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Au rythme de l'année liturgique - Page 220

  • Faire confiance à la Providence (8e dimanche du temps ordinaire)

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    Vivre de la Providence

    homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le 8e dimanche A, 2 mars 2014

    « Le Seigneur m’a abandonnée, le Seigneur m’a oubliée ». Ce cri du peuple de Dieu devient un jour ou l’autre le nôtre, jaillissant du plus profond de notre détresse. Alors les paroles de Jésus nous arrivent comme une provocation  : ne vous faites pas tant de souci pour votre vie ! Dieu ne fera-t-il pas bien davantage pour vous que pour les oiseaux du ciel qu’il nourrit ou l’herbe des champs qu’il habille ? Dans toutes nos détresses et devant tout ce qui nous menace il nous est donné une présence, celle de Dieu, qui veille.

    Cette présence n’est pas très facile à percevoir, et l’être humain voudrait une assurance plus concrète devant tout ce qui le menace — par exemple la possibilité de ne plus compter aux yeux des autres, ou une maladie grave ; toutes ces situations où nous rejoignons la condition humaine dans sa fragilité, dans le fait d’être « chair » comme dit la Bible. Où trouver une sorte d’assurance vie contre tout ce qui est inquiétant ? Lorsqu’on cherche une assurance plus concrète que l’amour de Dieu et de nos proches, inévitablement on tombe sur l’argent. L’argent comme source de paix et de confort, est-ce plausible ?

    Beaucoup de gens entretiennent un rapport à l’argent où ils sont captifs. S’ils disent que l’argent ne fait pas le bonheur, ils ajoutent aussitôt  : mais il y contribue. Et ainsi, d’une certaine façon, ils placent leur espérance dans l’argent. Or l’argent a sa propre logique, qui engendre la crainte de ne plus en avoir, qui nous engage dans des démarches pour avoir plus d’argent, sans trop regarder si les placements offerts par la banque font prospérer l’économie des hommes ou seulement les marchés financiers. La logique de l’argent est opposée à celle du cœur, et elle ferme le cœur. Elle fait regarder les pauvres non comme des frères mais comme des personnes encombrantes qui en veulent plus ou moins à notre argent. Elle fait fuir dans un travail qui absorbe toute notre énergie et toutes nos capacités relationnelles, de sorte qu’on rentre à la maison avec de quoi bien vivre mais aussi tendu et refermé, exigeant et insatisfait. Promettre le bonheur et rendre insatisfait, entraînant dans une course en avant vers les plaisirs, c’est la logique de l’argent.

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  • BXL, vendredis de Carême : chemin de croix à l'église de La Viale Europe

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  • BXL, 7 mars : prier au coeur de la ville avec les Fraternités de Jérusalem

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  • Octobre 2014 : le cardinal Burke à Saint-Pierre de Rome avec le peuple des « tradis »

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    Communiqué du « Cœtus Internationalis Summorum Pontificum » 2 février 2014, en la fête de la Purification de la Bienheureuse Vierge Marie :

    burke.jpg« Le CISP est très heureux d’annoncer que c’est le cardinal Raymond Leo Burke, préfet du Tribunal Suprême de la Signature Apostolique, qui célébrera à Saint-Pierre de Rome, le samedi 25 octobre 2014 à midi, pour les pèlerins du troisième pèlerinage du peuple Summorum Pontificum. Le CISP remercie Son Éminence, le cardinal Comastri, archiprêtre de Saint-Pierre, pour sa disponibilité et la rapidité avec laquelle il nous a permis de fixer dès aujourd’hui la date et l’heure de cette célébration qui représente désormais le temps fort de son pèlerinage ad Petri Sedem.

    Nous pouvons ainsi donner bien plus tôt que d’habitude le feu vert aux préparatifs du pèlerinage, ce qui devrait aider les pèlerins non européens, même les plus éloignés de Rome, à se joindre plus facilement à nous. D’année en année, grâce au Motu Proprio Summorum Pontificum du pape Benoît XVI, les richesses de la forme extraordinaire du rite romain deviennent toujours plus accessibles à l’Église universelle (Instruction Universæ Ecclesiæ du 30 avril 2011) et il nous semble juste de permettre aux fidèles des périphéries de l’orbe catholique de pouvoir s’unir à ce moment de prière
    et de témoignage.

    Nous rappelons que le pèlerinage commencera le jeudi 23 octobre et se terminera pour la fête du Christ-Roi, dimanche 26 octobre. »

    Référence : Le cardinal Burke à Saint-Pierre de Rome avec le peuple Summorum Pontificum

    JPSC

  • Lumière pour éclairer les nations

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    Nunc dimittis servum tuum,
    Domine, secundum verbum tuum in pace :
    Quia viderunt oculi mei salutare tuum.
    Quod parasti ante faciem omnium populorum :
    Lumen ad revelationem gentium,
    et gloriam plebis tuæ Israel

     

    Maintenant, ô Maître souverain,
    tu peux laisser ton serviteur s'en aller
    en paix, selon ta parole.
    Car mes yeux ont vu le salut
    que tu préparais à la face des peuples :
    lumière qui se révèle aux nations
    et donne gloire à ton peuple Israël.
  • Les intentions de prière du pape pour février 2014

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    Intention de prière universelle : 

    Prions pour que la sagesse et l'expérience des personnes âgées soient reconnues dans l'Eglise et dans la société.

    Intention de prière pour l'évangélisation : 

    Prions pour que les prêtres, les religieux et les laïcs collaborent généreusement à la mission d'évangélisation.

  • Le plus grand péché aujourd'hui est que les hommes aient perdu le sens du péché

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    Lors de l'homélie de ce vendredi à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le pape a commenté la 1ère lecture de ce jour qui relate comment le roi David tomba amoureux de Bethsabée, la femme d’Urie, un de ses généraux, comment il la lui prit et envoya son mari au front durant la bataille, provoquant sa mort et de fait, commettant un meurtre.

    "Le plus grand péché, aujourd’hui, est que les hommes aient perdu le sens du péché" a affirmé le pape François en citant une célèbre phrase de Pie XII. Urie, a-t-il dit, est devenu l’emblème de toutes les victimes de notre suffisance inavouée : "lorsque je vois ces injustices, cette suffisance humaine et aussi lorsque je vois le danger que cela puisse m’arriver, le danger de perdre le sens du péché, cela me fait du bien de penser à tous les Urie de l’histoire, a expliqué le Saint-Père, aux nombreux Urie qui, aujourd’hui aussi, souffrent de notre médiocrité chrétienne, lorsque nous perdons le sens du péché, lorsque nous laissons tomber le royaume de Dieu. Ces Urie sont «les martyrs de nos péchés non reconnus» a poursuivi le Pape en demandant que le Seigneur donne toujours la grâce de ne pas perdre le sens du péché, « pour que le royaume de Dieu ne diminue pas en nous ».

  • Est-il permis, dans l’Eglise catholique, de faire ce qui est interdit par l’Eglise catholique ?

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    A l’occasion de la « semaine de l’unité des chrétiens », voici qu’on reparle, ici et là, de la célébration de « messes œcuméniques » : un vocable tendance chez les clercs mais pas toujours très clair. Le site web « Riposte Catholique » met les points sur les « i » :

    « Voici la règle, tirée du directoire sur l’oecuménisme :

    ‘Pour la liturgie eucharistique catholique, l’homélie, qui fait partie de la liturgie elle-même, est réservée au prêtre ou au diacre, car elle est la présentation des mystères de la foi et des normes de la vie chrétienne en accord avec l’enseignement et la tradition catholiques’.

    Or, nombreuses sont les messes en France où l’on fait prêcher des pasteurs protestants, notamment dans le diocèse de Belfort-Montbéliard. Et cela a commencé il y a au moins quarante ans, du fait que le pays de Montbéliard fut jadis à majorité protestante. En voici un exemple, à Héricourt, le 12 janvier, à la paroisse Saint Barnabé. Mais aussi et surtout à la cathédrale Saint Christophe de Belfort.

    Ce serait l’évêque lui-même, Mgr Claude Schockert, qui aurait « présidé » cette « messe ». Le site du diocèse est d’ailleurs étrangement muet sur cette célébration. Mgr Schockert aura 75 ans le 6 janvier 2015.

    Alors, est-il permis, dans l’Eglise catholique, de faire ce qui est interdit par l’Eglise catholique ? Le diocèse de Belfort est-il en ‘pleine communion’ avec l’Eglise catholique ? Ne doit-on pas plutôt parler de communion imparfaite, comme pour la Fraternité Saint Pie X ? ».

     Réf. Est-il permis, dans l’Eglise catholique, de faire ce qui est interdit par l’Eglise catholique ?

    A noter que les messes de la Fraternité Saint-Pie X sont illicites mais valides (comme le sont les liturgies eucharistiques orthodoxes), tandis que les "saintes cènes" et autres services du genre célébrés par des pasteur(e)s protestant(e)s sont illicites et invalides. JPSC

  • Vient de paraître : Vérité et Espérance/Pâque Nouvelle, 4e trimestre 2013

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    SOMMAIRE

    Editorial : Une Parole dans la nuit 

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    Liturgie : embrouilles sur la traduction du « Notre Père »

    « Evangelii gaudium » : le pape François persiste et signe

    Europe : le Parlement rejette le « rapport Estrela »

    Belgique : la culture de mort se porte bien

    Des bourgeons sous la neige ? 

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    Projet d’amour fou : le tout-puissant se fait tout-petit

    Esotérisme et mystère chrétien

    L’Eglise et les personnes divorcées remariées

     Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien sont reçus au compte IBAN:  BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

     JPSC

  • Le pape : ne pas oublier Dieu pour suivre la mode

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    « Un chrétien ne délaisse pas la Parole de Dieu pour suivre celle qui est à la mode »

    Radio Vatican

    Le don d’être un fils de Dieu ne peut pas « se vendre » par un sens mal compris de la normalité, qui induit à oublier la parole de Dieu et à vivre comme si Dieu n’existait pas. C’est la réflexion de fond que le Pape François a proposé ce vendredi matin, durant l’homélie de la Messe célébrée à la chapelle de la maison Sainte-Marthe.

    La tentation de vouloir être « normal », lorsqu’au contraire on est fils de Dieu. En substance, cela veut dire ignorer la Parole du Père et en suivre une seule, humaine, la « parole de sa propre envie », en choisissant d’une certaine manière de « vendre » le don de prédilection pour plonger dans une « uniformité mondaine ». « Cette tentation, le peuple hébreu de l’Ancien Testament » l’a vécue plus d’une fois, rappelle le Pape François, qui se concentre sur l’épisode proposé par le passage de la liturgie tiré du premier livre de Samuel.

    Dans ce passage, les chefs du peuple demandent au même Samuel, qui a désormais vieilli, d’élire pour eux un nouveau roi, prétendant en réalité de s’autogouverner. À ce moment, observe le Pape, « le peuple rejette Dieu : non seulement ils n’entendent pas la parole de Dieu, mais ils la rejettent ». Et la phrase révélatrice de cet éloignement est celle prononcée par les anciens d’Israël : nous voulons un « roi juge » car ainsi, « nous serons nous aussi comme tous les peuples ». C’est-à-dire, observe le Pape, qu’ils « rejettent le Seigneur de l’amour, ils rejettent l’élection et ils recherchent la voie de la mondanité », de façon analogue à tant de chrétiens aujourd’hui :

    « La normalité de la vie exige de la part du chrétien de la fidélité à son élection et de ne pas la vendre pour aller vers une uniformité mondaine. C’est la tentation du peuple et aussi la nôtre. Tant de fois, nous oublions la parole de Dieu, ce que nous dit le Seigneur et nous prenons la parole à la mode, non ? Celle de la série télévisée est aussi à la mode, nous prenons celle-ci, c’est plus amusant ! L’apostasie est justement le pêché de rompre avec le Seigneur mais elle est claire : l’apostasie se voit clairement. La mondanité est plus dangereuse car elle est plus subtile ».

    « Il est vrai que le chrétien doit être normal, comme le sont les personnes » reconnaît le Pape François mais – insiste-t-il - il y a des valeurs que le chrétien ne peut pas prendre pour soi. Le chrétien doit croire en lui-même la parole de Dieu et lui dire : « Tu es mon fils, tu es élu, moi je suis avec toi, je parcours le chemin avec toi ». En résistant donc à la tentation - comme dans l’épisode de la Bible - de se considérer victime « d’un certain complexe d’infériorité », de ne pas se sentir comme « un peuple normal » :

    « Jésus disait à ceux d’Emmaüs : 'Que vous êtes stupides ! Que votre cœur est lent à comprendre ! ' Ils avaient le cœur dur, ils ne pouvaient pas comprendre la Parole de Dieu. Et la mondanité adoucit le cœur mais mal : le cœur doux n’est jamais une bonne chose ! Ce qui est bon, c’est le cœur ouvert à la Parole de Dieu qui la reçoit. Comme la Sainte-Vierge, qui méditait toutes ces choses dans son cœur, dit l’Évangile. Recevoir la Parole de Dieu pour ne pas s’éloigner de l’élection ».

    Demandons alors - conclut le Pape François - « la grâce de surmonter nos égoïsmes : l’égoïsme de vouloir faire les choses selon ma propre envie, comme je le veux » :

    « Demandons la grâce de les surmonter et demandons la grâce de la docilité spirituelle, c’est-à-dire d’ouvrir le cœur à la Parole de Dieu et ne pas faire ce qu’ont fait nos frères, qui ont fermé leur cœur car ils s’étaient éloignés de Dieu et depuis longtemps, ils n’entendaient pas et ils ne comprenaient pas la Parole de Dieu. Que le Seigneur nous donne la grâce d’ avoir un cœur ouvert pour recevoir la Parole de Dieu et pour toujours pouvoir la méditer. Et de là, prendre la vraie voie ».

  • La messe du pape Marcel

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    On célèbre aujourd'hui la mémoire du pape Marcel Ier (IVe siècle) mais, - comme nous le fait remarquer le commentaire ci-dessous -, ce fut le pape Marcel II qui inspira à Palestrina (XVIe s.) une très belle messe polyphonique dont voici le Kyrie :

  • Le pape, le baptême et l’allaitement à la Chapelle Sixtine

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    Lu dans le « Figaro » du 12 janvier 2013 :

    « Le pape François a baptisé aujourd'hui 32 nourrissons dans la chapelle Sixtine en déclarant aux mères présentes qu'elles ne devaient pas hésiter à les allaiter dans ce haut lieu de l'art et de la religion. A la différence de certains de ses prédécesseurs adeptes de sermons longs et riches en références théologiques, le chef de l'Eglise catholique a prononcé une homélie brève consacrée principalement aux enfants. "Aujourd'hui, le choeur va chanter mais le plus beau des choeurs, ce sera le choeur des enfants qui feront du bruit. Certains vont pleurer parce qu'ils ne se sentent pas bien ou parce qu'ils ont faim", a-t-il dit en s'adressant aux parents présents. "S'ils ont faim, mères, nourrissez les, sans hésiter. Parce que ce sont eux les plus importants ici", a-t-il ajouté.  Dans un entretien le mois dernier, le pape avait déjà déclaré que les mères ne devaient pas se sentir gênées si elles devaient donner le sein au cours d'une cérémonie. Ces baptêmes sont une tradition au Vatican et ils sont organisés dans la chapelle Sixtine, généralement pour les enfants des employés locaux, mais cette année le pape François a fait venir également d'autres bébés, dont la fille d'un couple marié civilement seulement. »

    et, selon la RTBF,  une « famille » monoparentale. Espérons que ces parents de divers genres donneront aussi le lait de la foi à leurs progénitures. JPSC.