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Au rythme de l'année liturgique - Page 218

  • Fête du 15 août 2014 à l'église du Saint-Sacrement à Liège

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT À LIÈGE

    Boulevard d’Avroy, 132 

    VENDREDI 15 AOÛT 2014 À 10 HEURES

    MESSE DE LA

    FÊTE DE L’ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE  

    1273938464.jpg 

    Célébrée selon le missel de 1962. Évangile du Magnificat (Luc,1, 41-50)  

    Chants  grégoriens

    Propre de la messe « Signum Magnum ». Kyriale IX « Cum Iubilo ». Prose gallicane de l’assomption « Induant iustitiam »

    La prose gallicane « induant justitiam  (qui ministrant Numini)» (qu’ils revêtent la justice, les ministres du Très-Haut) figure au missel parisien de la fête de l’assomption depuis 1706. De Paris, elle s’est aussi répandue dans de nombreux diocèses de France. et Marcel Dupré la cite au second verset de son Magnificat des Vêpres de la Vierge (15 Versets pour les Vêpres du Commun des Fêtes de la Sainte Vierge, Opus 18).  L’organiste peut  figurer le chant des versets impairs en improvisant sur le plain-chant.

    Motets  classiques à Notre-Dame 

     « Ave Maria » de Franz Schubert (1797-1828),“Quia respexit humilitatem ancillae suae” extrait du Magnificat de Jean-Sébastien Bach (1685-1750) et “Süsser Blumen”  extrait des airs allemands de Georg-Friedrich  Haendel(1685-1759)

     par la Schola du Saint-Sacrement et Micheline Viellevoye, soprano solo  

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers.

    L’Assomption, une fête héritée de l'Église d'Orient

     

    1227535017176.jpg« Nous affirmons, Nous déclarons et Nous définissons comme un dogme divinement révélé que l'Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la vie céleste.». C'est par ces mots que, le 1er novembre 1950, Pie XII proclamait le dogme de l'Assomption par la constitution apostolique Munificentissimus Deus. Un événement qui prend sa source dans la tradition de l'Église, longuement mûrie par des siècles de théologie mariale. 

    On ne sait pourtant rien de la fin de la vie terrestre de Marie. Seul un écrit apocryphe du Ve siècle, « La Dormition de Marie », évoque ses derniers instants. Entourée par les apôtres en prière, elle est emmenée au paradis par le Christ.

     Très tôt, en effet, les chrétiens ont eu le pressentiment que la Mère de Dieu, préservée de tout péché, ne pouvait pas avoir connu la corruption de la mort. Une intuition qui sera ensuite approfondie par les Pères de l'Église, en particulier saint Jean Damascène. Au VIe siècle, la fête de la Dormition est déjà célébrée en Orient, vers la mi-janvier. Plus tard, l'empereur Maurice (582-602) la fixera définitivement au 15 août.

     La fête arrive à Rome grâce au Pape Théodore (642-649), originaire de Constantinople. Elle se diffuse petit à petit en Occident : en 813, le Concile de Mayence l'impose à l'ensemble de l'Empire franc. Peu à peu, la fête va prendre le nom d'Assomption, même si la différence entre Assomption et Dormition reste ténue et l'Église ne ressent pas le besoin d'ériger en dogme cette croyance.

    C'est après la proclamation par Pie IX du dogme de l'Immaculée Conception, dans leassomp_peint_017.jpg grand courant de dévotion mariale du XIXe siècle, que des pétitions commencent à affluer à Rome pour que soit officiellement défini le dogme de l'Assomption. De 1854 à 1945, huit millions de fidèles écriront à Rome en ce sens ! Chiffre auquel il faut ajouter les pétitions de 1 332 évêques (représentant 80 % des sièges épiscopaux) et 83 000 prêtres, religieux et religieuses. Face à ces demandes répétées, Pie XII, par l'encyclique Deiparae Virginis, publiée en mai 1946, demande à tous les évêques du monde de se prononcer. La réponse est quasi unanime : 90 % des évêques y sont favorables. La plupart des 10 % restant s'interrogent sur l'opportunité d'une telle déclaration, seulement six évêques émettant des doutes sur le caractère "révélé" de l'Assomption de Marie. 

     Des célébrations grandioses accompagneront la proclamation du dogme de l'Assomption. Celui-ci reste à ce jour le seul cas où l'infaillibilité pontificale, telle que définie à Vatican I, a été mise en oeuvre. 

     Ref .Fête du 15 août 2014 à l'église du Saint-Sacrement à Liège

    T. 04.344.10.89 email sursumcorda@skynet.be

     

  • Jean-Marie Vianney, saint curé d'Ars (4 août)

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    Le 5 août 2009, Benoît XVI consacrait sa catéchèse au saint curé d'Ars :

    Dans la catéchèse d'aujourd'hui, je voudrais reparcourir brièvement l'existence du saint curé d'Ars en soulignant certains traits de celle-ci, qui peuvent servir d'exemple aux prêtres de notre époque, assurément différente de celle où il vécut, mais marquée, sous de nombreux aspects, par les mêmes défis humains et spirituels fondamentaux. C'est précisément hier que l'on fêtait les cent cinquante ans de sa naissance au ciel: il était en effet deux heures du matin le 4 août 1859, lorsque saint Jean Baptiste Marie Vianney, au terme de son existence terrestre, alla à la rencontre du Père céleste pour recevoir en héritage le royaume préparé depuis la création du monde pour ceux qui suivent fidèlement ses enseignements (cf. Mt 25, 34). Quelle grande fête il dut y avoir au Paradis pour l'arrivée d'un pasteur si zélé! Quel accueil doit lui avoir réservé la multitude des fils réconciliés avec le Père, grâce à son œuvre de curé et de confesseur! J'ai voulu saisir l'occasion de cet anniversaire pour proclamer l'Année sacerdotale qui, comme on le sait, a pour thème: Fidélité du Christ, fidélité du prêtre. C'est de la sainteté que dépend la crédibilité du témoignage et, en définitive, l'efficacité même de la mission de chaque prêtre.

    Jean-Marie Vianney naquit dans le petit village de Dardilly le 8 mai 1786, dans une famille de paysans, pauvre en biens matériels, mais riche d'humanité et de foi. Baptisé, comme le voulait le bon usage à l'époque, le jour même de sa naissance, il consacra les années de l'enfance et de l'adolescence aux travaux dans les champs et à paître les animaux, si bien qu'à l'âge de dix-sept ans, il était encore analphabète. Mais il connaissait par cœur les prières que lui avait enseignées sa pieuse mère et il se nourrissait du sentiment religieux que l'on respirait chez lui. Les biographes racontent que, dès sa prime jeunesse, il essaya de se conformer à la divine volonté même dans les tâches les plus humbles. Il nourrissait dans son âme le désir de devenir prêtre, mais il ne lui fut pas facile de le satisfaire. Il parvint en effet à l'ordination sacerdotale après de nombreuses adversités et incompréhensions, grâce à l'aide de sages prêtres, qui ne s'arrêtèrent pas à considérer ses limites humaines, mais surent regarder au-delà, devinant l'horizon de sainteté qui se profilait chez ce jeune homme véritablement singulier. Ainsi, le 23 juin 1815, il fut ordonné diacre et le 13 août suivant, prêtre. Enfin, à l'âge de 29 ans, après de nombreuses incertitudes, un certain nombre d'échecs et beaucoup de larmes, il put monter sur l'autel du Seigneur et réaliser le rêve de sa vie.

    Le saint curé d'Ars manifesta toujours une très haute considération du don reçu. Il affirmait: "Oh! Quelle grande chose que le sacerdoce! On ne le comprendra bien qu'une fois au Ciel.. si on le comprenait sur la terre, on mourrait, non d'effroi mais d'amour!" (Abbé Monnin, Esprit du Curé d'Ars, p. 113). En outre, dans son enfance, il avait confié à sa mère: "Si j'étais prêtre, je voudrais conquérir beaucoup d'âmes" (Abbé Monnin, Procès de l'ordinaire, p. 1064). Et il en fut ainsi. Dans le service pastoral, aussi simple qu'extraordinairement fécond, ce curé anonyme d'un village isolé du sud de la France parvint si bien à s'identifier à son ministère, qu'il devint, également de manière visible et universellement reconnaissable, alter Christus, image du Bon Pasteur, qui à la différence du mercenaire, donne la vie pour ses brebis (cf. Jn 10, 11). A l'exemple du Bon Pasteur, il a donné la vie au cours des décennies de son service sacerdotal. Son existence fut une catéchèse vivante, qui trouvait une efficacité toute particulière lorsque les personnes le voyaient célébrer la Messe, s'arrêter en adoration devant le tabernacle ou passer de longues heures dans le confessionnal.

    Au centre de toute sa vie, il y avait donc l'Eucharistie, qu'il célébrait et adorait avec dévotion et respect. Une autre caractéristique fondamentale de cette extraordinaire figure sacerdotale, était le ministère assidu des confessions. Il reconnaissait dans la pratique du sacrement de la pénitence l'accomplissement logique et naturel de l'apostolat sacerdotal, en obéissance au mandat du Christ: "Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis, ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus" (cf. Jn 20, 23). Saint Jean-Marie Vianney se distingua donc comme un confesseur et maître spirituel excellent et inlassable. En passant "d'un même mouvement intérieur, de l'autel au confessionnal", où il passait une grande partie de la journée, il cherchait par tous les moyens, par la prédication et par le conseil persuasif, à faire redécouvrir aux paroissiens la signification et la beauté de la pénitence sacramentelle, en la montrant comme une exigence intime de la Présence eucharistique (cf. Lettre aux prêtres pour l'Année sacerdotale).

    Les méthodes pastorales de saint Jean-Marie Vianney pourraient apparaître peu adaptées aux conditions sociales et culturelles actuelles. Comment en effet un prêtre d'aujourd'hui pourrait-il l'imiter, dans un monde qui a tant changé? S'il est vrai que les temps changent et que de nombreux charismes sont typiques de la personne, et donc inimitables, il y a toutefois un style de vie et un élan de fond que nous sommes tous appelés à cultiver. A bien y regarder, ce qui a rendu saint le curé d'Ars a été son humble fidélité à la mission à laquelle Dieu l'avait appelé; cela a été son abandon constant, empli de confiance, entre les mains de la Providence divine. Il a réussi à toucher le cœur des personnes non en vertu de ses dons humains, ni en s'appuyant exclusivement sur un effort, même louable, de la volonté, il a conquis les âmes, même les plus réfractaires, en leur communiquant ce qu'il vivait de manière intime, à savoir son amitié avec le Christ. Il fut "amoureux" du Christ, et le vrai secret de son succès pastoral a été l'amour qu'il nourrissait pour le Mystère eucharistique, annoncé, célébré et vécu, qui est devenu amour pour le troupeau du Christ, les chrétiens et pour toutes les personnes qui cherchent Dieu. Son témoignage nous rappelle, chers frères et sœurs, que pour chaque baptisé, et plus encore pour le prêtre, l'Eucharistie "n'est pas simplement un événement avec deux protagonistes, un dialogue entre Dieu et moi. La Communion eucharistique tend à une transformation totale de notre propre vie. Elle ouvre avec force le moi tout entier de l'homme et crée un nouveau nous" (Joseph Ratzinger, La Communion dans l'Eglise).

    Alors, loin de réduire la figure de saint Jean-Marie Vianney à un exemple, même admirable, de la spiritualité dévotionnelle du XIXe siècle, il est nécessaire au contraire de saisir la force prophétique qui distingue sa personnalité humaine et sacerdotale d'une très grande actualité. Dans la France post-révolutionnaire qui faisait l'expérience d'une sorte de "dictature du rationalisme" visant à effacer la présence même des prêtres et de l'Eglise dans la société, il vécut, d'abord - pendant sa jeunesse - une clandestinité héroïque en parcourant des kilomètres dans la nuit pour participer à la Messe. Puis - comme prêtre - il se distingua par une créativité pastorale singulière et féconde, en mesure de montrer que le rationalisme, qui régnait alors sans partage, était en réalité loin de satisfaire les authentiques besoins de l'homme et qui, en définitive, n'était pas vivable.

    Chers frères et sœurs, à 150 ans de la mort du saint curé d'Ars, les défis de la société d'aujourd'hui ne sont pas moins difficiles, ils sont même devenus peut-être plus complexes. Si à l'époque régnait la "dictature du rationalisme", à l'époque actuelle, on note dans de nombreux milieux, une sorte de "dictature du relativisme". Elles apparaissent toutes deux comme des réponses inadaptées au juste besoin de l'homme d'utiliser pleinement sa propre raison comme élément distinctif et constitutif de son identité. Le rationalisme fut inadapté parce qu'il ne tint pas compte des limites humaines et prétendit élever la seule raison comme mesure de toute chose, en la transformant en déesse; le relativisme contemporain mortifie la raison, parce que, de fait, il en vient à affirmer que l'être humain ne peut rien connaître avec certitude au-delà du domaine scientifique positif. Mais aujourd'hui, comme alors, l'homme "assoiffé de signification et d'accomplissement" va à la recherche constante de réponses exhaustives aux questions de fond qu'il ne cesse de se poser. (...)

  • Seul l'amour est digne de foi (18e dimanche du temps ordinaire)

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    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (fsJ) (homelies.fr)

    Jésus vient d’apprendre l’exécution de Jean le Baptiste. Cette mort dramatique le bouleverse : Jean était son cousin ; il lui était attaché par de profonds liens d’affection. De plus, Notre-Seigneur pressent que cette mort annonce la sienne. Aussi cherche-t-il la solitude, le silence. Jésus est certes le Fils unique de Dieu, mais il est aussi pleinement homme, partageant nos interrogations devant le grand mystère de la mort - surtout lorsque celle-ci apparaît comme le triomphe insolent du mal. N’est-il pas légitime que Notre-Seigneur veuille s’abstraire quelques instants de son ministère surchargé pour se retrouver seul ?

    Pourtant tout se passe comme si Dieu son Père ne le lui permettait pas : les foules ont deviné l’intention du Rabbi, et le précèdent sur le lieu qu’il a choisi pour s’y retirer « à l’écart ». S’oubliant lui-même, Jésus ne voit plus que la détresse de ces hommes et de ces femmes qui affluent de toute part vers lui : « saisi de pitié envers eux, il guérit les infirmes ». Matthieu ne le précise pas, mais il ne fait pas de doute que Notre-Seigneur « se mit à les enseigner longuement » (Mc 6, 34).

    Comme le jour baisse, les disciples réagissent avec bon sens et exhortent leur Maître à renvoyer la foule. Mais Jésus ne l’entend pas ainsi ; croisant tous ces regards posés sur lui, il se souvient du Psaume 144 : « Les yeux sur toi, tous ils espèrent : tu leur donnes la nourriture au temps voulu ; tu ouvres ta main : tu rassasies avec bonté tout ce qui vit ». Renonçant encore à son désir si légitime de solitude, Jésus, dans un geste anticipant l’institution de l’Eucharistie, offre le pain du ciel à cette foule nombreuse qui erre au désert, prémisse du nouveau peuple de Dieu marchant à la suite du nouveau Moïse. Le Verbe se donne en nourriture dans la Parole et dans le Pain : « Ecoutez-moi donc : mangez de bonnes choses ! Prêtez l’oreille ! Venez à moi ! Ecoutez, et vous vivrez » (1ère lect.).

    Etonnant contraste entre le banquet célébré dans le palais luxueux d’Hérode, qui coûtât la vie au Baptiste, et la simplicité de ce repas pris au désert, un soir de printemps peu avant la Pâque, et qui donne la vie à la multitude. La réponse que Jésus cherchait aux questions qui se bousculaient en lui suite au décès de son ami, lui est donnée dans l’obéissance aux événements : c’est en allant toujours plus loin sur le chemin du don désintéressé de soi, qu’il sera vainqueur de la mort, car l’amour ne peut mourir ; en lui, la vie triomphe toujours.

    Notre-Seigneur aura le courage d’aller jusqu’au bout de cette voie apparemment sans issue et de livrer sa vie par amour pour nous, afin que toutes les générations puissent partager la certitude de Saint Paul : « ni la mort, ni la vie (…) rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ notre Seigneur » (2nd lect.). Telle est notre confiance et notre espérance : la Croix est l’Arbre de vie divine dont la sève est le Pur Amour, et dont le fruit eucharistique nous donne part à la vie filiale de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

    Dès lors, si « le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude » (Mt 20, 28), nous devons nous aussi faire comme lui. « Donnez-leur vous-mêmes à manger » : Jésus invite ses disciples à le suivre sur le chemin déconcertant du « davantage » de l’amour. La charité s’oublie ; elle ne se décharge pas sur les autres pour servir : elle se met en peine, même lorsque la tâche semble impossible, dans la certitude que Dieu fera sa part. Le seul pouvoir que Jésus transmet à son Eglise, est celui de se livrer à sa suite pour la vie du monde. « Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 12-13).

    Nous n’avons rien de plus à proposer que « cinq pains et deux poissons » : le don dérisoire de nos pauvres humanités marquées par le péché ; mais si dans la foi nous les « apportons à Jésus » pour qu’il en dispose selon son bon plaisir, il en fera un pain rompu pour la vie du monde. C’est en suivant notre Maître sur ce chemin du don total de soi, que nous le rejoindrons là où il nous précède : dans le Royaume de Dieu son Père ; mais en passant par le même porche : celui de la Croix. « Nous les vivants, écrit Saint Paul, nous sommes continuellement livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre existence mortelle » (2 Co 4, 10). Tel est le mystérieux échange auquel il nous faut consentir dans la foi, car l’amour vrai ne se purifie des scories de l’égoïsme qu’au creuset de la souffrance librement consentie.

    Pourquoi donc venons-nous nous rassasier à la Table du Corps et du Sang de Notre-Seigneur, sinon pour pouvoir vivre à notre tour notre Pâques d’amour au cœur de notre existence quotidienne ? Si nous croyons qu’en toutes choses « nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés » (1ère lect.), alors ne renvoyons plus notre prochain qui nous sollicite, mais prenons autorité au nom de Jésus-Christ sur nos égoïsmes et sur nos peurs, et mettons-nous généreusement au service de ceux qui ont faim : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger ».

    « “Il est temps que tous reconnaissent le christianisme comme la religion de l’amour” : Seigneur, donne-nous de ne pas faire mentir cette parole de Jean-Paul II, qui résonne comme un testament confié en ton Nom à l’Eglise du troisième millénaire. Car “seul l’amour est digne de foi” (Saint Augustin) ; à condition que ce soit un amour vrai, un amour fort, un amour grand, qui se donne sans compter ; un amour qui puise sa générosité dans l’Esprit de charité que tu répands en abondance, Père, sur tous ceux qui invoquent avec foi le Nom de ton Fils bien-aimé, Jésus-Christ notre Seigneur. »

    Père Joseph-Marie

  • Liturgie de la messe : le « signe de la paix » échangé entre fidèles est maintenu avant la communion, mais il peut être omis

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    Lu sur le site de l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :

    donnez-vous-paix-4.jpg« Dans une lettre approuvée par le pape François, la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements indique aux évêques du monde entier que le signe de la paix doit être maintenu juste avant la communion et donne plusieurs indications pour éviter la “confusion“ à ce moment de la messe. Cette missive, datée de juin 2014 mais diffusée brièvement par le site du diocèse espagnol de Lérida le 31 juillet avant d’être retirée, apporte ainsi une réponse au débat qui avait été ouvert lors du Synode des évêques sur l’eucharistie, en 2005.

    Dans son exhortation apostolique post-synodale Sacramentum caritatis, publiée en 2007, Benoît XVI (2005-2013) avait ainsi invité les congrégations compétentes à se pencher sur la question du rite de la paix. Dans la lettre du préfet de la congrégation en charge de la liturgie, le cardinal Antonio Cañizares Llovera, à laquelle I.MEDIA a pu avoir accès, il est précisé que le dicastère s’est ainsi adressé aux conférences épiscopales pour étudier cette problématique. Il s’agissait d’avoir leur avis sur le maintien ou non du signe de la paix avant la communion, “afin d’améliorer la compréhension et le déroulement de ce geste“. “Après une profonde réflexion, il est apparu convenable de maintenir le rite de la paix à sa place traditionnelle et de ne pas introduire de changements structurels dans le missel romain“, lit-on dans cette circulaire.

    Plusieurs autres “dispositions pratiques“ sont également mentionnées, afin de “mieux exprimer“ ce signe et “de modérer les excès qui suscitent de la confusion dans l’assemblée liturgique juste avant la communion“. La lettre souligne ainsi que ce geste n’est pas obligatoire, qu’il peut être “omis“, et qu’il doit même l’être dans certains cas. La paix doit se donner par des “gestes appropriés“ et il convient au besoin de changer les nouvelles éditions du missel dans les pays où des gestes “profanes“ auraient été adoptés pour le signe de la paix. D’autres “abus“ devront être évités : la missive demande ainsi de ne pas introduire de chant de paix, que les fidèles ne se déplacent pas au moment de ce geste ou encore que le prêtre ne quitte pas l’autel pour aller donner la paix à quelques fidèles.

    “Cette lettre est pour tout le monde“, a précisé à I.MEDIA un membre de la congrégation, “elle fait partie de la messe“. Mais certains devraient pouvoir continuer à échanger le signe de la paix avant l’offertoire, comme les fidèles du diocèse de Milan (Italie), qui célèbre en rite ambrosien, ou encore les membres du Chemin néocatéchuménal, qui ont reçu l’autorisation de procéder ainsi dans les différentes lettres qui leur ont été adressées par le Saint-Siège.

    Réf. Le pape décide de laisser le signe de la paix avant la communion et donne des indications pour éviter la "confusion"

    A la lecture du document, on a plutôt l’impression qu’un joyeux désordre va continuer : c’est ainsi depuis 1970 (et, peut-être, même avant). Au fait, que dit exactement l’ « Institutio Generalis de la Messe » (selon la forme ordinaire, car dans la forme extraordinaire tout est clair:ce geste est ritualisé et réservé aux prêtre, diacre et sous-diacre) ?  JPSC.

  • Anima Christi

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    En ce jour de la fête de saint Ignace de Loyola, on peut aussi se remémorer la célébrissime prière de l’ « Anima Christi », qui a bercé notre jeunesse studieuse et dont voici la version chantée :

     

    Anima Christi, sanctifica me/Corpus Christi, salva me.

    Sanguis Christi, inebria me/Aqua lateris Christi, lava me.

    Passio Christi, conforta me/O bone Jesu, exaudi me.

    Intra tua vulnera absconde me/Ne permittas me separari a te.

    Ab hoste maligno defende me/In hora mortis meae voca me.

    Et iube me venire ad te/Ut cum Sanctis tuis laudem te.

    In saecula saeculorum.

    Amen 

    Âme du Christ, sanctifie-moi/Corps du Christ, sauve-moi

    Sang du Christ, enivre-moi/Eau du côté du Christ, lave-moi

    Passion du Christ, fortifie-moi/Ô bon Jésus, écoute-moi

    Dans Tes blessures, cache-moi/Ne me laisse pas séparé de Toi

    De l’esprit du mal, défend-moi/A ma mort, appelle-moi

    Ordonne-moi de venir à Toi/Pour qu’avec Tes saints je te chante

    Pour les siècles des siècles

    Amen

    JPSC

  • La parabole du Semeur-Sauveur ; l'accomplissement d'une prophétie. (15e dimanche)

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    Homélie pour le 15e dimanche du temps ordinaire par le Frère Laurent de l'abbaye de Kergonan :

    (pour plus de lisibilité, cliquer sur le texte)

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  • Mission: "montrer plutôt que démontrer" (Mgr Brouwet, évêque de Tarbes et de Lourdes)

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    Les catholiques des Hautes-Pyrénées sont invitées à vivre une année axée sur la mission. Vendredi 27 juin 2014, à la maison diocésaine Saint-Paul, ils ont participé à une soirée d'envoi en mission, présidée par Mgr Nicolas Brouwet, évêque du diocèse de Tarbes et Lourdes. Cette vidéo présente l'intégralité de l'intervention donnée par Mgr Brouwet devant une assistance d'un demi-millier de personnes. Une vidéo du site internet http://www.catholique65.fr

    JPSC

  • Hymne à la joie

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    De l’abbé Grosjean en tribune sur Figarovox  (extrait):

    3132777_d2bc0f72-1bf3-11e3-9625-00151780182c_640x280 (1).jpgEn ce mois de juin, 140 prêtres religieux et séculiers, dont 82 prêtres diocésains, sont ordonnés en France(…). On peut s'inquiéter des chiffres qui baissent, des églises qui ferment, des prêtres qui tombent. Il faut être lucides, et savoir nous remettre en cause, tous et chacun. Car les vocations seront le fruit non de nouvelles stratégies de marketing mais de la foi vivante des communautés, de la prière d'un peuple, du témoignage de fidélité et de générosité des prêtres et consacrés, heureux de l'être.

    Mais à côté des débats sur le nombre de vocations, il semble important de rappeler, surtout vis-à-vis des plus jeunes, la joie d'être prêtre. Une certaine pudeur, un agenda bien chargé, la médiatisation de ceux qui râlent ou se rebellent contre l'institution, parfois aussi la fatigue ou les difficultés, nous empêchent sans doute de redire et de témoigner que nous sommes - pour l'immense majorité d'entre nous - d'abord heureux d'être prêtres!

    La joie humble et discrète de nos anciens, exemples de fidélité cachée, qui continuent jusqu'aux dernières forces de célébrer la messe et qui savent qu'ils ne seront pas remplacés … Combien d'enfants baptisés de leurs mains? De couples préparés et mariés? De mourants accompagnés? De communions données? De cœurs apaisés par le pardon offert? Je suis toujours ému en les écoutant. Ils se souviennent de leurs clochers et de leurs brebis … Ils en ont traversé des tourmentes! Ils ont vu partir des confrères, parfois avec fracas … eux, pourtant, sont restés. Humblement. Joyeusement. Sans faire de bruit. Ils continuent d'offrir, de témoigner et de prier.

    Et pourtant, dans ce désert spirituel, ils peuvent témoigner combien la soif de sens n'a jamais été aussi forte. Le prêtre a la joie d'annoncer plus que lui-même, de désigner à ceux qui cherchent la Vérité et le Bonheur, un Autre que lui-même.

    La joie affermie de ces prêtres actifs, en pleine force de l'âge. La déchristianisation de notre pays les inquiète: ils l'observent chaque jour, là où ils sont. Et pourtant, dans ce désert spirituel, ils peuvent témoigner combien la soif de sens n'a jamais été aussi forte. Le prêtre a la joie d'annoncer plus que lui-même, de désigner à ceux qui cherchent la Vérité et le Bonheur, un Autre que lui-même. Voilà l'espérance du prêtre: il est au service d'un message qui le dépasse, dont il peut voir la fécondité chez ceux qui l'accueillent. Est-il frustré? Ce célibat qui obsède tant de journalistes, il est heureux de l'offrir au service d'un autre amour. Il n'a pas renoncé à aimer: il se donne autrement. A l'Autre et aux autres. Pleinement. Pour que ce monde qui ne sait plus aimer, qui ne se sait plus aimé, redécouvre la vraie joie.

    La joie enfin de ces jeunes ordonnés. Dans un oui généreux et total, fou aux yeux du monde, ils viennent tout donner. Joie claire, étonnante et touchante. Les épreuves viendront: les soucis, les drames à accompagner, l'expérience de leur pauvreté. Le prêtre partage la vie de ceux qui lui sont confiés, il est témoin des joies et des peines de beaucoup, ils les portent avec tous. A cette joie neuve de l'ordination se mêlera très vite une certaine gravité, car le prêtre est au cœur du combat spirituel qui se déroule. L'enjeu est grave: rien de moins que notre salut. Mais à l'aube de son ministère comme au soir de sa vie, aujourd'hui comme hier, dans les difficultés comme dans les réussites, ce qui demeure chez le prêtre, c'est … sa joie d'être prêtre.

    Ref. Abbé Grosjean : Notre joie d'être prêtres

    Pierre-Hervé Grosjean est prêtre du Diocèse de Versailles, secrétaire Général de la Commission Ethique & Politique du Diocèse, et curé de Saint-Cyr l'Ecole. Avec deux autres prêtres, il anime le Padre Blog, qu’il a créé.

    JPSC

  • Ce dimanche 29 juin 2014 : sept ordinations sacerdotales à Namur

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    Lu sur le site web du diocèse de Namur: 010-Ordinands1.jpgce dimanche 29 juin, le diocèse de Namur comptera sept nouveaux prêtres. Pierre Dujardin, Claudio Fabian Diaz Gomez, Michel de Meulenaer, Franck Toffoun, Giovanni Sannino, Frédéric Simonis et Reginaldo Lugarezi recevront de Mgr Vancottem l'ordination sacerdotale. A quelques jours de leur ordination que chacun tient à vivre avant tout comme une fête pour toute l'Eglise, nous avons rencontré les futurs prêtres. Ils passaient une semaine de retraite à l'abbaye de Rochefort. Sept ordinands confiants voire impatients de démarrer dans leur ministère.

    Voir la suite ici : Ordinations sacerdotales d'abord une grande fête pour toute l'Eglise

    Nos félicitations à tous ces ordinands, demain ordonnés, et notre amical souvenir à Pierre Dujardin, fidèle compagnon des grands pèlerinages effectués jadis sous la houlette de Monseigneur Léonard ! JPSC

  • Dimanche 29 juin 2014 : Pierre et Paul, colonnes de l’Eglise

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    16 GRECE PIERRE ET PAUL.jpgLe 29 juin, l’Eglise fête les saints Pierre et Paul, princes des apôtres -si dissemblables et cependant unis dans le Christ. Un sujet pérenne de méditation pour ceux qui se disent disciples du Seigneur. Extrait d’une homélie prononcée par le pape Benoît XVI , le 29 juin 2005

    « La Catholicité n'exprime pas qu'une dimension horizontale, le rassemblement de nombreuses personnes dans l'unité; elle exprime également une dimension verticale: ce n'est qu'en tournant le regard vers Dieu, seulement en s'ouvrant à Lui que nous pouvons devenir vraiment une seule chose. Comme Paul, Pierre vint lui aussi à Rome, dans la ville qui était le lieu de convergence de tous les peuples et qui, précisément pour cette raison, pouvait devenir avant toute autre l'expression de l'universalité de l'Evangile. En entreprenant le voyage de Jérusalem à Rome, il savait assurément qu'il était guidé par les voix des prophètes, par la foi et par la prière d'Israël. En effet, la mission vers le monde entier fait également partie de l'annonce de l'Ancienne Alliance:  le peuple d'Israël était destiné à être une lumière pour les nations. Le grand Psaume de la Passion, le psaume 21, dont le premier verset est:  "Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m'as-tu abandonné?". Jésus a prononcé ce psaume sur la croix, il se terminait par la vision suivante:  "Tous les lointains de la terre se souviendront et reviendront vers Yahvé; toutes les familles des nations se prosterneront devant lui" (Ps 21, 28). Quand Pierre et Paul vinrent à Rome le Seigneur, qui avait commencé ce psaume sur la croix, était ressuscité; cette victoire de Dieu devait à présent être annoncée à tous les peuples, accomplissant ainsi la promesse avec laquelle le Psaume se concluait.

    Catholicité signifie universalité - multiplicité qui devient unité; unité qui demeure toutefois multiplicité. A partir de la parole de Paul sur l'universalité de l'Eglise, nous avons déjà vu que la capacité des peuples à se dépasser eux-mêmes, pour regarder vers l'unique Dieu, fait partie de cette unité. Le fondateur de la théologie catholique, saint Irénée de Lyon au II siècle, a exprimé d'une très belle façon ce lien entre catholicité et unité, et je le cite. Il dit:  "C'est cette doctrine et cette foi que l'Eglise, disséminée dans le monde entier, conserve avec diligence, formant presque une unique famille:  la même foi avec une seule âme et un seul coeur, la même prédication, enseignement, tradition comme si elle ne possédait qu'une seule bouche. Les langues sont différentes selon les régions, mais la force de la tradition est unique et la même. Les Eglises d'Allemagne n'ont pas une foi ou une tradition différente, ni même celles d'Espagne, de Gaule, d'Egypte, de Lybie, de l'Orient, du centre de la terre; comme le soleil, créature de Dieu, est un seul et identique dans le monde entier, ainsi la lumière de la vraie prédication resplendit partout et éclaire tous les hommes qui veulent venir à la connaissance de la vérité" (Adv. haer., I 10, 2). L'unité des hommes dans leur multiplicité est devenue possible car Dieu, cet unique Dieu du ciel et de la terre, s'est montré à nous; parce que la vérité essentielle sur notre vie, sur notre "d'où?" et "vers où?", est devenue visible quand Il s'est montré à nous et, en Jésus Christ, nous a fait voir son visage, lui-même. Cette vérité sur l'essence de notre être, sur notre vie et sur notre mort, vérité qui a été rendue visible par Dieu, nous unit et nous fait devenir frères. Catholicité et unité vont de pair. Et l'unité a un contenu:  la foi que les Apôtres nous ont transmise de la part du Christ »

    Toute l’homélie ici : SOLENNITÉ DES SAINTS APÔTRES PIERRE ET PAUL

    JPSC

  • BXL (Koekelberg), 29 juin : grande journée "Maranatha" dédiée au Coeur de Jésus

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    arton5514-c02f2.jpgUN CŒUR COMME IL N’Y EN A PAS D’AUTRE !

    Grande journée « Maranatha » le 29 juin 2014

    en la solennité du Cœur de Jésus

    à la Basilique de Koekelberg (Bruxelles)

    avec Mgr Léonard

    Le 29 juin prochain, dans l’après-midi et la soirée, Mgr Léonard présidera, en la Basilique de Koekelberg, une grande journée « Maranatha », du nom qu’il a donné à un large mouvement d’intercession et d’action pour la conversion du cœur humain (à commencer par le nôtre !) et la guérison de l’humanité. C’est déjà sous ce vocable qu’avait été vécu, le 9 mars 2013, un grand rassemblement en cette même Basilique nationale et, en août 2013, un pèlerinage en Terre Sainte, avec près de 600 personnes venues de plusieurs pays.

    Le nom de ce mouvement international (« Maranatha ») est emprunté à l’avant-dernier verset de la Bible, au terme de l’Apocalypse (cf. Ap 22, 20), et a, par ailleurs, fourni le contenu de la devise épiscopale de l’archevêque de Malines-Bruxelles : « Oh oui, viens, Seigneur Jésus ! » Vous trouverez ci-dessous le programme de la journée du 29 juin prochain.

    Une journée dédiée au Cœur de Jésus

    Le 29 juin, nous fêterons la solennité des saints Apôtres Pierre et Paul et il en sera, bien sûr, fait mention. Mais, avec l’aimable permission de ces deux colonnes de l’Église, les organisateurs de ce rassemblement ont décidé de célébrer par priorité la solennité différée (de deux jours seulement !) du Sacré-Cœur de Jésus, ainsi qu’il convient en la Basilique nationale du Sacré-Cœur !

    En effet, au cours de ce rassemblement, nous allons, grâce à plusieurs intervenants, mieux comprendre la réalité profonde du Cœur du Christ et la manière dont nous sommes appelés à la vivre concrètement. Et, durant la célébration de l’Eucharistie, les participants seront invités à se consacrer au Cœur de Jésus à titre personnel, mais aussi au nom de toutes les provinces belges qu’ils représenteront.

    Programme

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  • Triduum de la Fête-Dieu à Liège (suite): près d’un demi-millier de Liégeois à l’église du Saint-Sacrement avec Monseigneur Delville (samedi 21 juin)

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    Après le millier de fidèles présents le jeudi 19 mars à la basilique Saint-Martin pour laIMG_6586.JPG messe et la procession dans les rues de la ville jusqu'à la cathédrale, plus de quatre cents Liégeois (photo) se sont encore retrouvés avec leur Evêque le samedi 21 juin à 18h à l’église du Saint-Sacrement pour la célébration de la Fête-Dieu selon la forme extraordinaire du rite romain : une messe priante où au chant des fidèles répondait celui de l’Ensemble « Praeludium » (issu du Chœur universitaire de Liège) et des Voix féminines du Chœur grégorien de Paris. On retiendra, en particulier une superbe interprétation, souple et déliée, du « Lauda Sion » dont la  monodie était entrelacée tantôt par le déchant, tantôt par l’ison tenu en sourdine. Une mention toute spéciale revient aussi à la belle illustration des antiennes de l’office primitif de cette solennité ainsi qu’au florilège de polyphonies sacrées offert par les universitaires liégeois.

    Dans le transept de l'église, une exposition  de gravures anciennes, pièces d’orfévrerie et ornements liturgiques appartenant pour la plupart au Trésor de la Cathédrale de Liège illustrait le thème « Liège et la Fête-Dieu » : on a pu la visiter durant tout le week-end.

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    Sans vouloir anticiper le bilan que feront les autorités ecclésiastiques, on retiendra que, loin de se faire concurrence, ces manifestations et sans doute aussi les autres inscrites au programme de ce « Triduum de la Fête-Dieu à Liège » ont eu un effet cumulatif.  Belle preuve, en tout cas, qu'on peut faire l'unité dans la diversité.

    Nous formons des vœux pour qu'on progresse ainsi dans l'avenir, de sorte que le renouveau de cette fête au cœur de la Cité de l’Eucharistie s'inscrive vraiment dans la durée et la même convivialité.

    JPSC

    Voici le texte de l’homélie prononcée par Monseigneur Jean-Pierre Delville lors de la messe qu’il a célébrée à l’église du Saint-Sacrement :

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