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Au rythme de l'année liturgique - Page 214

  • Académie de chant grégorien à Liège. Cycle 2014-2015. Cours d’initiation avec Stéphan Junker. 11 leçons et une journée festive de clôture (samedi 9 mai 2015, de 16h00 à 19h00) avec la Schola Resupina de Vienne (Autriche)

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    Les inscriptions sont ouvertes. Renseignements et inscriptions :

    ● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye). E-mail : jpschyns@skynet.be

    ● Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie :http://www.gregorien.com

  • Académie de chant grégorien à Liège. Cycle 2014-2015. Cinq week-ends de formation avec Marcel Pérès et une liturgie de clôture (dimanche 20 septembre 2015, 16h00) avec l’interprétation des vêpres primitives de saint Lambert

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    Les inscriptions sont ouvertes. Renseignements et inscriptions :

    ● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye). E-mail : jpschyns@skynet.be

    ● Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie :http://www.gregorien.com

  • Les intentions de prière du pape pour le mois de novembre

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    L'intention de prière générale du Saint-Père pour novembre est:

    "Pour que les personnes souffrant de solitude ressentent la présence de Dieu et reçoivent le soutien de leurs frères".

    Son intention missionnaire est:

    "Pour que les jeunes, séminaristes, religieux et religieuses, bénéficient d'éducateurs compétents et sages".

  • Fête de la Toussaint!

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    La Solennité de tous les saints semble liée, historiquement, à la dédicace de l’ancien temple romain du Panthéon par le pape Boniface IV au début du VIIe siècle. Originellement dédié à tous les dieux — c’est le sens du nom en grec — le Panthéon fut consa­cré à Marie et à tous les martyrs, auxquels on ajouta plus tard les confesseurs. L’anniversaire de la dédicace du Panthéon, et donc la fête de tous les saints, fut fixée d’abord au 13 mai, puis, en 835, au 1er novembre.

    La fête de la Toussaint unit l’Église de la terre à la béatitude de l’Église du ciel : cette célébration groupe non seulement tous les saints canonisés, c’est-à-dire ceux dont l’Église assure, en engageant son autorité, qu’ils sont dans la Gloire de Dieu, mais aussi tous ceux qui, en fait et les plus nombreux, sont dans la béa­titude divine. Comme la fête de la dédicace, la Toussaint donne un avant-goût de la liturgie éternelle, celle que la liturgie de la terre inaugure (cf. Vatican II, Constitution sur la sainte Liturgie, n° 8). (Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie) 

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT  

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    LES MESSES DU WEEK-END DE LA TOUSSAINT 

    SAMEDI 1er NOVEMBRE 2014 

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    FÊTE DE TOUS LES SAINTS

    10h00, messe en latin (missel de 1962) : chants grégoriens et orgue, propre de la messe « Gaudeamus ». 

    11h15, messe en français (missel de 1970) : chants grégoriens, orgue et violoncelle.  

    DIMANCHE 2 NOVEMBRE 2014

    10h00, messe en latin (missel de 1962) : chants grégoriens et orgue, propre du XXIe dimanche après la Pentecôte.

    11h15, messe en français (missel de 1970) : Commémoration des fidèles défunts, chants grégoriens, orgue et violoncelle. Kyriale  de la messe de « requiem ».

    Renseignements : sursum corda, tél. 04.344.10.89

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Toutes les célébrations de la Toussaint et du Jour des Morts à Liège-Centre : voir ici  Célébrations du 1er et 2 novembre dans l’UPSL

  • Liturgie : une interview de l’abbé Claude Barthe

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    Sur  le site de« Correspondance européenne » :

    2013.11.28_abbe_Barthe_s.jpgLe 3e pèlerinage Summorum Pontificum s’est déroulé à Rome du 23 au 26 octobre derniers,  et la messe  Pontificale célébrée par le cardinal Raymond Burke, préfet de la Signature Apostolique, dans la Basilique Saint-Pierre, en présence de plus de 300 prêtres et 2 000 pèlerins venus du monde entier, en a été l’événement le plus important. Correspondance européenne a interviewé l’abbé Claude Barthe, aumônier du pèlerinage.

     « - Quel est le but du pèlerinage Summorum Pontificum et que se propose-t-il ?

    Ce pèlerinage a pour but de conduire au Tombeau de saint Pierre des prêtres diocésains ou membres de communautés traditionnelles, des religieux, des séminaristes de toutes provenances, des fidèles, qui pratiquent paisiblement dans le monde la liturgie traditionnelle grâce au Motu Proprio Summorum Pontificum. Des communautés, des groupes divers sont représentées, mais chaque clerc ou laïc qui y participe le fait à titre personnel. Cela permet plus de liberté et de souplesse, et cela permet aussi, je tiens à le souligner, que des fidèles et prêtres appartenant à la Fraternité Saint-Pie-X puissent être présents paisiblement. J’ajoute que, de même que toute messe est célébrée pro vivis et pro defunctis, dans un pèlerinage comme celui-là la prière pour les défunts importe : nous faisons mémoire de ceux qui nous ont précédé en œuvrant pour la renaissance de la liturgie traditionnelle.

    Pas plus qu’en France le Pèlerinage annuel à Chartres de la liturgie traditionnelle, ce Pèlerinage à Rome n’est une « manifestation ». C’est un acte de piété, un moment de prière et d’imploration. Mais parmi d’autres initiatives (je pense aux congrès Summorum Pontificum organisés par le P. Vincenzo M. Nuaraà des messes à la Basilique Saint-Pierre, à des pèlerinages comme ceux d’Una Voce), dans une Église visible, ce pèlerinage manifeste visiblement, l’existence et la présence de la messe traditionnelle, toujours jeune et vivante, à Rome même, auprès de Pierre.

     - Après la renonciation de Benoît XVI et avec l’élection du pape François peut-on parler d’une importance historique du Summorum Pontificum et de son actualité?

    Il est fort possible que Summorum Pontificum du pape Benoît XVI apparaisse un jour comme le principal acte de son pontificat, celui qui en qualifiera et synthétisera toute la portée. Toutes choses égales, il a la valeur réelle et symbolique d’Humanæ vitæ, qui montrait que, malgré les grandes secousses consécutives au Concile, l’Église gardait un cap identique du point de vue moral. Summorum Pontificum, d’une autre manière, a montré que l’Eglise romaine n’avait nullement abandonné son antique liturgie. « Deux documents pontificaux ont eu un impact sur ma vie, a écrit Mgr Gullickson, nonce en Urkraine : le premier est Humanæ vitæ, publié par Paul VI ; l’autre est Summorum Pontificum, de Benoît XVI ».

    Ces deux axes, celui de la morale et celui de la liturgie pourraient bien être décisifs dans les évolutions contrastées qui s’amorcent sous nos yeux. D’autant qu’on peut constater que ces documents ont de fait correspondu à deux milieux de réception qui se recoupent assez largement : un milieu de familles, généralement nombreuses et pratiquantes, observant fidèlement la morale conjugale, et un milieu cultivant une liturgie traditionnelle ou très classique. Milieux qui forment un catholicisme jeune, vivant, qui semble, certes, numériquement minoritaire, mais qui pèse considérablement dans un corps ecclésial qui s’exténue de plus en plus. C’est patent dans le domaine des vocations.

    On peut d’ailleurs observer qu’après Benoît XVI la liturgie traditionnelle continue sa remontée : de nombreux fidèles tout simples, des prêtres, des séminaristes, des religieux découvrent aujourd’hui encore sa richesse spirituelle et liturgique, l’exceptionnelle pédagogie de la foi qu’elle représente et le ferment missionnaire qu’elle porte. L’acte de Benoît XVI a consolidé juridiquement – c’est son immense mérite – un mouvement préexistant, qui continue et va continuer.

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  • Bruxelles : Action Toussaint 2014

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    De la Lettre d'Information de catho-bruxelles.be :

    Novembre 2014
    Eglise catholique à Bruxelles - Action Toussaint 2014

    Présence et prière dans les cimetières et sur le Web

     

    Madame, Monsieur,

    Chères amies, chers amis,

    Le 1er novembre, les catholiques du monde entier célèbrent la fête de la Toussaint. Cette fête de tous les saints est dédiée à ceux et celles qui sont retournés auprès du Père, et sont entrés dans sa paix. Qu’il s’agisse des saints reconnus et vénérés durant l’année, ou des saints anonymes que compte chaque famille. Pour les croyants, la Toussaint représente une fête vivante et joyeuse, qui nous invite à placer notre espérance au-delà des limites de la mort physique. C’est un acte de foi, qui permet traditionnellement aux familles de consacrer une place spéciale à ses défunts. Ceci, de manière plus particulière le 2 novembre, ‘Jour des morts’, puisqu’il représente une journée de prière pour les défunts.  


    A la Toussaint, on visite les tombes des proches, on partage un repas, on fleurit le colombier : mille et un gestes qui nous permettent d’entretenir la mémoire de ceux qui nous ont aimés, et que nous continuons à aimer.

     

    Une présence dans les cimetières

    Depuis plusieurs années, l’Eglise de Bruxelles accompagne discrètement ceux qui se rendent dans les cimetières de la ville. Cette année encore, un accueil sera organisé dans divers cimetières, les 1er et 2 novembre prochains. Ce sera l’occasion d’y recevoir un carton de prière (bilingue) que les familles pourront lire devant la tombe. Ici et là, un prêtre se tiendra à disposition des personnes qui souhaitent un temps d’écoute ou la bénédiction d’une tombe.

    Très pratiquement, l’accueil sera organisé cette année dans les cimetières de Molenbeek-Saint-Jean, Uccle, Woluwe-Saint-Lambert, Wezembeek-Oppem, Kraainem, Anderlecht, Jette et Watermael-Boitsfort. Vous trouverez en pièce jointe le détail des différentes permanences.  Davantage de renseignements ici.

    … et sur le Web

     

    Tôt ou tard, nous sommes tous confrontés au deuil et à sa douloureuse traversée. Epuisement, chagrin, souffrance, colère et solitude prennent à la gorge. Le blog Deuil et Espérance est un espace de paix et de liberté, un espace de reconstruction de sens comme une main tendue, dans l’anonymat et le plus grand respect. Il est ouvert à toutes celles et ceux qui à la fois cherchent des espaces de réflexion, de recul, par rapport à une situation qui les dépasse, et aussi à qui souhaite avoir des réponses sur « l’après »… Un blog qui ne cache pas son identité catholique, mais souhaite d’abord rejoindre l’humanité souffrante avant d’étaler ses dogmes.  www.deuiletesperance.blogspot.be

  • Le bienheureux Salvador Mollar Ventura fusillé en haine de la foi (27 octobre)

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    Source : Evangile au Quotidien

    Bx Salvador Mollar Ventura
    Religieux o.f.m. et martyr

    Salvador, dans le siècle Juan Bautista, Mollar Ventura naît le 27 mars 1896, près de Valence, dans une famille modeste, honorable et chrétienne.

    Il était assidu aux adorations nocturnes de sa paroisse, et faisait partie de la Conférence de Saint-Vincent-de-Paul. Le dimanche, il faisait le catéchisme aux enfants, et participait au rosaire avec ses élèves.

    A 25 ans, il sollicita la permission d'entrer chez les Frères Mineurs ( Franciscains ). Il reçut l'habit en 1921 au Couvent du Saint-Esprit à Gilet (Valence) et prit le nom de Salvador (Sauveur). Il fit sa profession solennelle en 1925, et passa sa vie au Couvent de Gilet, puis de Benisa. Il était sacristain. Il s'acquittait de sa tâche avec simplicité, piété, et dévotion.

    Comme religieux, le Frère Sauveur était un digne fils de saint François ; il était humble et obéissant, empli d'esprit de sacrifice. Toujours joyeux et optimiste, il accomplissait le dessein de Dieu. Sa mère disait de lui : « J'ai une lampe toujours allumée, devant le Saint-Sacrement : c' est mon fils. 

    Lorsque la guerre éclata, le Couvent de Benisa fut fermé, et Sauver dut trouver refuge en ville chez de pieux bienfaiteurs. Mais au bout de quelques jours la situation empira ; il décida de partir pour trouver un asile à Manises, son bourg natal. 
    Il y fut découvert le 13 octobre. On l'emprisonna dans le couvent des Carmélites, transformé en centre de détention.
    On le fusilla dans la nuit du 27 au 28 octobre 1936, en haine de la Foi, à Picadero de Paterna, près de Valence. Il avait quarante ans.

    Salvador Mollar Ventura, avec trois autres franciscains espagnols, et un groupe composé de 233 martyrs de la même persecution, a été béatifié le 11 mars 2001 par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

  • Benoît XVI au pèlerinage Summorum Pontificum : « Je suis spirituellement avec vous »

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    SP Pilgrimage.jpgLes « supporters » de la liturgie romaine traditionnelle sont en pèlerinage à Rome ce week-end. Ils ont reçu du pape émérite Benoît XVI un message d’encouragement très appuyé et chaleureux. Lu samedi sur le site « riposte catholique » :

    « Le 3ème pèlerinage Summorum Pontificum à Rome, qui a commencé jeudi soir, dans la paroisse de la Trinité des Pèlerins, a trouvé son sommet aujourd’hui, à la Basilique Saint-Pierre, avec un Pontifical célébré par le cardinal Raymond Burke (encore) Préfet du Tribunal Suprême de la Signature Apostolique.

    Une très longue file de clercs et de fidèles est partie de la Basilique Saint-Laurent in blogger-image-222331893.jpgDamaso, à côté de la Chancellerie Apostolique, s’est engagée dans les rues de Rome, a traversé le Tibre sur le Pont Saint-Ange, a remonté enfin la via de la Conciliation pour entrer dans la Basilique par la grande porte au chant du Credo. Le tout pour la joie des Romains, des pèlerins-photographes, et, il est vrai, pour la pénitence des automobilistes…

    2 000 fidèles, 300 prêtres au moins (de nombreux prêtres en clergyman dans la foule), ont participé à la messe pontificale en l’honneur de la Sainte Vierge, avec la présence du cardinal William Levada, ancien Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, de Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei, et d’autres prélats. La liturgie a été rehaussée par les chants du propre et du kyriale, assurés par le Pontifical North American College, le séminaire américain de Rome.

    L’émotion a été maximale lorsque le cardinal Burke, visiblement fatigué par les labeurs des éprouvantes semaines précédentes, mais parlant avec une voix particulièrement ferme, a célébré dans son homélie l’œuvre de Benoît XVI pour la liturgie, la place éminente du « magistère » du culte divin et spécialement de la liturgie selon la forme extraordinaire.

    L’importance du nombre de clercs souvent jeunes, prêtres, religieux et séminaristes, notamment des séminaristes romains, avait créé l’étonnement lors des derniers pèlerinages, mais était cette fois plus notable encore. Visiblement, était là, en chair et en os, ce phénomène que tout le monde observe : celui de l’intérêt que le jeune clergé porte à la messe traditionnelle, et qui est une des raisons de la renaissance de la liturgie antique de l’Église romaine.

    Dimanche, en la solennité du Christ-Roi, le cardinal Walter Brandmüller présidera pontificalement une messe en la Basilique Saint-Benoît, à Nurcie, et Mgr François Bacqué, nonce apostolique, célèbrera, à Rome, la messe pontificale en la paroisse de la Trinité des Pèlerins.

    Lors de la messe à Saint-Pierre, Mgr Pozzo a lu un message du Secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin, transmettant la bénédiction apostolique du Pape François, au cardinal Burke, aux prêtres et fidèles présents, leur souhaitant « un élan renouvelé pour le témoignage du message immuable de la foi chrétienne ». À la grande joie des fidèles, dont il a fallu contenir les applaudissements, il a lu aussi un message du Pape émérite Benoît XVI adressé au délégué général du Cœtus Internationalis Summorum Pontificum, Guiseppe Cappocia, exprimant sa grande joie de savoir que la messe selon l’usage ancien se développait aujourd’hui, notamment avec des jeunes fidèles, grâce, a-t-il souligné, à « de bons cardinaux », et disant aux pèlerins : « Je suis spirituellement avec vous ».

    Ref. Benoît XVI au pèlerinage Summorum Pontificum : « Je suis spirituellement avec vous»

    Le blog du « suisse romain » (abbé Rimaz) reproduit les termes mêmes choisis par Benoît XVI : « Je suis très heureux que l’usus antiquus vive maintenant dans la pleine paix de l’Eglise, même chez les jeunes, soutenue et célébrée par de grands cardinaux. Spirituellement je serai avec vous. Mon état de “moine cloîtré” ne me permet pas une présence à l’extérieur. Je ne sors de ma clôture que dans des cas particuliers, invité personnellement par le Pape. »

    JPSC

  • Le plus grand commandement (30e dimanche du T.O.)

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    L'Evangile de ce dimanche (Mt, chap. 22, vv. 34-40)

    Les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, et l'un d'entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l'épreuve : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout ce qu'il y a dans l'Écriture - dans la Loi et les Prophètes - dépend de ces deux commandements. »

    L'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde fsJ (homelies.fr - archive 2008)

    Pharisiens et sadducéens se relaient pour harceler Jésus de questions pièges. Les pharisiens ont ouvert le feu : ils ont essayé de compromettre Jésus sur le terrain politique avec la demande concernant le tribut redevable à César (Mt 22, 15-22). Mis en échec ils se sont retirés et ont laissé la place aux sadducéens. Ceux-ci ont tenté de démontrer que la doctrine de la résurrection soutenue par Notre-Seigneur est absurde ; leur argumentation s’appuyait sur le cas de figure de six frères épousant successivement la femme de leur frère défunt pour lui assurer une descendance (Mt 22, 23-33). Le rappel des conditions de vie dans le Royaume les a obligés eux aussi à battre en retraite.

    Devenus plus prudents, « les pharisiens se réunirent » et par la voix d’un légiste, ils tendent un piège bien plus subtil. Il était de tradition que les Maîtres résument les prescriptions de la Loi autour d’un commandement central d’où tous les autres sont sensés procéder et auquel ils devraient ramener. Cette synthèse originale caractérisait l’enseignement de chaque Rabbi. L’exercice n’était pas facile car les quelques sentences retenues devaient proposer une synthèse fidèle de l’essentiel de la Thora. Le « grand commandement » auquel se réfèrent les pharisiens est donc celui qui pour Jésus s’impose de manière absolue et autour duquel il entend construire sa doctrine. Ces messieurs espèrent bien sûr que la réponse du Rabbi sera insuffisante et qu’ils auront ainsi matière pour mettre en doute son orthodoxie.

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  • A votre agenda! Concert de Noël à la Cathédrale de Liège, le samedi 13 décembre à 16 heures

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    « Gloria »

    Avec le Chœur Universitaire de Liège

    et le Choeur de Chambre "Praeludium"

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  • Académie de chant grégorien à Liège : le programme 2014-2015

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    Académie  de  Chant  grégorien à Liège

    Secrétariat :  Jean-Paul Schyns,  Quai Churchill , 42/7  4020  Liège E-mail :  jpschyns@skynet.be Tél. 04.344.10.89  (depuis l’étranger : +32.4.344.10.89) Site :    http://www.gregorien.com

    marcel-peres.jpg1.  CINQ WEEK-ENDS AVEC MARCEL PÉRÈS, DIRECTEUR DE L’ENSEMBLE ORGANUM ET DU CIRMA (Centre itinérant de recherche sur les musiques anciennes).

    A l’abbaye de la Paix-Notre-Dame, Bd d’Avroy, 54,  à Liège.

    Les deux premiers week-ends seront consacrés à l’œuvre d’Hildegarde von Bingen :

     du vendredi 12 (17h00) au dimanche 14 (18h00) décembre 2014 et du vendredi 23 (17h00) au dimanche 25 (18h00) janvier 2015.

     Les trois suivants constitueront un mini-cycle pour restituer les vêpres de l’office primitif de saint Lambert :

    du vendredi 12 (17h00) au dimanche 14 juin (18h00) juin 2015 ; du vendredi  4 (17h00) au dimanche 6 (18h00) septembre  2015 ; du  vendredi 18 (17h00) au dimanche 20 (18h00) septembre 2015.

    Ce dernier week-end se clôturera par le chant des vêpres restituées à l'église du Saint-Sacrement, dans le cadre d’une célébration liturgique organisée le 20 septembre, pour la Solennité de la fête de saint Lambert, patron de la ville et du diocèse de Liège.

    Le droit d’inscription (repas compris et collations compris) reste inchangé : 100 € par week-end (règlement sur place).

    Réduction de 10  % pour : ceux qui s’inscrivent à tout le moins aux trois week-ends consacrés aux vêpres primitives de la fête de saint Lambert ; les religieuses et les religieux ; les jeunes de moins de 33 ans.

    Des possibilités de logement à prix modique sont offertes à l’abbaye des Bénédictines et à l’hôtel des acteurs (proche de l’abbaye).

    Trente places sont ouvertes par week-end. Les inscriptions peuvent se faire dès à présent. Personnes de contact : Jean-Paul Schyns (académie de chant grégorien) : tel. 04.344.10. 89 (de l’étranger : +32.4.344.10.89) ou email jpschyns@skynet.be ou Sœur Petra (abbaye des bénédictines de Liège) email :  petra.osb@skynet.be . L’inscription est également possible en ligne sur le site web de l’académie http://www.gregorien.com

    stéphan Junker.jpg2.  CYCLE DE COURS D’INITIATION  AVEC STÉPHAN JUNKER, PROFESSEUR AU CONSERVATOIRE DE VERVIERS

      À l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132, à Liège

    Deux samedis après-midi par mois, de fin novembre 2014 à mai 2015 (calendrier à préciser). Chant d’ensemble : 12  leçons (de 15h à 17h30). Travail individualisé de la voix (supplément facultatif) : 4 leçons (de 17h30 à 18h30). Journée grégorienne de clôture : le samedi  9 mai 2015 (concert à 16 h. et messe chantée à 18h ) avec le concours de la Schola Resupina  de Vienne (Autriche), direction : Isabell  Köstler. Le thème du cycle sera « le chant romano-franc  célèbre Charlemagne († 814). De la réforme carolingienne à l’ars nova. »

    Les cours sont ouverts à tous, sans pré-requis, même si une expérience musicale est la bienvenue.

    La participation aux frais est fixée comme suit : 33 ans et plus : 105€ ∙  moins de 33 ans : 75€  ∙ réduction pour ceux qui ont déjà participé aux cours de l’académie : -15€  ∙ supplément pour inscription (facultative) à un travail individuel de la voix : 20€.  

    Les paiements sont reçus au compte IBAN: BE96 2100 6808 9305  BIC : GEBABEBB de l’Académie de Chant grégorien à Bruxelles, avec la mention  « cours Liège ». Le paiement d’un acompte de 20€ est requis (avant le 20 novembre 2014).

    Renseignements et inscriptions :

    ● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye). E-mail : jpschyns@skynet.be

    ● Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie : http://www.gregorien.com

  • Saint Ignace d'Antioche (17 octobre)

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    Lors de l'audience générale du mercredi 14 mars 2007, le pape Benoît XVI a évoqué ce Père de l'Eglise :

    Saint Ignace d'Antioche

    Chers frères et sœurs!

    Comme nous l'avons déjà fait mercredi, nous parlons des personnalités de l'Eglise naissante. La semaine dernière, nous avons parlé du Pape Clément I, troisième Successeur de saint Pierre. Aujourd'hui, nous parlons de saint Ignace, qui a été le troisième Evêque d'Antioche, de 70 à 107, date de son martyre. A cette époque, Rome, Alexandrie et Antioche étaient les trois grandes métropoles  de  l'empire  romain. Le Concile de Nicée parle de trois "primats":  celui de Rome, mais Alexandrie et Antioche également participent, d'une certaine manière, à un "primat". Saint Ignace était Evêque d'Antioche, qui se trouve aujourd'hui en Turquie. Là, à Antioche, comme nous l'apprenons des Actes des Apôtres, se développa une communauté chrétienne florissante:  le premier Evêque fut l'apôtre Pierre - c'est ce que nous rapporte la tradition - et là, "pour la première fois, les disciples reçurent le nom de chrétiens" (Ac 11, 26). Eusèbe de Césarée, un historien du IV siècle, consacre un chapitre entier de son Histoire ecclésiastique à la vie et à l'œuvre littéraire d'Ignace (3, 36). "De Syrie", écrit-il, "Ignace fut envoyé à Rome pour être livré en pâture aux bêtes sauvages, à cause du témoignage qu'il avait rendu du Christ. En accomplissant son voyage à travers l'Asie, sous la surveillance sévère des gardes" (qu'il appelle les "dix léopards" dans sa Lettre aux Romains, 5, 1), "dans toutes les villes où il s'arrêtait, à travers des prédications et des avertissements, il renforçait les Eglises; et surtout, il exhortait, avec la plus grande vigueur, à se garder des hérésies, qui commençaient alors à se multiplier, et recommandait de ne pas se détacher de la tradition apostolique". La première étape du voyage d'Ignace vers le martyre fut la ville de Smyrne, où était Evêque saint Polycarpe, disciple de saint Jean. Ici, Ignace écrivit quatre lettres, respectivement  aux  Eglises  d'Ephèse, de Magnésie, de Tralles et de Rome. "Parti de Smyrne", poursuit Eusèbe "Ignace arriva à Troade, et de là, envoya de nouvelles lettres":  deux aux Eglises de Philadelphie et de Smyrne, et une à l'Evêque Polycarpe. Eusèbe complète ainsi la liste des lettres, qui nous sont parvenues de l'Eglise du premier siècle comme un trésor précieux. En lisant ces textes, on sent la fraîcheur de la foi de la génération qui avait encore connu les Apôtres. On perçoit également dans ces lettres l'amour ardent d'un saint. Enfin, de Troade, le martyr arriva à Rome où, dans l'amphithéâtre Flavien, il fut livré aux bêtes féroces.

    Aucun Père de l'Eglise n'a exprimé avec autant d'intensité qu'Ignace l'ardent désir d'union avec le Christ et de vie en Lui. C'est pourquoi nous avons lu le passage de l'Evangile sur la vigne qui, selon l'Evangile de Jean, est Jésus. En réalité, en Ignace confluent deux "courants" spirituels:  celui de Paul, entièrement tendu vers l'union avec le Christ, et celui de Jean, concentré sur la vie en Lui. A leur tour, ces deux courants débouchent sur l'imitation du Christ, proclamé plusieurs fois par Ignace comme "mon" ou "notre Dieu". Ainsi, Ignace supplie les chrétiens de Rome de ne pas empêcher son martyre, car il est impatient d'être "uni au Christ". Et il explique:  "Il est beau pour moi de mourir en allant vers (eis) Jésus Christ, plutôt que de régner jusqu'aux confins de la terre. Je le cherche lui, qui est mort pour moi, je le veux lui, qui est ressuscité pour moi... Laissez-moi imiter la Passion de mon Dieu!" (Romains 5, 6). On peut saisir dans ces expressions ardentes d'amour le "réalisme" christologique prononcé, typique de l'Eglise d'Antioche, plus que jamais attentive à l'incarnation du Fils de Dieu et à son humanité véritable et concrète:  Jésus Christ, écrit Ignace aux Smyrniotes, "est réellement de la  souche  de  David", "il  est  réellement né d'une vierge", "il fut réellement cloué pour nous" (1, 1).

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