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Eglise - Page 1243

  • Année de la Foi : plus de huit millions de pèlerins au tombeau de saint Pierre

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    (zenit.org) Quelque 8,5 millions de visiteurs se sont rendus au Tombeau de l’apôtre Pierre au cours de l’Année de la foi, indique Mgr Fisichella qui dresse un bilan de cette Année ouverte par Benoît XVI le 11 octobre 2012 et qui sera clôturée par le pape François le 24 novembre prochain.

    Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, Mgr José Octavio Ruiz Arenas, secrétaire du dicastère et Mgr Graham Bell, sous-secrétaire, ont présenté les derniers événements de l’Année de la foi ce 18 novembre 2013, au Vatican.

    Les trois évènements de conclusion seront la "Journée pour la vie contemplative" (21 novembre), la Rencontre des catéchumènes avec le pape François (23 novembre) et la messe de clôture (24 novembre).

    Mgr Fisichella a salué une Année « entièrement consacrée à raviver la foi des croyants », durant laquelle 8 millions et demi de visiteurs sont venus se recueillir sur la Tombe de saint Pierre pour professer leur foi.

    De même au niveau local, a-t-il ajouté, « le peuple de Dieu dans le monde entier a vécu ce moment avec grande intensité » : « des micro-initiatives ont souligné que la foi reste vive et dynamique parmi les fidèles ».

    Toutes les initiatives, « temps pour rappeler l’enseignement de Vatican II, catéchèses sur la foi, célébrations variées, témoignages de charité, activités culturelles de diverses… tout ceci reste comme un signe qui atteste l’engagement des chrétiens dans le monde », a estimé Mgr Fisichella.

    Pour l’archevêque, l’Année de la foi a été « une expérience de grâce » qui a mis en lumière les témoignages « d’une foi qui sait donner sens à la vie, y compris dans les lieux les plus cachés, de pauvreté, de souffrance et là où les chrétiens sont une petite minorité ».

    L’Année de la foi « avait pour objectif de faire "retrouver le goût" de la foi, par « la redécouverte de la rencontre avec le Christ et son Eglise », a rappelé Mgr Fisichella, qui a rendu hommage à « un engagement ininterrompu des croyants pour atteindre cet objectif ».

    Invitant à voir « tous ces signes positifs et d’espérance », il a conclu : « nous regardons vers l’avenir avec une plus grande sérénité, forts de l’expérience de cette Année dont, nous l’espérons, les effets positifs se prolongeront sur le long terme ».

  • Le problème n'est pas d'être minoritaire mais de donner une saveur évangélique à la société d'aujourd'hui

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    France : un réveil des consciences significatif, par le card. Rylko
    ROME, 19 novembre 2013 (Zenit.org) - Le « cri » des chrétiens « même s’il est peu écouté et souvent contrarié par les médias, est d’une importance vitale pour l’avenir de l’humanité », estime le cardinal Rylko, qui constate en France « un réveil significatif des consciences de nombreuses personnes d’extractions religieuses et culturelles diverses, comme l’ont démontré les grandes manifestations pour défendre le mariage ».
    Le cardinal Stanisłas Ryłko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, est intervenu lors du XXVIème Colloque national des juristes catholiques, sur le thème « Le Mariage en questions », à Paris, le 16 novembre 2013.

    Nous publions ci-dessous in extenso le texte qu’il a prononcé en français à cette occasion.

    Intervention du card. Rylko

    Introduction

    « L’engagement des laïcs dans la vie publique et l’avenir de la cité »

    Mesdames et Messieurs,

    Au nom du Conseil Pontifical pour les Laïcs, je vous adresse mes salutations cordiales, à vous qui participez au XXVIèmeColloque National des Juristes Catholiques. Une pensée particulière va à votre Président, le professeur Joël-Benoît d’Onorio, que je remercie de m’avoir invité à intervenir devant cette illustre assemblée. Je vous félicite avant tout pour le thème choisi pour ce Colloque : “ Le Mariage en questions ”, un thème d’une actualité brûlante. « Nous vivons dans un temps où les critères de l’être homme sont devenus questionnables /…/ - disait le Pape Benoît XVI - Face à cela, comme chrétiens, nous devons défendre la dignité inviolable de l’homme /.../ La foi en Dieu doit se concrétiser dans notre engagement commun pour l’homme... ».[1] Mais l’engagement pour l’homme veut dire, en particulier, engagement en faveur des institutions fondamentales pour son existence, comme le sont le mariage et la famille, institutions durement remises en question aujourd’hui…

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  • Les grands-parents sont le trésor de la société

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    (Zenit.org"Les grands-parents sont le trésor de la société", affirme le pape François lors de l’homélie du 19 novembre 2013, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.

    Le pape a commenté l’histoire d’Eléazar, qui, plutôt que d’apostasier, préfère le martyre (Maccabées 6,18-31) : « Face au choix entre l’apostasie et la fidélité, cet homme ne doute pas », refusant « cette attitude qui consiste à faire semblant, à feindre la piété, à feindre la religiosité ». Au lieu de penser à lui, « il pense aux jeunes » : « La cohérence de cet homme, la cohérence de sa foi, mais aussi sa responsabilité de laisser un noble héritage, un héritage vrai ».

    Aujourd’hui « les personnes âgées ne comptent pas. C'est terrible à dire, mais on les rejette… Parce qu’elles dérangent. Les personnes âgées sont celles qui apportent l’histoire, qui apportent la doctrine, qui apportent la foi et qui la donnent en héritage. Ce sont elles qui, comme le bon vin qui a vieilli, ont la force intérieure pour donner un noble héritage ».

    Le pape François a raconté une histoire de son enfance, "dans une famille, avec le papa, la maman et beaucoup d’enfants : le grand-père, à table, « ne mangeait pas proprement ». Agacé, le papa explique à ses enfants pourquoi leur grand-père se comporte comme ça et il achète une table pour l’installer à part. Un jour, en rentrant chez lui, le papa voit un de ses fils en train de jouer avec du bois : « - Que fais-tu ? lui demande-t-il. – Une table, répond l’enfant. – Et pourquoi ? – Pour toi, papa, pour quand tu seras vieux comme grand-père »".

    « Cette histoire m’a fait beaucoup de bien, pour toute ma vie. Les grands-parents sont un trésor. La Lettre aux Hébreux, au chapitre 13, dit ceci : « Souvenez-vous de vos chefs, eux qui vous ont fait entendre la parole de Dieu, et, considérant l'issue de leur carrière, imitez leur foi. ». Le souvenir de nos ancêtres nous amène à admirer leur foi. C’est vrai que souvent la vieillesse n’est pas très belle. À cause des maladies qu’elle entraîne, et tout ça, mais la sagesse qu’ont les grands-parents est l’héritage que nous devons recevoir. Un peuple qui ne protège pas les grands-parents, un peuple qui ne respecte pas les grands-parents, n’a pas d’avenir, parce qu’il n’a pas de mémoire, il a perdu la mémoire ».

    Le pape François a encouragé à « penser à toutes les personnes âgées, toutes celles qui sont dans des maisons de retraite, et aussi toutes celles qui, n’ayons pas peur de le dire même si c’est triste, sont abandonnées par leurs proches. Elles sont le trésor de la société ».

    En outre, honorer les personnes âgées c’est respecter « le quatrième commandement : c’est le seul qui promette quelque chose en échange. C’est le commandement de la piété filiale. Être compatissant envers les anciens. »

    « Prions pour nos grands-pères, nos grands-mères, qui ont eu si souvent un rôle héroïque dans la transmission de la foi en temps de persécution... Demandons aujourd’hui la grâce aux saints vieillards, Simon, Anne, Polycarpe et Eléazar, à tous ces saints vieillards : demandons-leur la grâce de protéger, d’écouter et de vénérer nos ancêtres, nos grands-parents », a conclu le pape.

  • 21 novembre 2013: journée pro orantibus

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    Proorantibus2013-color2.jpgAujourd’hui, suscitant souvent la surprise parmi leurs amis et leur entourage, de nombreuses personnes abandonnent des carrières professionnelles souvent prometteuses pour embrasser la règle austère d’un monastère de clôture. Qu’est-ce qui les pousse à accomplir un pas aussi exigeant sinon le fait d’avoir compris, comme l’enseigne l’Evangile, que le Royaume des cieux est "un trésor" pour lequel il vaut vraiment la peine de tout abandonner (cf. Mt 13, 44) ? En effet, ces frères et sœurs témoignent en silence qu’au coeur des activités souvent frénétiques de chaque jour, le seul soutien qui ne vacille jamais est Dieu, rocher inébranlable de fidélité et d’amour. "Todo se pasa, Dios no se muda" (Tout passe, Dieu ne change pas), écrivait la grande maîtresse spirituelle sainte Thérèse d’Avila dans un de ses textes célèbres. Et face à la nécessité diffuse que ressentent de nombreuses personnes, de sortir de la routine quotidienne des grandes agglomérations urbaines à la recherche d’espaces propices au silence et à la méditation, les monastères de vie contemplative se présentent comme des "oasis" dans lesquelles l’homme, en pèlerinage sur la terre, peut mieux puiser aux sources de l’Esprit et se désaltérer le long du chemin.

    Ces lieux, par conséquent, apparemment inutiles, sont en revanche indispensables, comme les "poumons" verts d’une ville : ils font du bien à tous, y compris à ceux qui ne les fréquentent pas et en ignorent peut-être l’existence. (Benoît XVI, angélus du 19.11.09)

    Réf: 21 novembre: journée pro orantibus

    JPSC

  • Le 26 novembre : une exhortation apostolique pour conclure l’année de la foi

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    Annoncé sur le site web de Radio-Vatican :

    A l’occasion de la messe conclusive de l’Année de la foi, dimanche prochain, le pape François remettra à l’Eglise l’Exhortation apostolique "Evangelii gaudium". Elle sera publiée deux jours plus tard. Le Pape avait fait part en juin dernier de sa volonté de publier un document sur l’évangélisation, en s’appuyant notamment sur les travaux du Synode des évêques sur la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne, qui s’était tenu au Vatican en octobre 2012.

    Présentant à la presse, ce lundi, les évènements à venir pour la fin de l’Année de la foi, Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, a annoncé la prochaine publication de la première Exhortation apostolique du pape François. “Croire signifie aussi faire participer les autres à la joie de la rencontre avec le Christ“, a-t-il assuré. 

    Comme c’est l’usage, le pape remettra cette lettre à une série de 36 représentants des différentes expressions de l’Eglise, notamment des groupes qui se sont successivement rendus à Rome en pèlerinage dans le cadre de l’Année de la foi. Un évêque, un prêtre et un diacre, des religieux, des responsables de communautés et mouvements, une famille, des catéchistes mais aussi des artistes et des journalistes recevront ainsi symboliquement l’Exhortation des mains du souverain pontife.

    Publication de "Lumen fidei" anticipée

    Devant les journalistes, Mgr Fisichella a également expliqué qu’initialement, l’encyclique sur la foi de Benoît XVI (2005-2013), "Lumen fidei", devait être publiée en conclusion de l’Année de la foi, mais qu’elle avait finalement été anticipée et signée par les deux papes suite à la renonciation.
    Le 13 juin dernier, au cours d’une discussion informelle avec les membres du 13e conseil ordinaire de la Secrétairerie générale du Synode des évêques, le pape avait déjà évoqué son désir de publier un document sur l’évangélisation. 

    Affirmant aux évêques avoir bien reçu un brouillon de l’Exhortation apostolique conclusive du Synode pour la nouvelle évangélisation, qui s’était tenu au Vatican en octobre 2012, le pape s’était excusé de ne pas avoir répondu. Il avait alors expliqué que sa publication en même temps que l’Encyclique sur la foi, publiée le 5 juillet, posait un “problème“, avouant alors sa crainte que personne n’en parle.

    Le pape avait alors fait état d’un projet, celui d’offrir une Exhortation apostolique sur l’évangélisation en conclusion de l’Année de la foi, avec “à l’intérieur, les choses du synode, mais dans le cadre plus général de l’évangélisation“. (apic/imedia/)

    Réf. L'exhortation apostolique "Evangelii gaudium" sera publiée le 26 novembre

    JPSC

  • Penser aux chrétiens persécutés pour leur foi

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    Du VIS rapportant les propos du pape lors de l'Angelus du dimanche 17 novembre :

    ... Pensons aussi, a ajouté le Saint-Père, "à la quantité d'hommes et de femmes chrétiens qui sont persécutés à cause de leur foi. Il y en a beaucoup. Parfois plus qu'aux premiers siècles. Jésus est avec eux. Unissons-nous à eux par notre prière et notre affection. Leur courage et leur témoignage sont admirables. Ce sont nos frères et sœurs qui, dans de nombreuses parties du monde, souffrent à cause de leur fidélité à Jésus Christ. Souvenons-nous d'eux avec cœur et avec affection". Puis il a insisté sur la promesse que Jésus nous a fait comme garantie de victoire: "C'est par votre constance que vous sauverez vos vies". Cet appel à l'espérance et à la patience signifie "savoir attendre les fruits certains du salut, être confiant dans le sens profond de la vie et de l'histoire. Les épreuves et les difficultés font partie d'un dessein plus grand. Le Seigneur, maître de l'histoire, conduit tout à son accomplissement. Malgré les désordres et les catastrophes qui troublent le monde, le dessein de bonté et de miséricorde de Dieu s'accomplira!".

  • La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

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    CHOC AU VATICAN ? - P. Louis-Marie Guitton

    UNE POLITIQUE BIBLIQUE ? - Falk van Gaver

    L'EUTHANASIE DANS TOUS SES ETATS - Pierre-Olivier Arduin

    ECOTAXE, LE RETOUR ! - Philippe Conte

    FRANçOIS OU L'AMOUR DE DIEU - Falk van Gaver

    LE TOCSIN - Falk van Gaver

    LE BONNET ROUGE ET LE SWEAT ROSE - La Mouche du Coche

  • Le pape dénonce un progressisme adolescent qui fait le lit de la pensée unique

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    Sur Radio Vatican :

    La « mondanité », amène « à négocier » non seulement « les valeurs », mais aussi la foi et les racines de la foi. Ainsi, le peuple s’éloigne de Dieu : « ce n’est pas la belle globalisation de l’unité de toutes les Nations, chacune avec ses us et coutumes mais unies, mais plutôt la globalisation de l’uniformité hégémonique, c’est le règne de la pensée unique. Et cette pensée unique est le fruit de la mondanité » « Cette « racine perverse de la mondanité » a été dénoncée par le Pape François dans son homélie lors de la messe célébrée ce lundi matin à Sainte Marthe.

    Le Pape est parti de la Première Lecture de la messe, un passage du Livre des Maccabées : les guides du peuples, a-t-il expliqué, ne veulent plus qu’Israël soit isolé des autres nations et ainsi, ils abandonnent leurs propres traditions, pour aller négocier avec le roi. Ils vont « négocier » et pour cette raison sont enthousiastes. C’est comme si, a ajouté le Pape, ils se disaient « nous sommes progressistes, nous allons dans le sens du progrès vers lequel tous vont ». Il s’agit, a averti le Pape, « de l’esprit de progressisme adolescent » qui « pense qu’aller de l’avant dans n’importe quel choix est préférable au fait de rester dans les habitudes de la fidélité ». Ces gens, donc, négocient avec le roi « la fidélité au Dieu toujours fidèle » .

    « C’est ce qu’on appelle l’apostasie », a poursuivi le Pape. « Ce n’est pas qu’ils sont en train de négocier certaines valeurs, non, ils négocient carrément l’essentiel, à savoir la fidélité au Seigneur ». « Aujourd’hui », avertit le Pape, on pense que « nous devons être comme tous les autres, nous devons être plus normaux, comme tout le monde fait, avec ce progressisme adolescent ». Et puis, faisait-il remarquer amèrement, « on connait la suite de l’histoire : les condamnations à mort, les sacrifices humains » « Vous pensez peut-être qu’aujourd’hui on ne les pratique pas, les sacrifices humains ? Et bien, que du contraire, on en pratique tellement, tellement. Et des lois existent même pour les protéger ».

    En renfort de ses propos évoquant cet esprit de mondanité qui porte à l'apostasie, ajoute S. Magister, le pape a même évoqué le roman prophétique de R.H. Benson, Le Maître de la Terre qui est une de ses références préférées..

  • Quand le pape se fait pharmacien

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    La "Misericordina": le pape François vante un remède pour le coeur
    Cadeau surprise pour les visiteurs place Saint-Pierre

    Anita Bourdin

    ROME, 17 novembre 2013 (Zenit.org) - On peut le prendre sans ordonnance, le pape François l'a recommandé, le remède s'appelle "Misericordina", le traitement est indolore et peut se poursuivre à vie, contre toute sorte de maux: pour "répandre partout l'amour, le pardon et la fraternité". Il n'y a pas danger de dépasser la dose prescrite, mais il faut lire attentivement la notice.

    Le pape a en effet réservé cette surprise aux visiteurs présents place Saint-Pierre pour l'angélus de midi, ce dimanche 17 novembre.

    Après l'angélus, le pape a offert des milliers ce qu'il appelle un "médicament": "Certains vont penser: Le pape se fait le pharmacien maintenant? C'est un médicament spécial pour concrétiser les fruits de l'Année de la foi qui s'achève".

    C'est bon pour le coeur

    Il s'est expliqué en annonçant le cadeau-surprise: "C'est un médicament de 59 grains, "entre coeurs". Il s'agit d'un médicament "spirituel" appelé "Misericordina". Une petite boîte de 59 grains "entre coeurs". Cette petite boîte renferme le médicament et des bénévoles vont vous la distribuer pendant que vous quittez la place. Penez-la! C'est un chapelet avec lequel on peut aussi prier le "chapelet de la miséricorde": une aide spirituelle pour notre âme et pour répandre partout l'amour, le pardon et la fraternité."

    Cette petite boîte, qui porte l'indication thérapeutique "pour le coeur" - avec un coeur de chair représenté sur la confection - contient un chapelet, une image de Jésus miséricordieux - héritage spirituel de sainte Faustine Kowalska - , ainsi qu’une notice explicative pour apprendre à prier, en quatre langues: anglais, italien, espagnol et polonais.

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  • Quand un coup de fil du pape brise certains préjugés

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    Nous lisons ce qui suit avec plaisir sur le site benoit-et-moi :

    Un coup de fil vraiment émouvant du pape

    ... dans la discrétion médiatique: il oblige à abandonner certains préjugés. François a téléphoné à un écrivain catholique traditionaliste gravement malade. Récit d'Antonio Mastino (15/11/2013) (...) sur le site Papale papale.

    L'hommage d'Antonio Mastino à François a d'autant plus de prix qu'il a lui aussi (comme notre amie de Benoit-et-moi ?) du mal à comprendre (accepter?) le nouveau pape, qu'il lui est arrivé de ne pas ménager. Mais il est honnête, ce qui fait toute la différence. (...)

    Ce témoignage de la miséricorde de François tranche par son authenticité avec les éloges frelatés que l'on peut lire ailleurs.

    Mastino ne donne pas de noms. On ne sait donc pas qui est cette "grande plume catholique", et on en est réduits aux conjectures. Peut-être aussi parce que la vraie grandeur n'a pas besoin de publicité..     

    UN COUP DE TÉLÉPHONE TRÈS ÉMOUVANT

    www.papalepapale.com - Antonio Mastino

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    (...)  Il était une fois... une grande plume catholique, amoureuse de la tradition catholique, qui généreusement, même quand les forces ont commencé à diminuer, avec passion, honnêteté, à visage découvert, sans paroles biaisées, a lutté sans relâche: pour la tradition catholique, certes, mais pour sa foi surtout. Se trompant de nombreuses fois, se trompant souvent de ton et d'objectifs; mais semant aussi beaucoup de bien, d'une manière si profonde et pourtant si simple qu'il nous a appris beaucoup à tous. Toute chose faite avec un cœur sincère, avec attention, porte toujours du bien, a en elle de bonnes graines qui quelque part, pas partout, en tombant sur le bon humus, avec un souffle de l'Esprit, germeront.

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  • Bannir l'esprit de curiosité

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    L'esprit de curiosité éloigne de Dieu (zenit.org)

    Le pape François a mis en garde contre « l’esprit de curiosité » qui éloigne de Dieu en « semant la confusion », en « dispersant », lors de la messe qu’il a célébrée ce 14 novembre 2013 en la chapelle du Saint-Esprit de la résidence Sainte-Marthe.

    Au contraire, l'esprit de sagesse entraîne à "prendre des décisions selon le coeur de Dieu" et à vivre "sous la motion de patience de Dieu".

    Il a donné sainte Thérèse de Lisieux - docteur de l'Eglise - en exemple. Et comme contre-exemple les chrétiens à la recherche de révélations spéciales.

    Le pape a commenté l’extrait du Livre de la Sagesse (7,22-30.8,1), qui décrit « l’état d’âme de l’homme et de la femme spirituelle », du chrétien « qui vit dans la sagesse de l’Esprit-Saint. Et cette sagesse les pousse en avant avec cet esprit intelligent, saint, unique, multiple, subtil ».  

    Le chrétien doit « cheminer dans la vie avec cet esprit : l’esprit de Dieu, qui aide à discerner, à prendre des décisions selon le cœur de Dieu. C’est l’esprit de paix, l’esprit d’amour, l’esprit de fraternité. Et la sainteté c’est justement cela. Aller sous la motion de l’Esprit de Dieu et de cette sagesse… avancer sous la motion de la patience de Dieu ».

    Dans l’Evangile « se trouve un autre esprit, contraire à cette sagesse de Dieu : l’esprit de curiosité » : il intervient lorsque l’homme veut « se rendre maître des projets de Dieu, de l’avenir, des choses ; connaître tout, prendre tout en main ».

    L’esprit de curiosité, « ce sont les pharisiens qui demandent à Jésus : ‘Quand viendra le Règne de Dieu ?’. Curieux ! Ils voulaient connaître la date, le jour… L’esprit de curiosité éloigne de l’esprit de la Sagesse, parce que ce sont les détails qui l’intéressent... ‘Comment faire cela ?’ C’est l’esprit du comment. »

    « L’esprit de curiosité n’est pas un bon esprit : c’est l’esprit de dispersion, d’éloignement de Dieu, l’esprit du ‘parler trop’. Cet esprit de curiosité, qui est mondain, amène à la confusion ».

    En effet, la curiosité « pousse à sentir que le Seigneur est là alors qu’il est ici », a expliqué le pape, qui a cité telle ou telle fausse route, par exemple courir après « un voyant, une voyante, qui reçoit des messages de la Vierge… Mais la Vierge est Mère ! Elle nous aime tous. Elle n’est pas un chef de bureau de la Poste, qui envoie des messages tous les jours ».

    « Le Royaume de Dieu est au milieu de nous », a-t-il rappelé, en invitant à « ne pas chercher des choses étranges, ne pas chercher des nouveautés avec cette curiosité mondaine » car « ces nouveautés éloignent de l’Evangile, éloignent de l’Esprit-Saint, éloignent de la paix et de la sagesse, de la gloire de Dieu, de la beauté de Dieu ».

    « Le Règne de Dieu ne vient pas de façon à attirer l’attention: il vient dans la sagesse ». Il ne vient pas « dans la confusion, comme Dieu ne parle pas au prophète Elie dans la tourmente » mais « parle dans la brise de la sagesse », a conclu le pape.