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Famille - Page 85

  • Le synode façonné par les médias l'emporte sur le synode tel qu'il s'est véritablement déroulé

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    Pour Sandro Magisterle vrai synode a déjà été vaincu par celui des médias :

    Peu importe comment il finira. L'opinion publique mondiale a déjà formulé son verdict. Avec l’aide d’un grand nombre d’hommes d’Église 

    ROME, le 23 octobre 2015 – La spectaculaire nouvelle, automatiquement démentie, de la "tache" sur le cerveau du pape a fait exploser les médias du monde entier. Mais on ne plaisante pas non plus avec le synode.

    Il n’était jamais arrivé qu’une assemblée d’évêques de ce genre conquière la première page des journaux et fasse irruption parmi les "breaking news" à la télévision. Eh bien, avec François, cela arrive. C’est un autre des chefs d’œuvre de ce pape tellement hors du commun.

    Il aura suffi de quelques unes de ses décisions et de ses petites phrases habilement dosées, à commencer par le mémorable "Qui suis-je pour juger?" qui est désormais devenu la marque de fabrique du présent pontificat, pour déchaîner dans l’Église un conflit sans précédent et faire naître dans l’opinion publique mondiale l'attente extraordinaire d’un renversement des paradigmes catholiques relatifs à des questions-clés telles que le divorce et l'homosexualité.

    Le secret de cette réussite dans le domaine de la communication est l’habileté consommée avec laquelle Jorge Mario Bergoglio joue sur deux registres.

    Entre le synode de 2014 et celui de 2015, François a aligné plus de cinquante interventions publiques parfaitement en ligne avec la doctrine traditionnelle de l’Église : contre l'idéologie du "genre", contre les divorcés remariés qui "exigent" de pouvoir communier, et même en faveur d’une vertu ancienne et oubliée comme la chasteté avant le mariage. "On ne touchera pas à la doctrine catholique", a-t-il réaffirmé au commencement du synode actuellement en cours.

    Cependant tout ce qu’il a pu dire dans ces interventions n’a pas eu le moindre succès auprès des médias et pas davantage auprès du corps de l’Église, où l’on voit au contraire triompher les continuelles réprimandes adressées par le pape aux "douaniers" dépourvus de miséricorde et les incessants appels à ouvrir toutes grandes les portes aux divorcés et aux homosexuels.

    Ce double effet médiatique, de silence et de bruit, Bergoglio le connaît et il le souhaite. Et, à sa suite, un grand nombre de gens, dans l’Église, répètent le mantra selon lequel on ne cherche pas à modifier la doctrine, mais seulement la "discipline".

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  • Synode : les évêques africains optimistes sur la bonne issue des travaux

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    web-cardinal-wilfrid-napier-s-africa-afp-photo-rajesh-jantilal-c2a9.jpgL’Afrique a-t-elle sauvé le Synode sur la Famille d’une dangereuse dérive pastorale et doctrinale ?  Après tant de défaitisme, les paroles élogieuses et optimistes du cardinal Wilfrid Fox Napier, archevêque de Durban, relatées ci-dessous,  arrivent comme une bouffée d’air frais, alors que la session de l’assemblée synodale vient d’entrer dans sa dernière ligne droite. Les travaux en carrefours sont terminés. La présentation du rapport final et son vote sont programmés pour le samedi 24 octobre.

    Reste à en prendre connaissance et, en premier lieu, à savoir si le pape, qui enfourche déjà d’autres chevaux à maîtriser (pour une Eglise plus décentralisée, tout en créant à Rome un grand dicastère pour les laïcs et la famille), décidera de le publier ou pas. JPSC

    Lu sur le site « aleteia » (extraits) : 

     […] Contrairement au synode extraordinaire de 2014, où les travaux « semblaient poussés dans une certaine direction et suivaient un agenda déjà mis en place », a déploré l’archevêque de Durban, cette année évêques et laïcs ont eu « plus de temps » pour réfléchir en petits groupe et apprendre « ce qui se passe ailleurs », dans d’autres parties de l’Église, là où « tant de braves familles et de bons mariages » ont pu aider le synode à trouver « sa direction », a-t-il relevé.

    Le cardinal Napier a salué les « effets directs et immédiats » de la nouvelle méthode de travail qui a permis de « faire tomber les barrières géographiques » et aux pères synodaux de ne pas se focaliser sur des problématiques « occidentales » – divorcés-remariés, couples non mariés et homosexualité – comme ils avaient déploré à l’issue des travaux du premier synode, l’année dernière.

    Leur vision audacieuse du monde

    Les évêques africains – une cinquantaine – souhaitaient faire entendre leur voix mais craignaient une « nouvelle colonisation idéologique » – crainte exprimée tout haut par le cardinal Philippe Ouedraogo, archevêque de Ouagadougou (Burkina Faso) le 14 octobre dernier – les voilà rassurés et ils se félicitent d’avoir pu « travailler ensemble comme dans une vraie équipe », a souligné le cardinal Napier, sans avoir peur d’exposer leur vision du monde.

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  • Un nouveau dicastère pour les laïcs et la famille

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    De Radio Vatican :

    François annonce la création d'un nouveau dicastère pour les laïcs et la famille

    (RV) Ce jeudi, au début de la congrégation générale du Synode sur la famille, le Saint-Père a pris la parole et a fait l'annonce suivante :

    « J'ai décidé d'instituer un nouveau dicastère, avec compétence sur les laïcs, la famille et la vie, qui se substituera au Conseil pontifical pour les Laïcs et au Conseil pontifical pour la Famille, auquel sera relié l'Académie pontificale pour la Vie. Dans cet objectif, j'ai constitué une commission qui rédigera un texte qui déclinera canoniquement les compétences du nouveau dicastère, qui seront soumises à la discussion du Conseil des cardinaux, qui se tiendra dans le prochain mois de décembre. »

    Il s'agit d'une annonce importante dans le cadre de la réforme de la Curie lancée par le Pape François peu après son élection comme souverain pontife, en 2013.

  • Quel poids pour une Europe asséchée démographiquement et spirituellement ?

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    Lue sur la libre.be, cette intéressante contribution traduite et adaptée par Laurent Verpoorten de RCF :

    L’hiver démographique et le synode

    Une opinion de George Weigel, théologien. Titulaire de la chaire des Etudes catholiques à l'EPPC (Ethics and Public Policy Center - Washington). Auteur et consultant.

    Dès la première semaine du Synode sur la famille, on a pu entendre de nombreux pères synodaux regretter le caractère eurocentré de l’Instrumentum Laboris, le document de travail de base du synode. […] Selon une majorité des évêques africains et asiatiques, mais aussi pour une bonne partie des évêques d’Amérique du Nord et du Sud, la proposition du cardinal allemand Walter Kasper, qui envisage d’autoriser les conférences nationales des évêques à prendre pour les divorcés remariés civilement des dispositions pastorales particulières, aurait ainsi occupé une trop large part des débats au détriment de l’expérience et des préoccupations des églises du reste du monde.

    Derrière cette plainte, on peut entendre une question profonde. Les préoccupations des pays d’Europe du Nord ont bien évidemment la pleine légitimité d’être exprimées au cours du synode, mais est-il normal d’en faire une priorité alors que ces pays, malgré leur noble passé catholique, sont devenus aujourd’hui les endroits les plus religieusement desséchés de la planète ?

    Il me semble que pour traiter cette problématique dans le cadre d’un synode consacré aux questions du mariage et de la famille, il est utile d’avoir à l’esprit, au-delà des statistiques de fréquentation des églises, la situation démographique européenne, que les démographes ont pris l’habitude de surnommer "l’hiver démographique". Les chiffres sont en effet pour le moins interpellants.

    Lire la suite sur lalibre.be

     

  • Synode : « Remettons à l’honneur le jeûne eucharistique »

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    messe-016.jpgLu sur le site de l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :

    « En cette dernière semaine du Synode sur la famille, le Père Gerald Murray, curé de la paroisse de la Sainte-Famille à New York, préconise de renforcer l’importance du sacrement de l’eucharistie, chez tous les fidèles.Le Synode pose-t-il en creux la question de l’eucharistie ? 

    La proposition de donner la communion aux divorces remariés du cardinal Walter Kasper implique une révolution dans la pratique de l’Église, et un manque de fidélité aux paroles claires de Notre-Seigneur. Le cardinal Robert Sarah et bien d’autres Pères synodaux reconnaissent qu’on n’en peut rien céder si l’on veut rester fidèle à Dieu et défendre l’intégrité du Magistère de l’Église.

    La proposition du Cardinal Walter Kasper n’est pas nouvelle. Les papes Jean-Paul II et Benoît XVI l’ont rejetée comme incompatible avec la doctrine de l’Église. Un changement, dès lors, mettrait en doute beaucoup d’autres enseignements contestés, comme par exemple l’immoralité des relations homosexuelles.

    Faut-il mieux enseigner aux fidèles ce qu’est l’eucharistie ?

    Nous devons renouveler l’effort d’enseigner aux fidèles ce qu’est la Présence réelle du Christ dans l’eucharistie et notre devoir d’adorer Jésus présent dans les tabernacles de nos églises. La génuflexion est souvent inconnue parmi les fidèles. Le tabernacle caché ou mis au coin donne la mauvaise impression que Jésus n’est pas au centre de nos paroisses. 

    Que préconisez-vous ?

    Je pense qu’on doit retourner au jeûne eucharistique de trois heures, comme c’était le cas lorsque j’ai fait ma première communion. Cela nous prépare mieux à recevoir notre Dieu dans nos corps. Le petit désagrément de ne rien manger pendant trois heures nous rappelle que la réception de la sainte communion est de grande importance. Cela permet aussi aux gens qui ne peuvent pas communier de rester sur leurs bancs sans paraître pécheurs, parce que l’on peut imaginer qu’ils ont mangé quelque chose juste avant la messe. Je dirai aussi que la révérence pour l’eucharistie a bien souffert à cause de la communion reçue debout et dans la main. La pratique antérieure était plus instructive sur l’importance de l’eucharistie : il s’agit bien de Dieu parmi nous.

    Faut-il davantage faire le lien entre eucharistie et confession ?

    Rappeler qu’on doit se confesser avant de communier, si on a conscience d’avoir fait un péché mortel, est essentiel pour aider les fidèles à bien communier. Et éviter une réception sacrilège du sacrement. La miséricorde de Dieu passe par le confessionnal. L’acte d’humilité de nous confesser en admettant nos péchés nous permet de vraiment vivre comme le Christ nous l’a enseigné.

    Quelle serait, selon vous, une issue positive du Synode ?

    L’issue la plus positive sera que les Pères synodaux présentent au pape François un document final dans lequel la doctrine catholique sur la famille est proclamée avec conviction et allégresse. Cela implique que chaque proposition incompatible avec la foi de l’Église et la discipline qui préserve cette doctrine soit fermement rejetée. 

    Aymeric Pourbaix »

    Ref. Synode : « Remettons à l’honneur le jeûne eucharistique »

    JPSC

  • Synode sur la famille : la présentation du rapport final devrait être repoussée

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    FrancisClosingRemarks.gif

    Bien qu’au deuxième jour du synode  le pape François ait disqualifié publiquement tout soupçon sur le caractère « orienté » de l’instrumentum laboris soumis aux pères synodaux, ceux-ci ont déposé plus de 1.400 amendements à la rédaction du rapport final proposé par la commission nommée par le pontife, C’est ce que note ici l’envoyé du journal « La Croix » à Rome. JPSC :

    « Le nombre très important d’amendements au document de travail du Synode devait conduire à décaler d’une demi-journée la présentation en plénière du projet de rapport final

    Les travaux en carrefours linguistiques désormais terminés, le secrétariat général du Synode des évêques se retrouve avec une montagne inattendue de’modi', ces amendements au document de travail de l'assemblée, l'Instrumentum laboris. Il y avait déjà plus de 400 amendements à la première partie de ce document, discutée en première semaine du Synode, et autant portant sur la deuxième partie, débattue la semaine dernière. Cette fois, ce sont plus de 600 amendements qui ont été votés par les 13 groupes de travail. Il s'agit de la réécriture de la troisième et dernière partie de l'Instrumentum laboris qui concerne notamment les réponses pastorales à apporter aux « couples blessés ».

    De quoi obliger sans doute à revoir le déroulement de la fin du Synode. La séance plénière prévue le matin du 22 octobre pour présenter le projet de rapport final du Synode aux participants devrait vraisemblablement être repoussée à l’après-midi. Les pères synodaux pourront toujours y réagir et faire aussi des observations par écrit. La présentation du rapport final et son vote, normalement paragraphe par paragraphe, restent programmés pour le samedi 24 octobre. Sa publication ou non relève du pape.

    MAJORITÉ HOSTILE À COMMUNION AUX DIVORCÉS-REMARIÉS

    Sur le fond, « il y a une convergence très large en faveur d’une nouvelle pastorale envers les familles blessées », observe une témoin des débats. Un changement d'attitude sans pour autant « entrer dans les détails ». Les trois pères synodaux invités ce 20 octobre à la conférence de presse quotidienne du Synode se sont contentés d'évoquer une meilleure préparation au mariage en amont. La veille, d'autres avaient encore insisté sur le besoin de chercher un langage moins juridique et moins offensant à l'égard des personnes en unions irrégulières.

    La question particulièrement débattue dans cette phase du Synode sur un accès des divorcés remariés au sacrement de communion est considérée, pour la plupart, doctrinale donc intouchable. « Ils y sont opposés à 75% voire à 80% », estime une observatrice en salle. La veille, l’archevêque australien, Mgr Mark Coleridge, avait rappelé son évaluation d'un rapport de 65 % contre et 35 % pour. La décentralisation de l'Église au profit d'un rôle accru des conférences épiscopales divise davantage les évêques.

    Sébastien Maillard (à Rome) »

    Ref. la présentation du rapport final devrait être repoussée

  • Synode sur la famille : les Africains auraient réussi à écarter les ouvertures jugées néfastes

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    De Sébastien Maillard dans le journal « La Croix » :

    2010-11-20_Courtesy_visits_20.jpg« Ils se sont préparés pour ce Synode dans le but de remplir une mission. Celle d’empêcher leur Église de se renier, selon eux, sur la famille. La cinquantaine d’évêques africains présents à l’assemblée y participe avec leur propre document, 89 pages de commentaire sur l’Instrumentum laboris, le texte sur lequel travaillent les pères synodaux.

    Ce document, adopté en juin dernier à Accra (Ghana) par les épiscopats du continent, « sert de référence », comme l’assure l’archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye.

    >> Lire aussi: Synode sur la famille, les évêques africains veulent peser sur les débats

    « Les Africains se sont organisés pour s’exprimer », observe un archevêque d’Europe : « Ils sont intervenus très équitablement dans les sessions plénières. C’était suffisamment clair pour faire comprendre qu’ils composent une partie importante de l’Église, plus importante que l’épiscopat allemand… Ils ne sont pas prêts à se laisser instrumentaliser par les Occidentaux, qui considèrent leurs problèmes universels. »

    LES CARDINAUX ROBERT SARAH ET WILFRID NAPIER, DEUX VOIX D’AUTORITÉ

    La préparation en amont du Synode s’est poursuivie à Rome, pendant l’assemblée, par une concertation environ tous les deux jours. Comme encore hier après-midi dans une salle louée à Radio Vatican. Divers évêques africains confirment avoir participé à ces réunions, sans y être toujours assidus.

    À leur tête, les cardinaux Robert Sarah et Wilfrid Napier forment deux voix d’autorité, qui se complètent. Le premier, préfet de la congrégation pour le culte divin, vient d’un petit pays pauvre d’Afrique francophone, la Guinée-Conakry. De tempérament réservé, il connaît bien la Curie romaine. L’autre, archevêque de Durban (Afrique du Sud), représente un puissant pays d’Afrique anglophone et s’exprime devant la presse, comme hier, « au nom des évêques africains ».

    Plus extraverti, il s’était fait remarquer au Synode de l’an dernier en s’opposant publiquement au document de travail intermédiaire qui introduisait un regard considéré trop accueillant à l’égard des couples homosexuels. À ce Synode, dont le pape François l’a nommé président délégué, il a reconnu avoir signé la lettre mettant en doute l’impartialité de la conduite des travaux.

    EMPÊCHER L’ENTRÉE DANS L’ÉGLISE DE« COLONISATIONS IDÉOLOGIQUES »

    Mais, à Rome, les évêques africains sont aussi attentifs à d’autres voix. La plus respectée est celle de leur doyen d’âge, le cardinal Francis Arinze, bientôt 83 ans. Autre voix influente, celle de l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo, père synodal et membre du C9, l’instance de concertation dont le pape François s’est entouré.

    « Au Concile Vatican II, il y avait des pères d’Afrique mais qui étaient en réalité presque tous Européens. Il y avait une homogénéité avec nous »,compare un évêque occidental, qui mesure l’écart qui s’est creusé, depuis, avec ses homologues africains.

    Ceux-ci se sentent aujourd’hui investis du devoir d’empêcher l’entrée dans l’Église de « colonisations idéologiques », non sans prendre des accents jugés par d’autres trop « messianiques ». « Nous ne sommes pas venus pour épouser les valeurs, qui sont des non-valeurs, des uns des autres »,a prévenu ainsi le cardinal Philippe Ouedraogo, archevêque de Ouagadougou (Burkina Faso) : « Mais pour nous recentrer à fond sur Dieu ». »

    Ref. Synode : les Africains se posent en défenseurs de la famille traditionnelle

     JPSC

  • Synode et accès à l'Eucharistie : une majorité écrasante pour le maintien de la pratique actuelle

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    Lu sur diakonos.be d'après un article de la Nuova Bussola Quotidiana:

    Synode : Une majorité écrasante contre la communion des divorcés remariés

    Un article de Lorenzo Bertocchi

    img-_innerArt-_be2_12Le rapport des groupes linguistiques sur la troisième et dernière partie de l’Instrumentum laboris devait être présenté hier mais il le sera aujourd’hui. Les travaux se sont prolongés plus tard que prévu mais nous pouvons déjà affirmer une chose : après pas moins de 700 modi, c’est-à-dire amendements et précisions qui ont été demandés sur les deux premières parties de l’Instrumentum, il y en a également un très grand nombre sur cette troisième partie qui a fait couler beaucoup d’encre, celle qui contient les éléments les plus contestés au sein et en-dehors de l’enceinte du Synode.

    Hier, à l’issue de la conférence de presse, le journaliste français Sébastien Maillard (du quotidien La Croix) a twitté 65 caractères qui ont mis le feu aux poudres sur les réseaux sociaux: « Ecrasante majorité contre la communion aux divorcés remariés, selon observateur en salle du Synode ». Vu l’énorme quantité d’amendements présentés par les groupes linguistiques sur la troisième partie de l’Instrumentum laboris, il est probable qu’il y ait vraiment une majorité des pères conciliaires qui exclut tout changement de la pratique actuelle concernant l’accès des divorcés remariés à l’eucharistie.  Tout cela, naturellement, reste encore à vérifier.  Ce sont les rapporteurs de ces mêmes groupes, notamment Mgr Chaput et Mgr Kurtz, les évêques de Coleridge et de Piacenza qui ont travaillé tard pour examiner tous les amendements demandés, ce qui constitue une certaine garantie qu’ils seront plis en compte dans le document final.

    Une autre voix plutôt insistante concerne une possible solution visant à résoudre les blocages du Synode par une décentralisation vers les Eglises locales. La déclaration du cardinal Wilfried Napier, l’un des quatre présidents délégués, va dans ce sens : « Le Synode va donner un grand élan aux Eglises locales afin de garantir de bons mariages au travers d’une bonne préparation mais également un enseignement clair ».  Sans vouloir faire de pronostics, il est possible que tel soit le chemin sur lequel débouchera le Synode.  C’est-à-dire, pour le dire avec un slogan : « On décentralise la pastorale et non le dogme ».  Une voie qui laisse en tout cas de nombreux pères synodaux très perplexes et qui reste à déchiffrer.  Surtout en ce qui concerne les questions plus complexes et délicates concernant la foi.

    On retiendra à ce propos la déclaration du cardinal Fernando Filoni, préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples : « La Doctrine », a-t-il déclaré sur Radio Vatican, « concerne l’indissolubilité du mariage, mais la partie pastorale est celle qui est vivante et se relativise notamment dans les situations individuelles, toutefois dans le respect d’un principe, comme le disait également le Pape Benoît XVI quand il parlait du Concile : « il y a une continuité mais non pas une contradiction au sein de la doctrine ». Nous devons ajouter à cela que hier après-midi, personne dans la salle ne savait encore comment serait voté le document final samedi prochain.  Il se dit depuis plusieurs jours que le pape pourrait même mettre sur pied une commission pour approfondir encore les thèmes les plus controversés et rendre sa décision finale pendant l’Année jubilaire qui va bientôt s’ouvrir.  On nous rapporte qu’en tout cas les rumeurs vont bon train sur ce point.  Dans tous les cas, le Secrétaire général, le Cardinal Lorenzo Balidisseri a récemment déclaré que les paragraphes seront votés un par un, comme en 2014.

    Un autre point fait actuellement débat : l’interprétation médiatique du Synode. Les principaux médias ont en effet accusé les cardinaux « conservateurs » et leur entourage d’être à l’origine des pressions médiatiques inconvenantes.  Cette crise a atteint son comble avec l’affaire de la lettre des 13 cardinaux, une lettre qui en fin de compte semble avoir eu un effet positif.  Tout au moins lorsqu’on entend le Cardinal Napier, l’un des signataires de cette lettre qui a répété qu’il ne s’agissait pas d’une tentative d’influencer le Synode mais que les signataires ont agi dans « l’esprit demandé par le Pape » c’est-à-dire « de parler avec franchise et d’écouter avec humilité ».

    Ceci, a encore dit Mgr Napier, a déterminé la réponse du Pape qui a balayé toute ambiguïté, marquant une différence avec le Synode de 2014. « En 2014 », continue le Cardinal Sud-Africain, « je faisais partie de la commission de rédaction du rapport de synthèse et celle-ci semblait poussée dans une certaine direction, mue par une idéologie ou un agenda particulier ».  Il semble donc, à entendre Mgr Napier, que les préoccupations évoquées dans la lettre des 13 cardinaux aient été plus que légitimes et aient produit leurs effets en apportant plus de transparence et de collégialité aux travaux.

    D’après un article original en italien posté sur La Nuova Bussola Quotidiana.

  • Synode sur la famille : vers un échec des "progressistes" ?

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    ob_88e455_6829372-3x2-700x467 (1).jpgDernier galop avant la conclusion du synode à la fin de cette semaine. Le journal « La Croix », dont les orientations sont bien connues, s’inquiète : « La plupart des propositions pastorales les plus ouvertes aux situations familiales irrégulières n’ont pas été retenues par les groupes linguistiques qui ont achevé leurs travaux mardi 20 octobre » estime-t-il. Quant à savoir ce que contiendraient les propositions « moins ouvertes », on attendra samedi pour en savoir officiellement plus.  

    Sauf erreur, ou nouvelle intervention pontificale dans la procédure des débats, le vote final en assemblée plénière se fera paragraphe par paragraphe puis sur l’ensemble du texte. Pour être adoptés tous et chacun requièrent la majorité des deux tiers. Rien de plus classique pour une assemblée délibérante appelée à se prononcer sur un sujet aussi important que la famille. Voici l'article signé Céline Hoyeau. JPSC.

    " Les évêques s’accordent essentiellement sur une nouvelle pastorale plus miséricordieuse.

    Même les Allemands ne semblaient pas avoir opté pour l’accès aux sacrements des divorcés remariés.

    « Il ne sortira pas grand-chose de ce synode », lâchait, mardi 20 octobre à midi, un observateur en sortant de la salle de l’assemblée. Alors que les groupes linguistiques ont achevé leurs travaux sur la formulation de propositions pastorales pour les familles, les réactions laissaient penser que les évêques n’avaient pas opté pour l’audace.

    Les discussions de ces derniers jours avaient pourtant donné lieu à plus de créativité. Ainsi dans un groupe francophone, le délégué du Patriarcat de Constantinople, Mgr Stephanos, avait avancé des pistes, héritées du modèle orthodoxe, sur la possibilité pour les divorcés remariés de communier après une période de pénitence de plusieurs années, ou une fois par an à Pâques, selon l’exhortation de saint Jean Chrysostome. Un autre évêque avait proposé qu’ils aient au moins la possibilité de recevoir le sacrement de réconciliation. Mais ces pistes n’ont pas été retenues à l’issue des votes.

    >> Lire aussi: « Sur les divorcés remariés, certains évêques ont apporté des solutions très concrètes »

    Des propositions concrètes, moins audacieuses, ont toutefois été faites. Sur la récente réforme des nullités de mariage, plusieurs évêques y voient une manière efficace de régler le problème des divorces, mais ont plaidé pour qu’elle soit davantage accompagnée pastoralement, et pas seulement juridiquement.

    AU MOINS 600 AMENDEMENTS VOTÉS POUR LA TROISIÈME PARTIE

    « Sur la contraception, nous avons proposé un modus qui donne beaucoup plus de poids à la décision en conscience des couples et c’est passé ! », se réjouissait un père synodal hispanophone.

    Plus nouveau et dans un autre domaine, deux cercles linguistiques ont aussi proposé d’ouvrir le diaconat aux femmes. Dans l’un, l’amendement a été refusé, dans l’autre, le résultat n’était pas encore connu hier. Reste qu’il s’agissait de la première fois qu’une telle proposition était faite à ce niveau.

    In fine, au moins 600 amendements pour cette seule troisième partie ont été votés (les première et deuxième partie en avaient recueilli 400 chacune), au point que la présentation du projet de rapport final devait être repoussée d’une demi-journée, à jeudi après-midi. Mais « les évêques restent très divisés, commentait hier une observatrice. Ils convergent sur l’idée d’une pastorale de la miséricorde, d’un accompagnement au plus près des familles blessées, mais sans entrer dans le détail de son application. »

    UNE DÉCONVENUE MANIFESTE

    Pour certains évêques, la déconvenue mardi était manifeste. « Nous avions réussi à mieux nous comprendre, à travailler ensemble dans la confiance, mais au moment de voter les amendements, les plus stricts ont bloqué, la moindre ouverture a été refermée », lâchait l’un d’eux. Les partisans d’une ouverture pour les divorcés remariés sont restés minoritaires, peut-être un évêque sur quatre, selon la même observatrice. « Nous avons passé trois semaines à amender un texte très long sans aboutir à une seule proposition forte. Quel signe donne-t-on ? », s’inquiète un père synodal.

    Le groupe germanophone, qui avait détonné par sa belle alchimie, votant à l’unanimité les rapports des deux premières semaines, n’a semble-t-il pas transformé l’essai. Interrogé hier, Mgr Grégoire III Laham, patriarche de l’Église grecque-melkite en Syrie, participant de ce groupe, laissait entendre qu’il n’avait opté in fine que pour un rappel de la doctrine de l’Église à propos des divorcés remariés, sans exceptions. « Le synode ne peut pas dresser la liste des cas particuliers », relève Mgr Laham. « Nous nous sommes entendus sur le fait de donner plus de poids à la responsabilité de chaque pasteur. » Bien loin des ouvertures audacieuses avancées par le cardinal Walter Kasper.

    Un groupe francophone a travaillé à redéfinir le chemin pénitentiel avancé par le théologien allemand pour lui donner une dimension plus large, qui prenne en compte une relecture de l’échec, la responsabilité personnelle des personnes, mais aussi l’accompagnement de la reconstruction de toute la famille, sous la responsabilité de l’évêque.

    Au-delà de leurs délibérations et de l’adoption d’un rapport final, toujours attendue samedi 24 octobre, les pères synodaux s’en remettent surtout au pape et à son éventuelle future exhortation."

    Ref. Les évêques restent timides dans leurs propositions

    JPSC

  • Communion aux divorcés remariés : un théologien dominicain italien a trouvé la solution

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    p-giovanni-cavalcoli-c2a9-arpatotyn-youtube.jpgLa trouvaille du père Giovanni Cavalcoli, rapportée par le vaticaniste Andrea Tornielli et publiée sur le site « aleteia », s’exprime comme suit : 

    Question : Le divorcé ayant contracté une seconde union vit-il dans une condition de péché ? 

    Réponse du révérend père :« Le péché est un acte, pas une condition ni un état permanent. Le problème des divorcés remariés tient dans le fait que l’adultère, doublé de la circonstance aggravante du concubinage, est un péché mortel. Le couple, en s’unissant, commet donc un péché mortel, s’il n’y a pas de repentir. Cependant, certaines conditions poussent parfois facilement au péché, puisqu’elles en constituent des occasions presque inévitables, comme dans le cas notamment des divorcés-remariés, qui vivent une union adultère, étant l’un et/ou l’autre, liés par un précédent mariage légitime. »

    Ainsi donc, selon cet aimable théologien, l’état de péché n’existe pas, la faute continue non plus (zéro pointé à l’examen de droit pénal) et le fait d’être divorcé-remarié est, si je lis bien, une circonstance atténuante voire absolutoire de chaque acte sexuel peccamineux. C’est bien pratique. Je suppose que c’est pour nous faire rire qu’ « Aleteia » a publié ce raisonnement casuistique dont on peut lire tous les développements ici :  La communion des divorcés-remariés ne relève pas de la doctrine, mais de la « discipline »  

    JPSC

  • Le comité de citoyens “Mum, Dad & Kids” a déposé ce 15 octobre 2015 son projet d’Initiative citoyenne européenne auprès de la Commission

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    Sans titre.pngLe comité de citoyens “Mum, Dad & Kids” a déposé ce 15 octobre 2015 son projet d’Initiative citoyenne européenne auprès de la Commission

    La charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, dans son article 9, protège les Etats membres de toute interférence de l’Europe dans le domaine du mariage et de la famille.

    Cependant, avec le temps, de plus en plus de textes législatifs de l’Union européenne concernent le mariage et la famille, comme en attestent l’article 81.3 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) (texte établissant une compétence législative, quoique restreinte, dans la matière), la directive 2004/38/CE (sur le droit des citoyens et des membres de leur famille de résider là où ils le souhaitent dans l’Union) ou encore la directive 2003/86/CE (sur le droit à la réunification familiale).

    A ceux-là s’ajoutent désormais des textes qui, traitant d’un autre sujet, évoquent la famille, parfois même en la définissant, comme en témoigne la directive 2012/29/UE (sur les droits, le soutien et la protection des victimes).

    En parallèle, les différences entre les législations nationales sur la définition du mariage et de la famille sont de plus en plus divergentes : alors que certains pays considèrent que le mariage peut être l’union de deux personnes de même sexe (Grande Bretagne, Belgique…), d’autres ont inscrit dans leur constitution le fait que le mariage repose sur le couple homme/femme (Croatie, Hongrie…). De même, certains ont autorisé la pratique des mères porteuses (Grande Bretagne, Grèce…) tandis que d’autres l’interdisent (France, Espagne, Italie…).

    Dans ce contexte, les textes européens, devenus incompréhensibles et inapplicables, sont sources de difficultés et de tensions.

    Le comité de citoyens Mum, Dad & Kids dépose donc ce 15 octobre 2015 auprès de la Commission européenne un projet d’Initiative citoyenne européenne visant à faire adopter par l’UE une définition du mariage et de la famille unique pour toute la législation communautaire.

    La définition proposée – « le mariage est l’union durable d’un homme et d’une femme » - correspond au socle commun à toutes les législations des Etats membres de l'UE. Elle seule peut assurer, en conséquence, le respect de l’article 9 de la charte des droits fondamentaux de l’UE. La définition de la famille est fondée sur le mariage et la descendance.

    Le cadre légal de l’initiative citoyenne européenne est défini par les traités de l’Union européenne et le Règlement (UE) 211/2011. Le comité des citoyens de l’ECI Mum, Dad & Kids est composé de 9 membres citoyens de 8 Etats membres différents : 

    Edit Frivaldszky (President, représentant)

    Hongrie

    Roger Kiska (1. Vice-President, suppléant)

    Slovaquie

    Maria Hildingsson  (2. Vice-President)

    Suède

    Aleksander Stępkowski

    Pologne

    Ludovine de La Rochère

    France

    Grégor Puppinck

    France

    Željka Markić

    Croatie

    Paul Moynan

    Royaume Uni

    José Manuel Veiga de Macedo

    Portugal

    Le professeur Robert Spaemann (Allemagne) s'est associé à ce comité comme membre honoraire.

    www.mumdadandkids.eu

    info@mumdadandkids.eu

  • Synode sur la famille : une réflexion claire et concise de l’évêque d’Ajaccio

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    Ne pas se contenter de répéter la doctrine ni accommoder l’Evangile à la sauce du relativisme : une réflexion sur le mariage et l’Alliance par Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio, dans le cadre du Synode des évêques sur la famille  lue sur le site « Riposte catholique » 

    5068082-7565726.jpgRéflexion sur le mariage et l’Alliance par Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio, dans le cadre du Synode des évêques sur la famille :

    « On a beau dire que l’objet du synode sur la famille ne se limite pas aux situations difficiles – ce qui est vrai –, la plupart des interventions sur le sujet mettent en évidence l’écart entre le projet de Dieu sur la famille et le concret des situations familiales aujourd’hui. Un écart semble-t-il grandissant car d’un côté les récents développements de la théologie du mariage montrent la centralité de ce sacrement dans l’histoire de l’Alliance et de l’autre la crise de la famille a multiplié les situations conjugales ou familiales « hors normes ». Dans ce contexte, comment faire pour ne pas se contenter de répéter la doctrine ni, au contraire, d’accommoder l’Evangile à la sauce du relativisme ambiant ?

    Dans la diversité des opinions qui se sont exprimés durant l’entre-deux synodes, certains se sont demandé si le mariage chrétien était vraiment indissoluble, d’autres ont affirmé que toute forme d’amour était indissoluble. D’autres encore ont proposé de réfléchir à une meilleure articulation entre l’indissolubilité du mariage et la miséricorde pour ceux qui vivent dans des situations dites irrégulières. Beaucoup sont arrivés à la conclusion qu’il fallait modifier la discipline actuelle parce qu’elle lie trop étroitement l’objectivité du signe de l’Alliance à l’accès aux sacrements. Il y a eu aussi ceux qui, voulant défendre la doctrine sur le mariage, en ont conclu, un peu trop rapidement me semble-t-il, que la discussion était close.

    Il est trop tôt bien entendu pour savoir ce que l’Esprit Saint suscitera au cours de ce synode. Je voudrais simplement indiquer un aspect de notre foi qui me semble sous-jacent à ces débats et qui touche à la dimension eschatologique de la vie chrétienne.

    Peut-être cet aspect est-il trop souvent négligé aujourd’hui. Il suffit de voir le nombre de parcours de catéchèse qui, depuis une cinquantaine d’années, ont tout simplement omis de parler des fins dernières. En oubliant cette orientation fondamentale de la vie chrétienne, ne risque-t-on pas de poser un regard faussé sur les situations d’aujourd’hui ?

    « L’Eglise m’interdit d’aimer » entend-on parfois. Certes, le désir d’aimer et d’être aimé est notre désir le plus fondamental, et il ne saurait être négligé. Mais précisément les exigences de l’Evangile sont là pour décrire le chemin qui conduit à l’Amour en plénitude : « Si tu veux entrer dans la Vie, observe les commandements » (Mt 19,17). Si nous oublions de situer les exigences de l’Evangile dans la perspective de la Vie éternelle, elles nous paraissent hors de portée (cf. Mt 19,25) voire inhumaines. Nous faisons comme si l’amour conjugal, ou revendiqué comme tel, était la finalité de notre existence. Or le mariage vécu selon l’Evangile n’est que le chemin ordinaire pour avancer vers le Royaume des Cieux, là où « on ne se marie pas ». Il n’est pas le but mais un signe et un chemin. Le but n’est pas le mariage mais l’Alliance. Si certains ne peuvent se marier (cf. Mt 19,12), tous peuvent entrer dans l’Alliance.

    En occultant cette finalité, on risque d’en rester à une approche affective qui considère comme insupportable de ne pas faire comme tout le monde. Mais une personne qui a mis son espérance en Dieu et qui accepte de prendre sa part de renoncements pour suivre le Christ (cf. Lc 14,33), fait déjà l’expérience d’une joie qui anticipe celle du Ciel, là où son désir le plus profond sera réalisé. Considérer les situations « difficiles » dans cette lumière peut nous permettre, me semble-t-il, d’entrevoir de nouvelles pistes pastorales qui permettront de sortir par le haut d’un certain nombre de débats actuels. »

    Ref. Ne pas se contenter de répéter la doctrine ni accommoder l’Evangile à la sauce du relativisme 

    JPSC