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Eglise - Page 1234

  • La haine

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    Ce matin, une nouvelle agression antichrétienne s'est produite à Paris, dans l'église de la Madeleine, relayant celle qui a eu lieu la veille à Rome, sur la place Saint-Pierre. Les slogans : "Noël est annulé", "Jésus est avorté". Ces actes n'auraient sans doute aucun retentissement s'ils ne bénéficiaient pas d'une amplification complaisante de la part des agences de presse promptes à les relayer. Hier, à Rome, la militante féministe a été neutralisée et emmenée avant que personne n'ait compris de quoi il s'agissait et ce n'est que grâce à la caisse d'amplification médiatique que l'évènement a été "créé". Aujourd'hui, à Paris, cette provocation-profanation serait sans doute passée également inaperçue si les médias n'étaient pas là pour en assurer la publicité. Toute la stratégie des femen est d'ailleurs basée là-dessus. En plus de la complaisance des relais médiatiques, il faut signaler l'indulgence des pouvoirs publics bien plus efficaces pour arrêter quelques "veilleurs" que pour assurer le respect des lieux de culte.Sans titre.png

  • Le cardinal Ouellet s'exprime sur l'année écoulée au Vatican

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    Le cardinal Marc Ouellet sur l'année écoulée au Vatican


    (Radio Vatican - Hélène Destombes) Entretien - L’Eglise est vivante, elle est capable non seulement de se renouveler mais également de surprendre. Elle l’a prouvé en cette année 2013 où le évènements marquants et inattendus n’ont pas manqué. Il y a tout d'abord eu la renonciation du Pape Benoît XVI, le 11 février, un évènement historique et déterminant. Puis l’élection de son successeur. 

    Défiant tous les pronostics, c’est le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio qui, le 13 mars, est apparu à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Un pape venu « du bout du monde » qui, là aussi fait inédit, a choisi le nom de François.

    Le cardinal Marc Ouellet, l’un des très proches collaborateurs de Benoît XVI, et qui vient d’être confirmé par le Pape François au poste de préfet de la Congrégation pour les évêques, nous livre sa vision de l’année écoulée et nous confie quelques clés de ce nouveau pontificat.

    Quel a été le principal événement de cette année écoulée ? 
    La démission du Pape Benoît XVI a ouvert de grandes possibilités. C’est pourquoi je retiendrai que le grand évènement, c’est la démission du Pape, un geste vraiment nouveau. C’est la plus grande nouveauté dans l’histoire de l’Église qui témoigne d’une grande humilité et aussi d’une confiance en l’Esprit Saint pour la suite des choses. On doit être très reconnaissant au Pape Benoît XVI d’avoir ouvert cet horizon et d’avoir rendu possible toute la nouveauté du Pape François. 

    Je crois qu’il y a une continuité entre la première nouveauté et toutes celles que le Pape François a inaugurées. Quand je regarde l’année 2013, je vois que nous sommes vraiment en présence d’un grand tournant dans l’histoire de l’Église que je qualifierais de pastoral en regardant la figure du Pape François. 

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  • Croyons-nous encore dans la réalisation des promesses divines ?

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    Evangile de ce jour : Luc, chap. 1, vv. 5-25 :

    Il y avait, au temps d'Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre nommé Zacharie, du groupe d'Abia. Sa femme aussi était descendante d'Aaron ; elle s'appelait Élisabeth. Tous les deux vivaient comme des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur d'une manière irréprochable. Ils n'avaient pas d'enfant, car Élisabeth était stérile, et tous deux étaient âgés. 

    Or, tandis que Zacharie, au jour fixé pour les prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu, il fut désigné par le sort, suivant l'usage liturgique, pour aller offrir l'encens dans le sanctuaire du Seigneur. Toute l'assemblée du peuple se tenait dehors en prière à l'heure de l'offrande de l'encens. L'ange du Seigneur lui apparut debout à droite de l'autel de l'encens. En le voyant, Zacharie fut bouleversé et saisi de crainte.

    L'ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été entendue : ta femme Élisabeth te donnera un fils, et tu le nommeras Jean. Tu seras dans la joie et l'allégresse, beaucoup d'hommes se réjouiront de sa naissance, car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boissons fermentées, et il sera rempli de l'Esprit Saint dès avant sa naissance ; il fera revenir de nombreux fils d'Israël au Seigneur leur Dieu, il marchera devant le Seigneur, avec l'esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le coeur des pères vers leurs enfants, convertir les rebelles à la sagesse des hommes droits, et préparer au Seigneur un peuple capable de l'accueillir. »

    Mais Zacharie dit à l'ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, je suis un vieil homme, et ma femme aussi est âgée. » L'ange lui répondit : « Je suis Gabriel ; je me tiens en présence de Dieu, et j'ai été envoyé pour te parler et pour t'annoncer cette bonne nouvelle. Mais voici que tu devras garder le silence, et tu ne pourras plus parler jusqu'au jour où cela se réalisera, parce que tu n'as pas cru à mes paroles : elles s'accompliront lorsque leur temps viendra. »

    Le peuple attendait Zacharie et s'étonnait de voir qu'il restait si longtemps dans le sanctuaire. Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent qu'il avait eu une vision dans le sanctuaire. Il leur faisait des signes, car il demeurait muet. Lorsqu'il eut achevé son temps de service au Temple, il repartit chez lui. 

    Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth devint enceinte. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle se disait : « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, lorsqu'il a daigné mettre fin à ce qui faisait ma honte aux yeux des hommes. » 

    L'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (Homelies.fr - archive 2007)

    L’annonce à Zacharie ouvre le récit « des événements qui se sont accomplis parmi nous » et dont saint Luc présente « un exposé suivi, afin que nous puissions nous rendre compte de la solidité des enseignements que nous avons reçu » (Lc 1,3-4).

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  • A propos de la nouvelle interview du pape François dans la presse : une pensée qui se précise ?

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    Lu sur le site « Chiesa », cette réflexion de Sandro Magister  (extraits)

    « ROME, le 18 décembre 2013 – Dans l'interview qu’il a accordée à son ami vaticaniste Andrea Tornielli et qui a été publiée dans "La Stampa" il y a trois jours, le pape François est revenu sur deux points d’"Evangelii gaudium" qui avaient provoqué de vifs commentaires pour ou contre.

    Le premier point est la distribution de la communion aux divorcés remariés. Le pape a voulu préciser que ce n’était pas à cette question qu’il avait pensé lorsque, dans son exhortation apostolique, il avait parlé de la communion "en tant qu’aliment spirituel, qui doit être considéré comme un remède et non pas comme une récompense".

    En apportant cette précision, François a voulu se distinguer de ceux qui avaient interprété ces propos comme une énième "ouverture" et qui s’étaient exprimés publiquement en faveur de la distribution de la communion. Parmi lesquels, en dernier lieu, le nouveau secrétaire général du synode des évêques, Lorenzo Baldisseri, et le cardinal Walter Kasper.

    La seconde mise au point a concerné son refus de la théorie économique du "derrame" – expression traduite en italien par "ricaduta favorevole" et en anglais par "trickle down" – selon laquelle "toute croissance économique, favorisée par l’économie de marché, parvient à produire par elle-même davantage d’équité et d’intégration sociale".

    Le pape Jorge Mario Bergoglio a réaffirmé – "pas en tant que technicien" – qu’il ne croyait pas au bien-fondé de cette théorie.(…)

    La première de ces deux précisions concerne l’un des points cruciaux d’"Evangelii gaudium", celui où François promet davantage de collégialité dans le gouvernement de l’Église, par l’attribution de pouvoirs plus importants aux conférences des évêques.

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  • Ukraine : la religion aussi est divisée

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    Lu sur le site de « La Vie », sous la signature de Corine Chabaud :

    « Voici trois semaines que les Ukrainiens bravent le froid pour manifester sur la Place de l'Indépendance ou Maïdan à Kiev. Ils y étaient encore 300 000 dimanche 15 décembre. Un mouvement citoyen pacifique baptisé EuroMaïdan en forme de déclaration d'amour à l'Europe. Mais, face aux atermoiements du Président Ianoukovitch, Bruxelles a décidé de suspendre les négociations avec ce dirigeant contesté. Eclairage sur quelques questions-clés »

    Extrait :

    « A Kiev, parmi les slogans criés par les manifestants, il en est un qui revient souvent : « Est et ouest ensemble ». La chose ne va pourtant pas de soi et les clivages ethniques entre l'est et l'ouest du pays sont aujourd'hui aiguisés. Jusqu'à son démantèlement après la Première Guerre mondiale, l'ouest de l'Ukraine faisait partie de l'empire des Habsbourg austro-hongrois. A l'opposé, l'est est russophone et russophile. La population de ce pays, devenu indépendant en 1991 à la chute de l'union soviétique, compte d'ailleurs 17 % de Russes, en majeure partie installés à l'est et au sud. Mais le russe est aussi parlé à Kiev, qui compte 2,8 millions d'habitants. La différence identitaire est aussi religieuse. L'Eglise orthodoxe du patriarcat de Kiev et l'Eglise gréco-catholique (uniate), implantées dans l'ouest du pays, soutiennent les manifestants pro-européens, tandis que l'Eglise orthodoxe du patriarcat de Moscou, installée dans l'est russophone, penche plutôt du côté des intérêts du Kremlin.

    Les deux premières se sont beaucoup impliquées dans le mouvement de solidarité en faveur des manifestants. Ces jours-ci, le patriarche de l'Eglise orthodoxe ukrainienne a mis en garde contre un risque de guerre civile dans l'Ukraine divisée. »

    Tout l’article ici : L'Euro-révolution en Ukraine décryptée en cinq questions 

    Après la fonte des glaces soviétiques, les constantes de l'histoire réapparaissent...

    JPSC

  • Grand-Duché : les parents se mobilisent pour défendre le cours de religion

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    Luxembourg/Cours de religion: pour la liberté de choix

    L'initiative fraîchement créée «Fir de Choix» provoque le débat en vue de maintenir le libre choix entre cours d'instruction religieuse et cours d'éducation morale et sociale. Une pétition a été lancée à cet effet.

    Du Quotidien (Claude Damiani)

    L'annonce de la suppression des cours de religion dans l'enseignement national n'en finit plus de faire des vagues parmi les partisans des cours d'instruction religieuse. Mais également dans le chef de citoyens qui militent pour le libre choix.

    "Il n'y a rien de plus démocratique que la liberté de choisir!" Tel est le leitmotiv de l'initiative citoyenne qui porte le nom de sa revendication principale, à savoir le libre choix concernant les cours de religion, autant pour les parents d'élèves que pour les élèves eux-mêmes.

    Suite à l'annonce du nouveau gouvernement de remplacer purement et simplement les cours de religion par des cours de valeurs (NDLR : bien que les écoles restent libres d'organiser des cours de religion, selon la déclaration gouvernementale de Xavier Bettel à la Chambre), annonce qui a fait l'effet d'une bombe, une cinquantaine de citoyens se sont unis le 4 décembre dernier, en vue de créer une assemblée amenée à se structurer par la suite en initiative. «Dans sa déclaration gouvernementale, le Premier ministre Xavier Bettel a incité à renforcer l'initiative citoyenne», a souligné Marcia Dechmann, 33 ans, infirmière de son état et porte-parole du mouvement nouvellement constitué. Une motivation supplémentaire pour que se rassemblent des personnes directement concernées par cette patate chaude, voire brûlante, et lancée il y a trois semaines par la coalition, soit le 25 novembre dernier, mais également des sympathisants défendant l'option d'un libre arbitre en la matière.

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  • La terre, lieu de rencontre avec Dieu

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    La terre, lieu pour rencontrer Dieu (Radio Vatican)

    Dans sa dernière audience générale de l’année place Saint-Pierre à Rome, le Pape François est largement revenu sur Noël, le « Noël de Jésus », « une fête de la confiance et de l’espérance qui dépasse l’incertitude et le pessimisme ». La raison de notre espoir ? « Dieu est avec nous et Dieu nous fait encore confiance », répond le François. En ce temps de l’Avent qui se poursuit, le Souverain Pontife a invité les fidèles « à contempler l’abaissement du Fils de Dieu, venu pour nous sauver, afin de l’imiter dans le service des personnes les plus faibles qui nous entourent ».

    A cette occasion, « la terre n’est plus seulement une “vallée de larmes”, mais elle devient aussi le lieu où Dieu a planté sa tente, le lieu de la rencontre avec lui ». « Il a voulu partager notre condition humaine, poursuit le Saint-Père, nous montrant sa miséricorde et son amour pour les hommes. L’enfant de Bethléem réchauffe et transforme notre cœur, il nous permet de ne pas nous enfoncer dans la tristesse, la fatigue ou le découragement. » Le Noël de Jésus, raconte encore le Pape, démontre que Dieu « est une fois pour toute du côté de l’homme, pour nous sauver, pour nous élever de la poussière de nos misères, de nos difficultés, de nos pêchés ».

    À Noël, Dieu « s’abaisse et se fait proche des petits, des pauvres », explique François, « Il nous invite à l’imiter ». « Désormais, tout ce que nous faisons à notre prochain, c’est à Jésus que nous le faisons. Que la Mère de Jésus nous aide à reconnaître dans le visage des plus faibles l’image du Fils de Dieu fait homme ! »

    Noël mène le Pape à deux considérations : la première indique que lors de cette célébration, Dieu « ne se révèle pas comme celui qui domine l’univers, mais comme Celui qui s’abaisse : il descend sur terre petit et pauvre. Cela signifie que nous devons être semblables à Lui. » Ce à quoi le Pape rétorque : c’est « une mauvaise chose quand un chrétien ne veut pas s’abaisser, ne veut pas servir. » C’est pour le Souverain Pontife un « chrétien qui se pavane, un païen »

    La seconde conséquence, précise le Pape : « si Dieu, par Jésus, s’est impliqué avec l’homme au point de devenir comme l’un d’entre nous, cela veut dire que quoi que nous fassions à un frère ou à une sœur nous l’aurions fait à Lui. »

    Depuis l’élection du Pape François, plus d’un million et demi de personnes ont participé aux audiences génèrale. Le record a été atteint le 29 mai avec 90 000 billets distribués.

  • Modèle du pape François, Pierre Favre vient d'être canonisé

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    Le Pape François proclame saint le jésuite Pierre Favre, l'un de ses modèles (Radio Vatican)

    Entretien - On s’y attendait et c’est désormais officiel : le jésuite français Pierre Favre, ami de Saint Ignace de Loyola, vient d’être inscrit dans le catalogue des saints. C’est le Pape François lui-même qui l’a décidé par une procédure extraordinaire et personnelle. Homme de dialogue, Pierre Favre est l’un des modèles avoués du Souverain Pontife, lui-même issu de la Compagnie de Jésus. Béatifié par Pie IX en 1872, le cofondateur de la Compagnie de Jésus sera désormais honoré par l’Eglise universelle. Moins connu que Saint François-Xavier ou Saint Ignace de Loyola, Pierre Favre fait partie des co-fondateurs de la Compagnie de Jésus. Berger d’origine savoyarde né en 1506, ce prêtre jésuite du XVIe siècle a parcouru l’Europe entière. En 1525, Pierre Favre arrive à Paris pour étudier au collège Ste Barbe, il y rencontre François-Xavier et Ignace de Loyola et suit fidèlement les Exercices spirituels de ce dernier. Après la fondation de la Compagnie de Jésus en 1537 et sa reconnaissance par le Pape Paul III trois ans plus tard, Pierre Favre est ensuite envoyé par le Vatican en Allemagne, à Ratisbonne puis à Cologne, au moment de la Réforme protestante luthérienne. Sa route missionnaire prend aussi la direction du Portugal ou en Espagne, avant de participer au Concile de Trente, dont il ne verra pas la fin : il meurt à l’âge de 40 ans en 1546. Plus de trois siècles plus tard, il est reconnu Bienheureux par Pie IX en 1872.

    Un modèle avoué du Pape François

    Dans son entretien à la revue jésuite Etudes en septembre 2013, le Pape décrivait ainsi Pierre Favre : « le dialogue avec tous, même avec les plus lointains et les adversaires de la Compagnie ; la piété simple, une certaine ingénuité peut-être, la disponibilité immédiate, son discernement intérieur attentif, le fait d’être un homme de grandes et fortes décisions, capable en même temps d’être si doux ».

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  • Enseignement catholique : le Forum Laïc s'adresse aux évêques

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    Forum Laïc Catholique Romain asbl

    Lodewijk Van Berckenlaan 17, 2600 Berchem-Antwerpen

    Berchem, le 17 – 12 – 2013

    Monseigneur,

    Le sujet de l’Enseignement Catholique (ci-après dénommé E.C.) nous préoccupe beaucoup, parce qu'il concerne non seulement la formation sociale et morale de nos enfants, mais aussi dans une large mesure leur formation religieuse et ecclésiale. Au début de novembre, le Conseil du Forum Laïc Catholique-romain a envoyé une lettre à Mgr Johan Bonny, évêque référent pour l'éducation catholique, contenant nos propositions à cet égard. Nous espérons que ces propositions apporteront une contribution positive, afin de contrarier la perte d'identité de l’E.C.

    Avec un profond regret, nous devons reconnaître que cela va de mal en pis dans ce qui était autrefois un réseau éducatif florissant et extraordinairement fructueux. L’enseignement religieux catholique dans de nombreuses écoles (même épiscopales) est d'une qualité religieuse désespérément faible. Tous ce que nous savons à ce sujet par des expériences personnelles concorde avec ce que nous entendons d’autres parents catholiques. Nous constatons un processus de dégradation qui est en cours depuis un certain temps. Il n’attend que la disparition totale de l'identité religieuse de l’E.C., ce qui lui fait perdre son utilité sociale restante et le rend superflu.

    L’important est, bien sûr, la nomination de ceux qui, dans un proche avenir, assureront la gestion quotidienne de l’E.C. Mme Mieke Van Hecke prendra bientôt sa retraite et devra être remplacée. Vu que la décision à ce sujet est entre les mains des évêques belges, nous nous permettons de vous présenter une liste de quelques personnes dont les qualités sont essentielles pour la politique que nous souhaitons pour l’E.C.

    Nous avons fait une petite enquête parmi nos membres, et nous avons dressé une liste de candidats plausibles (voir liste ci-dessous). Nous avons confiance dans leur vision de ce que l'enseignement catholique peut et doit signifier pour l’avenir de nos enfants, afin qu’ils puissent grandir en devenant des fidèles croyants catholiques, en mesure de témoigner d’une manière appropriée de leur foi chrétienne. Après tout, le milieu scolaire joue en cela tôt ou tard un rôle plus important que celui de la famille d'où ils proviennent; c’est ce que nous enseigne l'expérience.

    Nous n’avons pas  contacté à ce sujet les personnes mentionnées ci-dessous. Nous considérons que leur vision et leurs talents correspondent aux exigences pour donner corps d’une manière renouvelée à l’identité et la mission spécifique de l'éducation catholique, mais notre critère principal est leur ardeur et attitude dans le domaine religieux, social et ecclésial.

    • Frère René Stockman, Supérieur Général des Frères de la Charité
    • Prof. Matthias Storme, professeur de la KUL et de l'UA.
    • Jan Wouters, conférencier sur Radio Maria concernant la société et la religion
    • Vincent Kemmes, Biofides, ancien professeur de biologie, orateur, apostolat Biofides, conférencier sur Radio Maria
    • Mia de Schamphelaere, ancienne parlementaire et sénatrice;  échevin d’e.a. l'enseignement à Edegem
    • Hilde Kieboom, présidente de la communauté de St Egide d’Anvers

    Avec nos salutations respectueuses,

    Le Conseil du FLCR, l'asbl

    rklf@telenet.be

    P.S. Cette lettre a été envoyée à tous les évêques belges en fonction

  • Le divorce à l'origine de la décomposition morale de notre temps

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    Leon XIII : à la racine des attaques contre la famille, le divorce

    Hilary White a publié jeudi dernier sur LifeSite un article remarquable sur les causes de la dissolution de la famille aujourd'hui. Jeanne Smits en propose la traduction intégrale.

    De quand date le début de la révolution sexuelle ? Voilà une question à laquelle on aurait tendance à vouloir répondre sans réfléchir. La plupart évoqueraient le début ou le milieu des années 1960. La publication de ce bouquin par Germaine Greer, ou bien l’invention et la commercialisation de la pilule, c’est ça ?
    Mais si on leur donnait le temps d’y penser un peu, la plupart rectifieraient sans doute leur réponse en soulignant que les racines de la révolution sexuelle remontent sans doute à plus loin. Peut-être aux temps où Germaine Greer et d’autres féministes académiques développaient leurs idées à l’université, et où le Dr Pincus travaillait sur son mémoire de sciences. Tout le monde où presque, cependant, s’accorderait pour dire qu’au moment où Paul VI a publié sa célèbre encyclique Humanae Vitae sur le contrôle artificiel des naissances en 1968, personne n’avait levé ce lièvre depuis bien longtemps et on avait même oublié qu’il y avait un problème.
    Mais comment les vannes se sont-elles ouvertes au départ ? Comment les mœurs sexuelles de tout une civilisation ont-elles pu aussi radicalement modifiées en l’espace d’une seule génération ? Y a-t-il eu un « proto-péché » qui a tout déclenché ? Qu’est-ce qui a permis à ces choses de s’installer après tout ces siècles où l’ensemble de la chrétienté, depuis la chute de l’Empire romain, a établi sa vie quotidienne et les fondements de sa politique sur le socle du mariage, de la procréation et de l’éducation des enfants ?

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  • "Avorter, c'est possible" ou quand les pouvoirs publics initient une campagne pro-avortement

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    Lu sur le site de la RTBF :

    "Avorter, c'est possible", une campagne pour lutter contre les "anti-choix"

    Le ministre de la Cocof en charge de l'Action sociale et de la Famille, Rachid Madrane (PS), a lancé, lundi, à 11 heures, au Planning Marolles, la campagne "Avorter, c'est possible -Où, quand, comment ? ", initiée par le Gacehpa, groupe d'action des centres extrahospitaliers qui pratiquent l'avortement.

    Cette campagne de sensibilisation vise à orienter les femmes vers les bonnes structures et à dénoncer les menaces actuelles sur la loi de 1990 avec le renouveau des mouvements "anti-choix" en Europe.

    Pour sensibiliser les jeunes praticiens, 40 000 cartes postales seront envoyées aux médecins francophones. "Plus de la moitié des 94 praticiens de notre groupe ont plus de 50 ans, remarque Katinka In 'T Zandt, présidente du Gacehpa. Nous avons un problème de relève."

    La présidente du Gacehpa attire par ailleurs l'attention sur certaines pratiques telles que la falsification des datations par certains centres privés pour favoriser la méthode chirurgicale, plus coûteuse. Elle rappelle également que l'avortement est remboursé par les mutuelles et qu'il peut être fait par voie médicamenteuse sous les 8 semaines. Environ 20 000 avortements sont signalés chaque année en Belgique.

    "Ce droit est régulièrement remis en cause, s'inquiète Rachid Madrane en énumérant l'Irlande, Chypre, Malte, la Pologne et la Hongrie. Il ne faudrait pas que notre pays, l'un des pionniers en la matière, fasse marche arrière." Il avance que l'interdiction ne fait pas baisser le nombre d'avortements, mais augmente le taux de mortalité, la moyenne passant 0,2-1,2 à 330 pour 100 000 avortements.

  • Les 77 ans du pape François

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    Le Pape François fête ce mardi ses 77 ans (Radio Vatican)


    Ce mardi 17 décembre, le Pape François fêtera ses 77 ans. Né en 1936 à Buenos Aires, en Argentine, ce fils d’immigrés italiens a été Provincial des Jésuites d’Argentine, professeur, recteur, curé de paroisse, archevêque de Buenos Aires puis président de la Conférence Episcopale d'Argentine ; il est devenu Pape le 13 mars 2013. Sa fraîcheur dans la simplicité évangélique, ses nombreux gestes inédits et son style de gouvernance inattendus suscitent l’enthousiasme. Sa vision de l’Eglise, il l’a dévoilée au fil des mois, sans rien abandonner de l’Evangile.

    Son 77ème anniversaire, le Saint-Père l’a fêté avec deux jours d’avance samedi avec les bénévoles et des enfants de l'Institut Sainte-Marthe du Vatican qui lui ont réservé un accueil particulièrement chaleureux. Depuis son élection le 13 mars dernier, cet homme simple, joyeux, accessible, fascine le monde entier; son action, guidée par la compassion et par un attachement indéfectible au message du Christ, est depuis toujours entièrement tournée vers les plus pauvres, les blessés sociaux, vers ceux que le monde considère comme insignifiants ou qui sont défigurés par la misère. L’amour de Dieu et du prochain, le don de soi et la prière, la fraternité et la solidarité sont ses maîtres mots. L’exigence évangélique, la justice sociale et la non-violence sont les piliers de sa pastorale. 

    Un homme qui incarne le renouvellement de l'Eglise

    Selon ses biographes et les témoignages de ses proches, cette personnalité plus complexe qu’il n’y paraît, a pourtant connu autant de succès que de traversées du désert : pendant la dictature militaire, en Argentine ; au sein de la Compagnie de Jésus à laquelle il appartient ; dans ses rapports avec le pouvoir politique. Mais depuis des mois, cet homme étonnant, qui a choisi très tôt de devenir médecin des âmes, s’efforce de guider la barque de Pierre dans le monde postmoderne, et de l’assainir sur le chemin de sa renaissance. Ce Pape, qui prend du temps pour discerner, veut renforcer la synodalité d’une Eglise qu’il voudrait plus missionnaire. Il a créé de nombreux groupes et commissions consultatives pour optimiser et moderniser le gouvernement de l’Eglise. Des réformes importantes sont attendues, dont un remodelage de la Curie. Neuf mois après son élection, le pape Bergoglio incarne ainsi le renouvellement et la purification de l’Église. 

    Le pape François a touché les cœurs et les esprits de millions de personnes sur tous les continents et au sein de cultures éloignées du catholicisme. Au fil de ses homélies quotidiennes, il aide les fidèles, avec exigence et tendresse, à suivre Jésus et à porter l’espérance au monde. Il est aujourd’hui considéré comme l'une des personnalités les plus marquantes de la planète. Le vent de réforme qu’il a fait souffler sur l’Eglise enthousiasme les uns ou bouscule les autres mais il ne laisse personne indifférent.