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Eglise - Page 1239

  • Apparitions mariales : mythe ou réalité

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    Notre ami Jean-Pierre Snyers recense ici le livre de Louis Mathoux intitulé "Apparitions mariales : mythe ou réalité ?" (éditions Mols, 192 pages, 19,8 €)

    Bon ; commençons par la conclusion. Dans les dernières pages de son dernier livre, intitulé « Apparitions mariales : mythe ou réalité ? » (Ed Mols, 2013) Louis Mathoux aborde le dogme de la virginité de Marie. Le moins que l'on puisse dire est « qu'il n'y est guère favorable  ». Mais cette interrogation est-elle bien utile ? Chacun connaît la position de l'Eglise catholique à ce sujet. Et si, comme le font les Témoins de Jéhovah et les protestants, on trouve des arguments bibliques pour affirmer que Jésus aurait eu des frères, bien plus forts, à mon sens, sont ceux qu'on peut trouver pour affirmer le contraire. Soit ! Là où cela devient problématique, c'est quand on se pique de se pencher sur les apparitions... de la Vierge. Que va tirer comme conclusion celui qui refuse le dogme de la virginité de la Mère du Seigneur ? Immanquablement que tous les lieux d'apparitions où Marie se présente comme  étant la Vierge ne peuvent pas être authentiques. C'est plutôt « mal barré ! ». Or, étrangement, l'auteur semble bel et bien souscrire à la réalité de la venue de  la « Vierge immaculée » à Beauraing et de la « Vierge des pauvres à Banneux » Là, j'avoue que ma logique a du mal à suivre... Je passe...

    Très globalement, outre le fait de se présenter comme vierge, que semble reprocher notre écrivain à Celle qui nous apparaît ? 1) D'être conservatrice, trop à droite. Exemples Fatima, Rue du Bac, La Salette, Pellevoisin. 2) De délivrer des messages apocalyptiques, peu conciliables avec la charité évangélique . Exemples : à nouveau Fatima, La Salette , mais aussi tous les lieux non-reconnus par l'Eglise. Sur ce point, je ne peux pas lui donner  entièrement tort.. Comment souscrire à des discours pour le moins douteux tels que ceux tenus à  Bayside, à Kérézinen, à Naju ou à Garabandal ? D'ailleurs, comme le rappelle Louis Mathoux avec raison, nul n'est tenu de croire aux apparitions et encore moins en celles qui ne sont pas approuvées par l'évêque du lieu.

    Bien construit et bien écrit, cet ouvrage de 191 pages mériterait néanmoins certaines précisions,  Un cas parmi d'autres : à la page 22, on lit qu'un juif nommé Alphonse Ratisbonne, s'est tourné vers le catholicisme sous l'influence de la Vierge de la rue du Bac. C'est ce qui s'appelle rater l'essentiel.  En fait, sa conversion est due à une apparition de Marie qui lui est arrivée dans une église de Rome en 1842. Voilà qui est bien plus pertinent! Dans un autre registre, certaines affirmations font sourire et mériteraient clairement une dérision à la hauteur de leur stupidité. En effet, parlant des lacrymations d'une statue de la Vierge à Akita (il y en eu à 101 reprises, ce que l'auteur ne dit pas), on apprend que le verdict de la commission d'enquête fut sans appel : les sécrétions diverses émanant de la statue seraient en fait produites inconsciemment par l'esprit malade de la voyante ! Franchement! A force de vouloir nier mordicus le surnaturel, on finit par tenir des propos délirants ! Cela dit, l'évêque du lieu n'étant pas fou, n'a évidemment pas tenu compte de cette niaiserie et a reconnu officiellement le miracle en 1984 qui fut encore confirmé par le cardinal Ratzinger en 1988.

    Bref, que penser de ce livre ? Aurions-nous affaire à un auteur de mauvaise foi ? Je ne le pense pas. Car à côté de propos très discutables ou trop superficiels, se trouvent relatés avec sérieux et sans les trahir des phénomènes tels que le miracle du soleil de Fatima, le mystérieux manteau de Guadalupe, l'incorruptibilité du corps de Catherine Labouré et de celui de sainte Bernadette ou la guérison de Jacqueline Aubry à l'Ile-Bouchard. Loin de s'en moquer, Louis Mathoux s'interroge et semble y souscrire. Cela dit, problème : comment  accepter ces prodiges tout en ne croyant pas aux apparitions qui s'y rapportent ? Voilà qui est bien délicat, surtout dans des endroits comme Fatima où le miracle était annoncé par l'apparition !  A boire et à manger, donc, dans cet ouvrage qui risque de laisser sur leur faim les croyants  comme les incroyants...

    Jean-Pierre Snyers (jpsnyers.blogspot.com)

  • Les intentions de prière du pape pour décembre 2013

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    Intention de prière universelle :  La protection des enfants
    Pour que les enfants victimes de l'abandon et de toute forme de violence 
    puissent trouver l'amour et la protection dont ils ont besoin.

    Intention de prière pour l'évangélisation : La mission des chrétiens 

    Pour que les chrétiens, illuminés par la lumière du Verbe incarné, 
    préparent l'humanité à l'avènement du Sauveur.

    source

  • Benoît XVI : La grande crise de l’Occident

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    « Le Pape Benoît XVI disait que la grande crise de l’Occident était une crise de la Foi ; la subjectivité, le sentimentalisme et la gentillesse ont remplacé la vérité de la Foi.  Il faut la gentillesse et des bons sentiments, mais il faut aussi une connaissance objective de la réalité et dans cette réalité, il y a la réalité sensible. Les sciences nous la décrivent et nous la donnent et nous sommes bien avancés en notre XXIe siècle dans ces connaissances ; mais nous sommes des ignares, des ignorants et des analphabètes dans la connaissance de la vraie science qui est la science des choses spirituelles. Des choses qui ne se voient pas, qui ne se mesurent pas de la même manière, qui ne s’acquièrent pas par le même procédé intellectuel et discursif, mais qui sont encore plus importantes que la connaissance des sciences, puisque c'est la science de la vie éternelle, la science d'aller au Ciel ou de se perdre définitivement. Donc c'est une science éminemment existentielle est importante, mais dans ce domaine il y a véritablement une inculture totale. La foi de l'Eglise vient nous éclairer sur ces choses ; la foi vient rectifier notre intelligence, élever notre intelligence, nous donne à connaître des choses que nous ne pouvons pas connaître autrement et donc objective cette réalité, de manière à ce que nous ne soyons pas seulement pris par des passions et des émotions face à une réalité qui nous échappe, mais que l’on puisse véritablement la connaître objectivement et ordonner notre vie selon cette connaissance. » 

    Père Nicolas Buttet, interview à « Alsace Media »,  extrait publié sur le site « Pro Liturgia »

    Ici :  Le Pape Benoît XVI disait 

    Le Père Nicolas Buttet est modérateur de la Fraternité Eucharistein, qui accueille notamment des jeunes en difficultés. JPSC

  • Syrie : un conflit de plus en plus confessionnel et de plus en plus hostile au christianisme

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    Sur le site de l'Oeuvre d'Orient :

    Syrie : nous sommes inquiets de la présence de groupes djihadistes parmi les rebelles qui ont le désir d’installer un vaste califat islamiste

    Mais une population musulmane majoritaire se dresse pour dire "ce n’est pas cela que nous voulons pour nos sociétés! " nous dit Mgr Gollnisch

    « Tout le monde, aussi bien en Orient qu’en Occident, aussi bien de l’autre côté de la Méditerranée qu’en France, a le souci de ce qui se passe en Syrie.

    Chacun comprend que dans ce pays où règne une guerre civile, il faut arriver à terminer le conflit, arrêter la guerre qui est en train de dévaster ce pays, d’écraser cette population.

    La Politisation du conflit syrien

    Tout le monde comprend que la politique est l’élément de solution possible à ce conflit.

    La position de l’Œuvre d’Orient n’est pas une position politique.

    L’Œuvre d’Orient est une œuvre d’Église et, en tant que telle, n’a pas à prendre de positions partisanes : nous sommes aux côtés de ceux qui souffrent.

    Ce que nous voyons, c’est des souffrances et des atteintes au droit de part et d’autre.

    La présence de groupes djihadistes

    Cependant il y a un élément récent qui est en train de se développer, de se déployer c’est la présence de groupes djihadistes parmi les rebelles et nous sommes inquiets de cette montée en pression qui rend ce conflit davantage confessionnel et davantage anti-chrétien qu’il n’était au départ.

    Ces djihadistes ont réellement le désir d’installer un vaste califat islamiste depuis l’Atlantique si possible jusqu’au Pakistan, jusqu’en Inde.

    Un califat islamiste

    Un califat islamiste qui serait une application sévère et dure de la charia, dans lequel les chrétiens n’auraient pas leur place.

    Un califat qui fait que l’on ne s’intéresse pas vraiment au pays en question : on ne s’intéresse pas en réalité à la Syrie, dont on veut ignorer ses frontières, que l’on considère issues du colonialisme. Ceci est inquiétant et menace les chrétiens.

    Voilà pourquoi nous voulons alerter les opinions publiques occidentales sur ce risque majeur que la France combat dans beaucoup de pays et qu’elle doit certainement combattre également en Syrie.

    Cela s’étend donc à d’autres pays, comme l’Irak, où il y a, au-delà du conflit local, entre sunnite, chiite, kurde que nous connaissons, des personnes qui veulent établir ce califat en Irak, en Égypte et en Tunisie.

    Ce qui est intéressant c’est qu’une population musulmane importante, aujourd’hui sans doute majoritaire, se dresse pour dire « ce n’est pas cela que nous voulons pour nos sociétés!  »

    Dans ce refus les chrétiens peuvent avoir un espoir. »

    Mgr Gollnisch

  • En Chine, sous Mao, il fallait résister pour survivre et garder la foi

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    Lu sur La Croix :

    « Sous Mao, il a fallu résister pour survivre et garder la foi »

    À 83 ans, Ma Xiao Jun, une catholique de Changsha, n’a rien oublié de la féroce répression maoïste

    Emmitouflée dans un gros manteau gris, un bonnet de laine sur la tête, Ma Xiao Jun se réchauffe en buvant du thé aux graines de sésame. Assise sur un tabouret bas dans la cour de sa maison, cette vieille dame de 83 ans a encore du mal à parler sereinement d’une époque catastrophique pour sa communauté.

    « J’avais 20 ans lorsque les communistes sont arrivés au pouvoir en 1949. La population du village a plutôt bien accueilli ce changement politique, pensant qu’il allait apporter un peu de stabilité après des années de chaos. » Xiao Jun devient soudain pensive : « Nous, les catholiques, nous ne nous attendions pas à voir un ouragan communiste déferler sur le village… »

    PRIER LE SEIGNEUR

    Les 10 000 paysans de Liu Zhan étaient devenus à 60 % catholiques après l’arrivée de missionnaires européens au début du XXe  siècle. La répression s’est abattue sur eux à peine trois ans après l’arrivée de Mao au pouvoir. « Notre prêtre ne savait pas trop ce qui allait arriver. Il nous avait mis en garde contre les communistes athées car il avait reçu des informations d’autres villes où les catholiques étaient mis en prison et torturés », raconte Xiao Jun. 

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  • 2015, Année de la vie consacrée

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    De Radio Notre-Dame : 2015 sera l’Année de la vie consacrée

    A l'issue d'une rencontre de trois heures avec près de 120 supérieurs d’ordres religieux masculins, le pape François a annoncé que l’année 2015 serait dédiée à la vie consacrée.

    Le Saint-Père s'est longuement entretenu ce 29 novembre avec les participants à la 82 assemblée générale de l'Union des supérieurs généraux (27 - 28 novembre). Les débats ont porté sur la manière de faire face aux défis du monde religieux en s'inspirant du magistère, de l'exemple et des recommandations du Pape François, qui a décidé de discuter librement pendant trois heures avec ses hôtes et de ne pas leur tenir le traditionnel discours.

    Le premier groupe de questions, a précisé le P.Federico Lombardi, a porté sur l'identité et la mission de la vie consacrée. Le Pape a affirmé que si la radicalité est demandée à chaque chrétien, les religieux sont appelés à suivre le Seigneur d'une manière particulière. La vie religieuse étant prophétie il convient d'aller au loin comme l'a fait le Seigneur.

    Interrogé ensuite sur les vocations, il a indiqué que des Églises jeunes apportent de nouvelles vocations, un phénomène qui oblige à repenser l'inculturation des charismes. L’Église doit demander pardon et avoir honte de ses échecs apostoliques dus à des incompréhensions comme dans le cas de Matteo Ricci.

    Puis il a insisté sur l'importance d'une formation fondée sur le spirituel, l'intellectuel, la communauté et l'élan apostolique. Il faut absolument éviter toutes les formes d'hypocrisie de cléricalisme au profit d'un dialogue ouvert et franc sur tous les aspects de la vie, agir en artisans non en policiers.

    Interrogé sur l'aspect fraternel, il en a souligné la grande force à condition d'éviter tout conflit. Quant aux rapports entre les diocèses et les ordres religieux, le Pape a fait part de son expérience et dit que les évêques doivent comprendre que les religieux ne sont pas de simples renforts, mais qu'ils apportent des charismes particuliers aux diocèses.

    Enfin à propos de la frontière de la mission religieuse, il a rappelé que tout repose sur l'usage des charismes. Et que les contextes marginalisés demeurent des priorités d'action, avec toute l'importance de l'assistance culturelle, scolaire et universitaire. Les axes de l'éducation restent la transmission du savoir, des savoirs faire et des valeurs, car ainsi c'est la foi qui est transmise. L'éducateur doit toujours être à la hauteur de ses élèves en s'interrogeant sur la manière de leur annoncer le Christ dans une société en mutation. Avant de saluer les 120 supérieurs d'ordres religieux, qu'il a chaleureusement remercié pour ce dont ils témoignent, succès et difficultés, le Pape François a annoncé que 2015 serait réservé à la vie consacré.

    Source : VIS du 29 novembre

  • Les Scouts d'Europe organisent une neuvaine pour le Père Vandenbeusch

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    Neuvaine pour le Père Vandenbeusch (source)

    Scout de légende, prêtre engagé

    OLYMPUS DIGITAL CAMERATémoin de la joie, apôtre du service, pilier de prières, le père Vandenbeusch a sillonné les routes avec ses frères scouts d’Europe. tour à tour louveteau, scout, routier, chef de troupe puis conseiller religieux, le père Vandenbeusch s’est illustré dans les randonnées de montagne, les compétitions sportives et les aventures au grand air. Malgré les épreuves qu’il avait traversées enfant, ce jeune charismatique et ingénieux a entraîné à sa suite des dizaines de scouts et guides, « toujours prêt » à s’engager auprès de compagnons de route. Gilles, chef scout de Meudon se rappelle d’une « personnalité attachante : un chouette petit gars sans histoire et serviable. «  Jérome, du groupe de Sceaux se souvient aussi«  Je suis l’un des témoins privilégiés de l’attachement extraordinaire et de la formidable confiance que lui accordent nos garçons. Rugbyman accompli, il est venu au propre comme au figuré sur leur terrain de jeu et nous a tous emmenés beaucoup plus loin vers une foi simple et personnelle. Nous attendons tous sont retour et je prie, moi aussi, pour que ce soit le plus vite possible ! »

    Troupe camp juillet 87

    Col grand St Bernard - 1De cette grande fraternité européenne scoute il a retenu l’importance de l’ouverture à l’autre, reprenant à son compte cette maxime de Saint Exupéry « Si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m’enrichis ». De sa devise de routier il a appliqué au quotidien la devise de rendre service. Disponible et entreprenant, le père Vandenbeusch a cultivé dans sa vie « le sens de Dieu », l’un des cinq buts du scoutisme chez les Guides et scouts d’Europe.

    Aout 92 - Turquie - 2L’association des Guides et Scouts d’Europe, association scoute catholique lance dans toute la France, auprès de ses 30 000 membres et aux frontières de l’Europe, une grande chaine de prière pour obtenir sa libération. Cette neuvaine sera récitée par tous les scouts et guides souhaitant témoigner à ce prêtre leur fidélité et de leur reconnaissance pour les services rendus auprès des groupes et des paroisses dans lesquelles il a tant œuvré.

     

    NEUVAINE AU BIENHEUREUX JEAN-PAUL II

    Du samedi 30 novembre au dimanche 8 décembre 2013

    1) Chaque jour la prière ci-dessous,

    2) Ensuite une dizaine de chapelet, suivie de l’invocation :

    « Bienheureux Jean-Paul II, priez pour nous ! »

    3) Une communion et confession recommandée durant la neuvaine.

    PRIONS :

     Ô Sainte Trinité,
    Nous Te rendons grâce pour avoir fait don à Ton Église
    du Pape Jean-Paul II et magnifié en lui la tendresse de Ta Paternité,
    la gloire de la Croix du Christ et la splendeur de l’Esprit d’Amour.
    Par son abandon sans condition à Ta Miséricorde infinie
    et à l’intercession maternelle de Marie,
    il nous a donné une image vivante de Jésus Bon Pasteur
    et nous a indiqué la sainteté,
    dimension sublime de la vie chrétienne ordinaire,
    voie unique pour rejoindre la communion éternelle avec Toi.
    Par l’intercession de Jean-Paul II, accorde-nous, selon Ta Volonté,
    la grâce que nous implorons pour la libération du Père Vandenbeusch,
    par Jésus le Christ notre Seigneur et notre Dieu qui règne avec Toi, Père,
    et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.
    Amen

    Scout Turquie avec enfants - Aout 1992

  • Des femmes cardinales ?

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    Dans une interview accordée au Soir Magazine, Mgr Léonard a tenu des propos qui en surprendront plus d'un :

    Vous manquez aussi de prêtres pour garnir vos églises. La solution ne serait-elle pas de permettre l’ordination des femmes ? 

    « Le manque de prêtres est très relatif. À Bruxelles et dans le Brabant par exemple, on ne manque pas de prêtres… » 

    Mais on doit aller les chercher jusqu’en Afrique pour en avoir…

    « On a toujours fait cela dans l’église! Qui a évangélisé nos régions ? Pas des Bruxellois, mais des Irlandais, des Italiens, des Allemands… l’église est une multinationale. Nous avons nous-mêmes exporté des prêtres belges en Asie ou en Afrique. C’est une église universelle. » 

    Et ce vivier potentiel de femmes très motivées, professeurs de catéchisme, etc. toutes prêtes à devenir prêtres, curés de paroisse ? 

    « J’ai mon propre vivier, une cinquantaine de jeunes hommes pour le diocèse qui se préparent à devenir prêtres. Ce n’est pas mal, je vais pouvoir en ordonner cinq ou six par an. C’est déjà un renouvellement. » 

    Oui, mais les femmes... «

    C’est une question oiseuse. Jean-Paul II a dit lui-même en son temps que l’Église ne se sentait pas autorisée à ordonner les femmes. L’Église prend au sérieux la polarité du masculin et du féminin. Dans l’Évangile, Jésus se présente explicitement comme l’époux venu épouser l’humanité. Face à Dieu, celle-ci est féminine. Le prêtre est dans le rôle du Christ époux, un rôle qu’une femme peut difficilement remplir. » 

    Quel rôle pour la femme alors ? 

    « Tout le reste ! Moi, je cherche plutôt la place des hommes dans l’Église ! Quand je réunis les œuvres paroissiales, les catéchistes, les enseignants de religion, les visiteurs de malades, ce sont à chaque fois essentiellement des femmes qui occupent ces fonctions. Vous surestimez le sacerdoce. Il est bien d’autres fonctions importantes. Cela dit, j’aimerais qu’au plus haut niveau, et je compte sur le pape François pour le faire, il y ait plus de femmes dans la Curie romaine, qu’il y aient des préfètes par exemple ou mieux, des cardinales! Je vous le rappelle, même si tous les cardinaux sont évêques actuellement en théorie, des laïcs peuvent être élevés au rang de cardinal, alors pourquoi pas des femmes? Donc je dirais: des femmes prêtres, non! Des femmes cardinales, oui! C’est un bon slogan, mais il sonne moins dans la presse que de prétendre que le pape dit non à l’ordination des femmes! Jean-Paul II a tranché et c’est une question qui ne sera pas à l’agenda du nouveau pape. » (...)

  • 5-7 décembre : De l'Orient à l'Occident; le culte de saint Nicolas en Europe

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    affiche_saint_nicolas_0.jpgDe l’Orient à l’Occident : le culte de Saint Nicolas en Europe (Xe-XXIe siècles)


    Jeudi 5 décembre et Samedi 7 décembre

    Colloque De l’Orient à l’Occident : le culte de Saint Nicolas en Europe (Xè-XXIè siècles) sous la direction de Catherine Guyon, Catherine Vincent et Véronique Gazeau Programme complet et renseignements – 03 54 50 51 66 – crulh.univ-lorraine.fr


    Chapelle. Entrée libre

    9h30 - 18h30

  • Les représentants des grandes religions chrétiennes, musulmane et juive déplorent le vote de la proposition de loi sur l'euthanasie des mineurs

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    Lu sur Radio Vatican :

    En Belgique, la proposition de loi visant à étendre le cadre légal autorisant l'euthanasie a été adoptée ce mercredi par la Commission des Affaires sociales et de la Justice du Sénat, qui en débattait depuis plusieurs mois. Elle sera soumise pour adoption, probablement dans les prochains mois, au vote des deux chambres du Parlement belge. Le texte prévoit qu'un mineur peut demander à bénéficier de l'euthanasie s'il fait face à des souffrances physiques insupportables et inapaisables, en phase terminale. Il doit pour cela être conseillé par une équipe médicale et recevoir l'accord parental. Les souffrances "psychiques" insupportables, qui ouvrent la voie à l'euthanasie pour les adultes, ont été écartées pour les mineurs par les sénateurs.

    Si le projet de loi était adopté, la Belgique suivrait l'exemple des Pays-Bas où l'euthanasie des mineurs est autorisée depuis 1998. Le projet de loi est soutenu par la grande majorité des partis de la majorité et de l'opposition, à l'exception des centristes démocrates chrétiens flamands et francophones, membres de la majorité gouvernementale.

    Pour le père Tommy Scholtès, porte-parole de la conférence épiscopale de Belgique, cette décision est triste et regrettable :RealAudioMP3

    Les représentants des grandes religions chrétiennes, musulmane et juive, ont exprimé leur opposition dans un message commun et leur "vive inquiétude face au risque de banalisation" de l'euthanasie. En voici le texte :

    Ce 27 novembre 2013, nous ne pouvons qu'exprimer notre déception et notre tristesse. 

    Nous partageons l'angoisse de parents si un enfant arrive à une fin de vie prématurée et, particulièrement quand il souffre. Nous croyons cependant que les soins palliatifs et la sédation sont une manière digne d'accompagner un enfant qui meurt de maladie. Des médecins praticiens, oncologues ou intensivistes, nous l'ont clairement affirmé. Ecoutons-les. 

    Nous plaidons pour un arrêt de l'acharnement thérapeutique et pour le remplacement des soins curatifs par des soins palliatifs. 

    Nous croyons que nous n'avons pas le droit de laisser un enfant souffrir : c'est pourquoi la souffrance peut et doit être soulagée. La médecine en a les moyens. 

    Ne banalisons pas l'acte de donner la mort alors que nous sommes faits pour la vie. 

    Aimer jusqu'au bout demande un immense courage, 

    Mettre fin à la vie est un acte qui non seulement tue, 

    mais détruit un peu plus les liens qui existent dans notre société, 

    dans nos familles, en proie à un individualisme grandissant. 

    Entourons et aimons les malades et leurs familles, ainsi que les soignants, 

    et si la maladie l'emporte, qu'elle soit accompagnée de notre affection intense et par l'irréductible respect de la vie. 

    Rabbin Albert Guigui, Grand Rabbin de Bruxelles

    Chanoine Robert Innes, président du Comité Central de l'Église Anglicane en Belgique

    Monseigneur André-Joseph Léonard, président de la Conférence Épiscopale de Belgique

    Monsieur Geert Lorein, président du Synode Fédéral des Églises Protestantes et Évangéliques de Belgique

    Métropolite Panteleimon Kontogiannis, Exarque du Patriarcat Œcuménique de Constantinople (Église Orthodoxe)

    Monsieur Semsettin Ugurlu, président de l'Exécutif des Musulmans de Belgique

    SIPI - Bruxelles, mercredi 27 novembre 2013

    Au Soir Magazine, Mgr Léonard a redit son opposition la plus totale à ce projet voté en commission :

    « Nous sommes dans une situation paradoxale. Dans beaucoup de domaines de la vie, un mineur d’âge est considéré légalement comme inapte à prendre des décisions majeures, il ne peut pas se marier, ne pas aliéner des biens importants, est limité dans ses activités économiques, mais il serait apte à décider de sa propre mort ? Je ne vois pas la logique là-dedans. D’après les spécialistes, les demandes d’euthanasie de la part de mineurs sont rarissimes. C’est malsain de faire une législation à propos de cas très exceptionnels pour lesquels une jurisprudence peut suffire. Je pense aussi que, pour les adolescents concernés, il y a d’autres moyens de leur épargner des souffrances pénibles. On est tous d’accord qu’il faut éviter autant que possible à des enfants de souffrir mais nous avons en Belgique, pays pionnier en la matière, des soins palliatifs très performants, des moyens de sédation équilibrés, un arsenal de moyens qui élargit encore la faculté de guérir de quelqu’un. » 

    Débrancher, c’est faire mourir ? 

    « On est tous d’accord que le refus d’aller dans le sens de l’euthanasie ne signifie pas qu’on se réfugie dans l’acharnement thérapeutique. Il faut soigner aussi longtemps qu’il y a une espérance raisonnable de guérison, d’amélioration, mais quand la vie d’un être humain est entièrement suspendue à des machines et qu’il n’y a pas d’espoir fondé de récupération, on n’est pas tenu de prolonger quelqu’un par tous les moyens techniques disponibles. L’acharnement thérapeutique est aussi malsain que la volonté délibérée de faire mourir quelqu’un. La mort fait aussi partie de l’existence humaine, il ne faut pas absolument par tous les moyens la faire reculer. »

  • Le langage du pape, un langage qui remue les consciences

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    Sur la LibreChristian Laporte donne la parole à Eric de Beukelaer au sujet de l'Exhortation apostolique "Evangelium gaudii" :

    "Un langage papal qui remue les consciences" :

    Eric de Beukelaer a détecté une influence très ignatienne derrière le discours prophétique du Pape.

    L’Exhortation apostolique "Evangelium gaudii" du pape François n’est pas une encyclique mais, de l’avis même de son auteur, elle a une "signification programmatique" évidente. Elle suscite en tout cas de très nombreuses réactions. Dans le sérail ecclésial comme en dehors.

    Ainsi certains observateurs de l’Eglise vont très loin, à l’instar du vaticaniste américain John L. Allen Jr, qui n’hésite pas à faire une comparaison entre le texte du pape François et le fameux discours de Martin Luther King "I have a dream".

    Plus classiquement, on retiendra que l’archevêque de Paris, le cardinal Vingt-Trois retient du texte qu’il s’agit davantage d’"un texte stimulant que d’un catalogue dogmatique" et que c’est dès lors "un instrument de travail".

    "Pas de scoop mais une vision"

    Le doyen de Liège-Centre, Eric de Beukelaer, qui fut porte-parole de la Conférence épiscopale de Belgique et qui connaît parfaitement l’art de la communication ecclésiale, évoque d’emblée "un langage clair qui remue les consciences". "Il faut préciser, si besoin en était encore, que ce n’est pas une encyclique mais une exhortation, prolongeant au fond le dernier synode des évêques. En même temps, le style faisant l’homme, le pape François renvoie vers les conférences épiscopales, tout en présentant un extraordinaire programme à réaliser autant que possible. On savait déjà, par ses interventions précédentes, ce que voulait entreprendre le Pape, mais ici, il nous livre un document dans lequel il engage toute sa responsabilité et il est d’autant plus important que son texte, qu’il a écrit lui-même, a certainement été relu avec la plus grande attention. Comme ce n’est pas une encyclique officielle, on est d’autant plus séduit par sa grande liberté de ton." Pour l’abbé de Beukelaer "ce n’est donc pas un enseignement mais un élan dans la nouvelle évangélisation, où le Pape nous dit comment transmettre l’amour de Jésus dans le monde actuel".

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  • Liège, 1er décembre : ouverture de la nouvelle Année liturgique au Saint-Sacrement

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    DIMANCHE 1er DECEMBRE 2013 À 10 HEURES

    MESSE DU PREMIER DIMANCHE DU MOIS


    Missel de 1962

    Premier dimanche de l’avent 

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     Orgue, plain-chant et polyphonie :


    Propre grégorien de la messe « Ad te levavi »

    Kyriale XVII (XVe siècle), Credo I (XIe siècle)

    Hymne du carême  « Conditor alme » alternée en plain-chant et en polyphonie (Clemens non papa, XVIe s.)


    Plus de détails, cliquez ici : Premier dimanche de l'Avent à l'église du Saint-Sacrement (Liège)