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Eglise - Page 1233

  • Irak : Noël devient fête nationale

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    Selon Radio-Vatican :

    3aadab82-f005-11de-b994-ed8a8c8ddad1.jpg« (RV) Entretien - Un geste de solidarité en faveur des chrétiens : en Irak, le gouvernement chiite de Nouri al-Maliki a ainsi institué le 25 décembre, jour de « fête nationale » pour tous les Irakiens, à la demande de Mgr Louis Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens. C’est une nouvelle reconnaissance de l’exécutif irakien envers la minorité chrétienne du pays, une communauté depuis toujours très impliquée dans la vie du pays, et tentée depuis près de 10 ans par les sirènes de l’exode, face à l’instabilité et aux menaces.
    Le gouvernement veut ainsi montrer sa « proximité » et son « respect » à l’égard des chrétiens. Des sapins illuminés et décorés ont d’ailleurs surgi un peu partout dans différents quartiers de Bagdad, la capitale.

    Ici :Irak : le 25 décembre devient fête nationale

    JPSC

  • Ces chrétiens qui meurent par milliers

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    Lu sur 20minutes.fr :

    Des milliers de chrétiens meurent chaque année à cause de leur foi

    PERSECUTIONS - Catholiques, protestants, orthodoxes ou anglicans, ils sont des milliers à être tués à cause de leur religion...

    Qu'ils soient catholiques, protestants, anglicans ou orthodoxes, des milliers de chrétiens meurent chaque année à cause de leur foi et sont de plus en plus souvent ciblés ensemble dans les pays du Sud, notent des experts avant les célébrations de Noël. Comment se fait-il qu'en Occident sécularisé, règne «le silence de Noël sur les chrétiens persécutés», s'est interrogé lundi en une du Corriere della Sera le fondateur de la Communauté Sant'Egidio, Andrea Riccardi, très impliqué en Afrique.

    Des menaces de la Syrie au Pakistan

    Dans La Stampa, le pape François avait dénoncé début décembre l'«oecuménisme du sang»: «on tue les chrétiens dans certains pays sans leur demander s'ils sont anglicans, luthériens, orthodoxes ou catholiques. Leur sang est mêlé». Cela devrait rapprocher ces églises concurrentes, selon le pape. De la Syrie au Nigeria ou au Pakistan, les chrétiens sont menacés collectivement. Alors que les chrétiens sont quelque 2,3 milliards, les estimations de ceux tués chaque année en raison de leur foi varient énormément: de 9.000 (un par heure) à 100.000 (onze par heure).

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  • Homélie pour la veille de Noël

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    vitraux_-_saint_du_jour_0_5.jpgEvangile du jour : Luc, chap. 1, vv. 67-79

    A la naissance de Jean-Baptiste, Zacharie, son père, fut rempli de l'Esprit Saint et prononça ces paroles prophétiques : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, parce qu'il a visité son peuple pour accomplir sa libération. Dans la maison de David, son serviteur, il a fait se lever une force qui nous sauve. C'est ce qu'il avait annoncé autrefois par la bouche de ses saints prophètes : le salut qui nous délivre de nos adversaires, des mains de tous nos ennemis. Il a montré sa miséricorde envers nos pères, il s'est rappelé son Alliance sainte : il avait juré à notre père Abraham qu'il nous arracherait aux mains de nos ennemis, et nous donnerait de célébrer sans crainte notre culte devant lui, dans la piété et la justice, tout au long de nos jours. 
    « Et toi, petit enfant, on t'appellera prophète du Très-Haut, car tu marcheras devant le Seigneur pour lui préparer le chemin, pour révéler à son peuple qu'il est sauvé, que ses péchés sont pardonnés. Telle est la tendresse du coeur de notre Dieu ; grâce à elle, du haut des cieux, un astre est venu nous visiter ; il est apparu à ceux qui demeuraient dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort, pour guider nos pas sur le chemin de la paix. »

    Homélie du frère Elie (Famille de saint Joseph) (Archive 2005)

    A quelques heures de la fête de Noël la liturgie de la messe de ce jour offre à notre méditation le Cantique de Zacharie. En entendant résonner ces paroles, comment ne pas nous émerveiller nous aussi devant la volonté salvifique de Dieu : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, parce qu’il a visité son peuple pour accomplir sa libération ». Les promesses faites à Abraham et à David sont accomplies !

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  • Contempler l'éternelle jeunesse de Dieu qui renouvelle toutes choses

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    Evangile du jour : Luc, chap. 1, vv 57-66

    Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. 
    Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l'enfant. Ils voulaient le nommer Zacharie comme son père. Mais sa mère déclara : « Non, il s'appellera Jean. » On lui répondit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l'appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Son nom est Jean. » Et tout le monde en fut étonné. A l'instant même, sa bouche s'ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. 
    La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de Judée on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. 

    Homélie du père Joseph-Marie Verlinde (F.s.J.) - homelies.fr - archive 2005

    Les Evangiles de cette dernière semaine de l’Avent nous présentent une série de tableau contrastés. Nous avons assisté à l’annonce faite à Zacharie de la naissance du Précurseur. Vu son âge et celui de son épouse, ce vieil homme n’avait-il pas raison de mettre en doute la parole de l’Archange ? A vues humaines, il était évidemment impossible qu’Elisabeth conçoive et enfante. Oui mais voilà : « à Dieu rien n’est impossible » (Lc 1, 37) ; et il se trouve qu’il a décidé d’intervenir. Désormais la parole de l’homme est trop courte : Zacharie doit garder le silence : l’appréciation des événements et des situations à vue humaine ne suffit plus à rendre compte de ce qui se prépare dans le secret.

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  • Réfugiés afghans, euthanasie, avortement : Mgr Léonard se livre sur le plateau de la RTBF

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    Sur le site de la RTBF :

    Mgr Léonard: "Je suis prêt à marcher" avec les réfugiés afghans

    L'Indiscret du 22/12/2013: Mgr Léonard

    Parlant de l'avortement, Monseigneur Léonard estime que l'on "a banalisé l'acte de faire mourir avant la naissance". Il est opposé à l'extension aux mineurs de la loi sur l'euthanasie, rappelle-t-il à la RTBF. A propose des réfugiés afghans, il déclare: "accueillir ces gens, c’est vraiment un acte de charité politique".

    André-Joseph Léonard, l'archevêque de Malines-Bruxelles revient sur le plateau de L’Indiscret sur l'extension de la loi sur l'euthanasie aux mineurs, pour rappeler son opposition : "Il y a d’autres moyens de rencontrer la souffrance, le désarroi ou l’état dépressif d’enfants ou d’adolescents. Je crains que si l’on ouvre encore plus largement la porte, on va avoir finalement l’euthanasie pour tout et pour n’importe quoi : l’euthanasie pour cause de vieillesse, l’euthanasie pour cause de situation dépressive" explique-t-il au micro d’Olivier Maroy.

    Pour Monseigneur Léonard, d’une certaine manière, on impose l’euthanasie "parce que si je requiers qu’on me fasse mourir, j’impose à toute une profession, médicale ou paramédicale, de changer de sens, d’oublier le serment d’Hippocrate et de transformer l’art de soigner".

    Banaliser l’acte de faire mourir

    Il salue par ailleurs le gouvernement espagnol pour sa décision concernant l'avortement. Vendredi, le gouvernement de Madrid a en effet adopté une nouvelle loi qui enterre le droit à l'avortement, en ne l'autorisant plus qu’en cas de danger pour la vie de la femme ou en cas de viol. C’est une décision courageuse, estime de son côté Mgr Léonard : "Nous avons banalisé dans beaucoup de pays l’acte de faire mourir quelqu’un avant sa naissance. Pourquoi sommes-nous nés, et pourquoi cette occasion, cette chance serait-elle refusée à d’autres ?"

    "Il nous faut garder aussi un cœur qui est ouvert"

    André-Joseph Léonard estime que la Belgique devrait être plus ouverte aux réfugiés afghans. Se référant aux personnes qui se rendent à pied de Bruxelles à Mons dans l’espoir de rencontrer Elio Di Rupo, il déclare : "C’est une cause à laquelle j’adhère totalement, je suis prêt à marcher avec eux. Renvoyer quelqu’un en Afghanistan, c’est extrêmement dangereux, ces gens méritent un accueil. Je pense que l’Europe est en retard par rapport à l’accueil que l’on trouve dans d’autres continents, que nous pourrions en accueillir un peu plus. Je sais bien que la Belgique ne peut pas accueillir tout le monde, mais parmi nos règlements il nous faut garder aussi un cœur qui est ouvert". Il se dit "heureux" que des chrétiens se mobilisent pour l’accueil des sans-papiers : "Accueillir ces gens, c’est vraiment un acte de charité politique, un engagement qui vaut vraiment la peine" conclut-il.

    A.L. avec O. Maroy

    La video : http://www.rtbf.be/video/detail_l-indiscret-du-22-12-2013-mgr-leonard?id=1880368

  • La crèche que Jésus préfère : celle de ton coeur

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    Message de Noël de Mgr Léonard :

    Chers Amis,

    Je vous souhaite une très joyeuse et sainte fête de Noël.

    Notre pape François vient de publier, il y a quelques jours, un texte, une exhortation, une sorte de petite encyclique qui s’appelle « La joie de l’Evangile ». Or, ce sont justement ces mots-là que l’on entend à la messe de minuit à Noël quand l’ange dit au berger « je vous annonce une grande joie pour tout le peuple ».

    Je me suis parfois demandé: « comment se fait-il que, même aujourd’hui dans notre société très sécularisée, Noël reste synonyme de joie pour beaucoup de gens, même en dehors de l’Eglise. Et je pense que c’est parce que dans cette fête de Noël, le Très-Haut s’est fait pour nous, tout petit, de façon à ce que, face à Lui, personne ne perd la face, même le plus petit de nous peut se sentir à l’aise avec Lui parce qu’Il vient à nous dans l’humilité, dans la petitesse, dans la vulnérabilité et nous n’oublions que, dans quelques mois, nous allons, non seulement fêter et célébrer l’humilité de Jésus dans la crèche mais également l’humiliation de Jésus sur la croix. Et cela veut dire que, même le plus grand pécheur, peut se sentir à l’aise devant celui qui s’est fait, non seulement le plus petit, mais qui a également vécu sur la croix Dieu son Père comme étant absent pour que chacun, même toi, même moi, nous soyons à l’aise avec Lui.

    Alors, en échange, puisque Lui nous manifeste en ce jour tant de tendresse, tant de proximité, cherchons, nous aussi à lui faire plaisir. Et je dirais volontiers ceci: « n’oublie jamais que la crèche, que le Seigneur préfère par-dessus tout, toutes nos crèches sont bonnes, sont les bienvenues mais que la crèche qu’il préfère par-dessus tout est celle de ton cœur. » Et je nous souhaite à tous, que nous puissions, en ce jour, l’accueillir avec amour, avec tendresse dans la crèche de notre cœur. Encore une fois, une joyeuse et sainte fête de Noël à vous tous.

    Les messages de Noël des évêques belges sont sur le site des Médias Catholiques :

    › Mgr Kockerols: "Notre espérance est source de joie!"
    › Tournai: Message de Noël de Mgr Harpigny
    › Mgr Delville: "Noël, fête de la joie et mystère de la pauvreté"
    › Namur: les voeux de Noël de Mgr Warin
    › Namur: Le message de Noël de Mgr Vancottem

  • Professionalisme, esprit de service, sainteté : les qualités requises pour travailler à la Curie romaine

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    Source : Zenit.org « Je ressens le besoin, en mon premier Noël d’Évêque de Rome, de vous dire un grand «merci» », a déclaré le pape François dans son premier discours pour l’échange des vœux de Noël avec la curie. Il a aussi invité à une forme d’« objection de conscience » utile dans cette communauté de travail:  l’ « objection de conscience aux bavardages ».

    Le pape François, on s’y attendait, innove un nouveau style : pas de bilan, pas de passage en revue de l’année. Il a consacré son allocution à la figure idéale du collaborateur de la curie en prenant comme modèle saint Joseph. Un discours de pasteur à ceux qui lui sont confiés en tant « qu’évêque de Rome ».Chaque année, ce discours est très attendu, il fait habituellement le bilan de l’activité de l’Eglise et du pape pendant l’année écoulée et il ouvre des perspectives d’avenir. Il fait pendant avec le discours de janvier au Corps diplomatique, radiographie de l’Eglise et de la situation du monde. Déjà le pape Benoît XVI avait innové, livrant un discours sur l’interprétation de Vatican II (2005) ou un bilan de ses voyages de l’année, dont par exemple la JMJ de Sydney (2008).

    Au moment où le pape opère un discernement pour fuseler davantage les organismes romains au service de la nouvelle évangélisation, il a en quelque sorte brossé le portrait-robot du collaborateur idéal qui réunit « la professionnalisme et le service » et « la sainteté de la vie ».

    Le pape a déclaré « qu’il y a eu et qu’il y a des saints » à la curie, et qu’il l’a déjà « dit publiquement ».

    Discours du pape François à la curie romaine

    Messieurs les Cardinaux,

    Chers frères dans l’Épiscopat et dans le Sacerdoce,

    Chers frères et sœurs,

    Je remercie de tout cœur le Cardinal Doyen de ses paroles. Merci !

    Le Seigneur nous a accordé de parcourir une fois encore le chemin de l’Avent, et nous sommes arrivés rapidement aux derniers jours qui précèdent Noël, jours riches d’un climat spirituel unique, fait de sentiments, de souvenirs, de signes liturgiques et non liturgiques, comme la crèche… Dans ce climat se déroule aussi la traditionnelle rencontre avec vous, Supérieurs et Membres de la Curie romaine, qui collaborez quotidiennement au service de l’Église. Je vous salue tous cordialement. Et permettez-moi de saluer de façon particulière Monseigneur Pietro Parolin, qui a commencé depuis peu son service de Secrétaire d’État, et qui a besoin de nos prières !

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  • Pour sortir Noël de la "boîte à mythes"

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    Sortir Noël de la boîte à mythes...

    Ou pourquoi les "indices pensables"

    Source : Zenit.org

    Les jeunes qui nous entourent sont de plus en plus persuadés que le Dieu de la Bible et de Jésus-Christ est un conte pour les enfants. La crèche, le bœuf et l’âne, les rois mages qui suivent une belle étoile, tous les ingrédients sont rassemblés pour une charmante veillée avec  ses refrains et ses petites lumières.

    Mais quand on quitte l’enfance, il est normal de ranger dans la boîte à mythes, avec les guirlandes du beau sapin roi des forêts, les santons et les anges, s’ils n’ont pas plus de réalité que le père Noël. Toute la question est là. Si les évangiles sont devenus des fictions inutiles, pourquoi s’en encombrer ?

    Avant de quitter les églises, plus ou moins définitivement, les jeunes ont parfois une dernière question à nous poser : « votre foi, sur quoi s’appuie-t-elle ? Tout ça semble tellement invraisemblable, un Dieu qui s’adresse à un peuple, des prophètes qui annoncent un Messie, un sauveur qui est massacré et qui sauve quand-même… Et qui, après sa mort est de nouveau vivant ! Pardon mais reconnaissez, vous qui y croyez, que c’est difficile à croire. Alors pouvez-vous nous dire sur quoi vous fondez cette « foi » ? Pouvez-vous nous partager quelques indices qui alimenteraient notre réflexion ? » Mais si vous nous répondez comme Kierkegaard, « je crois parce que c’est absurde » alors gardez pour vous vos absurdités ! »

    Beaucoup de parents, éducateurs, aumôniers, animateurs de pastorale se trouvent démunis face à ces questions. « Nous n’avons pas été formés pour transmettre des « indices » à des jeunes qui demandent à réfléchir… Pour  croire,  il faut avoir la foi, voilà tout ! Et comment l’avoir si on ne l’a pas ? »...La foi ressemble alors à une forteresse privée de pont-levis.«Comment faire pour vous rejoindre ? Comment entrer ?  
    - Une seule réponse : sautez !  Ou plongez ! »

    S’il n’y avait aucun indice à partager, on serait en effet démunis, et la foi ne relèverait pas de l’intelligence et de la raison, mais de cette maladie que l’Eglise appelle le fidéisme, qui consiste à déconnecter la croyance de la raison. Jean-Paul II et Benoît XVI  ont compris l’urgence de lutter contre cette tendance dans l’ encyclique Foi et Raison et d’autres textes.

    Or la bonne nouvelle, et c’est une nouveauté relativement récente, ce qui explique qu’elle ne soit pas encore très connue : il existe beaucoup d’indices de l’existence de Dieu et ces indices sont tous …vérifiables !

    A suivre…

    Pour ceux qui sont pressés, vous pouvez demander en librairie - et pour Noël! - la série "Les indices pensables", par Brunor, éditions SPFC. Quatre tomes parus à ce jour.

    Et explorer le site Brunor.

    Et les articles "Brunor" dans Zenit: 

    Le hasard n'écrit pas de messages !

    Evangélisation-Nouvelle approche

    L’évangile, le dessin, la guitare et... la raison !

    « La Question interdite… » : bonne traversée ! (1)

    « La Question interdite… » : bonne traversée ! (2)

  • Le Père général des jésuites commente la canonisation de Maître Favre

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    favre.jpg(Zenit.org) La canonisation de Pierre Favre, un des premiers compagnons d'Ignace de Loyola, par le pape François, le jour de son anniversaire, le 17 décembre, met en  lumière ce grand savoyard, au moment où la Compagnie de Jésus fête le bicentenaire de son rétablissement (1814).

     

    Cet apôtre plein de douceur était notamment un maître de prière, continuelle, et un maître de la réconciliation, et un "mystique de l'itinérance".

    A cette occasion, le père général des jésuites, Adolfo Nicolas, adresse à toute la Compagnie de Jésus un message dans lequel il pose la question de l'actualité de Pierre Favre: "Que nous enseigne encore « Maître Favre », presque 470 ans après sa mort, avec sapédagogie à voix basse qui était si bien sa manière ? Et que pouvons-nous apprendre « si nous nous livrons au Christ et si nous le laissons occuper le centre de notre cœur » (cf. Mémorial 68) ?" Et il répond à la question.

    A toute la Compagnie

    CANONISATION DE PIERRE FAVRE S.J.

    Chers frères et amis dans le Seigneur,

    Avec une joie profonde je m'adresse à toute la Compagnie le jour où le Pape François proclame « saint » Pierre Favre, « le compagnon silencieux » de la première génération de jésuites. En cette date qui se trouve être aussi l'anniversaire du Saint Père, celui-ci a voulu faire à l'Eglise universelle un cadeau qui est pour lui hautement significatif et précieux.

    La canonisation de Pierre Favre coïncide avec un autre grand événement de notre chemin, oukairos, jésuite : le bicentenaire du rétablissement de la Compagnie en 1814. Sans aucun doute, nous pouvons trouver en notre cher compagnon savoyard stimulation et énergie pour une restauration dynamique, personnelle et collective, de notre vie de jésuites, jamais achevée, toujours en pèlerinage. La foi transparente et spontanée, presque celle d'un enfant, qui animait Favre, doit nous aider à demeurer  « compagnons en Sa Compagnie », pleins de foi, selon la manière ignatienne, en « Celui qui est et qui fait tout en tous, Celui par qui tous les êtres ont l'existence et le mouvement, et Celui en qui tous les êtres subsistent » (Mémorial 245).

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  • Mgr Léonard invité de La Libre ce samedi : une interview sans surprises

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    On pourra lire, sur La Libre, l'interview accordée par Mgr Léonard qui est l'invité de ce journal aujourd'hui. Une interview qui n'apporte guère d'éléments neufs mais qui confirme les positions bien connues d'un archevêque qui serait devenu plus prudent et qui coifferait volontiers le chapeau cardinalice :

    "La liberté individuelle est capitale, mais elle a aussi ses limites."

    A quelques jours de Noël, le Primat de Belgique évoque pour LaLibre.be et "La Libre" l’élargissement de la dépénalisation de l’euthanasie aux mineurs, le pouvoir d’influence politique de l’Église, sa stratégie de communication, la persécution de chrétiens dans le monde, ainsi que les grands événements de l’année écoulée et ses espoirs pour 2014.


    Comment se porte l’Église catholique belge en cette fin 2013 ?

     Mieux qu’en 2010-2012... Nous avons finalement bien réagi à la manière de répondre aux scandales d’abus sexuels qui ont secoué l’Eglise par le passé. Il a fallu un peu de temps pour mettre en place une bonne procédure qui permette d’écouter, respecter et honorer les victimes, en particulier celles de faits prescrits. Puis l’Église belge a été marquée par le changement touchant de pontificat.

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  • Le pape François est-il un ange ?

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    new-yorker-pape-francois.jpgMoins d'une semaine après Time, c'est au tour d'un autre hebdomadaire américain mythique, le New Yorker, de mettre le pape François (qui fête ses 77 ans ce mardi 17 décembre) à la Une.

    Lu sur le site de « La Vie »

    « Un ange de neige. C'est avec cette figure que les enfants s'amusent à dessiner dans le manteau blanc de l'hiver que le New Yorker a choisi de représenter le pape François à l'occasion de son numéro de Noël. Le prestigieux magazine, qui publie aussi bien des reportages que des bandes dessinées et de la fiction, particulièrement réputé pour ses Unes illustrées, a donc choisi de représenter la joie et la simplicité du nouveau pape dans un dessin aussi décalé que poétique. Une belle réussite.

    La Une est accompagnée d'un long article (en anglais), intitulé « Qui suis-je pournew-yorker-benoit-xvi.jpg juger ? », qui dresse le bilan de « la première année d'un pape radical ».

    Pour mémoire, le New Yorker s'était déjà illustré au début du mois de mars dernier en représentant un autre pape, Benoît XVI, juste après sa renonciation, profitant de ses « vacances » sur une plage au soleil...

    Référence: Le pape François est un ange de neige à la Une du New Yorker

    Ici : Le pape François est un ange de neige à la Une du New Yorker François, homme de l’année (médiatique)… l’ange pur et radieux contre l’ange déchu ? la presse manipulatrice s’en donne à cœur joie..JPSC

  • L'Eglise, fondée sur les apôtres

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    Mss_éthiopien-BritishLibraryAdd.MS-59874.pngDu Père Edouard-Marie Gallez (sur EEChO.fr)

    L’Eglise doit être apostolique

    ____« Je crois en l’Église, une, … et apostolique ». Toute l’Eglise en prière professe sa foi le dimanche de cette manière.

    ____Une, nous connaissons cette œuvre d’unité que l’Esprit Saint réalise malgré les oppositions développées au cours des siècles. Sainte, cette qualification est liée à celle de ses membres vivants qu’on appelle les saints. Catholique, l’Eglise l’est par son universalité et sa diversité, dès l’origine. Mais apostolique ? C’est encore ce dernier qualificatif dont on perçoit le moins bien sans doute les enjeux.

    ____C’est sur la foi des apôtres que l’Eglise a été fondée – au nombre de douze, car après la trahison de Judas, Matthias sera nommé pour le remplacer. Cela signifie que ce qu’on dit et fait les Apôtres doit être et rester la source d’inspiration. Cependant, au cours des siècles, ce qu’on appelle dès lors le « dépôt de la foi », dont les successeurs des Apôtres portent la responsabilité, connaîtra bien des vicissitudes.

    ____Entre le 16e et le 19e siècle, le christianisme européen (catholique romain ou protestant) se répand dans le monde, généralement lié à l’expansion coloniale des États européens maritimes. Ce lien ne fut pas anodin. Il est l’une des raisons pour lesquelles le 20e siècle va poser la question de « l’inculturation » de la foi avec agressivité. Des chrétiens non européens ont-ils à partager une foi fortement liée à un univers culturel et conceptuel gréco-latin, et surtout de plus en plus marqué (à partir du 16e siècle) par un carcan humaniste (rationaliste), celui-ci s’imposant massivement avec la domination politique et le développement de la puissance technologique ?

    ____Cette question en a conduit beaucoup à rejeter les efforts des mouvements ecclésiaux vivants pour évangéliser aujourd’hui ; en fait, elle est mal posée, et même de manière illégitime. Car elle a déjà été résolue : il y a deux mille ans. Lorsque les Douze ont parcouru la terre pour annoncer la nouvelle du Salut.

    ____En effet, les Apôtres, à l’exception de Jacques cousin de Jésus et de Jean (qui avaient tous deux une mission particulière, messianique à Jérusalem pour le premier, mission de formation du corps sacerdotal pour le second), ont parcouru le monde aisément accessible d’alors, de l’Espagne à la Chine et du Caucase à l’Éthiopie et à l’Inde. Il étaient aidés par des disciples que, partout, ils laissaient derrière eux pour organiser les Communautés avant d’aller plus loin, toujours plus loin. Ils ont ainsi fondé l’Église du Seigneur une mais aux nombreux visages.

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