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Ethique - Page 438

  • Euthanasie, suicide assisté... De quoi s'agit-il exactement ?

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    Le débat fait rage en France autour du suicide assisté et de l'euthanasie. Mais quelles réalités recouvrent exactement ces termes ? Sur Jol Press, un entretien avec le Professeur Louis Puybasset vise à préciser leur signification :

    Euthanasie, suicide assisté… De quoi parle-t-on exactement?

    La conférence de citoyens sur la fin de vie recommande, dans un avis rendu lundi 16 décembre, de légaliser le suicide médicalement assisté et préconise de créer une « exception d'euthanasie » pour les cas particuliers qui n'entreraient pas dans le cadre du suicide assisté. Avant d’aborder un sujet aussi délicat, prenons le temps de définir précisément les termes du débat avec le professeur Louis Puybasset, directeur de l’unité de neuro-réanimation chirurgicale de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

    « La possibilité de se suicider par assistance médicale comme l'aide au suicide constitue, à nos yeux, un droit légitime du patient en fin de vie ou souffrant d'une pathologie irréversible, reposant avant tout sur son consentement éclairé et sa pleine conscience », a souligné la Conférence citoyenne sur la fin de vie, un panel de 18 citoyens sélectionnés par l'institut Ifop pour représenter la société française dans sa « diversité ». Concernant l'euthanasie, les citoyens n'estiment pas nécessaire de l'inscrire dans la loi, comme c'est le cas aux Pays-Bas ou en Belgique.

    Quelles différences existe-t-il entre le suicide assisté et l’euthanasie ? Eléments de réponse avec le professeur Louis Puybasset, directeur de l’unité de neuro-réanimation chirurgicale de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

    JOL Press : Avant que le tourbillon médiatique n’emporte la question, définissons les termes. En quoi consiste précisément le suicide assisté ?

    Pr Louis Puybasset : L’avis rendu par la Conférence citoyenne sur la question est brouillon, aucune définition, justement, n’est respectée. Il est pourtant très important de savoir de quoi on parle. On parle de suicide quand le malade prend le médicament lui-même. Et dans ce débat, il faut aussi rappeler que nous ne parlons que de sujets compétents. Il y euthanasie si  le médecin pousse la seringue, il y a suicide assisté si c’est le malade qui ingère le produit.  Si ce suicide est « médicalement » assisté, cela veut dire que c’est le médecin qui a prescrit ce produit.

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  • Manif pour Tous : le Conseil de l'Europe enquête sur les violences policières

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    De l'Homme Nouveau :

    Manif pour tous – violences policières : le Conseil de l’Europe nomme deux rapporteurs

    par Grégor Puppinck

    Le 13 décembre, la « Commission de suivi » de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a nommé deux rapporteurs pour enquêter sur les violences policières et atteintes aux droits des manifestants en lien avec le mouvement de la Manif pour Tous. Il s’agit des députés Valeriu Ghiletchi (Moldave, PPE) et Stefan Schennach (Autrichien, socialiste). L’ECLJ se réjouit de cette décision qui contribuera à exposer publiquement les abus dont ont été victimes de nombreux manifestants, ainsi qu’à identifier les responsabilités.

    La « Commission pour le respect des obligations et engagements des États membres du Conseil de l’Europe », dite commission de suivi ou de monitoring, est chargée de veiller au respect des obligations contractées par les États membres, en particulier dans le domaine du respect des droits de l’homme.

    Les deux rapporteurs vont rencontrer et interroger les représentants des victimes ainsi que les autorités publiques françaises ; une audition officielle est prévue ces prochains mois à Paris. Les rapporteurs disposent d’un délai de deux ans pour faire leur enquête et rendre leur rapport à la Commission qui jugera alors, sur la base des faits rapportés, de la nécessité de poursuivre la procédure jusqu’à une éventuelle sanction. A défaut de sanction, l’Assemblée peut aussi décider d’entamer un dialogue avec les autorités nationales sur certaines questions. (Voir ici une présentation de la procédure)

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  • Une loi Taubira à l'échelle de l'Union Européenne ?

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    Lu sur le blog de Christiane Mentelle :

    Le Parlement européen prépare une "Loi Taubira européenne" – L’UMP est d’accord

    Le Parlement européen sert de nouveau de marchepied au lobby homosexuel. À l’ordre du jour de la commission parlementaire des libertés civiles (LIBE), ce mardi 17 décembre, figure un rapport d’initiative sur « la Feuille de route de l’UE contre l’homophobie et les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre » [2013/2183(INI)]

    Objectif du rapport: diviser les citoyens européens en deux classes, les « LGBT » et les autres. Les États membres doivent être obligés à accorder des privilèges aux personnes « LGBT ». À l’horizon se dessine indubitablement une "Loi Taubira européenne" visant le mariage pour tous et dans tous les États membres, même si au stade actuel, cette "Feuille de route LGBT" n’est qu’une prise de position politique de l’Assemblée de Strasbourg. Or, toute directive européenne (loi contraignante) s’annonce en amont par un rapport d’initiative non contraignant. Désormais l’Union européenne menace ouvertement le mariage traditionnel et la famille naturelle.

    Le lobby homosexuel s’y est bien préparé. La co-présidente de l’intergroupe LGBT au Parlement européen, Ulrike Lunacek (Ecologiste, Autriche), sert de rapporteur. Elle peut s’appuyer sur l’Agence des droits fondamentaux de l’UE. Depuis 2010, celle-ci a publié huit rapports explicitement consacrés aux droits des personnes homosexuelles et à la non-discrimination fondée sur l’identité du genre. Aucun autre sujet n’était si important. En 2012, cette Agence (qui dépend de la Commission européenne) a versé 370.000 Euro à Gallup et le lobby homosexuel ILGA-Europe pour réaliser une enquête interactive et autoréférentielle sur la situation des personnes LGBT dans l’UE. Seulement 93000 personnes ont répondu, sur 500 million citoyens dans 28 États membres. Procédure entachée d’erreurs de méthode et vivement critiquée de partout, la Commission européenne en décline toute responsabilité politique.

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  • Le divorce à l'origine de la décomposition morale de notre temps

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    Leon XIII : à la racine des attaques contre la famille, le divorce

    Hilary White a publié jeudi dernier sur LifeSite un article remarquable sur les causes de la dissolution de la famille aujourd'hui. Jeanne Smits en propose la traduction intégrale.

    De quand date le début de la révolution sexuelle ? Voilà une question à laquelle on aurait tendance à vouloir répondre sans réfléchir. La plupart évoqueraient le début ou le milieu des années 1960. La publication de ce bouquin par Germaine Greer, ou bien l’invention et la commercialisation de la pilule, c’est ça ?
    Mais si on leur donnait le temps d’y penser un peu, la plupart rectifieraient sans doute leur réponse en soulignant que les racines de la révolution sexuelle remontent sans doute à plus loin. Peut-être aux temps où Germaine Greer et d’autres féministes académiques développaient leurs idées à l’université, et où le Dr Pincus travaillait sur son mémoire de sciences. Tout le monde où presque, cependant, s’accorderait pour dire qu’au moment où Paul VI a publié sa célèbre encyclique Humanae Vitae sur le contrôle artificiel des naissances en 1968, personne n’avait levé ce lièvre depuis bien longtemps et on avait même oublié qu’il y avait un problème.
    Mais comment les vannes se sont-elles ouvertes au départ ? Comment les mœurs sexuelles de tout une civilisation ont-elles pu aussi radicalement modifiées en l’espace d’une seule génération ? Y a-t-il eu un « proto-péché » qui a tout déclenché ? Qu’est-ce qui a permis à ces choses de s’installer après tout ces siècles où l’ensemble de la chrétienté, depuis la chute de l’Empire romain, a établi sa vie quotidienne et les fondements de sa politique sur le socle du mariage, de la procréation et de l’éducation des enfants ?

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  • La pratique de l'avortement sélectif touche aussi l'Europe

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    Lu sur lalibre.be :

    Avortement sélectif? Une pratique qui touche aussi l'Europe

    Si le phénomène est connu et dénoncé en Chine, une étude de l'Ined met le doigt sur une augmentation de l'avortement sélectif des foetus féminins en Europe orientale. Une pratique qui gagne également certains pays occidentaux.

    Avec la limitation des naissances, on dénonce souvent cette « option », en Chine, d'avorter lorsqu'on est enceinte d'une fille. Mais ce phénomène ne touche pas uniquement cette partie du monde. Un document, quelque peu dérangeant, vient d'être publié par l'Institut national d'études démographiques en France (Ined). Et visiblement, la femme n'est pas non plus l'avenir de l'Homme dans certains pays du Caucase et des Balkans. Pour 100 naissances de fillettes, on enregistre 110 à 117 naissances de garçons en Albanie, en Arménie, en Azerbaïdjan et au Kosovo. Cette moyenne, qui égale notamment les records asiatiques (Chine, Vietnam et Népal), est anormalement supérieure à la moyenne mondiale (de 105 garçons pour 100 filles). Un hasard de la biologie? Certainement pas.

    Selon les auteurs de cette étude, Géraldine Duthé (Ined) et Christophe Z. Guilmoto (Institut de recherche pour le développement), il existe plusieurs facteurs pour expliquer ce regain de « masculanisation » des naissances en Europe orientale. Première hypothèse: les changements sociopolitiques des années 1990 liés à l'effondrement des régimes communistes. « Les décennies de socialisme qui avaient aboli un grand nombre des formes les plus flagrantes de discrimination de genre au sein de la société (en matière d’emploi, d’éducation ou d’autonomie sociopolitique) n’avaient guère érodé les inégalités au sein de l’unité familiale », développent-ils. Effectivement, le modèle familial de ces pays repose toujours sur des lignées masculines. « On dit de ces pays qu’ils sont patrilinéaires, c’est-à-dire que les filles, en se mariant, rejoignent la lignée de leur mari, explique Christophe Z. Guilmoto. Ils sont aussi patrilocaux, ce qui signifie que les couples s’installent dans la famille du mari, ou à proximité. Ce serait vécu comme une honte par le mari de s’installer chez les parents de son épouse. »

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  • La Belgique glisse vers l'administration de la mort à la demande

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    De Michel Ghins sur Boulevard Voltaire :

    Belgique : vers la « mort pour tous » ?

    La Belgique est en train de glisser sur une pente qui la mène inexorablement vers l’administration de la mort « à la demande ».   

    Voir un enfant gravement malade souffrir a quelque chose d’insoutenable, de révoltant, surtout si l’issue fatale est inévitable et proche. Ne vaut-il pas mieux alors abréger des souffrances inutiles aussi bien pour l’enfant que pour ses proches et mettre fin à ses jours ? C’est la voie que le législateur belge est en train de choisir. Onze ans après la dépénalisation de l’euthanasie, une proposition de loi ouvrant son accès aux enfants sans limite d’âge vient d’être votée en commission au Sénat.

    L’euthanasie – entendons-nous bien – ne consiste pas à administrer des doses adéquates de morphine afin de contrôler la douleur, ni à s’abstenir de tout acharnement ou de traitements disproportionnés, ni encore à endormir profondément le patient, mais de mettre intentionnellement fin à sa vie. L’euthanasie est et reste, selon le Code pénal belge, un homicide, qui n’est pas poursuivi dans les conditions spécifiées par la loi de 2002.

    N’ayons pas peur des mots : dépénaliser l’euthanasie consiste à donner aux médecins, dans certaines conditions, la permission de tuer. Il s’agit là d’un changement culturel considérable qui a provoqué un basculement mental dans la société belge. À partir du moment où l’euthanasie est légalement permise, une barrière éthique est tombée, une digue a cédé : il est logique que l’euthanasie en vienne à s’étendre à des catégories de plus en plus larges de la population.

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  • France : la Manif pour Tous, c'est reparti !

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    Lu ICI :

    Versailles : plusieurs milliers de manifestants à la Manif pour tous

    YVELINES - Près de 6000 personnes, selon la police, et 30.000, selon les organisateurs, ont défilé dimanche après-midi dans les rues de Versailles pour dénoncer "l'attaque systématique à l'égard des familles" dont ils accusent le gouvernement. "Théorie du genre" et procréation médicalement assistée étaient au programme.

    Manif pour tous à Versailles : plusieurs milliers de personnesLa manifestation a ressemblé dimanche après-midi 6000 personnes selon la police, 30.000 selon les organisateurs.

    Encore une fois, une Manif pour tous déclenche la guerre des chiffres. Dimanche après-midi, dans les rues de Versailles, plusieurs milliers de manifestants – 6000 selon la police, 30.000 selon les organisateurs - ont défilé pour dénoncer "la familiophobie du gouvernement". Ils accusent ce dernier d'attaque "systématique à l'égard des familles".

    Huit mois après l'adoption du "mariage pour tous", qui a déclenché leur mobilisation, les opposants au mariage homosexuel demandent toujours son abrogation. Mais ils ont également battu le pavé pour dénoncer, selon un porte-parole, "le déploiement d'une l'idéologie du genre à l'école, la déconstruction de la filiation biologique pour une filiation sociale avec la procréation médicalement assistée (PMA) et la gestation pour autrui (GPA)", ainsi que le "matraquage fiscal" qui serait subi par les familles.

    Valérie Pécresse dans le cortège

    Le cortège, garni de ballons et drapeaux bleus et roses, ainsi que de bonnets roses, s'est élancé peu après 15h30, derrière une banderole portant l'inscription "Familles attaquées = société en danger". "La famille en France, c'est une valeur plus que partout ailleurs", a lancé en amont du défilé Valérie Pécresse, députée UMP des Yvelines, en présence d'autres élus locaux, le député UMP Jean-Frédéric Poisson et les maires de Versailles et du Chesnay.

    Deux autres manifestations ont eu lieu à Blois et Montpellier. A Blois, entre 1600 personnes, selon la police, 3000 selon les organisateurs se sont réunies au bord de la Loire avant de se diriger vers la préfecture. A Montpellier, entre 400 (police) et 800 personnes (organisateurs), coiffées de bonnets roses, ont défilé sous le soleil. Dimanche dernier, près de 200 véhicules avaient défilé dans Paris pour les mêmes raisons.

  • Mettre fin aux souffrances, mais aux souffrances de qui ?

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    Lu ICI (Denis LENSEL):

    Euthanasie : mettre fin aux souffrances, mais de qui… ?

    En Belgique, le Sénat a adopté hier une proposition de loi étendant le champ légal de l’euthanasie aux mineurs de plus de 12 ans atteints d’une maladie déclarée « incurable ». Cette mesure devra encore être confirmée par les députés belges. Le texte prévoit qu’un mineur peut demander à être mis à mort s’il est exposé à des souffrances physiques insupportables et inapaisables en phase terminale : il doit pour cela être conseillé par une équipe médicale et recevoir l’accord de ses parents… A Bruxelles, les représentants des religions chrétienne, juive et musulmane ont exprimé leur « vive inquiétude face au risque de banalisation » de l’euthanasie. Si ce projet de loi était adopté définitivement, la Belgique suivrait l’exemple des Pays-Bas.

    Revoici donc posé, toujours dans sa redoutable ambiguïté, le problème de l’euthanasie, terme dont la signification étymologique est « bonne mort »… : mettre fin à des souffrances « insupportables », qui n’applaudirait pas de prime abord à une intention si bonne ? Mais ici deux questions se posent : d’abord, la mise au point des médicaments « analgésiques » modernes contre la douleur n’a-t-elle pas progressé et ne progresse-t-elle pas encore, de façon à supprimer ou à endiguer la douleur physique dans des proportions grandissantes jusqu’au seuil du tolérable ? La réponse appartient probablement ici à l’ensemble du corps médical.

    Deuxième question, qui concerne la société tout entière, et qui doit exclure tout faux semblant et… toute hypocrisie : mettre fin à la souffrance, certes, mais à la souffrance de qui, au fait ? Souvent, c’est le spectacle des malades réputés – à tort ou à raison – « incurables », et exposés à la douleur et à la dégradation physique, qui devient très difficile à supporter… pour leur entourage. Qu’il s’agisse de leur famille, de leurs proches, ou même parfois… de certains membres du personnel soignant, dont c’est pourtant la mission de surmonter l’épreuve de cette confrontation.

    A Chambéry, une aide-soignante qui avait empoisonné six personnes âgées dans une maison de retraite a été arrêtée et mise en examen par la Justice. Elle leur avait administré un « cocktail » de très forts médicaments psychotropes destinés aux troubles mentaux… Elle-même devenue fragile, cette auxiliaire du personnel médical avait été récemment traumatisée par la mort pénible de sa vieille mère. Son geste répété n’en est pas moins terrifiant : il a enlevé… le droit de vivre à des vieillards encore capables de vivre sans trop souffrir, en l’occurrence…

    Mais le plus affreux, c’est cette banalisation de la mise à mort des vieillards et des grands malades, fussent-ils désormais… demain, peut-être, des enfants. Tuer, au lieu de soigner, c’est régler le compte des malades, mais cela ne relève plus de la médecine. Désormais, en Europe, on risque de se donner l’âpre liberté de tuer les personnes dont la douleur est jugée « insupportable ». Insupportable ou encombrante ? Dans une société qui, comme le dit le Pape François, transforme trop d’êtres humains en « déchets », rejetés comme tels, ne serait-ce que sur le plan socio-économique… 

  • Veille devant le Parlement : le témoignage d'une sentinelle

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    De "Veilleurs debout Belgique sur Facebook" : Voici le témoignage d'une sentinelle qui a accepté de nous livrer la façon dont elle a vécu sa première veille et celles qui ont suivi ! Très belles confidences !

    Mardi 26 novembre 2013. Je me rends devant le Parlement pour rejoindre les Sentinelles pour la première fois. Nous sommes à la veille de la première étape du vote de la loi. Je me suis résignée à être une « veilleuse » ; la situation dans mon pays est bien trop grave et je ne suis même plus crédible avec mes excuses pour ne pas rejoindre ces personnes dont le courage force mon admiration. Quelle était mon excuse principale déjà ? «Les veilleurs sont français et sont opposés au mariage homo ». Cette excuse ne vaut rien. Les belges qui sont là se mobilisent contre l’euthanasie des enfants malades de leur pays, rien d’autre. J’en suis la preuve.

    En chemin, je pense m’être déjà fait mon idée sur les veilleurs, les veilleurs debout, les sentinelles (qu’importe leur nom, finalement !). Je trouve stupide qu'ils n'avouent pas que leur action est en fait une manifestation comme on les connaît : c’est une action citoyenne qui mobilise et rassemble les personnes opposées à un projet de loi. Elle vise à faire parler d’elle dans les médias et sur les réseaux sociaux, elle cherche à être créative pour faire des « actions chocs », des gestes qui interpellent, des oppositions dans les lieux publics ; l’évocation de la mobilisation dans un article est une victoire, le plus important étant d’avoir bien relayé l’information sur twitter ou sur facebook, surtout via des photos, car elle se met sous les yeux du citoyen et du parlementaire, et de ce fait, fait parler d’elle, se rend visible, témoigne et sensibilise. C’est précisément comme ça que les veilleurs debout ont commencé à se faire connaître et à exister en Belgique. On pourrait donc se dire que les sentinelles, ce n’est jamais que ça ; une « manifestation » comme il y en a d’autres.

    En réalité, les sentinelles ne se contentent pas de manifester leur mécontentement. Ils font l’expérience bien plus puissante de vivre un temps intérieur. Un temps avec soi-même tourné vers la société.

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  • La Russie de Poutine se sent responsable des valeurs traditionnelles

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    Dans son message annuel au Parlement, le Président russe a insisté sur le rôle de son pays sur le plan de la morale et des valeurs traditionnelles (source : le Nouvel Observateur) :

    (...) La Russie a selon Vladimir Poutine une "responsabilité historique croissante, non seulement comme l'un des garants de la stabilité mondiale et régionale, mais aussi en tant qu'Etat qui défend avec constance son approche morale, y compris dans les relations internationales".

    "Dans de nombreux pays, les normes morales et éthiques sont en cours de révision et les traditions nationales (...) sont en voie d'effacement", a déploré le président russe, estimant que la destruction des valeurs traditionnelles allait à l'encontre de la "volonté de la majorité populaire".

    Depuis son retour à la présidence en mai 2012, Vladimir Poutine, qui est âgé de 61 ans, en appelle fréquemment à ce qu'il nomme les valeurs traditionnelles russes et considère l'Eglise orthodoxe comme le guide moral d'une nation désarçonnée par la disparition de l'URSS.

    Le chef du Kremlin essuie les critiques des Occidentaux sur les restrictions à la liberté d'expression en Russie ou encore la discrimination contre les homosexuels, à deux mois des Jeux olympiques d'hiver de Sotchi dans lesquels il a investi une grande partie de son prestige.

    Mais devant le chef de l'Eglise orthodoxe, Vladimir Poutine a balayé ces jugements négatifs. "Nous savons que de plus en plus de gens dans le monde soutiennent notre position consistant à défendre les valeurs traditionnelles qui forment depuis des siècles le fondement moral de la civilisation", a-t-il déclaré en plaçant les "valeurs familiales" en haut de la liste. (...)

    L'article en entier est ici: http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20131212.REU8381/poutine-voit-en-la-russie-une-puissance-morale-et-militaire.html

  • Le vote du sénat sur l'euthanasie des mineurs

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    Du bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Euthanasie des mineurs : vote au Sénat

    13/12/2013 - Fin de vie

    Après avoir été votée par les commissions réunies des affaires sociales et de la justice du Sénat le 28 novembre 2013,  le Sénat Belge a adopté, à une large majorité, ce jeudi 12 décembre, la proposition de loi qui vise à étendre l'euthanasie aux mineurs dans le pays. 

    Par 50 voix contre 17, la proposition de loi a été adoptée par les socialistes et les libéraux membres de la majorité gouvernementale, et par les écologistes et les sénateurs du parti nationaliste flamand NV-A issus de l'opposition. Seuls les sénateurs centristes chrétiens-démocrates, membres de la majorité, et le parti flamand d'extrême droite Vlaams Belang, issus de l'opposition, ont voté contre. 

    Les débats qui ont précédé le vote ont été animés lorsque la Sénatrice Els Van Hoof (CD&V) a souligné le manque de contrôle de la loi actuelle par la Commission d'évaluation (Voir dossier de l'IEB, p. 6 et 7).

    Le Magazine Marianne du 2 décembre a également publié un dossier intitulé "Euthanasie : le débat confisqué" dans lequel est questionnée l'impartialité de la Commision au vu de l'appartenance de 2/3 de ses membres à des associations ou groupes  de médecins pro-euthanasie.

    La prochaine étape du processus sera celle de la discussion à la Chambre des représentants, avant de revenir au Sénat. Les élections législatives ayant lieu le 25 mai prochain, "il n'est pas certain que les députés auront le temps [d'] examiner [la proposition de loi]". Mais les socialistes restent déterminés. En effet, la députée socialiste Karine Lalieux a déclaré: "Nous voulons que cette loi soit définitivement adoptée avant la dissolution des chambres". 

  • La défaite de la résolution Estrela : une victoire pleine d'espoir

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    par Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune, sur Liberté Politique :

    Le sens de la défaite de la résolution Estrela

    Il y a trois manières pour l’humanité de mettre volontairement un terme à son destin collectif. La guerre atomique, la destruction de l’environnement et la démographie.

    EN 1963, l’encyclique Pacem in terris était marquée par le danger d’un conflit nucléaire. Le 1er janvier 2013, à l’occasion du cinquantième anniversaire de ce texte, Benoît XVI a montré que la principale menace contre la paix était désormais constituée des atteintes contre la vie naissante. Autrement dit, l’arme démographique.

    Ce qui vient de se passer au Parlement européen avec la mise aux voix, puis la mise en échec, de la résolution Estrela en est une illustration à la fois redoutable et pleine d’espoir. En effet, pour la première fois, l’arme démographique a été sérieusement enrayée.

    Enrobée dans la sémantique féministe des conférences du Caire et de Pékin sur la santé et les droits sexuels et génésiques, pièce maîtresse des objectifs de développement international, réputée combattre la misère et améliorer la condition de la femme, la résolution de la députée socialiste portugaise Edite Estrela visait à légitimer la maîtrise de la fécondité par l’avortement. L’avortement, un droit comme un autre, plus qu’un autre même, un droit fondamental.

    S’y ajoutaient des dispositions sur l’éducation sexuelle dès le primaire avec l’homosexualité sur le même plan que l’hétérosexualité, la relégation des parents dans un rôle de figurants, l’idéologie du genre en fond de tableau, etc. Un salmigondis libéral-libertaire-liberticide.

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