Lu sur le site de l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :
« Dans une lettre approuvée par le pape François, la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements indique aux évêques du monde entier que le signe de la paix doit être maintenu juste avant la communion et donne plusieurs indications pour éviter la “confusion“ à ce moment de la messe. Cette missive, datée de juin 2014 mais diffusée brièvement par le site du diocèse espagnol de Lérida le 31 juillet avant d’être retirée, apporte ainsi une réponse au débat qui avait été ouvert lors du Synode des évêques sur l’eucharistie, en 2005.
Dans son exhortation apostolique post-synodale Sacramentum caritatis, publiée en 2007, Benoît XVI (2005-2013) avait ainsi invité les congrégations compétentes à se pencher sur la question du rite de la paix. Dans la lettre du préfet de la congrégation en charge de la liturgie, le cardinal Antonio Cañizares Llovera, à laquelle I.MEDIA a pu avoir accès, il est précisé que le dicastère s’est ainsi adressé aux conférences épiscopales pour étudier cette problématique. Il s’agissait d’avoir leur avis sur le maintien ou non du signe de la paix avant la communion, “afin d’améliorer la compréhension et le déroulement de ce geste“. “Après une profonde réflexion, il est apparu convenable de maintenir le rite de la paix à sa place traditionnelle et de ne pas introduire de changements structurels dans le missel romain“, lit-on dans cette circulaire.
Plusieurs autres “dispositions pratiques“ sont également mentionnées, afin de “mieux exprimer“ ce signe et “de modérer les excès qui suscitent de la confusion dans l’assemblée liturgique juste avant la communion“. La lettre souligne ainsi que ce geste n’est pas obligatoire, qu’il peut être “omis“, et qu’il doit même l’être dans certains cas. La paix doit se donner par des “gestes appropriés“ et il convient au besoin de changer les nouvelles éditions du missel dans les pays où des gestes “profanes“ auraient été adoptés pour le signe de la paix. D’autres “abus“ devront être évités : la missive demande ainsi de ne pas introduire de chant de paix, que les fidèles ne se déplacent pas au moment de ce geste ou encore que le prêtre ne quitte pas l’autel pour aller donner la paix à quelques fidèles.
“Cette lettre est pour tout le monde“, a précisé à I.MEDIA un membre de la congrégation, “elle fait partie de la messe“. Mais certains devraient pouvoir continuer à échanger le signe de la paix avant l’offertoire, comme les fidèles du diocèse de Milan (Italie), qui célèbre en rite ambrosien, ou encore les membres du Chemin néocatéchuménal, qui ont reçu l’autorisation de procéder ainsi dans les différentes lettres qui leur ont été adressées par le Saint-Siège.
A la lecture du document, on a plutôt l’impression qu’un joyeux désordre va continuer : c’est ainsi depuis 1970 (et, peut-être, même avant). Au fait, que dit exactement l’ « Institutio Generalis de la Messe » (selon la forme ordinaire, car dans la forme extraordinaire tout est clair:ce geste est ritualisé et réservé aux prêtre, diacre et sous-diacre) ? JPSC.


En ce mois de juin, 140 prêtres religieux et séculiers, dont 82 prêtres diocésains, sont ordonnés en France(…). On peut s'inquiéter des chiffres qui baissent, des églises qui ferment, des prêtres qui tombent. Il faut être lucides, et savoir nous remettre en cause, tous et chacun. Car les vocations seront le fruit non de nouvelles stratégies de marketing mais de la foi vivante des communautés, de la prière d'un peuple, du témoignage de fidélité et de générosité des prêtres et consacrés, heureux de l'être.
ce dimanche 29 juin, le diocèse de Namur comptera sept nouveaux prêtres. Pierre Dujardin, Claudio Fabian Diaz Gomez, Michel de Meulenaer, Franck Toffoun, Giovanni Sannino, Frédéric Simonis et Reginaldo Lugarezi recevront de Mgr Vancottem l'ordination sacerdotale. A quelques jours de leur ordination que chacun tient à vivre avant tout comme une fête pour toute l'Eglise, nous avons rencontré les futurs prêtres. Ils passaient une semaine de retraite à l'abbaye de Rochefort. Sept ordinands confiants voire impatients de démarrer dans leur ministère.
Le 29 juin, l’Eglise fête les saints Pierre et Paul, princes des apôtres -si dissemblables et cependant unis dans le Christ. Un sujet pérenne de méditation pour ceux qui se disent disciples du Seigneur. Extrait d’une homélie prononcée par le pape Benoît XVI , le 29 juin 2005
UN CŒUR COMME IL N’Y EN A PAS D’AUTRE !
De Fabrice Hadjadj dans "La Terre, Chemin du Ciel", pp.90-92, Les Provinciales (Cerf), 2002 :
(Radio Vatican) Pour la Fête de Dieu, le Pape François en fin d’après-midi célébrera la messe sur le parvis de la Basilique Saint Jean de Latran mais ne participera pas à la procession qui partira ensuite vers la Basilique de Saint Marie Majeure, tout au long de la Via Merulana. Il s’y rendra directement en voiture couverte, et non découverte, afin que l’attention des fidèles reste portée sur l’adoration du Saint Sacrement.