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Famille - Page 85

  • Le pape a ouvert le synode sur la famille par un discours sans équivoque

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    De Radio Vatican :

    Le Pape ouvre le synode sur la famille

    (RV) Le Pape François a ouvert ce dimanche matin en la basilique Saint-Pierre, la XIV° assemblée ordinaire du Synode des évêques consacrée à la famille. Dans son homélie, le Saint-Père a commenté les lectures bibliques du jour qui, a-t-il souligné, « semblent choisies spécialement pour l’événement de grâce que l’Eglise est en train de vivre ». « Elles sont centrées sur trois thèmes : le drame de la solitude, l’amour entre l’homme et la femme, et la famille ». Le Pape a rappelé que « le rêve de Dieu » se réalisait dans « l’union d’amour entre l’homme et la femme ». Dieu qui « les unit dans l’unité et l’indissolubilité ». Pour Dieu, a précisé le Saint-Père, « le mariage n’est pas une utopie propre à l’adolescence, mais un rêve sans lequel sa créature sera destinée à la solitude ! ».  

    « Aujourd’hui se vit le paradoxe d’un monde globalisé, où nous voyons beaucoup d’habitations luxueuses et de gratte ciels, mais de moins en moins de chaleur de la maison et de la famille (…) beaucoup de moyens sophistiqués de divertissement, mais de plus en plus un vide profond dans le cœur ; beaucoup de plaisirs, mais peu d’amour ; beaucoup de liberté mais peu d’autonomie… Les personnes qui se sentent seules sont de plus en plus nombreuses, mais aussi celles qui se renferment dans l’égoïsme, dans la mélancolie, dans la violence destructrice et dans l’esclavage du plaisir et du dieu argent ».

    Après avoir évoqué « le drame qui, encore aujourd’hui, afflige tant d’hommes et de femmes : les « personnes âgées, abandonnées même de leurs êtres chers et de leurs propres enfants », « les veufs et veuves », « les migrants et réfugiés qui fuient les guerres et les persécutions », et « tant de jeunes victimes de la culture de la consommation (…) et de la culture du déchet », le Pape François a indiqué que « dans ce contexte social et matrimonial très difficile, l’Église est appelée à vivre sa mission dans la fidélité, dans la vérité et dans la charité ».

    « Vivre sa mission dans la fidélité à son Maître comme une voix qui crie dans le désert, pour défendre l’amour fidèle, et encourager les très nombreuses familles qui vivent leur mariage comme un espace où se manifeste l’amour divin ; pour défendre la sacralité de la vie, de toute vie ; pour défendre l’unité et l’indissolubilité du lien conjugal comme signe de la grâce de Dieu et de la capacité de l’homme d’aimer sérieusement ».

    « Vivre sa mission dans la vérité, qui ne change pas selon les modes passagères et les opinions dominantes (…) « Vivre sa mission dans la charité, qui ne pointe pas du doigt pour juger les autres, mais – fidèle à sa nature de mère – se sent le devoir de chercher et de soigner les couples blessés avec l’huile de l’accueil et de la miséricorde ; d’être "hôpital de campagne" aux portes ouvertes pour accueillir quiconque frappe pour demander aide et soutien ».

    Traduction officielle en français de l’homélie du Pape

    OUVERTURE DE L’ASSEMBLÉE ORDINAIRE DU SYNODE DES ÉVÊQUES

    « Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et, en nous, son amour atteint la perfection » (1Jn 4, 12).

    Les lectures bibliques de ce dimanche semblent choisies spécialement pour l’événement de grâce que l’Eglise est en train de vivre, c'est-à-dire l’Assemblée Ordinaire du Synode des Évêques sur le thème de la famille, qui est inauguré par cette célébration eucharistique.

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  • Le synode sur la famille s’ouvre aujourd’hui : « Ceux qui acceptent de suivre la loi du Christ doivent accepter que cela les installe dans un certain inconfort vis-à-vis de ce qui les entoure » (Cardinal Vingt-Trois)

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    Lu sur « Riposte Catholique » :

    Invité vendredi 2 octobre sur RTL, le cardinal archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois a été interrogé sur la possibilité d’une évolution de la doctrine concernant l’accès au sacrement des personnes divorcées remariées. Le président délégué du synode a répondu :

    « D’abord le synode ne prend pas de décision, il fait des recommandations, et le pape fait ce qu’il veut ». « Mais je ne pense pas que nous recommanderons de dire qu’il y aura un décret général qui permettra à tout le monde de faire ce qu’il veut. Nous recommanderons une approche spécifique, individualisée, d’accompagnement (…) pour les personnes qui souffrent de cette situation de divorcés remariés ». « Certainement que nous n’abolirons pas la réalité de l’eucharistie au profit d’un mariage au choix ».

    « Il faut sortir du rêve et du fantasme d’une espèce de communion spontanée entre la culture ambiante et la foi chrétienne ». « Ceux qui acceptent de suivre la loi du Christ doivent accepter que cela les installe dans un certain inconfort vis-à-vis de ce qui les entoure. »

    Questionné sur les deux motu proprio simplifiant les procédures de reconnaissance en nullité des mariages, l’archevêque de Paris a estimé qu’ils ne remettaient pas en cause l’indissolubilité du mariage.

    « Au contraire, le pape a voulu manifester qu’il s’agissait d’une décision judiciaire et non pas d’une décision administrative arbitraire. »

    Mais l’animateur lui a affirmé que le pape a déjà tout décidé en publiant des textes changeant la procédure avant de la concertation avec un synode… Cela revient à faciliter les divorces ? Et ce sera laxiste dans tel diocèse, sévère dans un autre ? … Le cardinal n’a pas semblé très à l’aise.

    Ref. « Nous n’abolirons pas la réalité de l’eucharistie au profit d’un mariage au choix »

    Ci-dessous: extrait de l'interview.

    JPSC

     

  • Vatican : un coming out calculé à la veille de l’ouverture du synode sur la famille

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    Le Vatican a jugé, ce samedi, «très grave» et «irresponsable» le coming out d'un prêtre polonais et décidé de le suspendre de ses fonctions au Saint Siège, après qu'il ait révélé dans la presse son homosexualité, a indiqué un communiqué du porte-parole du Vatican. «Le choix de faire une déclaration aussi fracassante à la veille de l'ouverture du synode (sur la famille), apparaît très grave et irresponsable», a précisé le Père Federico Lombardi, dans ce communiqué.

    Lu sur le site du "Matin" (Suisse):

    Un prêtre polonais, membre de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, révèle son homosexualité samedi à deux journaux, à la veille du synode sur la famille, afin de faire bouger une Église «en retard» et «paranoïaque» sur le sujet.

    Le père Krysztof Olaf Charamsa, né à Gdynia (Pologne) il y a 43 ans, révèle également qu'il a un compagnon: à cause de cela, «je sais que je devrai renoncer à mon ministère, qui est pourtant tout ma vie», confie-t-il au quotidien italien il Corriere della Sera.

     La suite ici : Un prêtre polonais fait son coming out

    Plus de précisions ICI (blog de J. Smits)

    JPSC

  • Le pape a bien rencontré Kim Davis mais...

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    Le 30 septembre, on apprenait (zenit.org) que :

    "À propos de nouvelles concernant une rencontre entre madame Kim Davis et le pape à Washington, le P. Lombardi a déclaré :

    « Je ne démens pas que la rencontre ait eu lieu mais je n’ai pas de commentaires à ajouter. »

    Mme Davis a été emprisonnée quelques jours au Kentucky pour avoir refusé d'enregistrer les mariages entre personnes homosexuelles ou hétérosexuelles, après l'entrée en vigueur d'un arrêt de la Cour suprême pour les personnes de même sexe.

    Elle aurait rencontré le pape François de façon privée pendant le voyage pontifical aux États-Unis. Une affaire privée, donc « no comment »."

    Aujourd'hui, Radio Vatican publie cette mise au point :

    Le père Federico Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, a donné vendredi matin quelques précisions sur la rencontre du Pape François, durant son voyage aux États-Unis, avec Kim Davis. Cette greffière du Kentucky avait été quelques jours en prison pour avoir refusé de signer des certificats de mariage pour des couples homosexuels, en raison de sa foi chrétienne évangélique. Elle est depuis devenue une égérie des opposants au mariage homosexuel.

    Elle a effectivement rencontré le Pape François à la nonciature apostolique à Washington mais le salut a été bref car il ne s’agissait pas d’une audience privée. Elle faisait partie d’un groupe de plusieurs dizaines de personnes qui ont pu saluer le Saint-Père à son départ de la nonciature.

    « Le Pape n’est donc pas entré dans les détails de la situation de madame Davis et sa rencontre avec elle ne doit pas être considérée comme un appui à sa position dans tous ses aspects particuliers et complexes » a tenu à préciser le père Lombardi, alors que cette rencontre avait fait l’objet de nombreux commentaires dans la presse américaine, en lien avec les propos du Pape dans l’avion sur le droit à l’objection de conscience pour les fonctionnaires gouvernementaux.

    Mais cette version de Radio Vatican ne correspond pas à cette version des faits rapportée ICI et ne fait pas allusion à CECI

  • Synode : il faut écouter le pape

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    guillaume de tanouarn 3.jpgDe quoi sera fait le synode de l'Eglise catholique sur la famille qui s’ouvre ce dimanche au Vatican ? Lors de la conférence de presse de François dans l’avion qui ramenait celui-ci à Rome après son voyage américain, Jean-Marie Guénois, directeur-adjoint au « Figaro », a posé la question au pasteur suprême. Celui-ci l’a renvoyé à la lecture de l’Instrumentum Laboris (document de travail) préparatoire du 20 juin dernier.

    Le problème est que, sur les sujets qui fâchent, ce document de synthèse est aussi peu clair que la réponse  elliptique du pape. C’est ce que fait, à juste titre, remarquer l’abbé Guillaume de Tanoüarn sur son « Metablog » :  

    « Beaucoup se demandent de quoi sera fait le prochain Synode sur la famille. Dans l'avion qui le ramenait des Etats-unis, le pape, répondant à Jean-Marie Guénois, journaliste religieux au Figaro, a invité les fidèles à se référer à l'Instrumentum laboris, paru depuis le 20 juin dernier. Cet "instrument de travail" propose en effet comme un sommaire des questions qui seront discutées au Synode et indique déjà de quelle manière elles pourront trouver une solution. La Croix a fait paraître sa propre traduction du n°123 de l'Instrumentum laboris, faisant le point sur l’épineuse question des divorcés remariés. Je la cite.  

    On y distingue comme deux camps : « Les uns suggère un parcours de prise de conscience de l’échec et des blessures qu’il a produites, avec repentance, une éventuelle vérification de nullité de mariage, un engagement à la communion spirituelle et la décision de vivre dans la continence. D’autres par voie pénitentielle, entendent un processus de clarification et de nouvelle orientation, après l’échec vécu, accompagné d’un prêtre ainsi délégué. Ce processus devrait conduire l’intéressé à un jugement honnête sur sa propre condition, sur laquelle le prêtre puisse aussi mûrir son évaluation, afin de faire usage de son pouvoir de lier ou de dissoudre, selon la situation ». 

    La première position apparaît déjà comme caricaturale, puisque l’on ne dit rien de l’accélération (nécessaire) des procédures de nullité et que l’on ne précise pas que « la décision de vivre dans la continence » permet aux époux séparés de recevoir la communion sacramentelle.

    L’exposé de la deuxième position n’est pas beaucoup plus clair. L'Instrumentum insiste sur « une évaluation du prêtre », qui du coup « pourra faire usage de son pouvoir de lier ou de dissoudre ». Quel pouvoir ? Qu’on dise, comme les orthodoxes,  que l’évêque, successeur des apôtres, a le pouvoir de lier ou de délier (cf. Matth. 18, 18), passe encore ! Mais que l’on confère ce pouvoir au simple prêtre, qui aura pu « évaluer » son client… C’est dérisoire ! 

    Evidemment les tenants d'une évolution nette de la pastorale du mariage diront très haut : je ne touche pas à la Loi du mariage, elle reste intangible, elle sera toujours enseignée à ceux qui veulent se marier. Mais en faisant appel au simple prêtre délégué, on donnera un droit à l’exception et, tout en paraissant ne pas y toucher, on videra la règle de sa signification… Là encore, cela se fera au mépris de ces laïcs chrétiens qui se sont efforcés quoi qu’il en coûte de vivre leur foi dans le cadre de la discipline traditionnelle de l’Eglise, issue directement et sans faux col de la Parole du Christ.

    On avait beaucoup dit que la réaction forte des cardinaux conservateurs allait épargner à l’Eglise de nouveaux déchirements lors du deuxième synode sur la famille en octobre prochain. La publication précise de l’Instrumentum laboris indique tout le contraire. Ecoutez le pape et lisez-le ! 

    (Une première version de cet article est parue dans le numéro d'été de Monde et Vie. Je n'ai malheureusement pas eu besoin de beaucoup le modifier ici) »

    Synode : il faut écouter le pape

    JPSC

  • Présentation de la XIV Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques

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    Cité du Vatican 2 octobre 2015 (VIS). En Salle de Presse ce matin, le Cardinal Lorenzo Baldisseri a présenté la XIV Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques, qui s'ouvre demain soir, Place St.Pierre. La veillée de prière en présence des pères synodaux sera présidée par le Pape qui, dimanche matin, célébrera la messe d'ouverture de l'Assemblée générale. A près avoir souligné que ces assises constituent le point culminant du parcours synodal commencé il y a deux ans, le Cardinal a confirmé que son Instrumentum Laboris contient toutes les questions découlant des questionnaires adressés aux Eglises particulières et les propositions contenues dans la Relatio Synodi d'octobre 2014. Puis il a détaillé la composition de l'assemblée synodale. Les pères synodaux sont 270: 42 ex officio, 183 élus et 45 de nomination papale (54 d'Afrique, 64 d'Amérique, 36 d'Asie, 107 d'Europe et 9 d'Océanie. Parmi eux 74 Cardinaux (y compris 2 Archevêques majeurs), 6 Patriarches, 1 Archevêque majeur, 72 archevêques (dont 3 titulaires), 102 Evêques (y compris 6 Auxiliaires, 3 Vicaires apostoliques et 1 Evêque émérite), 2 curés et 13 religieux. Prennent part également à cette assemblée synodale 24 experts et collaborateurs du Secrétariat spécial, 51 auditeurs et auditrices, 14 délégués fraternels. En raison du thème, on a donné une certaine importance aux conjoints, parents et chefs de famille (18). Tenant compte de diverses suggestions, le Secrétariat général du Synode a développé une nouvelle méthodologie pour ces assises, approuvée par le Pape en mai dernier. La majorité des pères ayant pris part à l'assemblée 2014 avait suggéré de rendre les travaux plus dynamiques et participatifs en alternant interventions en séance et travail poursuivi dans le cadre des Circuli Minores. Il y aura également des témoignages, qui aideront à mieux percevoir les problèmes de la famille. A la fin des réunions des groupes de travail linguistiques, dans lequel les pères réfléchiront sur le texte de base enrichi par les contributions faites en séance, les modérateurs rédigeront un bref rapport sur le travail effectué, qui sera inséré dans le texte de base. Ces rapports des Circuli Minores seront rendus publics. La commission pour l'élaboration de la Relatio finale suivra chaque étape des assises synodales et se réunira à la fin des travaux pour procéder au montage final du texte qui sera présenté samedi 24 octobre en séance plénière pour être soumis au vote de l'Assemblée. Compte tenu du grand nombre de ceux qui ont droit d'intervenir (au total 318 personnes), chacun aura droit à trois minutes en séance, étant possible de s'exprimer largement dans les Circuli. Il sera toujours possible de soumettre au Secrétariat général, en plus de la version papier et numérique des interventions, d'autres textes écrits. Etant donné le bon fonctionnement de la communication et de l'information des médias au cours de la dernière assemblée générale extraordinaire, on suivra la même méthode. Comme le Pape l'a plusieurs fois dit, le Synode doit être un espace sûr dans lequel les pères peuvent s'exprimer librement. Ceci dit, pour plus d'informations, le briefing quotidien sera élargi grâce à une plus grande présence de pères synodaux. Les pères sont libres de communiquer avec les médias, sous leur responsabilité propre. Ceci étant, les différentes étapes de l'élaboration du document restent confidentielles.

    Samedi 17 à 9 h aura lieu Salle Paul VI une commémoration du 50 anniversaire du Synode des évêques, à la Salle Paul VI. L'événement est ouvert à tous ceux qui le souhaitent. La commémoration principale sera proposée par le Cardinal Christoph Schönborn. Elle sera complétée par les communications de cinq prélats représentant les divers continents (Le Cardinal Nichols pour l'Europe, Mgr.Francisco Chimoio pour l'Afrique, le Cardinal Ricardo Ezzati Andrello pour les Amériques, SB Raphaël I Louis Sako pour l'Asie, le Cardinal Soane Patita Paini Mafi pour le Pacifique et l'Océanie). Enfin, le Saint-Père a prononcé le discours de clôture. Dimanche, 18 à 10 h 30' la Basilique vaticane, le Synode se conclura par une messe de canonisation (entre autres, des parents de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus). A Ste.Marie Majeure, les fidèles sont invités à accompagner par la prière le travail du Synode, en invoquant la protection de la Salus Populi Romani et des saints époux Martin. Chaque jour, chapelet à 17 h et messe à 18 h (première semaine, prière pour les enfants, deuxième pour les parents, troisième pour les grands-parents. Près de la dalle du Synode une chapelle est à disposition des participants, où sont exposées des reliques de Ste.Thérèse de l'Enfant-Jésus, de ses parents et des époux Beltrame Quattrocchi.

  • Le Synode de la famille? Parlons-en

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     Le Synode de la Famille ?  Parlons-en 

     2 dates au choix : Mercredi 7 octobre - samedi 17 octobre à 20h

     « Communion eucharistique et divorcés remariés, homosexualité, contraception :

    (dire autrement) ce que l’Eglise en dit vraiment et pourquoi.

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     par Véronique Hargot-Deltenre

    Formatrice-accompagnatrice Affectivité-Sexualité-Fécondité/ Couple- Célibat-Famille

    Auteur d’un document : « Pourquoi il faut (…aurait fallu) annuler le Synode 2015 »

    Disponible sur commande à partir du 20 octobre: 5 EU + frais de port

     Square Vergote, 18

    1040 Bruxelles

    Métro Montgoméry (+ 10 min à pieds) ; Tram ou bus arrêt Diamant

    P.A.F à titre indicatif: 5 EU (couples 7 EU ; étudiants 3 EU) 

    Inscription obligatoire : vie.amour.belgique@gmail.com ( de préférence) ou sms: 0478 31 33 45

     NB : Ces conférences seront par après itinérantes, selon les demandes.

    JPSC

  • Synode : une Église mondaine ou une Église prophétique ?

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    thibaud-collin.jpgDe Thibaud Collin, aujourd’hui sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau » : 

    "Vingt-six théologiens viennent de publier leur contribution au Synode sur la famille, accompagnée d’une préface de Mgr Brunin, président du Conseil Famille et Société de la Conférence des évêques de France. Un livre qui met de côté le Catéchisme de l’Église catholique et l’enseignement de Jean-Paul II. Lecture d’un philosophe pour dénoncer un danger:

    La Conférence des évêques de France, sous la responsabilité de Mgr Brunin, président du Conseil Famille et Société et lui-même Père synodal, a souhaité participer au débat synodal actuel en publiant un ouvrage collectif dans lequel 26 théologiens francophones répondent aux questions posées dans la Relatio Synodi. Ce volume, par nature composite, se signale cependant par sa très grande homogénéité : presque toutes les contributions sont en effet des critiques de l’enseignement de l’Église sur le mariage et la sexualité ! À croire qu’il y a eu un grand vide magistériel sur ces sujets entre la fin des années 1960 et aujourd’hui. Omissions, contresens, voire sophismes sont légion dans ces quelque 300 pages. Ainsi la bibliste Anne-Marie Pelletier, professeur aux Bernardins, ignorant l’enseignement de saint Jean-Paul II sur le passage d’Éphésiens 5 sur le rapport du Christ à l’Église et soulignant l’urgence d’affronter des questions sur « la soumission de la femme à son mari » (p. 59) que le pape polonais a traité avec minutie et profondeur voilà plus de trente ans !

    Une nouvelle morale

    On constate également le contresens récurrent consistant à accuser les encycliques Humanæ vitæ (1968) et Veritatis splendor (1993) d’être légalistes et naturalistes (p. 182, 186, 208) pour mieux les opposer au concile Vatican II censé être personnaliste et légitimer ainsi une morale du sujet attentive aux situations particulières et ouverte à la miséricorde. Comme si Paul VI et Jean-Paul II avaient moins bien compris le Concile que le Père jésuite Alain Thomasset, professeur au Centre Sèvres… On remarque encore l’omniprésence de certains mots sur lesquels cette nouvelle (mais en réalité très datée) morale s’articulerait. Un des plus significatifs est celui de « stabilité », en passe semble-t-il de devenir la clef de voûte de cette morale sexuelle, moyen de s’habituer à considérer comme légitime les couples de même sexe et les divorcés remariés.

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  • Prions pour le Synode

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    Jésus, Marie et Joseph
    en vous nous contemplons
    la splendeur de l’amour véritable,
    à vous nous nous adressons avec confiance.
    Sainte Famille de Nazareth,
    fais aussi de nos familles
    des lieux de communion et des cénacles de prière,
    des écoles authentiques de l’Évangile
    et des petites Églises domestiques.
    Sainte Famille de Nazareth,
    que jamais plus dans les familles on fasse l’expérience
    de la violence, de la fermeture et de la division :
    que quiconque a été blessé ou scandalisé
    connaisse rapidement consolation et guérison.
    Sainte Famille de Nazareth,
    que le prochain Synode des Évêques
    puisse réveiller en tous la conscience
    du caractère sacré et inviolable de la famille,
    sa beauté dans le projet de Dieu.
    Jésus, Marie et Joseph
    écoutez-nous, exaucez notre prière.
    Amen

    « Je vous demande de prier pour la famille et le Synode » 

          « Puissions-nous être tous des prophètes ! Puissions-nous tous être ouverts aux miracles de l’amour pour toutes les familles du monde, et ainsi vaincre le scandale de l’amour étroit, mesquin, enfermé sur lui-même, impatient envers les autres. Et qu’il serait beau si, partout, même au-delà de nos frontières, nous pouvions apprécier et encourager cette prophétie et ce miracle! Nous renouvelons notre foi dans la parole du Seigneur qui invite les familles croyantes à cette ouverture. Elle invite tous ceux qui veulent partager la prophétie de l’alliance entre l’homme et de la femme, qui donne vie et révèle Dieu!
    Quiconque veut fonder dans ce monde une famille qui enseigne aux enfants à être enthousiasmés par chaque geste visant à vaincre le mal – une famille qui montre que l’Esprit est vivant et à l’œuvre – trouvera notre gratitude et notre appréciation…
    »
    (Pape François – USA Septembre 2015)
         « Je vous invite à prier ensemble en famille à partir de la lecture de l’Évangile qui nourrit le cœur de chacun, et de la méditation du Rosaire. Vos familles s’en trouveront davantage unies dans les moments forts comme dans les moments difficiles. »
    (Pape François – 26/08/15)
         Oui, nous répondons à l’appel du saint-Père de prier pour la famille et le Synode : en prenant l’engagement,  de prier seul, en famille une dizaine du chapelet chaque jour du mois d’octobre, mois du Rosaire.
     
    Cette prière commence le 1er octobre 2015,  fête de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, patronne des Missions, et se termine le 1er novembre 2015, jour de la Toussaint.
     
    Ce dimanche 18 octobre, le pape François canonisera pour la première fois dans l’histoire de l’Eglise deux époux  Louis et Zélie Martin, parents de Ste Thérèse.
    • Abbé Hubert Lelièvre - délégué épiscopal à la famille, diocèse d’Avignon, France
    • Bernard et Emilie de la Croix, mariés et parents de 3 enfants, diocèse de Bruxelles, Belgique
  • Christine Pedotti : pour un usage « pratique » des nouvelles procédures en nullité d’un mariage

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    Lu sur le blog « Pro Liturgia » : 

    220px-Pedotti.JPG"De l’inénarrable Christine Pedotti (1), responsable de la très archaïque “Conférence des baptisés de France” : 
    « Le Synode sur la famille, convoqué par le pape François, a tenté de traiter la question des divorcés remariés ; une situation de plus en plus courante, eut égard, d’abord et principalement, à l’augmentation sans précédent de l’espérance de vie. La mort ne sépare plus les époux qu’au bout de nombreuses décennies. (...) En conséquence, le divorce est le lot commun de tous et toutes, catholiques ou pas, notre lot, celui de nos frères et sœurs, de nos enfants, de nos parents... Et de nouvelles unions se forment et tentent de réussir ce que la précédente avait raté. La loi du catholicisme doit-elle continuer à vouer au péché obstiné d’adultère ces innombrables personnes ? C’est toute la question. Les théologiens, ecclésiologues, moralistes et biblistes, cherchent des moyens de sortir de l’impasse. On citera le cardinal Kasper, Mgr Bonny ou Mgr Vesco, pour les contributions les plus intéressantes [sic]. Tandis que d’autres, tout aussi théologiens, ecclésiologues, moralistes et biblistes, rappellent “la doctrine de toujours” et s’émeuvent que l’on puisse brader un ordre venu, prétendent-ils [re-sic], de Jésus lui-même. (...) Et voilà que François dribble tout le monde, motu proprio au pied. Normal pour un passionné de foot. Il déplace la question du champ théologique au champ juridique. Il est vrai que lorsque François était encore Mgr Bergoglio, il considérait que la moitié au moins des mariages étaient invalides, les époux ne sachant en fait pas bien ce qu’ils faisaient au moment où ils s’engageaient [et que dire des messes où bon nombre de prêtres et de laïcs ne savent plus ce qu’ils célèbrent ? n.d.l.r.]. 
    Les nouveaux textes ouvrent largement les causes de nullité : défaut de foi, ou enfants nés avant le mariage... Là où l’identité de jugement de deux juges était nécessaire, un seul juge va suffire. L’évêque peut même, si les circonstances sont claires, juger lui-même en moins de 45 jours. Les parties seront considérées comme de bonne foi et leur seule déclaration pourra être prise en compte. Une procédure simplifiée, rapide et gratuite... Les conservateurs hurlent : “C’est un divorce catholique.” Les libéraux sont déçus : cette idée de nullité les rebute. A raison : comment dire que des années de vie commune sont annihilées... Surtout quand des enfants sont nés ? 
    Mais le jésuite est rusé et il sait que de bonnes pratiques valent mieux qu’une grande dispute théologique. Qui osera prétendre qu’au jour de leur mariage, les deux époux étaient pleinement, totalement, conscients de l’engagement qu’ils prenaient (...). Allons, qui oserait ! 
    Le pape a ouvert une petite porte, mais le courant d’air va s’engouffrer. Bien vite, on prendra l’habitude de divorcer au civil et, si l’on est assez croyant et motivé, de faire constater la nullité de l’engagement religieux. Sans doute n’est-ce pas idéal mais, ne nous y trompons pas, le pape François sait où il va et il vient de sérieusement déminer les débats du Synode qui commence le 3 octobre. 

    (1) Très proche de Mgr Doré, lui même très proche de la "mafia" dont a parlé le cardinal Danneels"

    Source : “Témoignage Chrétien” en ligne, sous le titre « le rusé jésuite »

    JPSC

  • 790.716 signataires - dont 204 prélats - demandent au Pape "une parole éclairante" sur l'avenir de la famille

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    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

     

    790 716 signataires dont 204 prélats demandent au Pape une parole éclairante

     

    Rome 29/09/2015 – La Filiale Supplique au Pape François sur l’avenir de la famille”dont les signatures proviennent de 178 pays, a été délivrée ce matin au Vatican.

     

    En vue de l’ouverture prochaine du Synode ordinaire sur la famille, les 790 716 personnes, dont 204 cardinaux, archevêques et évêques, demandent au Pape François de prononcer une « parole éclairante » pour dissiper la « désorientation généralisée causée par l’éventualité qu’au sein de l’Église se soit ouverte une brèche permettant l’acceptation de l’adultère – moyennant l’admission à l’Eucharistie de couples divorcés civilement remariés – et jusqu’à une virtuelle acceptation des unions homosexuelles, pratiques condamnées de façon catégorique comme contraires à la loi divine et naturelle ».

     

    Seule une  intervention suprême du Souverain Pontife peut en effet aider les fidèles désorientés à  sortir de la confusion qui s’est créée au fil des années et s’est aggravée dernièrement de façon dramatique.

     

    Le porte-parole de cette initiative, le professeur Tommaso Scandroglio, professeur d’Éthique et de Bioéthique à l’Université Européenne de Rome a fait remarquer que la Supplique « a déjà reçu un large écho dans la presse italienne et internationale », relevant que « ses répercussions dans les médias, la quantité d’adhésions et le grand nombre de personnalités du monde ecclésial, civil et universitaire ayant signé  la Supplique démontrent la vive préoccupation de tout un peuple de croyants devant l’activité croissante dans l’Église d’un certain courant théologique ».

     

    Selon Scandroglio, « preuve que l’initiative s’inscrit de façon constructive dans le climat de discussion et de dialogue sur ces sujets, le cahier Une option préférentielle pour la famille - 100 questions et 100 réponses autour du Synode,  qui a apporté son appui doctrinal à la collecte de signatures et se veut un instrument de diffusion du Magistère catholique sur les thèmes en discussion. Ce Vade-mecum, œuvre de trois évêques, a été commandé par des dizaines de milliers de fidèles dans le monde entier ».

     

    Parmi les nombreux signataires du monde ecclésial on trouve les Cardinaux Jorge Medina Estévez, préfet émérite de la Congrégation du Culte divin,Geraldo Majella Agnelo, ancien primat du Brésil et ex-secrétaire de la même congrégation, Gaudencio Rosales, archevêque émérite de Manille ; les évêques aux Armées des États-Unis et du Brésil, Mgrs Timothy Broglio et Fernando Guimarães ; le président de la Conférence épiscopale de Madagascar et archevêque de Tamatave (Toamasina), Mgr Désiré Tsarahazana, et encore plusieurs prélats dirigeants de grands diocèses tels que Mgr Ramón Arguelles, archevêque de Lipa aux Philippines (2 700 000 fidèles), Mgr Alfredo Zecca, archevêque de Tucumán en Argentine, MgAldo di Cillo Pagotto, archevêque de Paraíba au Brésil dont les diocèses rassemblent plus d’un million de fidèles, Mgr Gonzalo Restrepo, archevêque de Manizales en Colombie (plus de 800 000 fidèles).

     

    On peut également mentionner parmi les signataires d’Afrique, Mgr Francis Chimoio,  l’archevêque du diocèse de Maputo au Mozambique (plus de 1 200 000 fidèles) et son prédécesseur le Cardinal Alexandre dos Santos ; en Asie, ont aussi signé, entre autres, Mgr Tomasz Peta, archevêque d’Astana au Kazakhstan, et Mgr Calis Soosa Pakiam, archevêque de Trivandrum en Inde ; enfin de nombreux archevêques et évêques européens comme différents éparques et évêques de rite oriental ont également signé la Supplique.

     

    Dans le monde politique et civil, on trouve parmi les signataires M. Alejandro Ordóñez Maldonado, procureur général de Colombie, Rick Santorum, ancien sénateur américain, le prince Louis d’Orléans-Bragance, chef de la Maison impériale du Brésil, les eurodéputés Anna Zaborska (Slovaquie) etRuza Tomasic (Croatie).

     

    La Supplique est aussi signée par différents membres de l’Académie pontificale pour la vie tels que Josef Seifert, ex-président de l’International Academy of PhilosophyLuke Gormally, directeur émérite du Linacre Centre for Healthcare Ethics, et Wolfgang Waldstein, professeur émérite de l’Université de Salzbourg. A noter également parmi les signataires des  figures académiques de renom telles que le Pr Stephan Kampowski, de l’Institut pontifical Jean-Paul II d’études sur le mariage et la famille, et le Pr Massimo de Leonardis, directeur de la faculté de sciences politiques de l’Université Catholique du Sacré-Cœur de Milan.

     

    Enfin de nombreux dirigeants de mouvements pro-famille et pro-vie de tous les continents ont aussi adhéré à cette initiative, 62 grandes associations s’étant solidarisées avec elle.