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Au rythme de l'année liturgique - Page 213

  • A votre agenda! Concert de Noël à la Cathédrale de Liège, le samedi 13 décembre à 16 heures

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    « Gloria »

    Avec le Chœur Universitaire de Liège

    et le Choeur de Chambre "Praeludium"

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  • Académie de chant grégorien à Liège : le programme 2014-2015

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    Académie  de  Chant  grégorien à Liège

    Secrétariat :  Jean-Paul Schyns,  Quai Churchill , 42/7  4020  Liège E-mail :  jpschyns@skynet.be Tél. 04.344.10.89  (depuis l’étranger : +32.4.344.10.89) Site :    http://www.gregorien.com

    marcel-peres.jpg1.  CINQ WEEK-ENDS AVEC MARCEL PÉRÈS, DIRECTEUR DE L’ENSEMBLE ORGANUM ET DU CIRMA (Centre itinérant de recherche sur les musiques anciennes).

    A l’abbaye de la Paix-Notre-Dame, Bd d’Avroy, 54,  à Liège.

    Les deux premiers week-ends seront consacrés à l’œuvre d’Hildegarde von Bingen :

     du vendredi 12 (17h00) au dimanche 14 (18h00) décembre 2014 et du vendredi 23 (17h00) au dimanche 25 (18h00) janvier 2015.

     Les trois suivants constitueront un mini-cycle pour restituer les vêpres de l’office primitif de saint Lambert :

    du vendredi 12 (17h00) au dimanche 14 juin (18h00) juin 2015 ; du vendredi  4 (17h00) au dimanche 6 (18h00) septembre  2015 ; du  vendredi 18 (17h00) au dimanche 20 (18h00) septembre 2015.

    Ce dernier week-end se clôturera par le chant des vêpres restituées à l'église du Saint-Sacrement, dans le cadre d’une célébration liturgique organisée le 20 septembre, pour la Solennité de la fête de saint Lambert, patron de la ville et du diocèse de Liège.

    Le droit d’inscription (repas compris et collations compris) reste inchangé : 100 € par week-end (règlement sur place).

    Réduction de 10  % pour : ceux qui s’inscrivent à tout le moins aux trois week-ends consacrés aux vêpres primitives de la fête de saint Lambert ; les religieuses et les religieux ; les jeunes de moins de 33 ans.

    Des possibilités de logement à prix modique sont offertes à l’abbaye des Bénédictines et à l’hôtel des acteurs (proche de l’abbaye).

    Trente places sont ouvertes par week-end. Les inscriptions peuvent se faire dès à présent. Personnes de contact : Jean-Paul Schyns (académie de chant grégorien) : tel. 04.344.10. 89 (de l’étranger : +32.4.344.10.89) ou email jpschyns@skynet.be ou Sœur Petra (abbaye des bénédictines de Liège) email :  petra.osb@skynet.be . L’inscription est également possible en ligne sur le site web de l’académie http://www.gregorien.com

    stéphan Junker.jpg2.  CYCLE DE COURS D’INITIATION  AVEC STÉPHAN JUNKER, PROFESSEUR AU CONSERVATOIRE DE VERVIERS

      À l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132, à Liège

    Deux samedis après-midi par mois, de fin novembre 2014 à mai 2015 (calendrier à préciser). Chant d’ensemble : 12  leçons (de 15h à 17h30). Travail individualisé de la voix (supplément facultatif) : 4 leçons (de 17h30 à 18h30). Journée grégorienne de clôture : le samedi  9 mai 2015 (concert à 16 h. et messe chantée à 18h ) avec le concours de la Schola Resupina  de Vienne (Autriche), direction : Isabell  Köstler. Le thème du cycle sera « le chant romano-franc  célèbre Charlemagne († 814). De la réforme carolingienne à l’ars nova. »

    Les cours sont ouverts à tous, sans pré-requis, même si une expérience musicale est la bienvenue.

    La participation aux frais est fixée comme suit : 33 ans et plus : 105€ ∙  moins de 33 ans : 75€  ∙ réduction pour ceux qui ont déjà participé aux cours de l’académie : -15€  ∙ supplément pour inscription (facultative) à un travail individuel de la voix : 20€.  

    Les paiements sont reçus au compte IBAN: BE96 2100 6808 9305  BIC : GEBABEBB de l’Académie de Chant grégorien à Bruxelles, avec la mention  « cours Liège ». Le paiement d’un acompte de 20€ est requis (avant le 20 novembre 2014).

    Renseignements et inscriptions :

    ● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye). E-mail : jpschyns@skynet.be

    ● Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie : http://www.gregorien.com

  • Saint Ignace d'Antioche (17 octobre)

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    Lors de l'audience générale du mercredi 14 mars 2007, le pape Benoît XVI a évoqué ce Père de l'Eglise :

    Saint Ignace d'Antioche

    Chers frères et sœurs!

    Comme nous l'avons déjà fait mercredi, nous parlons des personnalités de l'Eglise naissante. La semaine dernière, nous avons parlé du Pape Clément I, troisième Successeur de saint Pierre. Aujourd'hui, nous parlons de saint Ignace, qui a été le troisième Evêque d'Antioche, de 70 à 107, date de son martyre. A cette époque, Rome, Alexandrie et Antioche étaient les trois grandes métropoles  de  l'empire  romain. Le Concile de Nicée parle de trois "primats":  celui de Rome, mais Alexandrie et Antioche également participent, d'une certaine manière, à un "primat". Saint Ignace était Evêque d'Antioche, qui se trouve aujourd'hui en Turquie. Là, à Antioche, comme nous l'apprenons des Actes des Apôtres, se développa une communauté chrétienne florissante:  le premier Evêque fut l'apôtre Pierre - c'est ce que nous rapporte la tradition - et là, "pour la première fois, les disciples reçurent le nom de chrétiens" (Ac 11, 26). Eusèbe de Césarée, un historien du IV siècle, consacre un chapitre entier de son Histoire ecclésiastique à la vie et à l'œuvre littéraire d'Ignace (3, 36). "De Syrie", écrit-il, "Ignace fut envoyé à Rome pour être livré en pâture aux bêtes sauvages, à cause du témoignage qu'il avait rendu du Christ. En accomplissant son voyage à travers l'Asie, sous la surveillance sévère des gardes" (qu'il appelle les "dix léopards" dans sa Lettre aux Romains, 5, 1), "dans toutes les villes où il s'arrêtait, à travers des prédications et des avertissements, il renforçait les Eglises; et surtout, il exhortait, avec la plus grande vigueur, à se garder des hérésies, qui commençaient alors à se multiplier, et recommandait de ne pas se détacher de la tradition apostolique". La première étape du voyage d'Ignace vers le martyre fut la ville de Smyrne, où était Evêque saint Polycarpe, disciple de saint Jean. Ici, Ignace écrivit quatre lettres, respectivement  aux  Eglises  d'Ephèse, de Magnésie, de Tralles et de Rome. "Parti de Smyrne", poursuit Eusèbe "Ignace arriva à Troade, et de là, envoya de nouvelles lettres":  deux aux Eglises de Philadelphie et de Smyrne, et une à l'Evêque Polycarpe. Eusèbe complète ainsi la liste des lettres, qui nous sont parvenues de l'Eglise du premier siècle comme un trésor précieux. En lisant ces textes, on sent la fraîcheur de la foi de la génération qui avait encore connu les Apôtres. On perçoit également dans ces lettres l'amour ardent d'un saint. Enfin, de Troade, le martyr arriva à Rome où, dans l'amphithéâtre Flavien, il fut livré aux bêtes féroces.

    Aucun Père de l'Eglise n'a exprimé avec autant d'intensité qu'Ignace l'ardent désir d'union avec le Christ et de vie en Lui. C'est pourquoi nous avons lu le passage de l'Evangile sur la vigne qui, selon l'Evangile de Jean, est Jésus. En réalité, en Ignace confluent deux "courants" spirituels:  celui de Paul, entièrement tendu vers l'union avec le Christ, et celui de Jean, concentré sur la vie en Lui. A leur tour, ces deux courants débouchent sur l'imitation du Christ, proclamé plusieurs fois par Ignace comme "mon" ou "notre Dieu". Ainsi, Ignace supplie les chrétiens de Rome de ne pas empêcher son martyre, car il est impatient d'être "uni au Christ". Et il explique:  "Il est beau pour moi de mourir en allant vers (eis) Jésus Christ, plutôt que de régner jusqu'aux confins de la terre. Je le cherche lui, qui est mort pour moi, je le veux lui, qui est ressuscité pour moi... Laissez-moi imiter la Passion de mon Dieu!" (Romains 5, 6). On peut saisir dans ces expressions ardentes d'amour le "réalisme" christologique prononcé, typique de l'Eglise d'Antioche, plus que jamais attentive à l'incarnation du Fils de Dieu et à son humanité véritable et concrète:  Jésus Christ, écrit Ignace aux Smyrniotes, "est réellement de la  souche  de  David", "il  est  réellement né d'une vierge", "il fut réellement cloué pour nous" (1, 1).

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  • Entretien avec Monseigneur Aillet au sujet du chant grégorien et sa participation au jubilé d'Una Voce.

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    Una Voce France  a célébré les 4 et 5 octobre, en l’église Sainte-Jeanne-de-Chantal à Paris, le Cinquantenaire de sa fondation. L’association française a été fondée en 1964 pour « sauvegarder et développer la liturgie latine, le chant grégorien et l’art sacré dans le sein de l’Église catholique romaine » ainsi que le précise l’article 1 de ses statuts. Par la suite, la FIUV (Fédération Internationale Una Voce) s’est développée pour fédérer les associations nationales aujourd’hui représentées dans 40 pays.

    Pour ce Jubilé, plusieurs conférences ont été organisées sur le chant grégorien et la liturgie. Le symposium s’est achevé  par une Messe Pontificale dans la forme extraordinaire célébrée par Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne,  le dimanche 5 octobre à 12h à l’église Sainte Jeanne de Chantal (Paris 16e).

     A cette occasion, Mgr Aillet a été interviewé sur l’importance que devrait retrouver le chant grégorien dans une liturgie catholique digne de ce nom. Vox clamantis ... ? JPSC.

  • Liège, dimanche 12 octobre 2014 à 10h: le Collegium Mergelland chante la messe grégorienne à l'église du Saint-Sacrement

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT 

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    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    DIMANCHE 12 OCTOBRE À 10 HEURES

    GRANDE MESSE GREGORIENNE “ DA PACEM”

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    Propre du  XVIIIe dimanche après la Pentecôte,  Kyriale “Orbis Factor”

    chantée par le

    COLLEGIUM GREGORIANUM MERGELLAND

    Le Mergelland est cette région frontalière du Sud-Limbourg néerlandais qui étend son paysage de marnes, collines, vergers et pâturages entre Maastricht, Vaals et Kerkrade. 

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    013-chants-of-the-priest.jpg

    Le Collegium Gregorianum de ce “pays des marnes” (mergelland) a été fondé en 1977.  Il poursuit un triple but: approfondir la spiritualité chrétienne personnelle par le chant grégorien, améliorer la connaissance des fondements du chant grégorien et son interpretation authentique authentique, pratiquer le chant gregorien dans la liturgie de nos jours.

    Actuellement le Collegium comprend de 13 membres. Il est dirigé par  Peter Schroen et son assistant Robert Boersema. Plusieurs members du collegium se sont perfectionnés au Centre grégorien de Drongen (Tronchiennes, près de Gand). Peter Schroen et Robert Boersema ont acquis leur formation chez le professeur Alfons Kurris au conservatoire de Maastricht. Les choristes participent régulièrement aux journées d’études de la ‘Stichting Musica Gregoriana’ de Roermond (NL).  

    Le Collegium n’est pas lié à une église particulière, mais il contribue régulièrement aux offices de paroisses et couvents, aux Pays Bas comme en Belgique. Sur demande il se produit aussi volontiers en concert. Renseignements: roboma@hetnet.nl et werrijmeisen@hetnet.nl

     Tel. sursum corda: 04.344.10.89

  • Sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la mort ne l'emportera pas sur elle

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    Du bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre, dont c'est aujourd'hui (9 octobre) la fête : 

    Sermons on Subjects of the Day, n°6, « Faith and Experience », 2.4

    « Sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la mort ne l'emportera pas sur elle »

         C'était autrefois une source de perplexité pour les croyants, comme nous le lisons dans les psaumes et les prophètes, de voir que les méchants réussissaient là où les serviteurs de Dieu semblaient échouer. Il en est de même au temps de l'Évangile. Et pourtant l'Église a ce privilège spécial, que ne possède aucune autre religion, de savoir qu'ayant été fondée lors de la première venue du Christ, elle ne disparaîtra pas avant son retour.

          Cependant, dans chaque génération, il semble qu'elle succombe et que ses ennemis triomphent. Le combat entre l'Église et le monde a ceci de particulier : il semble toujours que le monde l'emporte sur elle ; mais c'est elle, en fait, qui gagne. Ses ennemis triomphent constamment, la disant vaincue ; ses membres perdent souvent l'espoir. Mais l'Église demeure... Les royaumes se fondent et s'écroulent ; les nations s'étendent et se resserrent ; les dynasties commencent et finissent ; les princes naissent et meurent ; les coalitions, les partis, les ligues, les métiers, les corporations, les institutions, les philosophies, les sectes et les hérésies se font et se défont. Ils ont leur temps, mais l'Église est éternelle. Et cependant, en leur temps, ils paraissent avoir une grande importance...

          En ce moment, beaucoup de choses mettent notre foi à l'épreuve. Nous ne voyons pas l'avenir ; nous ne voyons pas que ce qui semble réussir maintenant et se pavaner ne durera pas longtemps. Aujourd'hui, nous voyons des philosophies, des sectes et des clans s'étendre, florissants. L'Église paraît pauvre et impuissante... Prions Dieu, pour qu'il nous instruise : nous avons besoin d'être enseignés par lui, nous sommes bien aveugles. Une fois, quand les paroles du Christ les avaient mis à l'épreuve, les apôtres lui ont dit : « Augmente notre foi » (Lc 17,5). Venons à lui sincèrement : nous ne nous connaissons pas ; nous avons besoin de sa grâce. Quelle que soit la perplexité que le monde nous inspire..., venons à lui avec un esprit pur et sincère. Demandons-lui humblement de nous montrer ce que nous ne comprenons pas, de rabaisser notre cœur quand il s'obstine, et de nous donner de l'aimer et de lui obéir loyalement dans notre recherche.

  • Des livres pour vivre le mois du Rosaire

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    LE MOIS DU ROSAIRE

      


    SPLENDEURS DU ROSAIRE

    Méditez - Contemplez - Ecoutez

    Un album magnifique avec un CD audio.

     

     

     

    Cliquer sur les images des livres pour accéder aux fiches correspondantes

  • Les Saints Anges Gardiens (2 octobre)

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    De Missel.free.fr :

    Encore que les Anges Gardiens sont absents de l’index thématique de l’édition française du Catéchisme de l’Eglise catholique, le texte, après avoir affirmé que de l’enfance au trépas, la vie humaine est entourée de leur garde et de leur intercession, cite un passage de l’Adversus Eunomium de saint Basile : Chaque fidèle a à ses côtés un ange comme protecteur et pasteur pour le conduire à la vie.

    Sans doute est-il bon de rappeler ici que l’Ange Gardien est une vérité de foi fondée sur l’Ecriture. Dans ses versets 11 et 12, le psaume XC que nous aimons lire à la prière du soir, nous apprend que le Seigneur a prescrit pour nous à ses anges de nous garder dans tous nos chemins et de nous porter sur leurs mains pour que nos pieds ne heurtent quelque pierre. Dans l’évangile selon saint Matthieu, Jésus parle des anges des petits enfants qui voient sans cesse la face de Dieu dans le ciel (XVIII 10). L’apôtre Paul, dans l’épître aux Hébreux, affirme que les anges destinés à servir sont envoyés en mission à cause de ceux qui doivent hériter du salut (I 14) ; c’est ainsi que les Actes des Apôtres présentent la délivrance de saint Pierre (XII 16).

    Les Pères de l’Eglise parlent de l’Ange Gardien, aide et protecteur de chaque fidèle. Déjà, au deuxième siècle, le Pasteur d’Hermas enseigne que tout homme à son Ange Gardien qui l’inspire et le conseille pour pratiquer la justice et fuir le mal. Au troisième siècle, la croyance à l’Ange Gardien est si ancrée dans l’esprit chrétien qu’Origène lui consacre de nombreux passages. Saint Hilaire de Poitiers, dans son commentaire de l’évangile selon saint Matthieu, montre l’Ange Gardien présidant aux prières des fidèles et les offrant à Dieu par le Christ Sauveur ; saint Grégoire de Nazianze, dans ses poèmes, présente l’Ange Gardien comme un guide qu’il demande au Christ pour être à l’abri des dangers et le conduire à la fin bienheureuse ; saint Grégoire de Nysse, dans son commentaire du Cantique des cantiques, voit dans l’Ange Gardien comme un bouclier qui entoure et protège la tour ; saint Cyrille d’Alexandrie, dans son traité contre Julien, l’Ange Gardien est le précepteur qui nous enseigne le culte et l’adoration. On peut regretter que saint Augustin n’ait pas consacré un ouvrage aux Anges Gardiens, mais on trouvera à travers ces œuvres de nombreuses indications : il souligne qu’ils nous sont envoyés pour veiller sans cesse sur nous pendant notre pèlerinage terrestre et qu’ils offrent nos prières à Dieu à qui, à la fin de notre vie, ils restitueront notre âme. C’est une grande dignité pour les âmes, écrit saint Jérôme dans son commentaire de l’évangile selon saint Matthieu, que chacune, depuis le jour de sa naissance, ait un ange préposé à sa garde.

    Les Pères sont partagés à propos de l’attribution de l’Ange Gardien et il faudra attendre le douzième siècle pour que l’Eglise se rallie à la doctrine résumée par Honorius d’Autun : chaque âme, au moment où elle est introduite dans le corps, est confiée à un ange qui l’exite toujours au bien et rapporte ses actions à Dieu. Encore que saint Jérôme, dans son commentaire de Jérémie, a confirmé l’opinion de saint Basile qui enseignait, dans son commentaire des Psaumes, que l’Ange Gardien fuit le pécheur comme l’abeille la fumée, l’Eglise, à partir du treizième siècle, se rangeant, sous saint Albert le Grand et saint Thomas d’Aquin, à l’opinion de saint Pierre Damien, enseigne que l’Ange Gardien ne déserte pas l’âme pécheresse.

    En 1411, la ville espagnole de Valence, délivrée du joug des musulmans, fit composer un office propre en l'honneur de son ange gardien ; l’exemple fut bientôt imité. En 1590, Sixte Quint accorda un tel office au Portugal dont la fête de l’ange gardien était célébrée depuis 1513. Il existai un tel office à Rodez que Léon X approuva en 1518. Depuis le XV° siècle, le lundi était un jour de dévotion à l’ange gardien, mais il fallut attendre le XVII° siècle pour que la fête devint universelle. A la requête de Ferdinand II, Paul V, en 1608, institua la fête des Saints Anges Gardiens, obligatoire dans le Saint-Empire Romain Germanique et facultative ailleurs. En 1667, Clément IX la ramena du 2 octobre au premier dimanche de septembre et l'enrichit d'un octave. Ce n'est que le 13 septembre 1670 que Clément X remettait la fête des Saints Anges Gardiens au 2 octobre et la rendait obligatoire pour l'Eglise Universelle, comme rite double, en attendant que Léon XIII l'éleva au rite double majeur, en 1883.

  • Les intentions de prière du pape pour le mois d'octobre

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    L'intention de prière universelle du pape pour le mois d'octobre 2014 est :

    "Prions pour que le Seigneur accorde la paix aux régions du monde les plus atteintes par la guerre et la violence."

    Sa seconde intention concerne la journée missionnaire mondiale :

    "Prions pour que la Journée Missionnaire Mondiale réveille en nous la passion de porter l’Evangile au monde."

  • Octobre, le mois du Rosaire

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    Octobre, mois du rosaire ! (source)

     

    Le rosaire est le nom d’une prière composée de quatre chapelets d’oraisons. Consacré à Marie, mère de Jésus de Nazareth, il tire son nom du latin ecclésiastique rosarium qui désigne la guirlande de roses dont les représentations de la Vierge sont couronnées.

     

    octobre, le mois du rosaire

    Dans la tradition de l’Eglise, le mois d’octobre est plus particulièrement
    consacré au Rosaire, c’est-à-dire à la prière par Marie.

    Pourquoi un "mois du Rosaire" ?

    En effet, il y a déjà un mois consacré à Notre-Dame, le mois de mai, pendant lequel nous lui exprimons tous les sentiments de notre filiale affection, notre confiance et notre plus profond respect.

    Mais en ce mois d’octobre, l’Eglise honore plus particulièrement Marie comme celle qui nous obtient les victoires dans les situations les plus difficiles.

    C’est encore la prière du Rosaire que la Vierge de Fatima, en 1917, a demandée avec instance pour sauver les âmes de l’enfer.

  • Thérèse de Lisieux et le pape François

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    Elisabeth de Baudoüin, sur Aleteia.org (30.9.2013), souligne l'attachement du pape François à sainte Thérèse de Lisieux :

    papefr_stethr300-7ea82.jpgThérèse de Lisieux, la rose blanche du pape François

    Le cadeau d’un jardinier du Vatican au Pape et la fête de Sainte Thérèse, le 1er octobre, sont l’occasion de souligner l’attachement de François à la Carmélite française.

    De nombreux papes ont été marqués par la figure de Sainte Thérèse de Lisieux. Pie X, qui avait lu avec enthousiasme « L’histoire d’une âme », n’hésita pas à en parler, avant même sa béatification, comme de « la plus grande sainte des temps modernes ». Pie XI, qui béatifia (1923), canonisa (1925) puis proclama cette petite carmélite morte à 24 ans patronne des missions (1927), l’appela « l’Etoile de mon pontificat ». Jean XXIII se rendit cinq fois à Lisieux. Paul VI, « né à l’Eglise le jour où la sainte est née au ciel » - ce sont ses mots - avait pour elle une grande dévotion. Jean Paul II, qui la proclama docteur de l’Eglise en 1997, fut également marqué par sa doctrine.

    Je vous demande prière et sacrifice, les deux armes invincibles de Thérèse

    Dans ce domaine, le Pape François n’est pas l’exception qui confirme la règle. A Buenos Aires, l’attachement du Cardinal Bergoglio à la sainte française était bien connu, en particulier de ses prêtres et il avait beaucoup fait pour que sa « petite voie » se répande dans les bidonvilles. Quand il écrivait à quelqu’un, même trois lignes, il joignait toujours à la lettre une image de la sainte. Et quand il venait à Rome, il allait, entre deux rendez-vous ou réunions, prier devant sa statue, dans une église du Borgo, près du Tibre, tenue par des franciscains (cf. site du Sanctuaire de Lisieux, « le Pape François et Thérèse », par Stefania Falasca, journaliste italienne et amie du Pape). Quand, enfin, il écrivit aux carmélites de Buenos Aires, au moment du vote par le sénat de la loi visant à légaliser le mariage homosexuel, il fit référence à la carmélite normande : « Je [vous] demande prière et sacrifice, les deux armes invincibles de Sainte Thérèse » (lettre du 22 juin 2010).

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  • En Corée, c'est le "mois des martyrs"

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    L’Archidiocèse de Séoul a proclamé le mois de septembre Mois des Martyrs, en mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour l’Evangile en Corée. La mémoire des Martyrs coréens se célèbre le 20 septembre, en souvenir des 103 martyrs tués in odium fidei au cours des persécutions qui sévirent dans le pays par vagues successives entre 1839 et 1867.

    Ce groupe de 103 martyrs comprend dix missionnaires français (dont trois évêques), André Kim, premier prêtre coréen, et 92 laïcs, notamment Paul Chong, un des chefs de la communauté chrétienne. Certains étaient mariés, d'autres s'étaient donnés entièrement à Dieu, bien avant qu'il ne fut question de vie religieuse. Ils furent victimes de grandes persécutions entre 1839 et 1866. Jean Paul II les a canonisés en 1984 lors de sa visite pastorale en Corée: c'est la première canonisation en dehors de Rome.

    Dans la chapelle du Campus théologique, l’Université catholique de Corée, sont conservés certains restes de la dépouille mortelle de Saint André Kim Taegon (1821-1846), le premier prêtre coréen martyr, canonisé par le Bienheureux Pape Jean Paul II en 1984.

    Lors de son récent voyage en Corée, le pape François a béatifié Paul Yun Ji-Chung et ses 123 compagnons, exécutés de la fin du XVIIIème et du XIXème siècle. Paul et son cousin avaient été martyrisés pour avoir voulu organiser des funérailles catholiques pour sa mère, sans respecter les rites confucéens. Tous les nouveaux bienheureux étaient des laïcs, à l'exception d'un prêtre, James Mun-mo, venu de Chine.