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Au rythme de l'année liturgique - Page 209

  • "Les amis du Dieu rejeté"; une méditation sur la passion et les derniers temps

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    De l'abbé Christophe Cossement, cette méditation très inspirée :

    les amis du Dieu rejeté

    méditation sur la passion et les derniers temps, avril 2015

    eclipse_de_mars_2015_20150320_1831621283.jpgQu’arrive-t-il à l’Église ? Qu’arrive-t-il à la foi ? C’est une question que je me pose depuis longtemps. Je vois les jeunes chrétiens si minorisés, mis sous pression de toute part. Le courage de leur foi m’édifie. Depuis que j’ai quitté le séminaire une poignée d’entre eux a rejoint ces serviteurs de l’Évangile que sont les prêtres. Une très petite poignée… Transmettre la foi en famille est devenu un défi, rarement gagné. Il reste bien une certaine place pour la spiritualité, mais on dit que les religions instituées sont en panne. Et elles sont aussi combattues, avec succès : beaucoup rêvent que le cours de religion disparaisse de l’école et ils avancent inexorablement leurs pions. Toujours plus fort chante aux oreilles le message : sans religions le monde serait meilleur.

    Qui est en jeu ?

    Certains diront : oh, ce n’est que le recul d’une institution inadaptée. J’objecterai que les Églises qui se sont adaptées à la mentalité contemporaine reculent aussi, et même plus rudement. Mais surtout, je vois que le recul de la religion chez nous est clairement le recul de Dieu. Du vrai Dieu, j’entends, pas celui qu’on fabrique selon son besoin d’être consolé ou rassuré, mais celui qui est libre, qui vient à nous comme il l’a décidé lui-même, celui qui est source de vie et nous dit comment on reçoit cette vie et aussi comment on risque de la rejeter. Ce Dieu-là laisse indifférent. On ne doit même plus faire l’effort de se prononcer à son sujet, il faut surtout le taire et le cacher dans l’espace privé. Il reste certaines « valeurs chrétiennes », mais là aussi il faut remarquer que c’est nous qui les mesurons et adaptons selon la mentalité, et c’est ainsi que par exemple on peut aller jusqu’à évoquer la compassion pour prôner l’euthanasie. Bref, des valeurs qui se dévaluent.

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  • Liège, 3 avril : Chemin de croix du Vendredi Saint dans les rues de la ville

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    Chemin de croix

    dans les rues de Liège 

    Vendredi 3 avril (Vendredi saint) à 18h

    Présidé par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège

    39734794.2.jpg

    RDV : église Saint-Pholien(pl. Saint-Pholien 4020 Liège – dès 17h 30)

    Arrivée à 19h 15, Cathédrale

    Suivi de : Office du Vendredi saint à la Cathédrale à 19h 30

    + temps libre pour les confessions jusque 21h 30

    Participation libre

    Editeur responsable : Pastorale urbaine, Doyen Eric de Beukelaer, e.debeukelaer@catho.be, 

    JPSC

  • "Dieu n'existe probablement pas. Cessez de vous inquiéter et profitez de la vie!"

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    m_597775_0vkAR5OaAteB.jpgAvec beaucoup d'à-propos, en ce début de Semaine Sainte, un chroniqueur - et non des moindres - manifestait hier dans la Libre son incompréhension (et son rejet) du mystère de la Croix; dans une homélie prononcée à Rome le Vendredi Saint en 2009, le Père Cantalamessa éclaire ce point central de la foi chrétienne : 

    "... Un des défis actuels de la foi, le plus ouvert peut-être jamais encore lancé, s'est traduit  dans un slogan publicitaire écrit sur les bus de Londres et d'autres capitales européennes:  "Dieu n'existe probablement pas. Cessez donc de vous inquiéter et profitez de la vie":  "There's probably no God. Now stop worrying and enjoy your life".

    L'élément le plus accrocheur de cette publicité n'est pas tant la prémisse "Dieu n'existe pas", que la conclusion:  "Profitez de la vie!" Le message sous-jacent est que la foi en Dieu empêche de profiter de la vie, qu'elle est ennemie de la joie. Sans la foi, il y aurait davantage de bonheur dans le monde! Paul nous aide à apporter une réponse à ce défi, en nous expliquant l'origine et le sens de toute souffrance, à partir de celle du Christ.

    Pourquoi "fallait-il que le Christ endurât ces souffrances pour entrer dans sa gloire"? (Lc 24, 26). Une question, à laquelle on apporte parfois une réponse "faible" et, en un certain sens, rassurante. Le Christ, en révélant la vérité de Dieu, suscite nécessairement l'opposition des forces du mal et des ténèbres et celles-ci, comme cela s'était produit avec les prophètes, conduiront à son refus et à son élimination. "Il fallait que le Christ endurât ces souffrances" aurait donc été compris dans le sens qu'"il était inévitable que le Christ endurât ces souffrances".

    Paul donne une réponse "forte" à cette question. La nécessité n'est pas d'ordre naturel, mais surnaturel. Dans les pays qui ont conservé une foi chrétienne ancienne, on associe presque toujours l'idée de souffrance et de croix à celle de sacrifice et d'expiation:  la souffrance, pense-t-on, est nécessaire pour expier le péché et apaiser la justice de Dieu. C'est ce qui a provoqué, à l'époque moderne, le rejet de toute idée de sacrifice offert à Dieu et, pour finir, l'idée même de Dieu.

    Il est indéniable que nous, les chrétiens, avons parfois prêté le flanc à cette accusation. Mais il s'agit d'un malentendu qu'une meilleure connaissance de la pensée de Paul a désormais définitivement clarifié. Dieu, écrit-il, a exposé le Christ "comme instrument de propitiation" (Rm 3, 25), mais cette propitiation n'agit pas sur Dieu pour l'apaiser, mais sur le péché pour l'éliminer. "On peut dire que Dieu lui-même, pas l'homme, expie le péché... L'image est davantage celle d'une tache corrosive que l'on enlève, ou la neutralisation d'un virus mortel, que celle d'une colère apaisée par la punition". (J. Dunn, La teologia dell'apostolo Paolo, Paideia, Brescia 1999, p. 227.)

    Le Christ a donné un contenu radicalement nouveau à l'idée de sacrifice. "Ce n'est plus l'homme qui exerce une influence sur Dieu pour l'apaiser. C'est plutôt Dieu qui agit pour que l'homme renonce à son inimitié contre lui et envers le prochain. Le salut ne commence pas avec la demande de réconciliation de la part de l'homme, mais avec l'exhortation de Dieu lui-même:  "Laissez-vous réconcilier avec Dieu" (2 Co 5, 20)".

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  • Les intentions de prière du pape pour le mois d'avril

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    L'intention de prière générale du Saint-Père pour avril est:

    "Pour que les êtres humains apprennent à respecter la création et à en prendre soin comme don de Dieu".

    Son intention missionnaire est:

    "Pour que les chrétiens persécutés sentent la présence réconfortante du Seigneur ressuscité et la solidarité de toute l'Eglise".

  • Deux chemins de croix pour vivre la Semaine Sainte avec les chrétiens d'Orient

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    Du site de l'Oeuvre d'Orient :

    Vivre la Semaine Sainte avec les chrétiens d’Orient

    Cette semaine nous vous proposons deux chemins de croix à méditer en communion avec nos frères d'Irak et de Syrie

     

     » Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, le royaume des cieux est à eux.  » Mt 5,10

    Le 1er chemin de croix a été rédigé par Mgr Samir Nassar, médité par des familles syriennes, réfugiées et sinistrées.

    PREMIÈRE STATION : JÉSUS CONDAMNE A MORT :
    « Pilate livra Jésus pour qu’il soit crucifié» Mt 15, 12-13.
    Un innocent condamné à mort. Quelle justice !
    Seigneur, nos familles se sentent, dans leurs souffrances, bien proches de toi, victimes innocentes à ton image. Forcées par la violence et la persécution de quitter : maisons, écoles, paroisses, villages, voisins, amis, cimetières ;
    pour vivre dans des camps de réfugiés dans la misère et l’indifférence.
    Pilate est toujours là à nourrir l’injustice.
    Seigneur, éclaire l’esprit de ces  » juges » et fais de nous des messagers de
    Justice… Amen. 

    >>Lire la totalité du chemin de croix

    Pour télécharger ce chemin de croix cliquez ici 2015 Chemin de Croix -- Syrie -- Mgr Nassar

    Ce deuxième chemin de croix a été rédigé par Mgr Mouché, archevêque syriaque catholique de Mossoul

    Chemin-de-Croix-775x1024.jpg6éme STATION : VÉRONIQUE ESSUIE LE VISAGE DE JÉSUS :
    « C’est ta face, Seigneur, que je cherche, ne me cache pas ta face. »
    Ps 27,8-9
    Véronique effectue un geste symbolique très fort. Elle vient essuyer la douleur de ton visage. Un geste de foi qui exprime son amour pour toi.
    Ce visage reste imprimé dans la tradition chrétienne.
    Qui va essuyer les visages blessés de nos frères, de nos mamans qui pleurent leurs enfants et leur détresse ?
    Donne-nous, Seigneur, à voir ta face dans celui des pauvres persécutés
    et des victimes innocentes des violences et des injustices. Amen..>>Lire la totalité du chemin de croix

    Pour télécharger ce chemin de croix cliquez ici 2015 Chemin de Croix -- Irak -- Mgr Mouche

  • Mettre le couvert à l'église pour la messe du Jeudi-Saint ?

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    Lu sur le site « Pro Liturgia »

    0704_jeudiSaint003 (1).jpgDans un certain nombre de paroisses, l’habitude a été prise de célébrer la Messe du Jeudi-Saint sur une table dressée dans la nef centrale de l’église. La Congrégation pour le Culte divin a eu l’occasion de dire plusieurs fois que cette pratique n’était pas licite et devait être abandonnée là où elle subsiste encore.

    Explication : « Les normes liturgiques actuelles insistent sur l’importance qui doit être donnée à l’autel dont la position doit permettre d’attirer l’attention des fidèles : “L’autel, où le sacrifice de la croix est rendu présent sous les signes sacramentels, est aussi la table du Seigneur à laquelle, dans la messe, le peuple de Dieu est invité à participer ; il est aussi le centre de l’action de grâce qui s’accomplit pleinement par l’Eucharistie. Dans un lieu destiné au culte, la célébration de l’Eucharistie doit s’accomplir sur un autel (...). Il convient que dans toutes les églises il y ait un autel fixe qui signifie, de manière claire permanente le Christ Jésus, Pierre vivante (1P 2, 4 ; cf. Ep 2, 20). (...) 
    Ainsi donc, l’usage de dresser une table au milieu de la nef pour célébrer la dernière Cène (Jeudi-saint) ou la Messe de Première Communion des enfants relève d'une pratique dont le symbolisme ainsi que la valeur éducative et pastorale est incohérente : cette façon de faire détourne l’attention des fidèles de l’autel, perturbe le sens premier de la liturgie et, contrairement à ce que l’on croit, ne favorise pas la participation des fidèles à ce que représente réellement l’Eucharistie. » (Source : Notitiae, Vol. 38, p. 492) » 

    http://www.proliturgia.org/

     « La forme fondamentale [de la messe] est la prière d’action de grâce sur le pain et le vin. C’est de la prière d’action de grâce, après le banquet  du dernier soir que la liturgie de la messe a commencé, et non du banquet lui-même. Ce dernier était considéré aussi peu essentiel et aussi facilement séparable  que déjà dans l’Eglise primitive il était omis… Ce que l’Eglise célèbre dans la messe  n’est pas la dernière Cène  mais ce que le Seigneur, durant la dernière Cène, a institué et confié à l’Eglise : la mémoire de sa mort sacrificielle » ( Josef Andreas Jungmann, cité par Benoît XVI dans ses Opera Omnia, tome «  Jésus de Nazareth, » p. 495).

    C’est ce que les paroles du rituel de la sainte messe nous rappellent d’ailleurs clairement au moment de la consécration : "pridie quam pateretur", "postquam cenatum est", le jour avant de souffrir, après avoir soupé… 

    JPSC

  • BXL, La Viale, vendredi 27 mars : Chemin de Croix avec le Groupe Alleluia

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  • A l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy (Liège), le vendredi 27 mars à 20h : Projection du film « M et le 3e secret »

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    « M et le 3e secret » est une enquête originale sur les apparitions attribuées à la Vierge Marie au cours des deux derniers siècles. Ce film documentaire est l’œuvre du journaliste d’investigation Pierre Barnérias (RTL, France2, France3) qui cherche à dégager le fil conducteur du message délivré par la Mère de Dieu. Il montre de très belles images et des témoignages émouvants. Deux artistes célèbres, André Dussollier et Hélène Segara, prêtent le concours de leurs voix aux commentaires. C’est un film à découvrir avec discernement, mais à découvrir certainement. Il sera présenté, en avant-première, sur grand écran le vendredi 27 mars prochain, à l’église du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Entrée libre. Renseignements : tel 04.344.10.89. email : sursumcorda@skynet.be

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    La bande-annonce :

  • Semaine Sainte à Namur

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    Un ami nous demande de communiquer l'avis suivant:

    LA SEMAINE SAINTE CÉLÉBRÉE SELON LE RITE LATIN TRADITIONNEL À SAINTE-THÉRÈSE À NAMUR

    Vous qui voulez découvrir la beauté des offices anciens, du chant grégorien et de la polyphonie, bienvenue à la chapelle Sainte-Thérèse, rue Jean Premier 5b à Namur (proche de la Citadelle).

    La chapelle Sainte-Thérèse est confiée par l'évêché de Namur à la Fraternité Saint-Pierre pour la célébration des offices selon la forme extraordinaire du rite romain. 

     Jeudi Saint 2 avril à 19h00

     Messe vespérale de la Cène du Seigneur, lavement des pieds, procession au reposoir, dépouillement de l'autel et adoration.

    Chants grégoriens, Jesu Salvator Mundi de Menegali, O Memoriale et O Bone Jesu de Palestrina, In Monte Oliveti de Martini, Pange Lingua et cantiques traditionnels.

     Vendredi Saint 3 avril à 19h00

    Liturgie de la Passion et de la Mort du Seigneur, adoration de la Croix et communion.

    Chant de la Passion selon saint Jean : grégorien et polyphonie de Victoria.  Crux Fidelis de Palestrina.

     Veillée Pascale 4 avril à 20h30

    Bénédiction du feu nouveau et du cierge pascal, chant de l' Exultet, renouvellement des promesses du baptême, litanie des saints et Messe de la Résurrection.

    Chants grégoriens, O Filii et Filiae, Sicut Cervus de Palestrina, Regina Caeli et Cantate Domini de Haendel.

    Dimanche de Pâques 5 avril à 10h00

    Messe de la Résurrection du Seigneur.

    Chants grégoriens, Salve Festa Dies, Panem Vivum, O Filii et Filiae, rayonnant de Lumière et Chantons Victoire.

    Renseignements : Abbé Gérald Duroisin 0472 / 34 71 (fssp.be)

    JPSC

  • Saint Héribert de Cologne (16 mars)

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    Saint-Héribert (source)

    Heribert-of-Cologne.jpg(...) Saint Héribert fut à la fois un grand homme d'État, chancelier de l'empire germanique, et un éminent pontife, archevêque de Cologne.

    Héribert naquit vers l'an 970; il était fils du comte Hugo de Worms. Ses études commencées à l'école du chapitre de cette ville, se continuèrent à l'abbaye de Gorze, près de Metz, où il surpassa les moines par l'étendue de son savoir, ses connaissances théologiques et sa profonde piété. A son retour, l'évêque de Worms le nomma prévôt de la cathédrale, l'ordonna prêtre et le fit entrer dans la chancellerie royale, où convergeaient toutes les activités politiques et administratives de l'empire.

    Le jeune clerc n'aurait pu recevoir une meilleure formation diplomatique, mais son séjour à la chancellerie devait en plus avoir une importance décisive sur le cours de sa vie, car c'est là qu'il fut remarqué et apprécié par l'empereur Othon III. Celui-ci en fit, en 993, son chancelier pour les affaires d'Italie, pays compris dans le saint empire romain germanique, et son conseiller intime, son compagnon inséparable. Il voulut aussi lui confier l'évêché de Wurzbourg, mais Héribert se désista en faveur de son frère Henri.

    Héribert devait la ferveur royale à son service désintéressé pour l'État Il n'aspirait pas, comme la plupart des nobles de l'entourage impérial, à étendre les possessions de son lignage. Demeurant toujours dans le voisinage d'Othon, il s'appliquait à déjouer les plans irréfléchis de l'impétueux et inexpérimenté monarque, comme inversement de favoriser toutes ses bonnes dispositions et ses actes généreux de dévotion, Il l'accompagna dans ses deux premières expéditions à Rome, assista à son couronnement en 996 et participa activement à plusieurs conciles. Il influença efficacement l'élection de deux papes pieux et capables, Grégoire V et Sylvestre II.

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