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Au rythme de l'année liturgique - Page 203

  • Un inédit à Liège, le dimanche 20 septembre 2015 à 16h00 : les vêpres liturgiques anciennes (Xe siècle) de la fête de saint Lambert célébrées en plain-chant à l’église du Saint-Sacrement

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    Le chant médiéval avec Marcel Pérès:

     

  • Liturgie : l’eucharistie face à Dieu

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    5068082-7565726.jpgL’évêque d’Ajaccio, Mgr de Germay, publie sur le site de son diocèse un éditorial plein de bonnes intentions. Mais l’enfer lui-même, dit-on, en serait pavé. Le sens de la liturgie est perdu, à peu près partout, dans l’Eglise d'Occcident où un propos comme celui de Mgr de Germay est devenu inaudible. Irréversible ?

    « En ce début d’année pastorale, il est bon de se rappeler le but de ce que nous allons entreprendre. Nos activités ne visent pas à faire fonctionner une institution mais à évangéliser. Elles se situent dans la dynamique des paroles du Christ : « allez, de toutes les nations, faites des disciples ».

    Or, reconnaissons-le, cette évangélisation ne va pas de soi. Dans nos pays de vieille chrétienté, l’Eglise vit une mutation qui comporte des aspects positifs mais aussi – et de façon assez évidente depuis plusieurs dizaines d’années – les éléments d’une décroissance qui dure encore. Aujourd’hui la grande majorité des jeunes de moins de 20 ans ne savent quasiment rien de Jésus-Christ. Le défi de la nouvelle évangélisation est immense et passionnant à la fois. Il nous pousse à revenir sans cesse à ce qui constitue le cœur de notre foi, c’est-à-dire au kérygme comme aime à le rappeler le Pape François.

    l’intérêt d’aller à la messe chaque dimanche

    La nouvelle évangélisation passera également par une pastorale renouvelée de l’eucharistie. Comment pourrait-il en être autrement puisqu’elle est « la source et le sommet de la vie chrétienne » ? La désaffection que nous constatons pour nos messes dominicales doit nous interroger. Comment se fait-il que tant de jeunes et d’adultes qui ont été initiés à la foi chrétienne ne voient pas l’intérêt d’aller à la messe chaque dimanche ?

    Même si ce n’est pas la seule raison, nous devons accepter de remettre en question la façon dont nous célébrons l’eucharistie. La réforme liturgique qui a suivi le Concile était nécessaire. Elle a permis, entre autres, de donner une place plus large à la Parole de Dieu, de permettre une participation plus aisée des fidèles par l’utilisation de la langue vernaculaire, de promouvoir une certaine sobriété des rites tout en retrouvant des éléments de la grande tradition liturgique de l’Eglise. S’il ne s’agit donc pas de remettre en cause la réforme liturgique, il n’est en revanche pas interdit de s’interroger sur la façon dont elle a été mise en œuvre.

    La possibilité pour le prêtre de célébrer face au peuple a été selon moi mal accompagnée

    Un des aspects concerne l’orientation de nos liturgies. La grande majorité des églises sont orientées vers l’Orient qui symbolise le Christ. Les anciens avaient bien conscience de prier en étant tournés vers le Christ. La messe était perçue comme un moment où les fidèles se tournaient vers leur Dieu, d’abord pour l’écouter puis pour lui offrir le sacrifice d’action de grâces. La possibilité pour le prêtre de célébrer face au peuple a été selon moi mal accompagnée. On a alors progressivement perdu le sens de cette orientation fondamentale et perçu la messe uniquement comme un dialogue entre l’assemblée et le prêtre. Celui-ci s’est ainsi parfois considéré comme un animateur, se sentant la mission de rendre la messe accessible, compréhensible, animée, sympathique même, faisant des commentaires, se permettant d’adapter les formules liturgiques, etc. Du coup, l’attention des fidèles était de plus en plus captivée par la « prestation » du prêtre et/ou celle de l’animateur de chants.

    En voulant expliquer les rites, on leur interdit de remplir leur fonction qui est de suggérer le mystère

    Cette dérive n’a pas favorisé la participation des fidèles souhaitée par le Concile. En voulant absolument expliquer les rites, en effet, on les « aplatit », on leur interdit de remplir leur fonction qui est de suggérer le mystère. La formation liturgique est certes nécessaire, mais en dehors de la messe. Bien célébrée, la liturgie de l’Eglise peut orienter les cœurs vers Dieu, manifester sa présence et aider les fidèles à se laisser toucher par « l’œuvre de la rédemption qui s’accomplit ». Elle est le fruit de 2000 ans de tradition. Tout y est pensé pour être au service d’un événement dont l’acteur principal est Dieu lui-même et auquel nous sommes invités à participer, d’une participation non pas d’abord extérieure mais intérieure.

    Avec l’humilité de celui qui sait être au service d’une œuvre qui le dépasse, avec simplicité et sans ritualisme, sachons être les serviteurs de la beauté de la liturgie pour redonner à ceux qui l’ont perdu le goût du don de Dieu.

    + Olivier de Germay Evêque d’Ajaccio »

    Ref. Liturgie : l’eucharistie face à Dieu

    JPSC

  • 31 août : Marie Médiatrice, un culte cher à la Belgique

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    31 août : Marie Médiatrice

    Les évangiles, et en particulier l’évangile de Cana montre la sollicitude et l’intercession de Marie.

    Les pères de l’Eglise ont aussi magnifié le pouvoir d’intercession de Marie.

    Jean-Paul II a expliqué la médiation de Marie dans son encyclique "La mère du Rédempteur".

    Après la première guerre mondiale, il y eut en Belgique un large mouvement pour honorer de façon particulière la médiation universelle de Marie. Le cardinal Mercier en fut un des principaux initiateurs.

    Le Vatican approuve un office propre à cette fête et l’accorde à toutes les églises qui en feraient la demande. (source : Marie de Nazareth)

    De Jean Daujat : dans Doctrine et Vie chrétiennes, p.464 (Tequi) :

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  • 13 septembre 2015 : le Saint-Sacrement est exclu de la Grande Procession de Tournai

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    news-Grande-Procession-chasse.jpgLe 13 septembre, on verra défiler dans les rues de Tournai une procession réorganisée en six chapitres. Et le Saint-Sacrement n’en fera plus partie. Selon le diocèse de Tournai «cette dévotion n’est pas fondamentale» et la tradition doit se mêler au renouvellement. Mais, rassurons-nous, l'essentiel est sauf: Monseigneur Harpigny fera toujours partie du cortège.

    Lu sur le site du diocèse :

    «  ‘La tradition doit toujours évoluer’ : c’est conscients de cette vérité que les membres du comité de la Grande Procession de Tournai ont commencé voici quelques années à réfléchir sur l’avenir de cette manifestation vieille de plus de neuf siècles.

    Avec un constat : la diminution du nombre de spectateurs sur le parcours et un relatif manque d’intérêt du public….Après une première initiative – depuis 2013, la Grande Procession sort le matin – le comité a voulu présenter un cortège plus historique, plus identitaire. La composition des quelque 70 groupes n’a pas été modifiée, mais c’est l’ordonnancement qui va connaître cette année de grands changements. Jusqu’à présent, le cortège était articulé autour de trois axes successifs : les saints, les Vierges et les groupes de la cathédrale. Le 13 septembre prochain, la procession qui quittera la cathédrale se présentera en six parties : « Au cœur de la cité, la cathédrale Notre-Dame », « Autour de la cathédrale, la couronne des églises paroissiales », « Au cœur des églises paroissiales, cultes particuliers et confréries », « Hors les murs, chapelles et nouvelles églises paroissiales », « Dans les cloîtres ou sur le grand chemin : moines, moniales et pèlerins » et enfin « Retour à la cathédrale, église-mère de la cité et du diocèse ».

    Dépasser les clivages anciens

    Et c’est à l’issue de la procession qu’on constatera un autre changement important : le Saint-Sacrement s’efface. Mgr Harpigny et le clergé fermeront toujours la marche, mais sans l’ostensoir qui était jusqu’à présent porté sous le dais. « Nous constations un décalage gênant », notent MM Vanden Broecke et Casterman, respectivement président et administrateur du comité organisateur. D’où leur volonté de s’adapter à la réalité d’aujourd’hui, et ce avec l’accord de l’Evêque. Le Saint-Sacrement n’a en effet pas toujours été porté dans la Procession : c’est une dévotion arrivée plus tard dans le temps et qui n’apparaît donc pas comme fondamentale.

    Voulant par ailleurs dépasser les vieux clivages, la Grande Procession et les Amis de Tournai ont décidé de coordonner leur action. Les « Cortèges » qui sortaient précédemment en mai-juin, prendront place le dimanche après-midi. Et de manière symbolique, les clés de la Ville, remises par le bourgmestre à l’évêque à l’issue de l’office pontifical du samedi soir, seront à leur tour transmises par Mgr Harpigny aux Amis de Tournai lors d’une nouvelle cérémonie qui se déroulera place de l’Evêché le dimanche vers 13h30, après la rentrée de la procession à la cathédrale.

    A noter encore que la journée du 13 septembre s’inscrit dans les « 400 coups », organisés dans le cadre de Mons 2015, avec une promotion commune de ces différentes manifestations. »

    Ref. La Grande Procession de Tournai : des nouveautés

    JPSC

  • Liège : découvrir l’office primitif de la fête de saint Lambert, avec Marcel Pérès

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    Une initiative de l’Académie de Chant grégorien à Liège :

     

    À l’abbaye de la Paix Notre-Dame (Bd d’Avroy, 54 à Liège), Marcel Pérès, directeur du Cirma (Centre itinérant de recherche sur les musiques anciennes) et de l’Ensemble vocal « Organum » ,animera deux week-ends de formation consacrés au chant de l’office primitif de saint Lambert (Etienne de Liège, Xe s.) :

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    du vendredi 4 (17h00) au dimanche 6 septembre 2015 (18h00) et

    du vendredi 18(17h00) au dimanche 20 septembre 2015 (18h00)

    Trente places sont ouvertes pour ces deux week-ends de stage. Les cours s’adressent prioritairement aux personnes qui disposent d’une formation musicale ou d’une pratique chorale confirmée 

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    Le second week-end se clôturera le dimanche 20 septembre à 16 heures par la célébration liturgique des vêpres restituées pour la Solennité de la fête de saint Lambert, patron de la ville et du diocèse de Liège. Cette manifestation publique aura lieu à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132 à Liège). Entrée libre. 

    Plus de renseignements ou inscription au stage :

    S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège.Tél. 04.344.10.89 (de l’étranger :+32.4.344.10.89). E-mail : jpschyns@skynet.be Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie : www.gregorien.com Copie de chantgrego_46.jpg

    En savoir plus ► 

    Inscription en ligne  ►

     JPSC

  • Synode sur la famille d’octobre 2015 : en exclusivité, le texte du premier intervenant…

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    Lu sur le site « riposte catholique » :

    991668376-cathedrale-saint-pierre-donato-bramante-michelangelo-jesus-christ (1).jpg« La deuxième session du Synode sur la famille s’ouvrira au Vatican le dimanche 4 octobre prochain. Ce sera le 27ème dimanche du Temps ordinaire dans le missel issu de la réforme liturgique. Dans son blogue Settimo Cielo, le vaticaniste italien Sandro Magister signale, non sans malice, que le premier à prendre la parole lors de l’ouverture de ce Synode sera… l’Esprit Saint et par l’organe de saint Marc. Et que dit l’Esprit au Églises en ce dimanche 4 octobre ? Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur (Ps 33)…

    « Des pharisiens l’abordèrent et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? » Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. » Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle. Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question. Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle. Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. » (Marc, 10, 2-12) »

    Ref. Synode sur la famille : en exclusivité, le texte du premier intervenant…

    De fait, le site de l’AELF (association épiscopale liturgique pour les pays francophones) mentionne, selon le calendrier de la réforme postconciliaire :

    Lectures de la messe du 4 octobre 2015

    > 1ère lecture : « Tous deux ne feront plus qu’un » (Gn 2, 18-24)

    Le Seigneur Dieu dit :« Il n’est pas bon que l’homme soit seul.Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. »    Avec de la terre, le Seign...

    > Psaume : Ps 127 (128), 1-2, 3, 4-6

    R/

    Que le Seigneur nous bénisse tous les jours de notre vie !

    Heureux qui craint le Seigneur et marche selon ses voies !Tu te nourriras du travail de tes mains :Heureux es-tu ! À toi, le bonheur ! Ta femme sera dans ta maisoncom...

    > 2ème lecture : « Celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés doivent tous avoir même origine » (He 2, 9-11)

    Frères,    Jésus, qui a été abaissé un peu au-dessous des anges,nous le voyons couronné de gloire et d’honneurà cause de sa Pas...

    > Evangile : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » (Mc 10, 2-16)

    En ce temps-là,    des pharisiens abordèrent Jésus et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient :« Est-il permis ... 

    JPSC

  • Quels péchés nous empêchent de communier ?

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    Lu sur le site « aleteia » :

    topic (28).jpgSaint Paul a exprimé catégoriquement que tout le monde n'est pas en état de recevoir la communion : "On doit donc s’examiner soi-même avant de manger de ce pain et de boire à cette coupe. Celui qui mange et qui boit mange et boit son propre jugement s’il ne discerne pas le corps du Seigneur" (1 Cor 11, 28-29). Ces paroles soulignent la gravité de la question, mais ne fournissent pas un critère clair sur le moment où une personne est digne ou ne l'est pas. Des paroles qui font donc débat. Elles donnent l'impression, cependant, que les destinataires de la lettre – les Corinthiens – avaient déjà une idée sur le sujet. C'est pourquoi il importe de se référer aux sources connues de la vie de l'Église primitive. 

    La communion, un acte pénitentiel

    À la fin du Ier siècle, ou au début du IIe siècle, a été écrite la Didaché ("Doctrine – ou enseignement – des Douze Apôtres"), dans laquelle il est fait souvent mention de l'Eucharistie. Après avoir indiqué que le sacrement n'est que pour les baptisés, le texte ajoute la phrase suivante : "Si quelqu'un est saint, qu'il vienne ! Si quelqu'un ne l'est pas, qu'il fasse pénitence !". Même si cette phrase nécessite une clarification, elle constitue encore un critère valable, à la lumière duquel on comprend ce qui a été déterminé. Certains pourront objecter, et à juste titre : "Mais qui peut dire qu'il est saint ?". Libre de tout péché, personne. C'est pourquoi s'approcher de la communion doit être un acte pénitentiel, afin de nous purifier au maximum. Le plus approprié est de recevoir la communion quand il y a déjà une communion de l'âme avec le Seigneur.
     
    Mais il existe des situations diverses, tout comme il existe divers types de péchés. Le péché mortel rompt totalement cette communion et, dans ce cas, la pénitence requise exige la réception du sacrement de la pénitence comme condition préalable. C'est pourquoi le Code du droit canonique établit que "qui a conscience d'être en état de péché grave ne célébrera pas la messe ni ne communiera au Corps du Seigneur sans recourir auparavant à la confession sacramentelle" (n. 916).
     Il vaut la peine de clarifier un point : il n'existe pas de véritable pénitence ni de confession valable sans intention de se corriger. Cela permet de comprendre pourquoi certaines personnes ne peuvent pas recevoir la communion, puisqu'elles vivent dans un état habituel de péché. 

    Une nourriture intérieure pour combattre le péché

    Mais reste le péché véniel. Personne n'y échappe, et prétendre être libre de tout péché véniel, c'est de la présomption. Dans ce cas – quand on est en état de grâce, mais avec des péchés véniels –, la pénitence est intérieure et incluse dans la liturgie. Le péché véniel n'empêche pas la personne de communier (au contraire : la communion est une nourriture intérieure qui donne des forces pour le combattre) ; mais, en même temps, pour participer aux mystères sacrés, il faut commencer par reconnaître nos péchés.
     
    Ceci est familier pour celui qui va fréquemment à la messe, car l'acte pénitentiel fait partie de la célébration ("Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères..."). Ensuite, la préparation immédiate nous rappelle que nous allons communier en tant qu'invités ("Heureux les invités au repas du Seigneur") et que nous ne sommes pas dignes de recevoir Jésus ("Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir..."). D'une certaine manière, ce sont aussi des paroles de contrition.

     En résumé : pour communier, il faut être dans la grâce de Dieu. Mais, même ainsi, nous ne sommes jamais dignes de recevoir Jésus. Ce n'est pas là un obstacle pour communier, mais la dignité du sacrement exige que nous essayions de devenir le plus dignes possible.

    Adapté du portugais par Élisabeth de Lavigne

    Ref. Quels péchés nous empêchent de communier ?

    Sans tomber dans les scrupules obsessionnels du jansénisme moral, le sens du péché et de la pénitence doit retrouver sa place dans l’Eglise d’aujourd’hui. Sans quoi la « miséricorde » à laquelle le pape actuel  trouve bon de dédier une année jubilaire n’est qu’un « buonisme » sans intérêt.

    Le blog « salon beige », à la suite de notre consoeur de « Benoît et moi », cite en ce sens une réflexion très opportune, comme toujours, du pape Benoît XVI :  "La miséricorde du Christ n'est pas une grâce à bon marché, elle ne suppose pas la banalisation du mal. Le Christ porte dans son corps et sur son âme tout le poids du mal, toute sa force destructrice. Il brûle et transforme le mal dans la souffrance, dans le feu de son amour qui souffre. Le jour de la vengeance et de l'année de grâce coïncident avec le mystère pascal, dans le Christ mort et ressuscité. Telle est la vengeance de Dieu: lui-même, en la personne du Fils, souffre pour nous. Plus nous sommes touchés par la miséricorde du Seigneur, plus nous devenons solidaires de sa souffrance - et plus nous somme prêts à compléter dans notre chair "ce qu'il manque aux épreuves du Christ" (Col 1, 24)" (Joseph Ratzinger, Homélie 'Missa pro eligendo Romano Pontifice', 18 avril 2005).

    JPSC

  • Marie, Reine de l'Univers

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    Le Couronnement de la Vierge par fra Angelico (Florence, couvent de San Marco)

    Du site "Marie de Nazareth" :

    Une fête instituée par Pie XII en 1954 :

    La fête est instituée en 1954, dans le contexte encore dramatique de l'après guerre, quelques années après le dogme de l'Assomption (1950) et dans la ferveur du couronnement de Notre Dame de Fatima.

    Initialement prévue le 31 mai, la fête a ensuite été déplacée par Paul VI au 22 août.

    Pie XII s'appuie sur l'Evangile et la parole de l'Archange Gabriel prédisant que le Fils de Marie régnerait éternellement.

    Il s'appuie aussi sur les pères de l'Eglise et la liturgie d'Orient qui ont appelé Marie reine ou souveraine, et sur la liturgie d'Occident et le Salve Regina qui salue Marie comme reine et mère de miséricorde.


    Citons l'un des passages centraux de son encyclique :

    24. En effet, "Comme le Christ pour nous avoir rachetés est notre Seigneur et notre Roi à un titre particulier, ainsi la Bienheureuse Vierge est aussi notre Reine et Souveraine à cause de la manière unique dont elle contribua à notre Rédemption, en donnant sa chair à son Fils et en l'offrant volontairement pour nous, désirant, demandant et procurant notre salut d'une manière toute spéciale" [...]
    25. Comme le Christ, nouvel Adam, est notre Roi parce qu'il est non seulement Fils de Dieu, mais aussi notre Rédempteur, il est également permis d'affirmer, par une certaine analogie, que la Sainte Vierge est Reine, et parce qu'elle est Mère de Dieu et parce que comme une nouvelle Eve, elle fut associée au nouvel Adam. [...]

    30. Que tous les fidèles chrétiens se glorifient donc d'être soumis à l'empire de la Vierge Mère de Dieu qui dispose d'un pouvoir royal et brûle d'amour maternel. [...]

    38. Quiconque donc honore la Souveraine des Anges et des hommes - et que personne ne se croie exempté de ce tribut de reconnaissance et d'amour - l'invoque aussi comme la Reine très puissante, médiatrice de paix : qu'il respecte et détende la paix, qui n'est ni injustice impunie ni licence effrénée mais concorde bien ordonnée dans l'obéissance à la volonté de Dieu ; c'est à la conserver et à l'accroître que tendent les exhortations et les ordres maternels de la Vierge Marie.

    Pie XII, Encyclique Ad Cœli Reginam sur la Royauté de Marie 11 octobre 1954,

    § 24.25.30.38

    La royauté de Marie appelle une réponse de notre part :

    Pie XII demande une consécration du monde en ce jour-là :

    "Nous ordonnons également que, ce jour-là, on renouvelle la consécration du genre humain au Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie."

    S. S. Pie XII,

    Lettre Encyclique Ad Cœli Reginam sur la Royauté de Marie, 11 octobre 1954, § 34

    Paul VI demande une consécration personnelle en ce jour-là :

    "Nous exhortons tous les fils de l’Eglise à renouveler personnellement leur propre consécration au Cœur Immaculé de la Mère de l’Eglise, et à mettre en pratique cet acte très noble de culte en menant une vie toujours plus conforme à la volonté divine, dans un esprit de service filial et de sainte imitation de leur Reine du ciel."

    (Paul VI, Exhortation apostolique Signum Magnum II,8)

    Le rite catholique romain pour le 22 août, Marie Reine (mémoire):

    L'antienne d'ouverture souligne l'humilité de Marie et sa proximité du Christ :

    Humble servante du Seigneur, la Vierge Marie, notre Reine, se tient aux côtés du Christ.

     

    L'oraison est pleine d'espérance :

    Dieu qui a voulu que la Mère de ton Fils soit notre Mère et notre Reine, fais que, soutenus par son intercession, nous obtenions dans le ciel la gloire promise à tes enfants.

    http://www.mariedenazareth.com/qui-est-marie/22-aout-marie-reine-de-lunivers-calendrier-romain#sthash.RyGdRCWX.dpuf

  • Fête du 15 août 2015 à l'église du Saint-Sacrement à Liège

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT À LIÈGE

    Boulevard d’Avroy, 132 

    SAMEDI 15 AOÛT 2015 À 10 HEURES

    MESSE DE LA

    FÊTE DE L’ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE   

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    Célébrée selon le missel de 1962.

    Évangile du Magnificat (Luc,1, 41-50)  

    Chants  grégoriens

    Propre de la messe « Signum Magnum ». Kyriale IX « Cum Iubilo ». Magnificat du ton royal (Paris, XVIIe s.). Hymne Ave Maris Stella (IXe s.)

    Motets  classiques à Notre-Dame 

     par la Schola du Saint-Sacrement   

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers.

    Autres renseignements : tél. 04.344.10.89 ou sursumcorda@skynet.be 

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  • 15 août : sonner les cloches pour ne pas oublier les chrétiens d'Orient

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    Rome suivra-t-elle le mouvement qui s’amplifie ? De Radio Vatican(RV):

     « Il y a un an, les chrétiens d'Irak étaient chassés de la plaine de Ninive par les djihadistes de l'État islamique. Pour ne pas les oublier, les cloches de la cathédrale Notre-Dame de Paris et de nombreuses églises en France sonneront le 15 août à midi en soutien aux chrétiens d'Orient. Une cinquantaine de diocèses français ont d'ores et déjà annoncé leur intention de participer à cette opération, qui est également en train de faire tache d'huile à l'étranger : l'initiative « Christian Bells » sera reprise dans plusieurs pays d'Europe.

    Deux diocèses espagnols, tous les diocèses de Belgique, ainsi que ceux de Luxembourg et de Genève-Lausanne-Fribourg, ont annoncé leur intention de s'associer à l'opération. A Rome, la basilique Sainte-Marie-in-Cosmedin, qui dépend du patriarcat grec-melkite catholique, fera elle aussi sonner ses cloches au même moment. Les cloches du diocèse catholique d’Islande, le plus nordique du monde, sonneront elles aussi, car, souligne l’évêque, « on ne peut rester insensible à ce qui se déroule en Terre Sainte ».

    « Il s’agira d’un appel à la prière, à l'amitié, à la fraternité », souligne le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, tandis que le cardinal André Vingt-Trois invite les fidèles parisiens à se souvenir que les douleurs anciennes des chrétiens d'Orient ont connu une aggravation. Il ne reste qu'environ 400 000 chrétiens en Irak, contre 1,4 million en 1987.

    Sesto Chouffot a recueilli la réaction de Mgr Jean-Clément Jeanbart, archevêque grec-melkite d’Alep en Syrie.  Voir ici :

    15 août : sonner les cloches pour ne pas oublier les chrétiens d'Orient

    JPSC

  • Saint Maximilien Kolbe (14 août)

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    De missel.free.fr :

    Biographie de St Maximilien Kolbe

    Un jour de 1915, à Rome, un homme d'âge mûr vocifère devant frère Maximilien Kolbe contre le Pape et l'Église. Le jeune franciscain engage la discussion. «Je m'y entends, jouvenceau! Je suis docteur en philosophie», s'exclame l'inconnu. «Et moi aussi», riposte le petit frère de vingt et un ans qui en paraît seize. Stupéfait, l'homme change de ton. Alors patiemment, avec une inexorable logique, le frère reprend un à un les arguments de son interlocuteur et les retourne contre lui. «Vers la fin de la discussion, raconte un témoin, le mécréant se tut. Il semblait profondément réfléchir». Qui est donc cet apôtre ardent, décrit par le Pape Paul VI comme un «type d'homme auquel nous pouvons conformer notre art de vivre, lui reconnaissant le privilège de l'apôtre Paul de pouvoir dire au peuple chrétien: Montrez-vous mes imitateurs, comme je le suis moi-même du Christ (1 Co 11, 1)»?

    Les deux couronnes

    Raymond Kolbe, le futur saint Maximilien (canonisé par le Pape Jean-Paul II, le 10 octobre 1982), est né le 7 janvier 1894 de modestes tisserands polonais. Son père est très doux, un peu taciturne. Sa mère, Marie, est énergique et travailleuse. Outre deux enfants morts en bas âge, le foyer compte trois garçons, François, Raymond et Joseph. Raymond est violent, indépendant, entreprenant et têtu. D'un naturel vif et primesautier, il éprouve souvent la patience de sa mère qui s'écrie un jour: «Mon pauvre enfant, que deviendras-tu?»

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  • Liège – Et pourquoi pas un « 15 août » festif et priant?

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    Lu sur infoCatho.be : 

    Chaque année, le quartier d’Outre-Meuse à Liège accueille plus de 100.000 personnes dans le cadre des festivités du 15 août. Cet événement majeur de l’été allie dans la bonne humeur des manifestations profanes et d’autres à caractère historique et religieux. 

    « Pour fêter le 15 août, il n’y a pas que le pékèt… même si c’est compatible, à condition de procéder dans le bon ordre chronologique ». Cette phrase, extraite du communiqué publié par l’église du Saint-Sacrement à Liège, résume à elle seule le bon esprit qui entoure la tradition populaire dans la cité ardente. Et de fait, avec les années on en viendrait presque à oublier que le point de départ de ces festivités est d’ordre religieux. « Jusqu’à la fin des années cinquante, il s’agissait d’une simple fête paroissiale, avec sa procession encadrée par les habitants de l’île et leurs invités. », rappelle le comité organisateur de la République Libre d’Outre-Meuse. Avec le nombre de spectateurs grandissant pour le cortège folklorique du 15 août, les festivités se sont peu à peu étendues et le quartier a été mis en piétonnier dès le 14 août vers midi, jusqu’au 16 dans la matinée. (Source: www.15aoutliege.be)

    Chorale ou pop-louange, à vous de choisir 

    Dans le cadre des festivités du 15 août, nous avons pointé pour vous deux événements musicaux et religieux. Pour cette édition 2015, le Doyenné de Liège-Outremeuse  joue la carte de l’audace en transformant  une de ses églises, le temps d’une soirée, en mode « Boite de nuit » afin d’y organiser un concert du groupe de ‘pop-louange’ Jesus Trip. « Plus on est de fous, plus on prie ! », c’est le slogan de ce groupe qui, en pleine tournée du ‘DANCE FOR GOD – Tour’, fera une étape exceptionnelle ce vendredi 14 août à 21h00 en l’église Saint Nicolas d’Outremeuse à Liège pour un concert gratuit qui se veut festif et accessible à tous ! Infos sur: www.jesus-trip.be 

    100_8758.JPGDans un style plus traditionnel, la messe de l’assomption à l’église du Saint-Sacrement à Liège fera la part belle au classique avec la participation de la schola du Saint-Sacrement.  Au cœur de cette messe, célébrée selon le missel de 1962, on  aura plaisir à retrouver notamment des chants grégoriens dédiés à Marie. Au programme: propre de la messe « Signum Magnum », Kyriale IX « Cum Iubilo » (XIIe s.). Magnificat du ton royal (Paris, XVIIe s.) ou hymne « Ave maris stella » (IXe s.) et des Motets classiques à Notre-Dame par la Schola du Saint-Sacrement et à l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers. Plus de renseignements sur le site de l’église du Saint-Sacrement à Liège.

    Un folklore préservé et développé 

    Le programme comporte: d’une part une procession et31---Arrivee-de-la-procession.jpg une messe en wallon, avec la participation de groupes folkloriques, la distribution des petits pains bénis, la bénédiction des fiancés et la vénération des potales (niches accueillant une statue de la Vierge Marie ou d’un Saint) ; d’autre part, un marché aux puces(le week-end avant le 15), des concerts, des jeux populaires, un tir de campes (tradition des anciennes fêtes paroissiales), la sortie du bouquet d’Outre- Meuse (datant de1776), des danses folkloriques sur podium, et un grand cortège, l’après-midi du 15,  avec des groupes  venant de l’étranger et de Belgique (plus de 1000 participants + chars), les fêtes constituent la plus grande manifestation d’été de la région liégeoise. (Source:http://www.15aoutliege.be)

    Pour le programme complet des activités, consultez le site de la ville de Liège.

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