut marquer le 1 700e anniversaire de la naissance de ce grand évangélisateur, ancien légionnaire devenu évêque de Tours, qu’il gagna à pied depuis sa Hongrie natale, Le jubilé martinien est l'occasion pour la Communauté Saint-Martin, née il y a quarante ans, de préciser sa spiritualité. En revenant à sa source: la charité sacerdotale. Entretien d’Aymeric Pourbaix  avec Don Paul Préaux, supérieur de la Communauté.

     

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    Lu dans « Famille chrétienne » :

    Que dirait saint Martin aux prêtres d’aujourd’hui?

    Que le grand danger qui menace leur vie est l’activisme ! Je n’existe qu’à travers ce que je fais, et je m’active – souvent bruyamment – afin de recevoir quelques gouttes de reconnaissance. Saint Martin nous apprend que ce qui est premier, c’est l’enracinement en Dieu. Ce qui est premier, c’est « être avec le Christ » (esse cum Christo). La vie apostolique est un débordement de ce trop-plein d’amour de Dieu en nous.

    Rien de nouveau ! Il nous redirait ce que les papes ne cessent de nous répéter : «Ne nous laissons pas prendre par la précipitation, comme si le temps consacré au Christ dans une prière silencieuse était du temps perdu. C’est précisément là, en revanche, que naissent les fruits les plus merveilleux du service pastoral» (Benoît XVI, Rencontre avec le clergé polonais, 2006).

    «On ne demande pas au prêtre d’être expert en économie, en construction ou en politique. On attend de lui qu’il soit expert dans la vie spirituelle.» (ibid.).

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  • 2017 : qu’est-ce qui va changer dans les textes de la messe en français ? Précisions

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    Lors de leur prochaine Assemblée de printemps, les évêques de France auront à dire oui ou non à ce texte qui sera soumis à la reconnaissance romaine. Le nouveau Missel pourrait ainsi entrer en vigueur dans les paroisses au premier dimanche de Carême 2017.Quels seront les changements ? Lu sur le site Pro Liturgia :  

    « C’est dans l’ordinaire de la messe que les changements seront les plus perceptibles. Dans le “Je confesse à Dieu”, le “Oui, j’ai vraiment péché” sera remplacé par “C’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma très grande faute”. Dans le “Credo”, on devrait assister au retour du “consubstantiel” plutôt que “de même nature”. La prière sur les offrandes : “Prions ensemble, au moment d’offrir le sacrifice de toute l’Eglise. Pour la gloire de Dieu et le salut du monde” fera place à une formulation plus proche du texte latin qui est un véritable condensé théologique sur le sens de l’Eucharistie : “Priez mes frères afin que ce sacrifice qui est aussi le vôtre soit agréé par Dieu le Père tout-puissant. Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice à la gloire de son nom. Pour notre bien et celui de toute Sa Sainte Eglise.”
    Quant à la sixième demande du Notre Père, elle deviendra “Et ne nous laisse pas entrer en tentation”. A la suite de la nouvelle traduction liturgique de la Bible, de nombreux fidèles avaient en effet exprimé aux évêques de France leur malaise face à l’ancienne traduction (“ne nous soumets pas…”) qui, sans être théologiquement fausse, donnait l’image d’un Dieu qui tente lui-même les fidèles. Précisons que toutes ces modifications vont totalement dans le sens des demandes que notre Association Pro Liturgia avait adressées à Rome. Nous avions aussi demandé que soit rétablies la formule “Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix
     aux hommes de bonne volonté” (à la place des “hommes qu'il aime”) ainsi que la formule “... mais dis seulement une parole et mon âme sera guérie” (à la place du très vague “et je serai guéri”. 
    Reste à savoir si le nouveau missel sera mieux suivi que l’actuel. On peut sérieusement en douter quand on sait que bien des mauvaises habitudes - dont celle de ne jamais suivre exactement le missel - sont désormais solidement ancrées dans les liturgies paroissiales. A moins que nos évêques se décident enfin à parler de façon claire...  

    Ref. Qu’est-ce qui va changer dans les textes de la messe en français ? Précisions

    Tout cela va dans le sens d’un rapprochement avec les textes latins de la messe traditionnelle. Quid des autres pays de langue française ?

    JPSC

  • Le nouveau Missel romain pourrait entrer en vigueur en 2017

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    Il s’agit ici du missel en usage pour la forme ordinaire (1970) de la messe et non du missel traditionnel en usage pour la forme extraordinaire (1962).  La nouvelle traduction française du Missel  issu de la réforme de Paul VI sera plus fidèle à son original latin. Explication lue sur le site du journal «  La Croix »

    « OÙ EN EST LA TRADUCTION DU MISSEL ROMAIN?

    Au cours de leur Assemblée plénière à Lourdes, les évêques de France ont été informés de l’avancement de la traduction française du Missel romain paru en 2002 en latin. Depuis sept ans, les traducteurs travaillent sous la houlette de tous les épiscopats francophones.

    Les évêques ont jusqu’au 15 novembre pour faire part de leurs amendements et commentaires, après quoi les traducteurs élaboreront une version définitive intégrant aussi des demandes romaines.

    > À lire aussi: Les évêques manquent d’une vision d’ensemble dans leurs débats

    Lors de leur prochaine Assemblée de printemps, les évêques auront à dire oui ou non à ce texte qui sera soumis à la reconnaissance romaine. Le nouveau Missel pourrait ainsi entrer en vigueur dans les paroisses au premier dimanche de Carême 2017.

    POURQUOI UNE NOUVELLE TRADUCTION?

    Elle avait été demandée par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements qui, dans l’instruction Liturgiam authenticam de 2001, avait exigé que le Missel soit « traduit intégralement et très précisément, c’est-à-dire sans omission ni ajout, par rapport au contenu, ni en introduisant des paraphrases ou des gloses ».

    Un premier travail avait été rejeté en 2007 par Rome, car faisant trop de place à l’adaptation des textes: l’actuelle commission s’est donc attachée à être plus fidèle au texte latin. « Plus que d’un rappel à l’ordre, il s’agit aussi d’un travail positif et fructueux permettant de redécouvrir des richesses que l’on avait pu oublier », souligne Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, archevêque de Tours et responsable de la liturgie pour les évêques de France.

    QUELS SERONT LES CHANGEMENTS?

    C’est dans l’ordinaire de la messe que les changements seront les plus perceptibles. Dans le « Je confesse à Dieu », le « Oui, j’ai vraiment péché »sera remplacé par « C’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma très grande faute ». Dans le Credo, on devrait assister au retour du « consubstantiel »plutôt que « de même nature ».

    Plus difficile à comprendre devrait être la prière sur les offrandes: « Prions ensemble, au moment d’offrir le sacrifice de toute l’Église. Pour la gloire de Dieu et le salut du monde » fera place à une formulation plus proche du texte latin: « Priez mes frères afin que ce sacrifice qui est aussi le vôtre soit agréé par Dieu le Père tout-puissant. Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice à la gloire de son nom. Pour notre bien et celui de toute Sa Sainte Église. »

    Quant à la sixième demande du Notre Père, elle deviendra « Et ne nous laisse pas entrer en tentation ». À la suite de la nouvelle traduction liturgique de la Bible, de nombreux fidèles avaient en effet exprimé aux évêques de France leur malaise face à l’ancienne traduction (« ne nous soumets pas… ») qui, sans être théologiquement fausse, donnait l’image d’un Dieu qui tente lui-même les fidèles.

    Nicolas Senèze (à Lourdes) » 

    Ref. Le nouveau Missel romain pourrait entrer en vigueur en 2017

    JPSC

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège: horaire des messes du week-end de la Toussaint

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT 

    Copie de église du st sacrement.JPG 

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    LES MESSES DU WEEK-END DE LA TOUSSAINT

    DIMANCHE 1er NOVEMBRE 2015

    10h00, messe en latin (missel de 1962) : chants grégoriens et orgue, propre de la messe « Gaudeamus », kyriale IV, Credo IV, hymne de la Toussaint.

    11h15, messe en français (missel de 1970) : chants grégoriens et vernaculaires, orgue et violoncelle, kyriale VIII.

    LUNDI 2 NOVEMBRE 2015

    18h00 messe de la commémoration des fidèles défunts : kyriale et propre de la messe grégorienne de « Requiem », orgue et violoncelle

     JPSC

  • "Seigneur, aie pitié de moi !" - 30e dimanche du temps ordinaire

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    16_5.jpgÉvangile de notre Seigneur Jésus-Christ selon saint Mc X, 46-52

    Tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, un mendiant aveugle, Bartimée, le fils de Timée, était assis au bord de la route. Apprenant que c'était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! » Beaucoup de gens l'interpellaient vivement pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! » Jésus s'arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l'aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t'appelle. » L'aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus. Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? — Rabbouni, que je voie. » Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t'a sauvé. » Aussitôt l'homme se mit à voir, et il suivait Jésus sur la route.

    Prédication du Père Michel Zanotti-Sorkine : podcast

  • Le Fils de l'homme est venu pour servir: homélie du père Zanotti-Sorkine pour le 29e dimanche du temps ordinaire

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    Prédication du 21 octobre 2012 par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Mc 10, 35-45) / http://www.delamoureneclats.fr / Visitez également le site : http://www.unfeusurlaterre.org
    / Références bibliques : http://aelf.org/

    Évangile : Le Fils de l'homme est venu pour servir (Marc 10, 35-45)

    Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s'approchent de Jésus et lui disent : « Maître, nous voudrions que tu exauces notre demande. » Il leur dit : « Que voudriez-vous que je fasse pour vous ? » Ils lui répondirent : « Accorde-nous de siéger, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ta gloire. » Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire, recevoir le baptême dans lequel je vais être plongé ? » Ils lui disaient : « Nous le pouvons. » Il répond : « La coupe que je vais boire, vous y boirez ; et le baptême dans lequel je vais être plongé, vous le recevrez. Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m'appartient pas de l'accorder, il y a ceux pour qui ces places sont préparées. » Les dix autres avaient entendu, et ils s'indignaient contre Jacques et Jean. Jésus les appelle et leur dit : « Vous le savez : ceux que l'on regarde comme chefs des nations païennes commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur. Celui qui veut être le premier sera l'esclave de tous : car le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

  • Lux æterna : la musique sacrée replacée dans son cadre liturgique

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    Lu sur le site web « Salon beige » :

    Participez au projet musical LUX AETERNA, saison II, le premier ensemble professionnel dédié à la musique sacrée replacée dans son cadre liturgique !

    L'Ensemble Lux æterna, c'est l'histoire d'un chrétien passionné de culture et de musique où s'unissent culture et spiritualité avec comme souhait l'évangélisation.

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    En voyageant, l'idée s'est imposée à l’esprit de Filipe Joaquim la musique sacrée doit résonner dans la liturgie et non plus seulement dans les concerts ou lors de festivals.

    L'Ensemble Lux æterna, c'est aussi l'histoire de chanteurs et instrumentistes professionnels, rassemblées par Marthe Davost et séduits à leur tour par cette intuition. Lux aeterna est donc le premier ensemble musical d'origine parisienne intégralement professionnel ayant pour but principal de remettre la musique sacrée dans son cadre liturgiqueL'Ensemble est apte à intervenir dans toute paroisse à la demande du curé.

    Alors que se prépare la saison 2015-2016l’Ensemble Lux æterna se met à la disposition des paroisses qui souhaitent l’accueillir pour un événement. Il peut s’agir d’une adoration, de vêpres ou de toute autre liturgie.

    Pour les aider

     

    JPSC

  • Les divorcés remariés, prophètes de la fidélité (27e dimanche du temps ordinaire)

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    Une homélie de l'abbé Christophe Cossement :

    les divorcés remariés, prophètes de la fidélité

    homélie du 27e dimanche B, 4 octobre 2015

    Un professeur de religion demandait à ses élèves : de ces deux mariages, celui qui interdit le divorce et celui qui le permet, lequel des deux appartient au Nouveau Testament et lequel à l’Ancien ? Beaucoup ont répondu spontanément que sûrement le mariage qui prévoit la possibilité de divorcer vient du Nouveau Testament, car le Christ est bon, tolérant, humain. Nous qui avons lu l’évangile du jour (Mc 10,2-16), nous savons que c’est tout le contraire. Jésus se réfère au projet initial de Dieu, adapté par Moïse mais que lui vient restaurer dans ses possibilités originelles : une union de l’homme et de la femme que Dieu fait et que l’homme ne doit pas séparer (v.9) car ils sont devenus une seule chair (v.8).

    Cette exigence de Jésus peut nous étonner. Comment cela peut-il venir de lui, doux et humble de cœur ? C’est qu’il y a là une bonne nouvelle, la bonne nouvelle du mariage indissoluble, qui est un don de Dieu fait à l’homme et à la femme. Cette bonne nouvelle prend la forme du don total et irrévocable de soi à l’autre, de la femme à son homme, de l’homme à sa femme. Beaucoup aujourd’hui lutte pour le vivre, pour le déployer dans leur vie malgré les tentations ou la force des habitudes. Ils s’engagent pour la fidélité, pour le pardon, coûte que coûte.

    D’autres ont connu la désunion, et certains ont fait le choix de se remarier. C’est un choix que Jésus a envisagé, pour dire qu’il ne pouvait conduire qu’à l’adultère (v.12-13). Cela veut dire que le pardon que Jésus a tant donné au long de sa vie et que l’Église ne cesse de donner en son nom, ce pardon, s’il peut couvrir le péché de désunion, ne peut pas effacer le mariage. La miséricorde ne supprime pas le mariage, parce que Dieu est fidèle, parce que le mariage est un don de Dieu et que Dieu ne reprend pas ses dons. Et nous pouvons le comprendre en imaginant la situation contraire : quel drame si Dieu disait : je comprends que tu aies été infidèle ; pour y remédier, moi aussi je serai infidèle à ce que je t’ai donné pour toujours, je vais moi aussi changer le don que je t’ai fait.

    Ceci étant dit, le mariage n’est-il pas un boulet plutôt qu’une bonne nouvelle ? Il est possible de raisonner ainsi. C’est ce que le diable suggérait à Éve et à Adam au jardin de la Genèse. Devant le jardin plein d’arbre appétissant et devant l’arbre interdit de la décision du bien et du mal, le diable dit : alors vous ne pouvez manger d’aucun arbre du jardin ? Alors, ce jardin, il n’est vraiment pas si bien que ça ? Nous pourrions raisonner ainsi devant le mariage, mais ce serait succomber à la tentation.

    Que reste-t-il alors à ceux qui se sont remariés ? Vivre comme l’Église le demande. En s’abstenant de la communion eucharistique, ils ne sont pas excommuniés. Au contraire, ils deviennent prophètes dans l’Église, donnant un témoignage irremplaçable. Ils annoncent : Dieu est fidèle, nous le reconnaissons à ce qu’il n’a pas renoncé au mariage que nous avons rompu. Dieu est fidèle même si nous n’avons pas été fidèles, et il nous sauvera, nous qui proclamons sa fidélité. Oui, le don de Dieu est irrévocable, et c’est la vie de tout baptisé de le proclamer d’une façon adaptée à sa situation. C’est ainsi que l’on est proche de Dieu. Je suis sûr qu’une lumière naît dans le cœur de celui ou de celle qui accepte la peine de ce témoignage. Car l’Esprit est là pour toute personne qui cherche Dieu de tout son cœur et qui cherche à vivre l’Évangile avec son exigence comme nous l’avons réentendue aujourd’hui. Que l’Esprit du Seigneur soit sur vous tous.

  • Le pape recommande d'écouter son ange gardien avec docilité

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    De Radio Vatican :

    Homélie du Pape : écouter son Ange gardien « avec docilité »

    (RV) Dieu a donné à chacun la « compagnie » d’un Ange pour le conseiller et le protéger, un Ange à écouter avec docilité. En ce jour de la Fête des Anges gardiens, c’est sur ce thème que le Pape François a developpé son homélie à la messe ce matin, célébrée dans la chapelle de la maison Sainte-Marthe.

    La preuve d’une paternité qui aime et protége se trouve dans les premières pages de la Bible affirme François. Lorsque Dieu chasse Adam du Paradis, il ne le laisse pas seul, il ne lui dit pas, affirme le pape, « arrange-toi comme tu peux ».

    Un ambassadeur de Dieu à côté de nous

    François s'appuie sur des prières et des psaumes pour rappeler comment la figure de l'Ange gardien a toujours été présente dans la relation entre l'Homme et le Ciel. « J’envoie un ange devant toi pour te guider sur le chemin et pour te faire entrer dans le lieu que j’ai préparé », affirme le passage du livre de l’Exode proposé par la liturgie. Une liturgie consacrée à ces présences divines particulières, que, souligne le Pape, « le Seigneur a donné à tous ». « Chacun de nous en a un », qui « nous accompagne » :

    « Il est toujours avec nous ! C’est une réalité. Il est comme un ambassadeur de Dieu avec nous. Et le Seigneur nous dit : ‘Ayez du respect pour sa présence !’. Quand nous faisons un mal et nous pensons que nous sommes seuls : non, il est là. Il faut avoir du respect pour sa présence. Ecouter sa voix, parce que lui nous conseille. Ainsi, quand nous sentons cette inspiration : 'Agis comme ceci… cela est mieux… ne fais pas cela…’ Écoute ! Ne te rebelle pas contre lui ».

    Respecte-le et écoute-le

    L’Ange gardien nous défend toujours du mal, assure François. Parfois, observe-t-il, « nous pensons que nous pouvons cacher les choses », « de mauvaises choses », qui finalement seront toujours mis en lumière. Et l’Ange est là « pour nous conseiller », exactement comme ferait « un ami ». « Un ami que nous ne voyons pas, mais que nous sentons ». Un ami qui un jour « sera avec nous dans le Ciel, dans la joie éternelle » :

    « Il demande seulement de l’écouter, de le respecter » et cela s'appelle « la docilité ». « Le chrétien doit être docile à l’Esprit Saint. La docilité à l’Esprit Saint commence avec cette docilité aux conseils de ce compagnon de chemin ».

    Dociles avec l’Ange qui nous guide

    Pour être dociles, indique le Pape François, nous devons être petits, comme des enfants. Donc, conclut-il, l’Ange gardien est « un compagnon de chemin » qui enseigne l’humilité et que nous devons écouter comme des enfants :

    « Demandons aujourd’hui au Seigneur la grâce d’être docile, d’écouter la voix de ce compagnon, de cet ambassadeur de Dieu qui est à côté de nous, et d’être soutenus par son aide. D'être toujours en chemin… Et pendant cette messe, par laquelle nous louons le Seigneur, souvenons-nous comme le Seigneur est bon, car après avoir perdu son amitié, il ne nous a pas laissés seuls, il ne nous a pas abandonnés. »

  • Le danger de la tiédeur en matière de foi (vingt-sixième dimanche du temps ordinaire) par le Père Zanotti-Sorkine

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    Prédication du 30 septembre 2012 par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Mc 9, 38-45.47-48) / Visitez son site Internet :http://www.delamoureneclats.fr / Visitez également le site : http://www.unfeusurlaterre.org / Références bibliques : http://aelf.org/

  • Année de la vie consacrée, année oubliée ?

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    logo-2015.jpgSous le titre "Découvrir la vie consacrée - Journées Portes ouvertes"  le site web du diocèse de Liège nous le rappelle opportunément, car elle est bien plus discrète que l’année de la « miséricorde » (ultra médiatisée avant même son ouverture, pour des motifs peut-être ambigus): le pape a aussi décrété une année de la vie consacrée : du 30 novembre 2014 au 2 février 2016.

    Un lecteur assidu de Belgicatho attire aussi notre attention sur ce thème: dans une  interview étonnement lucide, un grand théologien aujourd’hui disparu, en situait déjà clairement les enjeux, voici plus de quarante ans. Son diagnostic n’a, hélas, pas pris une ride.  C’est à relire sur le site « Chiesa » de Sandro Magister :

    Interview du cardinal Jean Daniélou à Radio Vatican, le 23 octobre 1972

    Q. – Éminence, existe-t-il réellement une crise de la vie religieuse et pouvez-vous nous en donner les dimensions ?

    R. – Je pense qu’il y a actuellement une crise très grave de la vie religieuse et qu’il ne faut pas parler de renouvellement mais plutôt de décadence. Je pense que cette crise affecte avant tout le monde atlantique. L'Europe de l'Est et les pays d'Afrique et d’Asie présentent à cet égard une meilleure santé spirituelle. Cette crise se manifeste dans tous les domaines. Les conseils évangéliques ne sont plus considérés comme consécration à Dieu, mais envisagés dans une perspective sociologique et psychologique. On se préoccupe de ne pas présenter une façade bourgeoise mais, sur le plan individuel, la pauvreté n’est pas pratiquée. On substitue la dynamique de groupe à l'obéissance religieuse ; sous prétexte de réaction contre le formalisme, toute régularité de la vie de prière est abandonnée. Les conséquences de cet état de confusion sont d’abord la disparition des vocations, car les jeunes demandent une formation sérieuse, et d'autre part ce sont les nombreux et scandaleux abandons de religieux qui renient le pacte qui les liait au peuple chrétien.

    Q. – Pourriez-vous nous dire, à votre avis, quelles sont les causes de cette crise ?

    R. – La source essentielle de cette crise est une fausse interprétation de Vatican II. Les directives du concile étaient très claires : fidélité plus grande des religieux et des religieuses aux exigences de l’Évangile exprimées dans les constitutions de chaque institut et en même temps adaptation des modalités de ces constitutions aux conditions de la vie moderne. Les instituts qui sont fidèles à ces directives connaissent un vrai renouveau et ont des vocations. Mais, dans nombre de cas, on a remplacé les directives de Vatican II par des idéologies erronées que répandent nombres de revues, de sessions, de théologiens et parmi ces erreurs, on peut mentionner :

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  • "Si quelqu'un veut être le premier..." Homélie du père Zanotti pour le 25e dimanche du temps ordinaire

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    Prédication du 23 septembre 2012 par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Mc 9, 30-37) / MERCI au père MICHEL-MARIE ZANOTTI-SORKINE de nous permettre de vous partager cette prédication de la Parole de Dieu. / Visitez son site Internet : http://www.delamoureneclats.fr / Visitez également le site : http://www.unfeusurlaterre.org / Références bibliques : http://aelf.org/ Évangile : Deuxième annonce de la Passion et appel à l'humilité (Marc 9, 30-37)
    Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu'on le sache. Car il les instruisait en disant : « Le Fils de l'homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l'interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demandait : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S'étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d'eux, l'embrassa, et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille ne m'accueille pas moi, mais Celui qui m'a envoyé. »