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Famille - Page 82

  • Le comité de citoyens “Mum, Dad & Kids” a déposé ce 15 octobre 2015 son projet d’Initiative citoyenne européenne auprès de la Commission

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    Sans titre.pngLe comité de citoyens “Mum, Dad & Kids” a déposé ce 15 octobre 2015 son projet d’Initiative citoyenne européenne auprès de la Commission

    La charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, dans son article 9, protège les Etats membres de toute interférence de l’Europe dans le domaine du mariage et de la famille.

    Cependant, avec le temps, de plus en plus de textes législatifs de l’Union européenne concernent le mariage et la famille, comme en attestent l’article 81.3 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) (texte établissant une compétence législative, quoique restreinte, dans la matière), la directive 2004/38/CE (sur le droit des citoyens et des membres de leur famille de résider là où ils le souhaitent dans l’Union) ou encore la directive 2003/86/CE (sur le droit à la réunification familiale).

    A ceux-là s’ajoutent désormais des textes qui, traitant d’un autre sujet, évoquent la famille, parfois même en la définissant, comme en témoigne la directive 2012/29/UE (sur les droits, le soutien et la protection des victimes).

    En parallèle, les différences entre les législations nationales sur la définition du mariage et de la famille sont de plus en plus divergentes : alors que certains pays considèrent que le mariage peut être l’union de deux personnes de même sexe (Grande Bretagne, Belgique…), d’autres ont inscrit dans leur constitution le fait que le mariage repose sur le couple homme/femme (Croatie, Hongrie…). De même, certains ont autorisé la pratique des mères porteuses (Grande Bretagne, Grèce…) tandis que d’autres l’interdisent (France, Espagne, Italie…).

    Dans ce contexte, les textes européens, devenus incompréhensibles et inapplicables, sont sources de difficultés et de tensions.

    Le comité de citoyens Mum, Dad & Kids dépose donc ce 15 octobre 2015 auprès de la Commission européenne un projet d’Initiative citoyenne européenne visant à faire adopter par l’UE une définition du mariage et de la famille unique pour toute la législation communautaire.

    La définition proposée – « le mariage est l’union durable d’un homme et d’une femme » - correspond au socle commun à toutes les législations des Etats membres de l'UE. Elle seule peut assurer, en conséquence, le respect de l’article 9 de la charte des droits fondamentaux de l’UE. La définition de la famille est fondée sur le mariage et la descendance.

    Le cadre légal de l’initiative citoyenne européenne est défini par les traités de l’Union européenne et le Règlement (UE) 211/2011. Le comité des citoyens de l’ECI Mum, Dad & Kids est composé de 9 membres citoyens de 8 Etats membres différents : 

    Edit Frivaldszky (President, représentant)

    Hongrie

    Roger Kiska (1. Vice-President, suppléant)

    Slovaquie

    Maria Hildingsson  (2. Vice-President)

    Suède

    Aleksander Stępkowski

    Pologne

    Ludovine de La Rochère

    France

    Grégor Puppinck

    France

    Željka Markić

    Croatie

    Paul Moynan

    Royaume Uni

    José Manuel Veiga de Macedo

    Portugal

    Le professeur Robert Spaemann (Allemagne) s'est associé à ce comité comme membre honoraire.

    www.mumdadandkids.eu

    info@mumdadandkids.eu

  • Synode sur la famille : une réflexion claire et concise de l’évêque d’Ajaccio

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    Ne pas se contenter de répéter la doctrine ni accommoder l’Evangile à la sauce du relativisme : une réflexion sur le mariage et l’Alliance par Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio, dans le cadre du Synode des évêques sur la famille  lue sur le site « Riposte catholique » 

    5068082-7565726.jpgRéflexion sur le mariage et l’Alliance par Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio, dans le cadre du Synode des évêques sur la famille :

    « On a beau dire que l’objet du synode sur la famille ne se limite pas aux situations difficiles – ce qui est vrai –, la plupart des interventions sur le sujet mettent en évidence l’écart entre le projet de Dieu sur la famille et le concret des situations familiales aujourd’hui. Un écart semble-t-il grandissant car d’un côté les récents développements de la théologie du mariage montrent la centralité de ce sacrement dans l’histoire de l’Alliance et de l’autre la crise de la famille a multiplié les situations conjugales ou familiales « hors normes ». Dans ce contexte, comment faire pour ne pas se contenter de répéter la doctrine ni, au contraire, d’accommoder l’Evangile à la sauce du relativisme ambiant ?

    Dans la diversité des opinions qui se sont exprimés durant l’entre-deux synodes, certains se sont demandé si le mariage chrétien était vraiment indissoluble, d’autres ont affirmé que toute forme d’amour était indissoluble. D’autres encore ont proposé de réfléchir à une meilleure articulation entre l’indissolubilité du mariage et la miséricorde pour ceux qui vivent dans des situations dites irrégulières. Beaucoup sont arrivés à la conclusion qu’il fallait modifier la discipline actuelle parce qu’elle lie trop étroitement l’objectivité du signe de l’Alliance à l’accès aux sacrements. Il y a eu aussi ceux qui, voulant défendre la doctrine sur le mariage, en ont conclu, un peu trop rapidement me semble-t-il, que la discussion était close.

    Il est trop tôt bien entendu pour savoir ce que l’Esprit Saint suscitera au cours de ce synode. Je voudrais simplement indiquer un aspect de notre foi qui me semble sous-jacent à ces débats et qui touche à la dimension eschatologique de la vie chrétienne.

    Peut-être cet aspect est-il trop souvent négligé aujourd’hui. Il suffit de voir le nombre de parcours de catéchèse qui, depuis une cinquantaine d’années, ont tout simplement omis de parler des fins dernières. En oubliant cette orientation fondamentale de la vie chrétienne, ne risque-t-on pas de poser un regard faussé sur les situations d’aujourd’hui ?

    « L’Eglise m’interdit d’aimer » entend-on parfois. Certes, le désir d’aimer et d’être aimé est notre désir le plus fondamental, et il ne saurait être négligé. Mais précisément les exigences de l’Evangile sont là pour décrire le chemin qui conduit à l’Amour en plénitude : « Si tu veux entrer dans la Vie, observe les commandements » (Mt 19,17). Si nous oublions de situer les exigences de l’Evangile dans la perspective de la Vie éternelle, elles nous paraissent hors de portée (cf. Mt 19,25) voire inhumaines. Nous faisons comme si l’amour conjugal, ou revendiqué comme tel, était la finalité de notre existence. Or le mariage vécu selon l’Evangile n’est que le chemin ordinaire pour avancer vers le Royaume des Cieux, là où « on ne se marie pas ». Il n’est pas le but mais un signe et un chemin. Le but n’est pas le mariage mais l’Alliance. Si certains ne peuvent se marier (cf. Mt 19,12), tous peuvent entrer dans l’Alliance.

    En occultant cette finalité, on risque d’en rester à une approche affective qui considère comme insupportable de ne pas faire comme tout le monde. Mais une personne qui a mis son espérance en Dieu et qui accepte de prendre sa part de renoncements pour suivre le Christ (cf. Lc 14,33), fait déjà l’expérience d’une joie qui anticipe celle du Ciel, là où son désir le plus profond sera réalisé. Considérer les situations « difficiles » dans cette lumière peut nous permettre, me semble-t-il, d’entrevoir de nouvelles pistes pastorales qui permettront de sortir par le haut d’un certain nombre de débats actuels. »

    Ref. Ne pas se contenter de répéter la doctrine ni accommoder l’Evangile à la sauce du relativisme 

    JPSC

  • L'intervention choc d'une auditrice roumaine au synode

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Intervention choc au synode : Anca-Maria Cernea supplie les pères synodaux de reconnaître qu’il s’agit d’une bataille spirituelle

    A lire d’urgence : l’intervention d’une auditrice roumaine, le Dr Anca-Maria Cernea, au synode sur la famille vendredi. Elle est médecin du Centre de diagnostic et de traitement Victor-Babes à Bucarest. En quelque mots, elle a dressé le véritable cadre du synode et rappelé quelles doivent être les priorités catholiques dans ce monde en proie aux assauts des ennemis de Dieu et du salut des hommes. Elle a évoqué les « erreurs » que la Russie répand sur le monde. Elle parle en connaissance de cause : ses propres parents ont durement souffert du communisme, elle en a souffert elle-même. Elle montre la continuité entre l’oppression matérielle que celui-ci a imposée, et la nouvelle forme prise par la Révolution marxiste-léniniste.

    Telle est la vérité de ce synode sur la famille.

    Anca-Maria Cernea montre que la bataille est d’abord spirituelle. Ordonnée au salut des âmes. Et que se passe-t-il dans la salle du synode ?…

    Je vous en prie, faites connaître ce texte. Il suffit de copier le lien : http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr/2015/10/intervention-choc--synode-anca-maria-cernea.html  et de le faire suivre à vos contacts.

    Je vous en propose ici ma traduction depuis la traduction anglaise publiée sur LifeSiteNews, d'après le site du Vatican. – J.S.

    Très Saint Père, Pères synodaux, Frères et Sœurs, je représente l'Association des médecins catholiques de Bucarest.

    J'appartiens à l'Eglise catholique grecque romaine.

    Mon père était un leader politique chrétien, emprisonné par les communistes pendant 17 ans. Mes parents étaient fiancés, mais leur mariage a eu lieu 17 ans plus tard. Ma mère a attendu mon père pendant toutes ces années, bien qu'elle ne sache même pas s'il était encore en vie. Ils ont été héroïquement fidèles à Dieu et à leurs fiançailles.

    Leur exemple montre que la grâce de Dieu peut surmonter des circonstances sociales terribles, ainsi que la pauvreté matérielle.

    Nous, en tant que médecins catholiques qui défendons la vie et la famille, nous voyons que tout ceci est avant tout une bataille spirituelle.

    La pauvreté matérielle et le consumérisme ne sont pas la première cause de la crise de la famille.

    La première cause de la révolution sexuelle et culturelle est idéologique.

    Notre Dame de Fatima a dit que les erreurs de la Russie se répandraient à travers le monde entier. Cela s'est fait d'abord sous une forme violente, le marxisme classique, qui a tué des dizaines de millions de personnes.

    Aujourd'hui cela se fait la plupart du temps à travers le marxisme culturel. Il y a continuité entre la révolution sexuelle de Lénine, à travers Gramsci et l'École de Francfort, et l'idéologie contemporaine des droits gay et du genre.

    Le marxisme classique avait la prétention de redessiner la société, par le biais de la spoliation violente de la propriété. Aujourd'hui la Révolution va plus profond ; elle prétend redéfinir la famille, l'identité sexuelle et la nature humaine.

    Cette idéologie se qualifie elle-même de progressiste. Mais elle n'est rien d'autre que la vieille proposition du serpent, pour que l’homme prenne le contrôle, que Dieu soit remplacé, que la rédemption soit organisée ici-bas, dans ce monde.

    C'est une erreur de nature religieuse, c'est la gnose.

    Il appartient aux pasteurs de la reconnaître, et de mettre le troupeau en garde contre ce danger. « Cherchez donc d'abord le royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses vous seront données par surcroît. »

    La mission de l'Eglise est de sauver les âmes. Le mal dans ce monde vient du péché. Et non de la disparité des revenus ou du changement climatique.

    La solution est celle-ci : l'évangélisation. La conversion.

    Et non pas un contrôle gouvernemental sans cesse grandissant. Ni un gouvernement mondial. Ce sont eux, aujourd'hui, les agents principaux du marxisme culturel ; ce sont eux qui l'imposent à nos nations, sous la forme du contrôle de la population, de la santé reproductive, des droits gay, de l'éducation aux questions de genre, etc.

    Ce dont le monde a besoin aujourd'hui, ce n'est pas d'une limitation de la liberté, mais de la vraie liberté, la libération du péché. La rédemption.

    Notre Eglise a été opprimée par l’occupation soviétique. Mais aucun de nos douze évêques n’a trahi la communion avec le Saint-Père. Notre Eglise a survécu grâce à la détermination et à l'exemple de nos évêques qui ont tenu bon face aux prisons et à la terreur.

    Nos évêques ont demandé à la communauté de ne pas suivre le monde. Et non de coopérer avec les communistes.

    Aujourd'hui nous avons besoin que Rome dise au monde : « Repentez-vous et convertissez-vous, car le royaume de Dieu est proche. » 

    Ce n'est pas seulement nous, le laïcat catholique, mais également nombre de chrétiens orthodoxes qui prions avec anxiété pour ce synode. Car, comme ils le disent, si l’Eglise catholique cède à l'esprit du monde, il va être très difficile pour tous les autres chrétiens d’y résister.

    Dr Anca-Maria Cernea

  • Synode : selon l’archevêque de Chicago, il faut laisser communier tous ceux qui ont bonne conscience.

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  • Synode : l’histoire de Vatican II se répète

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    De Gérard Leclerc sur le site de « France catholique » :

    « On ne peut contester sérieusement le fait que ce second synode du pontificat, consacré à la famille, soit traversé de tensions qui impliquent de profondes divergences de vue sur des questions graves. C’est le Pape lui-même qui a souhaité ces affrontements, en encourageant la liberté d’expression des participants. Il n’y a là rien en soi qui doive nous surprendre ou même nous alarmer. Les synodes des précédents pontificats avaient été gérés de telle façon que les dissentiments cèdent le pas à la logique du consensus ecclésial. François a pensé que la nature du sujet traité exigeait des débats plus ouverts, au risque de manifester au-dehors des clivages et même des divisions qui alimentent les spéculations sur le binôme conservatisme/progressisme. Il n’est pas certain que ce dernier soit toujours le plus pertinent, ni même le plus opérationnel pour éclairer les enjeux doctrinaux et pastoraux. C’est sans doute la rançon de la transposition sur le terrain politique des procédures synodales.

    Au cours du déroulement de Vatican II, nous avions assisté déjà au même genre de phénomènes, considérablement amplifiés par leur orchestration médiatique. Tout se ramenait aux désaccords entre une majorité et une opposition dont on annonçait la défaite, ainsi qu’il convenait au processus qui commande la victoire du camp du progrès sur celui du passé. Mais du même coup, le véritable travail de fond de l’assemblée se trouvait complètement occulté et le contenu des textes élaborés méconnu. C’était surtout le fait d’une réduction idéologique de ce qu’on a appelé le péri-concile. Cela explique d’ailleurs pour partie la crise post-conciliaire dont la cause première fut le défaut de pédagogie pour exposer la doctrine et les acquis de Vatican II. Rares furent les diocèses qui, à l’instar de celui de Cracovie, déployèrent leurs efforts pour que les principaux documents soient compris et intériorisés.

    Il est encore trop tôt pour déterminer si les deux synodes sur la famille déboucheront sur une éclaircie doctrinale analogue à celle du concile. Un échec est même plausible. Certes, il serait douloureusement ressenti, mais il est possible que certaines questions abordées ne soient pas solubles dans les conditions actuelles. On peut également penser que l’assemblée synodale pourrait ouvrir plus facilement des perspectives quant à un investissement supérieur, pour tous les continents en dépit des différences culturelles, dans le domaine de la préparation des jeunes gens au mariage. Plutôt que de se polariser sur les traumatismes de l’échec, conviendrait-il de se mobiliser pour créer les conditions d’un meilleur engagement pour la grande aventure de la vie. Il faudrait pour cela tirer toutes les leçons de l’expérience pastorale, là où elle est le plus ardemment déployée. « 

  • Cardinal Sarah - La lumière de la famille dans un monde obscur / Rencontre mondiale des familles 2015

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  • Synode sur la famille : si la doctrine de Kasper sur la communion des divorcés remariés passait, il faudrait changer l’Evangile.

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    Le point de vue de  La nuova bussola quotidiana, traduit et publié sur diakonos.be (regards sur l’Eglise):

    Le-pape-Francois-veut-liberer-la-parole-du-Synode_article_main.jpg« Dans les remous autour du débat sur l’accès à la communion des divorcés remariés que le cardinal Kasper (ici, sur la photo avec le pape François, ndB) a lancé lors du synode de 2014, les croyants risquent parfois d’oublier la Parole qui est en réalité plus claire qu’il n’y paraît. Avec l’avènement du Christ, c’est le dessein original du Créateur qui est restauré : celui dans lequel le mari et l’épouse, homme et femme, sont appelés à devenir « un seul corps et un seul esprit ». Dans l’Ancien Testament, Dieu permettait de répudier sa femme mais seulement « à cause de la dureté de vos cœurs ». Dans le Nouveau Testament, cette possibilité a été exclue et l’indissolubilité du mariage a été affirmée sans concession.

    C’est ainsi que, pour la première fois dans l’histoire, le christianisme propose que l’amour fidèle du Christ pour l’humanité, l’amour du Christ pour son Eglise et l’Amour qui unit les trois personnes de la Trinité ait sa correspondance, pour ainsi dire, au sein de la famille humaine. Il s’agit d’un message nouveau non seulement pour les Juifs mais également – et surtout – pour les païens. Les historiens rappellent qu’à l’époque des apôtres, et encore davantage dans les trois siècles qui ont suivi, le divorce était extrêmement répandu dans la Rome impériale. Ceci était notamment dû au fait qu’il pouvait alors être demandé non seulement par l’homme à travers la répudiation comme par le passé mais également par la femme. Le grand Sénèque, presque contemporain de Jésus, écrivait que désormais les gens « divorçaient pour se marier et se mariaient pour divorcer ». Juvénal, au premier siècle après le Christ, mentionnait le nom d’une femme qui s’était mariée 8 fois en 5 ans alors que Martial dépeignait la crise du mariage de l’époque en citant Télésille et ses 10 maris.

    Nous pouvons donc imaginer, à la lumière de ces quelques exemples, combien il a pu être difficile pour les chrétiens de partager leur vision du mariage. Et pourtant celle-ci était pour eux liée de façon indissoluble à l’amour que le Christ avait apporté. En effet, si l’on considère que l’ancienne loi s’accomplit dans les commandements de l’amour, il n’y a d’autre possibilité que de le vivre, surtout dans la vie de famille : le vivre avec ses joies et ses peines, ses satisfactions et ses croix, comme le Christ l’a enseigné. C’est pour cela que, pour les premiers chrétiens, briser un mariage signifiait tout simplement ne pas vivre l’amour envers son conjoint et ses enfants et ne pas vivre l’enseignement du Christ, prêt à mourir pour ceux qu’il aime. Au fil des siècles, c’est ce concept qui a mené à l’exclusion des divorcés remariés de la communion eucharistique ; une exclusion qui n’est pas un jugement définitif, que personne n’a le droit de porter, sur les personnes mais un jugement sur un fait : la rupture de la commune voulue par Dieu lui-même et par les époux.

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  • Synode sur la famille : les Africains ne veulent pas se laisser faire

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    Selon le Monde des religions :

    PAPE_africain.jpg« Cette fois, ils se sont organisés. Les évêques africains sont arrivés à Rome munis d’un vade-mecum et d’une stratégie de groupe. Pas question pour eux de sortir du synode, organisé par l’Eglise catholique pour réévaluer son discours sur la famille, du 5 au 25 octobre, avec le sentiment d’avoir reçu un camouflet, comme il y a un an. En octobre 2014, à l’issue d’une première réunion, leurs représentants avaient dénoncé des débats entièrement centrés sur les problématiques « occidentales » que seraient les divorcés-remariés, les couples non mariés et l’homosexualité. Il n’en serait pas de même, s’étaient-ils promis, lors de la session finale :

    « Ils accusent les pays occidentaux de vouloir imposer aux sociétés africaines leurs conceptions sur le contrôle des naissances et l’homosexualité à travers les conditions posées à l’octroi de programmes d’aide au développement.

    « Colonialisme idéologique »

    Ils ont résumé cela par le concept de « nouvelle colonisation idéologique » qui menacerait de « détruire la famille africaine »« Quand on oblige les uns et les autres à adopter des lois abortives, le gender, l’homosexualité, l’euthanasie comme condition pour accéder à des fonds de développement… Nous essayons de respecter la vision des autres. Alors, qu’on nous respecte ! », a ainsi plaidé, mercredi 14 octobre, le cardinal Philippe Ouedraogo, archevêque de Ouagadougou (Burkina Faso).

    Leur refus de faire évoluer l’attitude de l’Eglise catholique sur ces sujets les classe dans le camp du statu quo, dont ils sont devenus une composante essentielle. Lors de l’ouverture du synode en 2014, le pape François avait mesuré à quel point ce discours était ancré chez les évêques africains et devait être pris en compte à Rome. Par la suite, il a repris dans ses discours une partie de leur vocabulaire. « Il y a un colonialisme idéologique qui cherche à détruire la famille », avait-il ainsi affirmé lors de son voyage aux Philippines, en janvier. Depuis, la formule est souvent revenue dans sa bouche.

     Le cardinal guinéen Robert Sarah, l’un des principaux membres de la curie romaine en tant que préfet de la congrégation pour le culte divin, a mis sur le même plan « l’idéologie du genre et l’Etat islamique », tous deux partageant « la même origine démoniaque »« Ce que le nazisme et le communisme étaient au XXe siècle, l’homosexualité occidentale et les idéologies abortives et le fanatisme islamique le sont aujourd’hui », a-t-il ajouté, dénonçant « deux bêtes de l’Apocalypse : d’une part, l’idolâtrie de la liberté occidentale ; de l’autre, le fondamentalisme islamique  […]

    Compter avec l’Afrique

    Lors des travaux du synode, les Africains sont dispersés dans les groupes constitués par langue de travail. Mais ils se retrouvent de manière informelle tous les deux ou trois jours. Ils sont munis chacun d’un volume du livre publié en septembre par le Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (Sceam), après plusieurs mois de concertation, et qui récapitule leurs points d’accord. Onze d’entre eux, dont le cardinal Sarah, ont publié par ailleurs un ouvrage collectif intitulé L’Afrique, nouvelle patrie du ChristContribution de pasteurs africains au synode consacré à la famille. Le cardinal Sarah avait déjà refusé toute ouverture en direction des familles « irrégulières » dans un précédent livre d’entretiens intitulé Dieu ou rien.

    Aujourd’hui, le cardinal Wilfried Fox Napier, archevêque de Durban (Afrique du Sud), est l’un des présidents délégués du synode. Dans les débats, les représentants des églises africaines poussent leurs préoccupations. Charles Palmer-Buckle, archevêque d’Accra (Ghana), a ainsi relevé que le rapport introductif au synode, « semblait avoir été rédigé par quelqu’un à qui il semblait manquer la perspective africaine ». Les prélats africains s’efforcent donc d’y remédier. La famille étendue, le « mariage par étapes » (coutumier, civil puis religieux), ou encore les problèmes posés par la polygamie – peut-on par exemple baptiser un polygame ? – sont mis en avant. Pour autant, les représentants africains sont très méfiants à l’égard d’une piste envisagée par plusieurs « pères synodaux », consistant à confier à des conférences régionales ou nationales le soin de répondre à certaines questions pastorales. « L’Eglise est la même partout. Tout ce qui concerne l’Eglise en Europe la concerne aussi en Afrique, et inversement », a mis en garde Mgr Palmer-Buckle.

    Le pape François n’est pas un familier de l’Afrique. Il s’y rendra pour la première fois en novembre (KenyaOugandaCentrafrique). Mais, pendant cette réunion à Rome, les prélats de ce continent auront tout fait pour convaincre le pontife d’origine sud-américaine qu’il faudra à l’avenir compter avec l’Afrique, « le continent qui croît le plus vite dans l’Eglise catholique », selon l’archevêque d’Accra. » 

    Ref. Synode sur la famille : les Africains pour le statu quo

    JPSC

  • Synode sur la famille : « La rébellion n’a pas cessé depuis Humanae vitae »

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    319bd3b.jpgDe Samuel Pruvot, rédacteur en chef de « Famille chrétienne » :

    « Les Pères du Synode ne sont pas tous d’accord sur l’enseignement de Karol Wojtyla sur le couple et la famille, estime Mgr Livio Melina, doyen de l’institut pontifical Jean-Paul II.

    Certains Pères synodaux semblent prendre une distance avec la vision de Jean-Paul II sur la famille. Pourquoi ?

    Le point de départ peut être le rejet de l’encyclique Humanae vitae dans beaucoup de secteurs de l’Église après 1968. C’est vrai que le message de l’Église apparaît très exigeant, à contre-courant de l’opinion. En réponse à la crise, Jean-Paul II a voulu montrer les fondements de l’amour humain intégral et manifester l’importance d’une anthropologie adéquate. Il suit ainsi en cela le meilleur de la Tradition, qui a cherché une authentique valorisation du corps. Le développement de la théologie du corps est capital (1) !

    Pour autant, la rébellion ou l’incompréhension souterraine n’a pas cessé. La raison de ce refus dépasse aujourd’hui la simple ignorance ou l’absence de traduction pastorale de son enseignement. Il peut s’agir d’une volonté manifeste de ne pas voir fructifier cette œuvre de Jean-Paul II.

    Humane vitae reste une fracture en 2015 ?

    Le Synode butte toujours sur Humanae vitae. Il y a cette question radicale qui hante le monde contemporain. Quel est le lien entre la sexualité, la procréation et le mariage ? Cette question centrale demeure entière. Il ne faut pas la réduire à la contraception seule. Il convient de développer cette question selon le sens et la signification de l’altérité sexuelle. Face à cette réflexion, la révolution sexuelle des années 60, qui perd le lien entre la sexualité, la procréation et le mariage, peut aboutir aujourd’hui à l’idéologie du gender.

    Si on veut être chrétien aujourd’hui, il faut avoir l’audace d’aller à contre-courant ! On ne peut pas être d’accord avec la conception mondaine de l’amour et de la famille. Le rejet du message de l’Église par une telle conception ne se limite pas à celui de l’enseignement de Jean-Paul II. Cela va plus loin. Par conséquent, l’Église a un choix à faire : veut-elle être fidèle à son Magistère de toujours, ou suivre la conception mondaine ?

    L’opposition dont nous parlons n’est pas une chose étrangère à la vie de l’Église. La frontière entre la vie de foi et la vie du monde passe en chacun de nous. Nous devons décider de suivre l’Esprit de Jésus ou celui du monde. Dans l’impossibilité d’une telle décision, on pourrait verser dans une religion new age qui promet un bonheur superficiel, ou une conception subjectiviste de la foi qui retient seulement ce qui lui plaît. Mais l’Église est appelée à se convertir à une vérité plus grande, bien éloignée des idéologies actuelles. Elle doit annoncer la nécessité d’un changement et d’une conversion qui va jusque dans notre propre chair. Elle est en mesure de le faire, en accueillant toujours plus la puissance salvifique du Verbe qui s’est fait chair, Celui qui est le « Chemin, la Vérité et la Vie » (Jean 14,6).

    Certains Pères synodaux hésitent entre « tout changer » ou « ne rien changer ». Quelle est la bonne mesure à propos de la famille ?

    La problématique est mal posée. La vérité est un don qui suit une révélation dynamique, et non un prêt à porter à notre disposition. Saint Vincent de Lérins parle d’un développement organique du dogme. Cela veut dire que la vérité se déploie dans le temps avec une cohérence profonde. La Tradition est une croissance harmonieuse. Dans cet ordre, il est impossible de retrancher tel ou tel aspect de la doctrine qui ne plairait pas. Cette cohérence organique et intrinsèque est le trésor le plus précieux de l’Église, et elle nous fait entrer dans un réel service de la bonne nouvelle de la famille.

    Doit-on changer la discipline de l’Église au nom de la miséricorde ?

    La miséricorde constitue le cœur de l’Évangile. Mais il convient de distinguer la miséricorde de ses contrefaçons. Par exemple, la compassion et la tolérance n’ont pas grand-chose à voir avec la miséricorde. La compassion est un sentimentalisme qui n’arrive pas à l’action. Par contre, la tolérance se base sur une indifférence et permet donc le mal sans le juger. Pour cette raison, elle ne peut pas régénérer le cœur du pécheur.

    En revanche, la miséricorde a l’espoir de changer, de relever et de guérir celui qui est blessé. Dans cette œuvre, il ne faut pas oublier que la première œuvre de miséricorde est d’enseigner (aux ignorants) la vérité. Saint Thomas d’Aquin note que la miséricorde des païens se limite à la compassion, alors que le chrétien voit sa misère intérieure. C’est le péché qui est la racine de la misère ! La miséricorde veut préserver autrui de la damnation et vient déraciner le péché. Saint Grégoire conclut : « Le vrai pasteur dénonce les péchés, il ne cherche pas à gagner les faveurs avec un silence complice. Il risque une parole de vérité pour le salut de l’autre ! »

    Samuel Pruvot

    (1)  Voir par exemple le master Fertilité et sexualité conjugale, organisé en langue française par l’Institut Jean-Paul II :http ://www.istitutogp2.it/dblog/articolo.asp ?articolo=342. Le parcours pédagogique a été conçu pour répondre à l’invitation du Synode « d’offrir des itinéraires de formation qui nourrisent la vie conjugale, de même que l’importance d’un laicat pouvant offrir un accompagnement fait de témoignages vivants ».

    Ref. Synode sur la famille : « La rébellion n’a pas cessé depuis Humanae vitae »

    JPSC

  • Synode sur la famille : un fort appel à plus de doctrine

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    Aymeric Pourbaix fait le point sur le site de  « Famille chrétienne » :

    « Au terme de l'examen de la deuxième partie de l'Instrumentum laboris, les Pères synodaux ont présenté la synthèse de leurs réflexions en petits groupes. Avec des disparités certaines.

    Faudra-t-il un document magistériel pour préciser et renforcer la doctrine de l'Église sur le mariage ? À mi-parcours, c'est en tout cas une des lignes de force qui parcourt les compte-rendus établis par les groupes linguistiques - les circuli minores -, rassemblés en réunion plénière ce mercredi 14 octobre.

    Cardinal_Philippe_OUEDRAOGO.jpgUn souhait qui s'exprime notamment par une demande insistante, qui revient dans beaucoup de compte-rendus, d'un retour à l'Écriture sainte - une « boussole », affirme un groupe francophone - pour ancrer davantage la théologie de la famille. Et mieux définir le mariage. Les évidences n'en sont plus... Peut-être faudrait-il commencer, suggère un groupe anglophone, par un ancrage dans le livre de la Genèse, qui présente le mariage comme une « unique union entre un homme et une femme ».

    Cette demande de recours au magistère a été confirmée par le cardinal burkinabé Philippe Ouédraogo (photo) devant la presse, car dit-il, les débats synodaux ont manifesté « beaucoup de divergences, d’ambiguïté, de préoccupations ». Sans pour autant qu'il en soit effrayé : le synode, pour l'archevêque de Ouagadougou, est comme une « palabre de famille », qui réunit tous ses membres sans que tout le monde soit forcément d'accord...

    De fait, le seul groupe de langue allemande, dont le rapporteur est Mgr Koch, archevêque de Berlin, se « distingue » par des propositions très étonnantes. Comme de considérer qu'un même principe général - l'indissolubilité par exemple - peut admettre non pas des exceptions, mais des applications concrètes très différentes selon les lieux. Ou encore qu'il convient de considérer que la notion même de mariage a évolué dans l'histoire, et doit continuer à le faire. Refusant du même coup une seule définition du mariage fondée sur la nature, mais devenant purement « culturelle ». On retrouve là, curieusement, des arguments employés pour justifier le « mariage gay » lors des débats français...

    C'est dire que l'unité doctrinale sur le mariage et la famille reste à faire dans la deuxième moitié du synode. Selon le cardinal Ouedraogo, c'est justement la mission essentielle du successeur de Pierre que de « confirmer ses frères et ses sœurs dans la foi, de sauvegarder la communion ecclésiale ».

    Ref. Synode : un fort appel à plus de doctrine

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  • Etats-Unis: la fraternité Saint-Pie X prie pour le Synode sur la famille

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  • Rappeler l'enseignement d'Humanae Vitae et de Veritatis Splendor

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    L'Homme Nouveau publie aujourd'hui ce billet important :

    Un appel pour rappeler l’enseignement d’Humanæ Vitæ (et de Veritatis Splendor)

    Rédigé par Dr. David S. Crawford et Dr. Stephan Kampowski le 15 octobre 2015 dans Religion

    Alors que les Pères synodaux s’apprêtent à examiner, dans quelques jours, la troisième partie de l’Instrumentum laboriset notamment son paragraphe 137 sur l’encyclique Humanæ Vitæ, des voix autorisées se sont levées pour souligner que dans sa rédaction actuelle, ce texte « défectueux » contient implicitement une « distorsion de l’enseignement catholique » sur le plan de Dieu sur la procréation humaine.

    Le Dr David S. Crawford, professeur associé de théologie morale et de loi de la famille de l’Institut pontifical Jean-Paul II à Washington et le Dr Stephan Kampowski, professeur d’anthropologie philosophique à l’Institut pontifical Jean-Paul II à Rome, ont jugé la situation suffisamment grave pour rendre publique leur analyse et prendre ainsi chacun à témoin de la manière dont l’enseignement de l’Église sur la contraception est aujourd’hui frontalement contesté par le biais d’un document soumis à ceux qui sont précisément chargés de réfléchir au bien de la famille et à la manière de sauvegarder sa sainteté et son rôle dans la société.

    Serviteurs de l’Église à travers leur travail pour l’Institut Jean-Paul II, on imagine combien Crawford et Kampowski ont dû prendre au sérieux la situation pour aller jusqu’à la publication de leur texte. Leur appel s’intitule « Rappeler l’enseignement d’Humanæ Vitæ (et de Veritatis Splendor) », manière de montrer d’emblée qu’ils dénoncent un oubli grave du Magistère pérenne de l’Église.

    Comme au lendemain de la parution de l’encyclique de Paul VI sur le contrôle des naissances, les adversaires de la mise en avant de ses exigences morales mènent leur attaque par le biais de la primauté de la conscience de chacun : ce fut le cas de plusieurs conférences épiscopales, notamment en France. L’article 137 « propose une méthode de discernement moral résolument non catholique », assurent les deux auteurs.

    La longue liste des ambiguïtés et des insuffisances qu’ils pointent aboutit à une vision faussée de la norme morale, vue comme trop lourde à supporter, hors d’atteinte, et surtout comme un simple interdit extérieur qui peut se heurter au bien de la personne, alors que « Jésus-Christ enseigne les commandements en tant qu’ils se rapportent à la plénitude de vie qu’il promet ».

    De fait, le paragraphe 137 de l’Instrumentum laboris invoque la nécessité de voir les « deux pôles » de la « conscience conçue comme voix de Dieu qui résonne dans le cœur humain formé à l’écouter » d’une part, et de « l’indication morale objective » d’autre part « constamment conjugués ensemble ». Comme s’il y avait une dichotomie. C’est en ce sens que s’exprime l’Instrumentum laboris, assurant que lorsque la référence au « pôle objectif » prévaut, « la norme morale est ressentie comme un poids insupportable, ne répondant pas aux exigences et aux possibilités de la personne ».

    Il ne s’agit pas seulement d’une fausse conception de la norme morale, mais d’une négation, voire d’un rejet de la grâce de Dieu et de sa promesse de ne pas éprouver l’homme au-delà de ses forces.

    Crawford et Kampowski soulignent également combien la définition de la conscience est faussée lorsqu’on omet – comme le fait l’Instrumentum laboris – le fait qu’elle « se rapporte à la loi “inscrite dans nos cœurs” » : « En matière de morale, la “voix” de Dieu ne dit pas une chose à une personne et une autre à une autre personne, et elle ne parle jamais contre une norme objective enseignée par l’Église. »

    C’est bien au nom de la vérité objective que ces deux hommes se sont levés, rappelant simplement le Magistère tel qu’il s’est exprimé non en des temps très lointains, mais dans l’enseignement de Jean-Paul II. Un enseignement qui n’expose pas des sortes d’idéaux évangéliques inatteignables par le commun des mortels mais « rien de moins qu’une interprétation normative de la loi morale naturelle ».

    Le texte, dense et important, des deux collaborateurs de l’Institut Jean-Paul II a été publié en septembre par le blog anglophone First Things, et il a reçu le soutien de très nombreux spécialistes, universitaires et religieux, connus et reconnus dans le domaine de la bioéthique et de la morale.

    Nous en donnons la liste complète à la suite de cette traduction française que le Dr Kampowski nous autorise à publier intégralement, et qu’il a aimablement révisée afin qu’elle reflète le plus exactement possible la pensée des auteurs.

    [Nous remercions vivement les Dr. David S. Crawford et Dr. Stephan Kampowski de nous permettent de publier cet appel important. Cette publication est rendue possible grâce au patient travail de Jeanne Smits, qui œuvre pour la défense de la vie et de la vérité à travers un travail d'informations et de réflexion dont témoigne son blog, Le blog de Jeanne Smits, notre partenaire pour cette publication et qu'il faut aller visiter en cette période particulièrement troublée. Philippe Maxence, rédacteur en chef de L'Homme Nouveau]

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