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Au rythme de l'année liturgique - Page 221

  • 2 avril : un évêque hongrois défenseur des Juifs

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    Le bienheureux Guillaume Apor défenseur des juifs (source : zenit.org)

    Le martyrologe romain fait mémoire, le 2 avril, du bienheureux Guillaume (Vilmos) Apor, évêque et martyr, défenseur des juifs (1892-1945).

    Vilmos Apor, hongrois, fut d’abord le “curé des pauvres”. Il avait étudié la théologie en Autriche, à Innsbruck, avant d’être ordonné prêtre en 1915. Le pape Pie XII le nomma évêque de Gyor en 1941, en pleine Seconde guerre mondiale.

    Sa devise était: “La Croix fortifie le faible et rend doux le fort”. Pendant les bombardements il n’hésitait pas à aller lui-même secourir les victimes. Il s’opposa aussi aux lois raciales et aux persécutions inhumaines, élevant la voix et prenant la plume y compris contre les personnalités politiques en place, “pour stigmatiser, au nom des principes évangéliques, les injustices et les abus contre les minorités, spécialement contre la communauté juive”. Enfin, il mit le palais épiscopal à la disposition des réfugiés que l’approche du front faisait refluer.

    Or, le Vendredi Saint 1945, des soldats russes ivres se présentèrent au palais épiscopal dans le but d’emmener à leur caserne une centaine de femmes et de jeunes filles. L’évêque s’y opposa vigoureusement. Après une longue discussion, un officier russe menaça l’évêque de son revolver puis tira, l’atteignant au front, à la main et à l’estomac. Epouvantés, les soldats russes s'enfuirent. Emmené à l’hôpital puis opéré, il rendit grâces à Dieu qu’aucune femme n’ait été enlevée, et que Dieu ait accepté son sacrifice. Il s’éteignit le lundi de Pâques, 2 avril.

  • Liège, 18 avril (Vendredi Saint) : Chemin de Croix dans les rues

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    Suivi de : Office du vendredi saint à Saint-Jacques à 19h 30

    + temps libre pour les confessions jusque 21h 30

  • 3e dimanche de carême : la rencontre de deux soifs

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    samaritaine.jpgCarême : la rencontre de deux soifs
    Lecture du dimanche 23 mars

    Mgr Francesco Follo (Zenit.org)

    1) Un pauvre qui demande pour pouvoir donner

    Dans son exode, Jésus passe par la Samarie et s’arrête au puits de Jacob dans les environs de la ville de Sichar. Il s’assied sur le petit mur qui entoure le puits parce qu’il est fatigué de marcher, il a soif, mais il est pauvre et n’a pas de quoi puiser l’eau. Il attend que quelqu’un vienne puiser l’eau pour lui et le désaltérer, mais son humble requête est un « prétexte » pour pouvoir se donner lui-même.

    Le Christ est tellement assoiffé de nous qu’il n’hésite pas à demander de l’eau pour son corps et pour pouvoir ainsi s’offrir lui-même comme la source d’eau qui désaltère à jamais, parce qu’il sait que ceux qui viennent chercher de l’eau au puits ont soif d’une autre eau, même s’ils croient qu’ils n’en ont pas besoin.

    Le Christ a soif, pas seulement une soif physique mais une soif spirituelle : il a soif de nous qui sommes représentés, aujourd’hui, par la Samaritaine. Jésus se fait bon Samaritain pour la Samaritaine et, en lui proposant une soif qui désaltère aussi le cœur, il l’invite à la conversion…

    Au fond, que signifie « conversion » ? Ce n’est pas seulement un acte de la volonté, mais c’est une réponse à l’amour de Dieu qui s’est fait la voie dans notre mode de vie souvent compliqué, confus ou désordonné, qui nous rend assoiffés de tout. Demandons au Christ de verser aussi dans nos cœurs le véritable amour pour que nous ayons un désir constant de lui, et de notre désert fleurira la vie et nous serons toujours dans ses mains amoureuses et fermes.

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  • Sainte Gertrude de Nivelles (17 mars)

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    0_Gertrude_de_Nivelles_-_JPG.jpgLA VIE DE SAINTE GERTRUDE DE NIVELLES - fête au 17 mars (source)

    Sainte Gertrude était la fille de Pépin de Landen et de Sainte Itte, et parente de Saint Bavon. Elle naquit à Landen en 626. Dès sa jeunesse, elle est considérée comme un modèle de vertu: dédaignant les vanités de ce monde, elle consacra, sur le conseil de Saint Amand, sa virginité à Dieu.

    Un jour, le fils d'un grand seigneur d'Austrasie l'aperçut à la cour du roi, et s'éprit d'elle. Il en parla au roi, qui fit mander Pépin et sa fille pour leur proposer ce qui devait être un excellent parti. Mais Gertrude refusa catégoriquement, faisant remarquer au roi qu'elle avait depuis son enfance voué sa virginité au Christ. Le roi, bien qu'étonné, approuva cette attitude. Le jeune seigneur, lui, en conçut, comme il fallait s'y attendre, un vif dépît. Quant à Pépin, il désapprouvait totalement le refus de sa fille et il était décidé à employer toutes les ressources de l'autorité paternelle pour modifier les intentions de Gertrude. Pour la jeune fille, il n'y avait plus qu'une solution: la fugue. Avec le consentement de sa mère, Gertrude s'enfuit de la maison paternelle et se retira en un lieu solitaire où elle passa quelque temps dans la prière, la retraite et la pratique de la vertu. Pépin fut obligé de comprendre et rappela sa fille, enfin décidé à respecter son engagement.

    Le décès de Pépin de Landen faucha brutalement le bonheur familial que connaissait cette belle famille. Lorsque Itte fonde un monastère sur le conseil de Saint Amand, Gertrude vient s'installer à Nivelles pour être proche de sa mère. Mais les prétendants à sa main (et à l'héritage de Pépin !) n'ont pas renoncé à l'épouser, et leurs tracasseries iront si loin que Gertrude demande à entrer elle-même au monastère dirigé par sa mère. ltte lui coupa elle-même les cheveux, et Gertrude y fit profession entre les mains de Saint Amand. Elle y fut un modèle de piété, de douceur, de patience et de toutes les vertus. Lors du décès de sa mère, Gertrude lui succède tout naturellement dans la charge abbatiale. Mais craignant d'être détournée par là de la prière et de la contemplation, elle chargea certains religieux du soin des affaires extérieures de la maison, et se partagea celles de l'intérieur avec ses compagnes.

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  • Elle instruisait les petites filles. La Révolution française l'a exécutée.

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    Françoise, pionnière dans l'instruction des petites filles

    Et martyre de la Révolution française

    sur zenit.org (A. Bourdin)

    La Révolution française, admirée comme la révolution des droits des opprimés, a aussi opprimé et assassiné des innocents: leur histoire permet de lever le voile et de faire la vérité sur les points chauds de l'histoire de la jeune et trop souvent sanglante République.

    Ce qui est arrivé aux martyrs révèle cette face souvent cachée et honteuse de la Révolution, comme en témoigne le destin de la bienheureuse Françoise Tréhet (1756-1794), tuée parce qu'elle aimait le Christ plus que sa vie et qu'elle instruisait les petites filles - aujourd'hui encore, sous d'autres latitudes, cela peut coûter la vie - et qu'elle soignait les malades. Le martyrologe romain fait mémoire d'elle le 13 mars.

    Née le 8 avril 1756 dans une famille de propriétaires aisés, à Saint-Mars-sur-la-Futaie, en Vendée, Françoise Tréhet voulut suivre le Christ de plus près dans la pauvreté, la chasteté et l'obéissance évangéliques. Elle entra dans la communauté des Sœurs de la Charité, qui portera ensuite le nom de Notre-Dame d'Evron. 

    En 1783, elle partit à Saint-Pierre-des-Landes pour ouvrir une école paroissiale, avec une jeune consœur, Jeanne Véron. Elle dépensait ses forces entre les murs d'une école, dévouée à l'éducation des petites filles, ou au chevet des malades. Françoise avait un caractère trempé - elle allait le montrer devant ses soi-disant juges -, mais lorsque survint la Terreur, il fallut bien se cacher. Or, fin février 1794, les deux religieuses furent dénoncées et arrêtées.

    Le 13 mars, Françoise fut interrogée par la cruelle "Commission Clément": on l’accusa d’avoir caché des prêtres réfractaires - au serment imposé par les révolutionnaires - et d’avoir aidé des Vendéens. Ce qu'elle répondit ne laisse aucun doute sur les raisons de son engagement et sur son innocence: elle répondit que tout malade était "un frère en Jésus-Christ" et qu'il avait droit à être soigné. Comme son combat n'était pas politique, elle refusa de crier "longue vie à la République", et ce sursaut de liberté cella sa condamnation à mort par la guillotine. Elle avait 37 ans. Portée par uen force intérieure, elle monta à l’échafaud en chantant à la Vierge Marie le "Salve Regina". Jeanne Véron sera exécutée après une condamnation tout aussi sommaire, une semaine plus tard.

    Elles ont été béatifiées ensemble par le pape Pie XII le 19 juin 1955, parmi les martyrs de Laval. Plus de 350 martyrs de la Révolution française ont été béatifiés. Jean-Paul II s'en est expliqué un jour en disant: "On les a, dans les attendus des sentences, accusés de compromission avec les "forces contre-révolutionnaires", il en est d'ailleurs ainsi dans presque toutes les persécutions d'hier et d'aujourd'hui. Mais pour les hommes et les femmes dont les noms ont été retenus - parmi beaucoup d'autres sans doute également méritants -, ce qu'ils ont réellement vécu, ce qu'ils ont répondu aux interrogations des tribunaux ne laisse aucun doute sur leur détermination à rester fidèles, au péril de leur vie, à ce que leur foi exigeait, ni sur le motif profond de leur condamnation: la haine de cette foi que leurs juges méprisaient comme "dévotion insoutenable" et "fanatisme"."

  • Carêmes en ligne (mise à jour le 6/3)

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  • Du pape : "on s'habitue à vivre dans une société qui prétend se passer de Dieu"

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    NE PAS CEDER A L'INDIFFERENCE

    Cité du Vatican, 5 mars 2014 (VIS). Le Pape François a consacré la catéchèse de l'audience générale tenue Place St.Pierre au Carême qui débute ce jour: Durant ces quarante jours de préparation au mémorial de la passion, mort et résurrection du Seigneur, "l'Eglise nous demande deux choses, prendre mieux conscience de son action rédemptrice et vivre plus intensément notre baptême. La conscience des merveilles que le Christ a accompli pour notre salut nous prépare à rendre grâce à Dieu... Vivre jusqu'au bout le baptême signifie ne pas céder à l'indifférence, ne pas s'habituer à la misère... Il y a effectivement un risque à accepter passivement certains comportements et à ne pas réagir face à certaines situations. Nous nous habituons à la violence comme si elle était naturelle, à ce que des personnes dorment en plein air...aux réfugiés à la recherche de liberté et de dignité, qui ne sont pas accueillis comme il faudrait. On s'habitue aussi à vivre dans une société qui prétend se passer de Dieu, dans laquelle les parents n'apprennent pas à prier à leurs enfants, ni même à faire le signe de croix. Vos enfants savent-ils se signer? Savent-ils le Pater et l'Ave Maria?... Le Carême est une occasion pour changer de route et réagir au mal qui ne cesse de nous défier, un temps de conversion et de rénovation personnelle et communautaire fait de rapprochement de Dieu et d'adhésion à l'Evangile. Le Carême permet aussi de percevoir les autres en fonction de leurs besoins...et de se convertir à l'amour du prochain, en faisant usage de la gratuité et de la miséricorde du Seigneur... En cela demandons tout particulièrement à Marie de nous aider, elle qui est la première croyante en Jésus-Christ. Puisse-t-elle nous accompagner en ces jours de prière intense et de pénitence, afin de célébrer le mystère de Pâques purifiés".

  • Le Mercredi des Cendres

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    Evangile du jour : Mt 6, 1-6.16-18

    Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Si vous voulez vivre comme des justes, évitez d'agir devant les hommes pour vous faire remarquer. Autrement, il n'y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. 

    « Ainsi, quand tu fais l'aumône, ne fais pas sonner de la trompette devant toi, comme ceux qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. 

    « Et quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui se donnent en spectacle : quand ils font leurs prières, ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et les carrefours pour bien se montrer aux hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. 

    « Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme ceux qui se donnent en spectacle : ils se composent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu'ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. »

     

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (fsJ) - homelies.fr (Archive 2003)

    L'Évangile de ce jour nous plonge d’emblée au cœur de l'exigence de ce temps de carême, en précisant non seulement les actions concrètes qu balisent le chemin de conversion, mais aussi l'attitude intérieure qui convient pour que Dieu puisse agréer nos efforts.

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  • Les intentions de prière du pape pour mars 2014

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    L'intention de prière générale du Saint-Père pour mars est:

    "Pour que les droits et la dignité des femmes soient respectés dans tous les milieux".

    Son intention missionnaire est:

    "Pour que de nombreux jeunes accueillent l'invitation du Seigneur à consacrer leur vie à l'annonce de l'Evangile".

  • Faire confiance à la Providence (8e dimanche du temps ordinaire)

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    Vivre de la Providence

    homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le 8e dimanche A, 2 mars 2014

    « Le Seigneur m’a abandonnée, le Seigneur m’a oubliée ». Ce cri du peuple de Dieu devient un jour ou l’autre le nôtre, jaillissant du plus profond de notre détresse. Alors les paroles de Jésus nous arrivent comme une provocation  : ne vous faites pas tant de souci pour votre vie ! Dieu ne fera-t-il pas bien davantage pour vous que pour les oiseaux du ciel qu’il nourrit ou l’herbe des champs qu’il habille ? Dans toutes nos détresses et devant tout ce qui nous menace il nous est donné une présence, celle de Dieu, qui veille.

    Cette présence n’est pas très facile à percevoir, et l’être humain voudrait une assurance plus concrète devant tout ce qui le menace — par exemple la possibilité de ne plus compter aux yeux des autres, ou une maladie grave ; toutes ces situations où nous rejoignons la condition humaine dans sa fragilité, dans le fait d’être « chair » comme dit la Bible. Où trouver une sorte d’assurance vie contre tout ce qui est inquiétant ? Lorsqu’on cherche une assurance plus concrète que l’amour de Dieu et de nos proches, inévitablement on tombe sur l’argent. L’argent comme source de paix et de confort, est-ce plausible ?

    Beaucoup de gens entretiennent un rapport à l’argent où ils sont captifs. S’ils disent que l’argent ne fait pas le bonheur, ils ajoutent aussitôt  : mais il y contribue. Et ainsi, d’une certaine façon, ils placent leur espérance dans l’argent. Or l’argent a sa propre logique, qui engendre la crainte de ne plus en avoir, qui nous engage dans des démarches pour avoir plus d’argent, sans trop regarder si les placements offerts par la banque font prospérer l’économie des hommes ou seulement les marchés financiers. La logique de l’argent est opposée à celle du cœur, et elle ferme le cœur. Elle fait regarder les pauvres non comme des frères mais comme des personnes encombrantes qui en veulent plus ou moins à notre argent. Elle fait fuir dans un travail qui absorbe toute notre énergie et toutes nos capacités relationnelles, de sorte qu’on rentre à la maison avec de quoi bien vivre mais aussi tendu et refermé, exigeant et insatisfait. Promettre le bonheur et rendre insatisfait, entraînant dans une course en avant vers les plaisirs, c’est la logique de l’argent.

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  • BXL, vendredis de Carême : chemin de croix à l'église de La Viale Europe

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  • BXL, 7 mars : prier au coeur de la ville avec les Fraternités de Jérusalem

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