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Eglise - Page 1237

  • Malines, 27 septembre : manifestation contre les persécutions des chrétiens

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    2014_09_17_541928f551a82.pngAujourd'hui eux!
    Demain nous!
    Tous à Malines à 15h le samedi 27 Septembre 2014 Place du Veemarkt.
    Manifestation contre la persécution des Chrétiens !
    http://www.stopchristenvervolging.be/traduction-en-franccedilais.html

    MANIFESTE

    Le 27 SEPTEMBRE 2014, nous nous réunirons dans une action pour protester contre le génocide sur les chrétiens dans le monde entier et notamment en Iraq et en Syrie.

    Les participants adressent cet appel aux autorités, aux médias, aux universitaires et aux dirigeants d’église belges. Nous leur demandons instamment d’agir, chacun dans son domaine, avec beaucoup plus de fermeté pour faire cesser rapidement la persécution dramatique des chrétiens. À cet effet, nous pensons entre autres à une meilleure et plus vaste diffusion au grand public d’informations sur ces persécutions, à des aides concrètes, à des pressions diplomatiques, à des interventions militaires... Faute d’agir et de parler, nous devenons complices de ceux qui massacrent ces innocents. La persécution massive des chrétiens doit s’arrêter !

    Par persécution, nous entendons le vaste éventail de violences (mortelles), l’approbation ou l’acceptation tacite de toute forme de violence et toute collaboration à l’instigation à des sentiments d’hostilité à l’égard des chrétiens.

    Dans le monde entier, les chrétiens font l’objet de persécutions particulièrement cruelles et à grande échelle. Le fait que notre manifestation se focalise seulement sur les grandes persécutions de chrétiens, ne signifie nullement que la souffrance de tous les autres gens nous laisserait indifférents en tant que chrétiens. Nous osons prétendre que le christianisme se préoccupe partout et toujours de toutes les personnes opprimées qui sont oubliées ou ignorées par le monde. À présent, nous mettons toutefois l’accent sur les chrétiens, vu l’ampleur extraordinaire des persécutions et vu le fait que nos médias et nos politiques y prêtent beaucoup trop peu d’attention.

    Animée par un profond respect de tout le monde, notre manifestation refuse toute attitude hostile à l’égard des gens qui appartiennent à l’islam. Cela ne nous empêche pas de nous opposer absolument à l’adoption, où que ce soit, de l’État islamique et de la charia, ce qui constituerait la négation totale de tous les droits fondamentaux de l’homme.

    Nous sommes une PLATEFORME UNITAIRE CONTRE LA PERSÉCUTION DES CHRÉTIENS, qui a été fondée à la suite des événements à Mossoul. Plusieurs groupes, dont des catholiques et des évangéliques, ont décidé de collaborer à la création d’une plateforme aussi large que possible. Cette plateforme est une œuvre commune pour aider nos coreligionnaires persécutés. Il ne s’agit pas d’une initiative œcuménique, mais d’une collaboration à cette cause importante. En tant que mouvement, la plateforme n’a donc pas de spiritualité ni de théologie propre et elle n’y aspire nullement.

    Nous savons que les persécuteurs en Moyen-Orient utilisent une définition large de ce qu’est un chrétien. Ainsi voulons-nous réunir un vaste éventail de chrétiens et de sympathisants pour faire front contre ces violations des droits de l’homme et ces blasphèmes !

  • Quand une église bruxelloise revit

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    COMMUNIQUE DE PRESSE DES AMIS DE SAINTE-CATHERINE

     

    Les Amis de Sainte Catherine se réjouissent de la réouverture de l’église Sainte Catherine, ce samedi 20 septembre.  Ils remercient les 11.300 signataires de la pétition contre sa désacralisation et tous ceux qui sont intervenus pour sa réouverture, même si celle-ci est effectuée à titre « expérimental».

     

    Ils remercient également les plus de 70 bénévoles qui se sont activés depuis le 23 août pour sa remise en ordre et en état de propreté, totalisant déjà plus de 1000 heures de travail dans un bel élan d’enthousiasme et de fraternité œcuménique puisque des orthodoxes et protestants se sont joints spontanément à « l’opération tornade blanche » .

     

    Les Amis de Sainte-Catherine sont également très heureux de découvrir la Fraternité des Saints Apôtres qui ont reçu de l’archevêque de Malines-Bruxelles la charge pastorale de cette église pour une année au moins : ils sont touchés par le dynamisme évangélique, la serviabilité et la bonté de ces jeunes prêtres disposés à donner le meilleur d’eux-mêmes pour que cette église devienne un centre spirituel rayonnant ouvert à tous. Ils sont témoins du très bon accueil que leur réservent déjà les commerçants,  restaurateurs et autres riverains de l’église, manifestement ravis de la voir reprendre vie et de découvrir le visage qui l’animeront.

     

    Les Amis de sainte Catherine  espèrent que beaucoup de chrétiens offriront leurs services pour la renaissance de l’église, sa restauration complète, et son rayonnement au cœur de la cité.

     

    Les amis de Sainte-Catherine poursuivront bien évidemment leur mobilisation pour que cette église ne ferme plus jamais ses portes mais au contraire, les ouvre toujours plus largement et définitivement, pour le bien et la joie de tous.

     

    Pour info : derniers travaux d’aménagement et d’entretien ces jeudi, vendredi et samedi matin dans l’église  : n’hésitez pas à venir y rencontrer les prêtres et bénévoles qui préparent activement l’ouverture de samedi. Celle-ci aura lieu dès 14h pour les Journées du patrimoine , 18h pour la messe solennelle présidée par Mgr Léonard suivie d’un apéritif sur le parvis et d’un concert ouvert à tous au profit de l’église.

     

    « Dès réception des clés de l’église Sainte-Catherine, le 23 août, au lendemain de l’ordination des 3 premiers prêtres de la Fraternité des saints apôtres, des bénévoles de tous horizons se sont présentés pour la remise en ordre et en état de propreté de l’église, abandonnée depuis 3 ans. Des jeunes garçons et filles, des pères et mères de familles, une communauté de jeunes religieuses, une famille syriaque entière, dont certains membres sont orthodoxes, des jeunes garçons et filles arméniens protestants alertés par Facebook, tous venaient frapper à la porte de l’église pour offrir leur aide quelques heures ou jours durant. L’enthousiasme et l’activité débordante, dans une ambiance joyeuse et fraternelle resteront pour tous inoubliable. Pendant qu’un couple de retraités était juché sur les armoires de la sacristie pour les dépoussiérer, une jeune fille était perchée sur le maitre autel pour le bichonner, sa maman et sa cousine huilaient méticuleusement tous les recoins des boiseries, d’autres jeunes et mères de familles ciraient avec soin les confessionnaux, un père de famille grimpé sur une échelle redonnait aux vitres de la porte d ‘entrée tous son éclat, des jeunes adolescents accumulaient au fond de l’église l’équivalent de 2 containers de décombres, d’autres détachaient les tâches de cire aux pieds des statues de saints, d’autres encore récuraient et récuraient encore, à genoux, un sol peu reluisant, d’autres encore aidaient les prêtres à réinstaller les statues et chemin de croix mis à l’abri pendant la fermeture, une jeune styliste se chargea du tabernacle à rhabiller, etc… De temps à autre on entendait un cantique entonné spontanément par l’une ou l’autre voix angélique, les orgues qui reprenaient vie, et de tous côtés s’exprimait la joie de voir ce lieu reprendre vie. Au total, plus de 70 bénévoles ont offert plus de 1000 heures de services pour remettre l’église en état d’ordre et de propreté avant sa réouverture au culte. Il restera certes des espaces à réaménager et « habiller » d’œuvres d’art sacré , des investissements à envisager pour rendre l’église plus accueillante encore, pour la chauffer et poursuivre sa restauration intérieure et extérieure, mais la voilà certes propre et digne pour retrouver humblement mais joyeusement sa vocation cultuelle dès ce samedi 20 septembre, avec l’aide de toutes les bonnes volontés que les prêtres, à qui l’église est confiée, se feront une joie d’accueillir. Des restaurateurs riverains ont déjà annoncé l’une ou l’autre bouteille qu’ils offriront pour l’apéritif qui suivra la première messe officielle, à laquelle vous êtes tous bienvenus ».

  • Steenwerck (Lille), 11-12 octobre : Forum Jésus le Messie

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    FORUM  Jésus le Messie       

    11 & 12 octobre à Steenwerck (entre Lille et Dunkerke)       

     S'inscrire 

    "De Mahomet... à Jésus le Messie"

     

    Samedi 11 octobre de 8h30 à 22h30 et dimanche 12 octobre de 9h à 15h

     

    Pourquoi, comment

    annoncer la Bonne Nouvelle

    aux personnes de tradition musulmane ? 

    Quels défis pour les mariages mixtes ? 

    Dialogue ou annonce ?

     

    Conférences, Tables Rondes, Témoignages, Stands d'associations, groupes de prière, pour enrichir sa formation, développer des relations personnelles avec d'autres au service de la mission.

     

    Avec la participation annoncée de  Joseph FADELLE, le père Samir Khalil SAMIR, le père Edouard-Marie GALLEZ, le père Pierre-Marie SOUBEYRAND, l'abbé GuyPAGES, les Missionnaires de la Misericorde Divine (de l'abbé LOISEAU), la communauté Saint Jean , la communauté Saint Martin, Annie LAURENT, Mohamed-Christophe BILEK,... 

     

    Présence sur les stands de : Notre Dame de Kabylie, Notre Dame de l'Accueil, Eleutheros, Mission Angélus, l'Aide à l'Eglise en Détresse, l'Oeuvre d'Orient, Chrétienté Solidarité, l'Observatoire de la Christianophobie, Eccho, Clarifier, Bonne Nouvelle aux Musulmans...

    Des convertis témoigneront de leur rencontre personnelle avec le Christ.


    Chaque séance (conférence ou tables rondes), sera suivie de temps de rencontre et de convialité afin de nouer des relations personnelles avec les intervenants, les groupes de prière, les associations présentes sur les stands, au service de la mission.

      

    Inscription : inscription.forum.jeshua@gmail.com

    Des temps d'échange et de convivialité         

    Dans le cadre du Forum Jésus le Messie seront favorisés les échanges directs avec les intervenants et les stands, des temps étant réservés entre les tables rondes et conférences pour permettre des contacts personnels avec les associations, les groupes de prière et les convertis

    Une veillée de prière - Témoignages et Miséricorde
     
    Samedi 11 octobre de 20h30 à 22h30
    Dans le cadre du Forum Jésus le Messie aura lieu une veillée de prière avec les convertis, qui s'adressera spécialement aux jeunes et étudiants. Ils pourront apporter leur sac de couchage et s'ils le souhaitent dormir sur place.
    Comment venir ? / Vous inscrire
    Steenwerck est situé à 25 km à l'ouest de Lille, accessible par l'autoroute A25 vers Dunkerque en venant de Lille (Sortie 9 Nieppe/Merville) ou en train (arrêt à Bailleuil ou Steenwerck). Iindications sur le site http://www.jeshuaalmassih.sitew.fr/
     
    Si vous venez d'une autre région, vous pourrez être hébergé dans une famille amie (le préciser lors de votre 'inscription) et si vous êtes jeune et avez l'âme scoute, vous pourrez dormir sur place avec votre sac de couchage après la veillée (les commodités sont disponibles dans le gymnase qui nous accueille)
     
    Inscription (gratuite) et renseignements : inscription.forum.jeshua@gmail.com
     
    Forum Jésus le Messie
    6 rue de Nieppe
    59181 Steenwerck  -  France                                                (00.33.0)6 28 23 80 10
  • Que pensent les enfants lorsque leurs parents soutiennent l'avortement ?

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    Fribourg: Mgr Morerod adresse un «message aux survivants» de l’interruption de grossesse (source)

    Que pensent les enfants lorsque les parents soutiennent l’avortement?

    Prenant la parole en toute fin de matinée sur le thème «Message indirect aux survivants», l’évêque a rendu la centaine de participants attentifs aux conséquences sur la société, et en particulier sur les «survivants», d’un soutien à l’avortement et au suicide assisté. Il a lui-même perçu des sentiments de culpabilité (Pourquoi suis-je en vie?) de la part d’enfants dont les parents ont préalablement procédé à des interruptions de grossesse. Ou au contraire, certains de ces «rescapés» s’en sortent avec un sentiment de toute-puissance, voire d’invincibilité après avoir échappé à un risque de non-naissance.

    Motivations «utilitaires» en faveur de l’avortement

    Mgr Morerod a recherché sur internet des études récentes au sujet des motivations affichées par les femmes ayant eu recours à l’interruption de grossesse. Il a été étonné par le caractère «utilitaire» de ces motifs. Ainsi, 38% des femmes interrogées ont souhaité privilégier leur carrière professionnelle, 34% ont souligné qu’elles étaient encore aux études, et 20% ont évoqué en premier lieu des difficultés liées à la grandeur de leur logement. «La plupart affirmaient leur volonté de devenir mère, mais ce n’était pas le bon moment», ajoute-t-il. «Beaucoup sont heureuses d’avoir un enfant plus tard, lorsqu’elles ont accompli un bout de carrière ou terminé leurs études. Mais quel message est véhiculé à l’enfant qui vient au monde, lorsqu’il prend conscience qu’il a eu droit à la vie, contrairement à son frère ou à sa sœur?, se demande le conférencier.

    Le critère fondamental dans l’argumentaire en faveur de l’avortement est le respect du choix de la femme. On ne se préoccupe pas de l’enfant et on transmet un message négatif aux enfants qui viendront, souligne Mgr Morerod, qui est membre de la commission «éthique» de la Conférence des évêques suisses.

    Quel droit à l’autodétermination?

    La même question se pose face à l’euthanasie. L’argumentaire affiché par l’association Dignitas prône une attitude éminemment libérale: le droit à l’autodétermination. Le particulier dispose de toute sa liberté, pour autant qu’il ne nuit pas à autrui. «Dans ce système de pensée, l’individu existe en lui-même et non en fonction d’une religion ou d’une société», affirme l’évêque de Lausanne, Genève et Fribourg. Le plus faible devient celle soit qui ne veut pas de son enfant, soit celui qui ne veut plus vivre. Lui venir en aide consiste alors à ôter la vie, souligne l’évêque, en dénonçant une perversion de l’aide aux plus pauvres prônée par le christianisme.

    En se mettant à disposition des personnes âgées ou malades pour leur ôter la vie, on véhicule le message suivant: vous coûtez trop cher à la société. «C’est un message terrible», estime le conférencier. De même pour les enfants nés de parents ayant avorté pour des motifs économiques. Quelle valeur privilégier? La vie ou le bien-être matériel?

    Mgr Morerod a fait référence au pape Benoît XVI qui, en visitant une institution pour personnes âgées en 2012, leur a assuré que la vieillesse était un don de Dieu. «Malheureusement la société ne l’accueille pas ainsi. Faire place à la personne âgée, c’est faire place à la vie», avait affirmé le pape allemand. «Lorsque les personnes âgées entendent leurs proches soutenir l’euthanasie, ne se sentent-ils pas appréciés que dans la mesure où ils ne représentent pas une trop grande charge pour la société», a conclu le conférencier. (apic/bb)

  • Le pape rendra hommage aux martyrs albanais

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    En Albanie, le Pape rendra hommage aux martyrs de la foi

    Cité du Vatican, 15 septembre 2014 (VIS). Ce matin, le Directeur de la Salle de Presse a donné quelques indications cadre sur le voyage apostolique que le Pape François effectuera dimanche prochain en Albanie (le quatrième hors d'Italie). Ce sera d'abord un hommage aux martyrs de la foi, victimes de l'ancien régime. Il insistera aussi sur le dialogue avec l'islam dans une société à majorité musulmane, dans laquelle orthodoxes et catholiques constituent une importante minorité. Enfin, le Saint-Père évoquera la plus célèbre des albanaises, Mère Teresa de Calcutta. Le P.Lombardi a rappelé que ce pays européen, devenu une démocratie, avait été pendant des décennies une féroce dictature et le premier état ayant inscrit l'athéisme dans sa constitution.

  • Woluwe-Saint-Pierre, Notre-Dame de Stockel : une croix brille dans la nuit

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    unnamed.jpgUne Croix illuminée a été inaugurée ce dimanche 14 septembre, fête de la Croix Glorieuse:

    Lors du lancement du Jubilé de Notre-Dame de Stockel (action de grâce pour 150 ans de présence paroissiale et 50 ans de la nouvelle église) en novembre 2012, la Fraternité de Tibériade avait été invitée à animer une "retraite dans la ville".  Lors de ce temps de grâce, le Frère Marc, fondateur de cette petite Fraternité, a été surpris que la grande croix surplombant l’église ne soit pas éclairée.  Il a suggéré de l’illuminer afin qu’elle devienne un signe d’Espérance dans la nuit du quartier et des environs.  Dans l’obscurité de l’existence de nos contemporains, touchés par tant de formes de souffrance, le Christ se propose comme une Lumière pour éclairer nos vies, pour nous présenter un chemin d'Amour, de Pardon, de Paix et de Joie.

    Enthousiasmante, l’idée fut retenue !  Un fruit de plus du passage évangélisateur de cette belle Fraternité !

    En juin, après la clôture festive de ce Jubilé et la consécration de la paroisse au Cœur de Jésus [http://info.catho.be/2013/06/19/la-paroisse-de-stockel-consacree-au-sacre-coeur-de-jesus/#.VBVzCjscRmY], le président de la Fabrique d’église entreprit les démarches nécessaires.  Il a obtenu les différentes autorisations ainsi qu’une contribution de la Commune de Woluwe-Saint-Pierre pour autant que le complément des fonds soit préalablement trouvé.  Un comité organisateur fut mis sur pied sous la houlette de l’Abbé Edouard Marot, référent de Notre-Dame de Stockel.

    L’aboutissement de ce projet audacieux a dépendu en premier lieu de la bonne volonté et de la générosité des paroissiens lesquels ont manifesté le souhait que cette Croix rappelle à tous l’Amour indéfectible du Christ et l’ont permis par leur importante mobilisation financière.  Cet Amour nous invite avec insistance, au cours de ce week-end inaugural, à un geste de solidarité envers les plus pauvres, les plus démunis, les plus déshérités, les plus désespérés.

    Peinte en blanc depuis l’été, la Croix du Christ se distingue dorénavant de loin : des malades hospitalisés à Saint-Luc ont déjà fait savoir qu’ils y avaient trouvé un certain réconfort en la découvrant depuis leur chambre… 

    Il est à espérer que cette Croix illuminée soit un réel réconfort pour beaucoup : le Christ souffrant leur rappellera qu'ils sont aimés de Dieu de façon inconditionnelle et invités dès lors à aimer les autres à l’instar de Jésus.

  • Régnant et "émérite". L'énigme des deux papes

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    2 papes 3 (1).jpgLe site « chiesa » publie cette réflexion du professeur Roberto de Mattei, suscitée par une récente déclaration « journalistique » du pape François, exprimée dans l’avion qui le ramenait de son voyage en Corée (extrait) :

    (…) Au cours de la conférence de presse qu’il a tenue, le 18 août 2014, alors qu’il se trouvait à bord de l’avion qui le ramenait en Italie au terme de sa visite en Corée, le pape a notamment déclaré :

     "Je pense que le pape émérite n’est pas une exception, mais après tant de siècles, c’est le premier émérite. […] Il y a 70 ans, les évêques émérites étaient aussi une exception, ils n’existaient pas. Aujourd’hui, les évêques émérites sont une institution. Je pense que le 'pape émérite' est déjà une institution. Pourquoi ? Parce que notre vie s’allonge et, à un certain âge, il n’y a plus la capacité de bien gouverner, parce que le corps se fatigue ; la santé est peut-être bonne, mais il n’y a plus la capacité d’affronter tous les problèmes d’un gouvernement comme celui de l’Église. Et je pense que le pape Benoît XVI a fait ce geste qui, de fait, institue les papes émérites. Je le répète : peut-être l’un ou l’autre théologien me dira que ce n’est pas juste, mais moi je pense ainsi. Les siècles diront si c’est ainsi ou non, nous verrons. Vous me direz : 'Et si vous, vous ne sentez plus la force, un jour, de continuer ?'. Je ferais de même, je ferais de même ! Je prierais beaucoup, mais je ferais de même. Il a ouvert une porte qui est institutionnelle et non pas exceptionnelle". 

    L’institutionnalisation du personnage qu’est le pape émérite semble donc être un fait acquis.(…)

    Ce n’est pas un hasard si "l’école de Bologne", qui s’est toujours distinguée par son opposition à Benoît XVI, a salué avec satisfaction la renonciation de celui-ci au pontificat. Elle l’a fait non seulement en raison de la sortie de scène d’un souverain pontife auquel elle n’était pas favorable, mais précisément en raison de la “réforme de la papauté” qu’il allait inaugurer par sa décision de prendre le titre de pape émérite. 

    L’herméneutique “continuiste” de Benoît XVI s’est ainsi renversée en un geste de forte discontinuité, historique et théologique.

    La discontinuité historique est le résultat de la rareté de l’abdication d’un pape, au cours des deux mille ans d’histoire de l’Église. Mais la discontinuité théologique consiste justement dans l’intention d’institutionnaliser le personnage qu’est le pape émérite.

    Ce sont principalement des auteurs d’orientation progressiste qui, les premiers, se sont dépêchés de fournir une justification théorique de cette nouveauté (…).

    À mon avis, les admirateurs de Benoît XVI doivent repousser la tentation d’accréditer ces thèses dans le but de les tourner à leur avantage.

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  • De Benoît XVI à François, une rupture de style et de vision d'après Jean-Marie Guénois

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    Lu sur FIGARO VOX :

    Jean-Marie Guénois : de Benoit XVI à François, les mystères d'une succession par Vincent Tremolet de Villers

    Quelques mois après son élection, le pape François bénéficie toujours d'une popularité extraordinaire. Jean-Marie Guénois revient sur le style et les idées du nouveau souverain pontife, et sur ses différences avec son prédécesseur.

    Jean-Marie Guénois est rédacteur en chef adjoint du Figaro chargé des religions. Il vient de publier Jusqu'ou ira François chez JC Lattes.

    FigaroVox: Votre livre revient sur le conclave qui a élu le pape François. Etait-ce réellement une surprise? Que sait-on aujourd'hui de cette élection?

    Jean-Marie GUÉNOIS: L'élection de François fut une surprise totale. Dès que Benoît XVI annonça sa démission le 11 février 2013 l'ensemble des observateurs l'ont exclu de leur liste des «papabile», ces cardinaux susceptibles d'être élus comme trop vieux, parce qu'il avait raté son tour en 2005 contre Ratzinger et… qu'il était malade d'un poumon. Nous avons été une poignée seulement à le replacer dans le trio de tête le jour de l'entrée des hommes en rouges dans la chapelle Sixtine parce que bien informés, nous avions su l'impact de son discours devant ses pairs cardinaux. Et nous savions que son nom circulait à nouveau parmi ceux qui allaient voter comme étant peut-être l'homme providentiel qu'ils recherchaient. Avec le recul on s'aperçoit aujourd'hui que cette «remontée» du cardinal Bergoglio dans les sondages cardinalices, si l'on peut dire, n'a pas été un hasard. Certes il a fait une forte impression sur ses confrères lors des séances préparatoires du vote mais il apparait qu'un groupe de cardinaux idéologiquement opposé à Benoît XVI, en particulier ceux qui avaient soutenu le cardinal Argentin lors du conclave de 2005, le considéraient depuis longtemps et toujours comme un recours possible. De ce point de vue la renonciation de Benoît XVI a été pour eux une divine surprise. Ils étaient prêts. Les Italiens et les candidats de curie étant trop divisés, le pape sortant ne voulant peser en rien sur la suite, ce groupe décidé sur le nom de Bergoglio l'a porté suffisamment haut dès le premier suffrage pour mener le conclave car il est apparu à la majorité comme l'homme de caractère, libre des intrigues romaines, âgé donc n'ayant rien à perdre, avec une vision clair et apte à réformer la curie.

    Comment expliquer la différence de vision entre Benoit XVI et François. Qu'est-ce qui les distingue. Est-on passé d'un pape traditionnaliste à un pape progressiste?

    La rupture ecclésiale est totale. Le Vatican et l'Eglise en générale, minimise ce basculement mais c'est une autre vision de l'Eglise que porte le cardinal Bergoglio. Ratzinger et lui ne se connaissaient pas ou presque pas, ne se fréquentaient pas et n'appartenaient encore moins aux mêmes cercles. On sait aujourd'hui que le cardinal Bergoglio, pour être un homme d'Eglise, ne partageait pas les orientations du pontificat de Benoît XVI et évitait de venir à Rome. Mais à simplifier l'opposition entre les deux hommes aux catégories réductrices «progressiste» «conservateur» on resterait à la surface des choses. Je dirais que tout les sépare sauf leur foi catholique profonde ancrée et la même volonté d'évangéliser à tout prix un monde désenchanté. Et c'est sur ce dernier point que les progressistes, ceux que j'appelle dans mon livre «les nouveaux papistes» qui croient détenir enfin «leur» pape et qui imaginent que l'Eglise catholique, cette fois, deux millénaires plus tard va devenir enfin «l'Eglise du Christ», se trompent lourdement. François est loin d'être un protestant qui dépouillerait l'Eglise catholique de sa dentelle. C'est un pape dépouillé ultra catholique, volontaire, à la latino américaine. Il n'a qu'une idée en tête: la nouvelle évangélisation! Il reprend et amplifie le programme de relance de l'Eglise catholique de Jean-Paul II par cette nouvelle évangélisation. François est le pape de la nouvelle-nouvelle évangélisation, un concept violemment combattu depuis trente ans par l'aile progressiste de l'Eglise.

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  • Prier en famille : pour aider les parents dans la transmission de la foi

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    Sans attendre 7/8 ans...

    Les parents conscients de leur responsabilité dans le domaine de la transmission de la foi sont parfois embarrassés sur la manière de s'y prendre.

    Sans attendre l'âge du catéchisme, vers 7-8 ans, la véritable formation religieuse peut - et doit - commencer en famille, par une formation à la prière, dès les toutes premières années : c'est en voyant ses parents prier qu'un petit enfant apprend à prier. Et c'est ainsi que la foi s'enracine en profondeur pour la vie entière.

    Avant d'être un processus pédagogique, voire « technique », cette première catéchèse est d'abord une action de l'Esprit-Saint avec la collaboration des parents. L'Eglise rappelle sans arrêt que la famille est irremplaçable dans ce domaine de l'éducation religieuse.

    Depuis 12 ans, le site prierenfamille.com

    a pour but de soutenir les familles dans ce rôle de transmission de la foi, et leur fournit les « outils » nécessaires :
    - des éléments de formation et de spiritualité pour les parents 

    - des conseils pédagogiques  et pratiques (transmission de la foi et éducation)

    - des textes de prière, des dessins à colorier, la présentation de livres utiles.


    ► VISITE DU SITE (page d'accueil rénovée)


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  • Le discours positif de l'Eglise sur la procréation

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    Jacques Berset de l'agence Apic se fait l'écho d'une communication de Thierry Collaud lors d'un colloque sur l'accueil de la vie qui se tient à Fribourg :

    L'Eglise catholique présente un discours positif sur la procréation

    Fribourg, 12 septembre 2014 (Apic) La morale chrétienne ne se limite pas à la connaissance d'une liste de choses permises ou défendues, notamment en matière d'éthique de la procréation, souligne Thierry Collaud, professeur de théologie morale à l'Université de Fribourg. A l'occasion du colloque «La joie d'accueillir la vie», tenu les 12 et 13 septembre 2014 à l'Université de Fribourg, il a demandé de sortir des alternatives binaires – le permis, l'interdit – et d'élargir le regard dans une perspective d'une éthique qui implique nécessairement la justice sociale.

    «Il est important de faire résonner, dans tout ce qui touche à la procréation, la bonté de la parole chrétienne, parole infiniment plus riche que les interdictions auxquelles elle se trouve en général réduite», ont souligné les organisateurs du colloque. Une bonne centaine de personnes ont participé à la rencontre mise sur pied à l'initiative du Département de théologie morale et d'éthique de l'Université et la Commission de bioéthique de la Conférence des évêques suisses (CES).

    Le malaise du moraliste: tout ramener au permis ou à l'interdit

    A l'origine de ce colloque, note Thierry Collaud, il y a le malaise qu'il a souvent ressenti, en tant que moraliste et président de la Commission de bioéthique de la CES, en face des questions de journalistes ou de parlementaires, souhaitant savoir si l'Eglise est pour ou contre, par exemple, la contraception, le préservatif, la fécondation in vitro, l'avortement ou encore le diagnostic prénatal ou préimplantatoire. «Ce mode de questionnement est à tel point omniprésent que, dans l'Eglise, nous en avons été contaminés. Le recours au magistère va se faire alors principalement pour savoir s'il autorise ou réprouve telle ou telle pratique. On construit là une vision de la morale chrétienne qui consisterait en la connaissance de deux listes: une des choses permises et une des choses défendues…»

    Pour le moraliste fribourgeois, si la société voulait bien reprendre dans sa législation l'ensemble de la liste négative de l'Eglise et interdisait l'avortement, le divorce, le mariage pour tous, «nous n'aurions rien gagné, au contraire, ce ne seraient là que des lettres d'une loi, et nous savons que depuis saint Paul, la lettre ne suffit pas, bien plus, à elle seule, elle est mortifère».

    Tenir compte de la complexité des affaires humaines

    Car s'il est légitime de se battre pour une législation plus respectueuse de toute vie, «cela n'est pas le cœur, mais seulement une toute petite partie, peut-être la plus facile, du devoir de ce que nous avons à dire et de ce que nous avons à faire en tant que chrétiens». Et il s'agit de construire une culture positive, comme le demande le pape Jean Paul II dans son encyclique «Evangelium vitae», et ne pas se contenter d'opposer, comme le font certains, la «culture de la vie» et la «culture de la mort».

    D'aucuns utilisent trop facilement cette image pour diviser le monde en deux: les gentils, dont ils seraient, et les méchants, qu'il s'agit de dénoncer. Une vision trop simpliste qui ne tient pas compte de la complexité des affaires humaines. «Si fracture il y a entre culture de la mort et culture de la vie, la frontière passe bien plutôt, comme le suggère Jean Paul II lui-même, à l'intérieur de chacun de nous».

    L'Eglise, «un baume sur les plaies du monde»

    Alors qu'on se dit que l'avortement est interdit et que l'on va tout faire pour que ce soit vraiment le cas en construisant un cadre législatif bétonné, poursuit Thierry Collaud, Jean Paul II nous dit: «Construisez plutôt un écrin pour accueillir la vie!». Après avoir dénoncé la mentalité contemporaine, le pape engage ainsi les chrétiens à un combat positif non pas en dénonçant exclusivement des actes particuliers, mais en proposant «un nouveau style de vie». Pour le professeur de théologie morale, il ne peut y avoir de hiatus entre une éthique de la procréation et une éthique sociale.

    L'Eglise ne peut dire de manière crédible ce qu'elle pense du diagnostic prénatal ou préimplantatoire (DPN, DPI), de la gestation pour autrui (GPA) ou de la fécondation in vitro (FIV) «que si elle montre d'abord ce qu'elle est, c'est-à-dire le corps du Christ illuminant, faisant du bien, prenant soin du corps social», insiste-t-il. Et, selon l'expression d'Etty Hillesum, une jeune juive morte en camp de concentration, que si elle est «un baume sur les plaies du monde».

  • Plaidoyer pour le latin dans la liturgie

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    De La Lettre de Paix liturgique n°456 du 9 Septembre 2014 :

    POURQUOI LE LATIN EST-IL INDISPENSABLE DANS LA LITURGIE ?

    Un certain nombre de nos lecteurs attachés à la liturgie "en latin" nous demandent régulièrement de les aider à faire comprendre à leur curé et à leurs amis paroissiens l’intérêt de l'usage de la langue latine dans la liturgie (non seulement traditionnelle, mais aussi nouvelle, puisque le n. 36 de la Constitution de Vatican II sur la liturgie rappelle que « l’usage de la langue latine, sauf droit particulier, sera conservé dans les rites latins »). 

    Tout le monde sait que le latin, langue de Rome, a été la langue de l’unité de la prière officielle pour une bonne part des catholiques du monde, en même temps que la langue des formules intangibles de la foi romaine. 

    En outre, pour préciser davantage les raisons qui expliquent que le latin est devenu et qu’il est resté une langue liturgique, nous avons pensé qu’il était intéressant de publier de larges extraits d’un chapitre du livre de l’abbé Claude Barthe, Le ciel sur la terre. Essai sur l’essence de la liturgie (éditions François-Xavier de Guibert, 2003) : « Une langue pour le sacré » (pp. 47-59).

    UNE LANGUE POUR LE SACRÉ

    La commotion culturelle produite par la réforme liturgique d’après Vatican II, conjuguée avec la quasi-disparition de l’enseignement des humanités, a torpillé le vaisseau déjà fragile dans les années soixante du latin liturgique. Aujourd’hui, dans les séminaires qui se veulent d’un bon niveau intellectuel, on étudie le grec et l’hébreu, mais pas le latin, en faisant donc l’impasse sur toute la tradition patristique et médiévale : pédagogie aberrante, qui pourra être inversée sans mal.

    Comment une langue devient langue liturgique

    Certes, tout climat idéologique peut toujours être renversé. Il reste que toute restauration liturgique va être confrontée à ce redoutable problème cultuel et culturel qu’est la perte d’habitude de la langue liturgique latine par les fidèles et même par les prêtres de quarante ans et moins, lesquels avec la meilleure volonté « restauratrice » du monde n’ont plus aucun usage de la célébration latine et du plain-chant. Mais on doit bien comprendre que l’usage d’une langue comme langue liturgique tient à bien autre chose qu’à la décision bureaucratique d’une conférence épiscopale « compétente ». 

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  • Les exactions de Boko Haram contre les chrétiens

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    Lu ICI :

    Boko Haram s'attaque aux chrétiens

    La secte islamique Boko Haram a pris le contrôle de Madagali, enclave chrétienne du Nigeria à la frontière camerounaise. Dans l'extension de son «califat islamique» au nord-est du pays, Boko Haram a perpétré des atrocités sur les chrétiens locaux, affirme l'organisation de défenses des chrétiens «Portes ouvertes». Plus de trente mille déplacés se trouvent dans une situation humanitaire grave à la frontière entre le Nigeria et le Cameroun. Il s'agit en grande partie de ressortissants nigérians ayant fui devant l'avancée de Boko Haram. L'archidiocèse d'Abudja, capitale du Nigeria, compare la situation du pays à celle de l'Irak.

    Le groupe terroriste avait déjà assiégé la ville de Madagali il y a une semaine, mais avait dû se relplier sous le feu des forces gouvernementales. Madagali a ainsi été déclaré comme faisant partie du «califat islamique» récemment proclamé par Abubakar Shekau, le dirigeant du groupe djihadiste. Le drapeau des extrémistes flotte déjà sur Damboa et Gwoza, dans l'Etat de Borno au nord-est du pays et sur Buni Yadi dans l'Etat voisin de Yobe, rappelle «Portes ouvertes».

    Selon l'ONG, des chrétiens piégés à Madagali ont souffert des atrocités indescriptibles. L'organisation a appris que des hommes chrétiens ont été décapités, que des enfants ont été forcés à se convertir à l’islam et que des femmes ont été données comme «épouses» aux insurgés. Un pasteur en fuite a indiqué par téléphone à «Portes ouvertes» que sa maison avait été bombardée et qu’il ignorait le sort de ses fidèles. Les rebelles ont détruit au moins cinq églises dans la région.

    Des centaines d'églises détruites

    Des résidents et des chrétiens chassés qui avaient cherché refuge dans la ville ont quitté Madagali en masse. Quant aux chrétiens de Gulak, village situé à environ 25 km au sud-ouest de Madagali, il leur a également été conseillé de fuir, les insurgés se dirigeant probablement vers leur ville. Il y a quelques jours, le groupe terroriste a également attaqué la ville de Bama, d'où 26 000 habitants ont dû fuir pour sauver leur vie.

    Un évangéliste a expliqué au téléphone: «La situation devient incontrôlable. L’église est dépassée par le flot incessant de réfugiés qui fuient les régions du nord-est et échouent à Mubi», à la frontière avec le Cameroun. Un collaborateur de «Portes Ouvertes» ajoute: «Rien que dans les environs de Gwoza, Boko Haram a détruit plus de 178 églises. Plus de 40 000 personnes, pour la plupart des chrétiens, sont actuellement en fuite. Dieu seul peut nous venir en aide nous nous trouvons dans une situation désespérée.»

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