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Eglise - Page 1247

  • Tribunaux ecclésiastiques : le pape insiste sur le rôle du défenseur du lien matrimonial

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    Audience aux membres du Tribunal de la Signature apostolique (Zenit.org)

    Le pape a reçu les participants à la séance plénière du Tribunal suprême de la Signature apostolique, ce vendredi 8 novembre, à 12h, dans la salle Clémentine du palais apostolique du Vatican. Il leur a adressé ce discours :

    Messieurs les cardinaux,

    Chers frères dans l’épiscopat,

    Chers frères et sœurs,

    Cette séance plénière me donne l’occasion de vous recevoir, vous tous qui travaillez au Tribunal suprême de la Signature apostolique, et d’exprimer à chacun ma reconnaissance pour la promotion d’une administration droite de la justice dans l’Église. Je vous salue cordialement et je remercie le cardinal préfet pour les paroles avec lesquelles il a introduit notre rencontre.

    Votre activité a pour objectif de favoriser l’œuvre des tribunaux ecclésiastiques, appelés à répondre de manière adéquate aux fidèles qui s’adressent à la justice de l’Église pour obtenir une décision juste. Vous mettez tout en œuvre pour que ces tribunaux fonctionnent bien et vous soutenez la responsabilité des évêques dans la formation de ministres de la justice compétents. Parmi ceux-ci, le Défenseur du lien remplit une fonction importante, en particulier dans le processus de nullité de mariage. Il est en effet nécessaire qu’il puisse accomplir sa partie efficacement, pour permettre de parvenir à la vérité dans la sentence définitive, en vue du bien pastoral des parties en cause.

    À ce sujet, la Signature apostolique a fourni une contribution importante. Je pense en particulier à la collaboration dans la préparation de l’Instruction Dignitas connubii, qui met en lumière des normes processuelles à appliquer. C’est dans cette ligne que se situe aussi cette Session plénière qui a mis au centre des travaux la promotion d’une défense efficace du lien matrimonial dans les procès canoniques de nullité.

    L’attention portée au ministère du Défenseur du lien est tout à fait opportune parce que sa présence et son intervention sont obligatoires pour tout le développement du procès (cf. Dignitas connubii, 56, 1-2 ; 279,1). De la même manière, il est prévu que celui-ci doit proposer toute forme de preuves, d’exceptions, de recours et d’appels qui, dans le respect de la vérité, favorisent la défense du lien.

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  • Dialogo di Asclepio e paolino

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    A propos du fameux "questionnaire" romain sur "les" familles... Une fantaisie satirique de Francesco Colaffemmina (8/11/2013) www.fidesetforma.com  traduite de l’italien sur le site « Benoît et moi ». Faire la part du genre ...littéraire et partisans de la pensée unique s’abstenir :

    « - Asclépios: Tu as entendu la nouvelle, Paolino? 

    - Paolino : Oui ... Peut-être que ce n'est pas l'apostasie prévue par de nombreux voyants, et annoncée à Fatima, mais c'en est très proche ... 

    - Asclépios: Allons donc! Est-il possible que tu ne saches qu'être pessimiste? Possible que tu ne réalises pas la révolution copernicienne nécessaire introduite par ce pape? Il était temps! 

    - Paolino : Selon moi, cher Asclépios, tu devrais prendre un peu d'hellébore (une plante que, dans l'antiquité, on croyait propre à guérir la folie). Ici, il ne s'agit pas de juger le Pape. Certaines questions naissent au sein de l'Eglise et sont partagées par de nombreux cardinaux et évêques. D'autre part, il ne s'est pas élu tout seul. Il a été élu à la majorité absolue. Pourquoi? Parce qu'ils voulaient ce changement. Mais je crains que le changement ne soit comme d'habitude un mimétisme facile ... 

    - Asclépios: Va donc, espèce de traditionaliste gâteux! 

    - Paolino: Ça se peut. Mais je t'assure que le traditionalisme n'a rien à y voir.

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  • "Rencontrer Jésus", un nouveau site catholique pour rencontrer le Christ

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    Sans titre.png"Rencontrer Jésus", site catholique sur Jésus

    Une page Facebook, pour l'interactivité (Zenit.org) Anita Bourdin 

    « Rencontrer Jésus » c’est à la fois le nom et l’objectif du site mis en ligne aujourd’hui par les évêques de France (http://www. jesus.catholique.fr), un site de « référence », catholique, sur le Christ, présenté à Lourdes ce jeudi 7 novembre, par Mgr Hervé Giraud, président du Conseil pour la communication de la Conférence des évêques de France (CEF) et par Mme Anne Keller, directrice de la Communication digitale de la CEF.

    La page Facebook « Rencontrer Jésus » jumelée développe l’aspect interactif du projet, ainsi que la possibilité d’un contact avec les auteurs. Le site est aussi conçu d’emblée pour tablette et téléphone portable.

    « Jésus habite déjà dans le sixième continent a fait observer Mgr Giraud, mais, ce très beau site dédié à Jésus vise à la faire rencontrer », c’est pourquoi le site est « beau » - le « Beau Dieu » de la cathédrale d’Amiens, les mosaïques de Cefalu - et « accessible ».

    Le site propose plusieurs accès par des oeuvres d’art, des vidéos, des témoignages, des prières – écrites par des communautés religieuses et des laïcs.

    Pour s’assurer de la fluidité de l’exposé, les textes ont été relus par des catéchumènes et retravaillés : le site a été conçu pour « être accessible à tous », et offrir « ‘une vision globale de la personne de Jésus tel que le conçoit l’Eglise catholique ».

    Des théologiens ont été associés au projet, ainsi que « Le Jour du Seigneur » et KTO pour les vidéos, mais aussi six diocèses.

    Anne Keller précise que les réunions avec les délégués de ces diocèses engagés dans le projet ont été mensuelles, à partir de septembre  2012.

    L’idée étant de « permettre rencontrer Jésus dans un univers internet multiple, avec une proposition qui soit une référence fiable ».

    Chaque mois ne effet, le nom de Jésus est cherché sur Internet entre un et trois millions de fois : « il fallait apporter une réponse ».

    Le site s’articule autour de 12 questions (30 sont en préparation) : des questions que se posent les gens sur Jésus. Il fallait proposer « différentes facettes » et trouver une forme qui « touche » : Jésus dans la Parole de Dieu, Jésus dans l’art, ou par une démarche spirituelle, etc.

    Le site est conçu en quelque sorte pour des « pré-catéchumènes » ou des « pré-recommençants », des personnes qui parfois « ne savent pas encore » où se situer. Pour les rejoindre, il fallait un « effort sur le langage » pour qu’il soit « simple et juste ». les textes ont été relus plusieurs fois apr des catéchumènes et « remis sur le métier », ajoute Anne Keller.

    Un flux RSS est aussi proposé et des « widgets » pour les sites catholiques qui souhaiteront ouvrir cette fenêtre.

    Les témoignages montrent que la rencontre de Jésus est de l’ordre d’une « expérience » : Jésus a « changé », voire « bouleversé » la vie de ces témoins.

    Le budget, est évalué à 30 000 ou 40 000 euro, couvert par le mécénat et la conférence épiscopale

    Et le site sera enrichi par deux à trois nouvelles par mois.

    Un développement ultérieur d’autres sites est prévu, à partir de Jésus, notamment sur les sacrements et les fêtes liturgiques : Noël, mariage…

    Premières "mises en ligne" :

    Qui est Jésus pour les chrétiens ?
    • Pour les chrétiens, Jésus est cet homme en qui Dieu s’est totalement manifesté. Par sa vie, ses paroles et son enseignement, il nous a révélé qu’il était lui-même Dieu.La réponse de Mgr André Dupleix ...
    Jésus a-t-il vraiment existé ?
    • La question mérite qu’on s’y attarde, car près d’un tiers de l’humanité se réfère à Jésus et croit qu’il a vraiment existé.La réponse de Père Michel Garat La question mérite qu’on s’y attarde, car prè...
    Jesus, oui, l’Église, non ?
    • Certains s’imaginent pouvoir rejeter l’Eglise alors même qu’ils affichent un intérêt pour Jésus…une attitude un peu paradoxale. Ne leur faudrait-il pas préciser de quel Jésus ils parlent et comment i...
    Quel est le message de Jésus et de l’Évangile ?
    • Il est au cœur de la prédication des apôtres et c’est cela qui constitue la Bonne Nouvelle que le mot Évangile traduit. Il faut dire au préalable que toutes les paroles de Jésus – ce que nous pouvons...
  • O mon Dieu, Trinité que j'adore ; Elisabeth de la Trinité (8 novembre)

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    Lire la Biographie de la bienheureuse Elisabeth de la Trinité

     Une prière très célèbre de la carmélite constitue un condensé de sa spiritualité : 

    O Mon dieu Trinité que j'adore

     O mon Dieu, Trinité que j'adore, aidez-moi à  m'oublier entièrement pour m'établir en vous,  immobile et paisible, comme si déjà mon âme était  dans l'éternité! Que rien ne puisse troubler ma paix,  ni me faire sortir de vous, ô mon Immuable, mais que  chaque minute m'emporte plus loin dans la  profondeur de votre Mystère!

     Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel, votre demeure  aimée et le lieu de votre repos; que je ne vous y laisse  jamais seul, mais que je sois là tout entière, tout éveillée en ma foi, tout adorante, toute livrée à votre Action créatrice.

    O mon Christ aimé, crucifié par amour, je voudrais être une épouse pour votre Coeur; je voudrais vous couvrir de gloire, je voudrais vous aimer... jusqu'à en mourir! Mais je sens mon impuissance et je vous demande de me revêtir de vous-même, d'identifier mon âme à tous les mouvements de votre âme, de me submerger, de m'envahir, de vous substituer à moi, afin que ma vie ne soit qu'un rayonnement de votre Vie. Venez en moi comme Adorateur, comme Réparateur et comme Sauveur. O Verbe éternel, Parole de mon Dieu, je veux passer ma vie à vous écouter, je veux me faire tout enseignable afin d'apprendre tout de vous. Puis, à travers toutes les nuits, tous les vides, toutes les impuissances, je veux vous fixer toujours et demeurer sous votre grande lumière. O mon Astre aimé, fascinez-moi pour que je ne puisse plus sortir de votre rayonnement.

    O feu consumant, Esprit d'amour, survenez en moi afin qu'il se fasse en mon âme comme une incarnation du Verbe; que je Lui sois une humanité de surcroît en laquelle il renouvelle tout son mystère. Et vous, ô Père penchez-vous vers votre pauvre petite créature, couvrez-la de votre ombre, ne voyez en elle que le Bien-Aimé en lequel vous avez mis toutes vos complaisances.

    O mes Trois, mon Tout, ma Béatitude, Solitude infinie, Immensité où je me perds, je me livre à vous comme une proie. Ensevelissez-vous en moi pour que je m'ensevelisse en vous, en attendant d'aller contempler en votre lumière l'abîme de vos grandeurs.

  • Irlande : l'Eglise entend bien participer au débat sur le referendum à propos du mariage gay

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    Irlande : l'Eglise descend sur le terrain à l'occasion de l'organisation d'un référendum sur les unions gay (zenit en langue italienne)

    L'évêque Nulty : « le débat du referendum concerne la vraie nature du mariage. La famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme est l'institution la plus importante dans toute société"

    Le mariage entre un homme et une femme est l'unique relation possible pour « la génération et l'éducation des enfants ». C'est Denis Nulty, évêque de Kildare et Leighlin, membre du Comité exécutif de l'"Accord Catholic Marriage Care Service", qui le déclare à l'occasion du référendum irlandais sur les unions gay, annoncé hier par le gouvernement pour 2015(gouvernement qui manifeste clairement sa volonté de faire triompher l'option en faveur de ce "mariage" ndB). 

    "Le débat au coeur du référendum ne porte pas sur l'égalité ou sur la fausse séparation entre une vision religieuse et une vision civile du mariage," a déclaré Mgr Nulty tir dans un communiqué repris par l'Agence Sir. Ou plutôt, a-t-il déclaré, la discussion porte sur « la véritable nature du mariage lui-même et sur l'importance que la société accorde au rôle des mères et des pères dans le soin des enfants ».

    L'Eglise catholique, pour sa part, « continuera de faire valoir que les différences entre un homme et une femme sont fondamentales » et que les enfants ont « le droit naturel d'avoir une mère et un père ». Cela constitue - a souligné l'évêque - « lorsque c'est possible, le meilleur environnement pour eux. » L'amour conjugal, a-t-il ajouté « est l'unique forme d'amour entre un homme et une femme, et qui avantage tout particulièrement la société dans son ensemble ».

    L'Eglise, en fait, "associée avec d'autres qui n'ont aucune vision religieuse particulière", estime que la famille est fondée sur le mariage entre un homme et une femme qu'elle constitue « la plus importante institution dans toute société ». C'est pourquoi, changer la nature du mariage siginfierait « miner le pilier fondamental » de la société civile. Pour cette raison, l'Eglise ne restera pas neutre, mais, annonce l'évêque Nulty, participera pleinement au débat démocratique à propos du référendum.

  • Les prochaines JMJ célèbreront les béatitudes

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    Cité du Vatican, 7 novembre 2013 (VIS). Le Saint-Père a choisi les thèmes des trois prochaines éditions annuelles de la Journée mondiale de la jeunesse qui marqueront les étapes de préparation spirituelle à la Journée internationale qu'il présidera à Cracovie (Pologne) en juillet 2016:

    XXIX Journée mondiale de 2014: "Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux leur appartient".

    XXX Journée mondiale de 2015: "Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu".

    XXXI Journée mondiale de la jeunesse 2016: "Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde".

    Les trois thèmes sont extraits des Béatitudes. A Rio de Janeiro, le Pape François a instamment demandé aux jeunes de relire les Béatitudes pour en faire un programme de vie: "Regarde, lis les Béatitudes qui te feront du bien!", avait-il dit aux jeunes argentins le 25 juillet dernier.

  • Vietnam : la prison ferme pour deux chrétiens

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    Vietnam : prison ferme pour deux chrétiens (source)

    Malgré la mobilisation de centaines de chrétiens descendus dans la rue, Nguyen Van Hai et Ngo Van Khoi ont été condamnés à 6 et 7 mois de prison ferme.

    Nguyen Van Hai et Ngo Van Khoi sont enfin fixés sur leur sort. Le 23 octobre, au cours d’un procès auquel leur famille n’a pas eu le droit d’assister, ils ont été condamnés respectivement à six et sept mois de prison pour "trouble de l’ordre public".

    Les deux hommes avaient été arrêtés en juin 2013 suite à un contrôle de leurs papiers alors qu’ils assistaient à la messe dans la ville de Ngi Phuong, au sud d’Hanoi.

    Au moment de leur arrestation, les autorités avaient promis de les relâcher au plus tard le 4 septembre. Ne voyant rien venir, des centaines de personnes étaient descendues pacifiquement dans les rues ce même jour, afin de réclamer justice, mais cette manifestation avait été très durement réprimée par la police. 40 personnes avaient été blessées et 15 autres arrêtées.

    Une législation qui se durcit

    Ces condamnations s’inscrivent dans un contexte de durcissement de la loi à l‘égard des religions et particulièrement du christianisme. Un nouveau décret, le ND-92, entré en vigueur le 1er janvier 2013 sous prétexte de clarifier les choses vise en fait à contrôler encore plus étroitement l’expansion des religions et notamment du christianisme. (Portes Ouvertes)

  • A propos du programme de religion catholique

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    On déplore souvent la médiocrité du cours de religion. Cette video présentée par Arnaud Dumouch devrait permettre d'aller au-delà des clichés habituels : 

    Publiée le 2 sept. 2013

    Le nouveau programme de religion catholique a été institué en 2003. Il est centré sur l'usage de la pédagogie par compétences. Son histoire, ses forces et ses faiblesses. L'abbé Henri Ganty est le vicaire épiscopal du Diocèse de Namur en Belgique, chargé du cours de religion catholique. Il est en outre musicien Son site : http://www.henryganty.net/

    Voir également cette page sur facebook

  • Le pape : combien de followers ?

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    Lu sur le Journal de Saône-et-Loire

    compte-du-pape-sur-twitter.jpg

    De plus en plus de followers pour le pape François

    On savait que le Vatican était entré dans l'ère moderne, le compte twitter du pape est autant suivi que celui de Christiano Ronaldo

    Fin Octobre, le compte du Pape dépasse les dix millions de followers ce qui fait de cette personalité la plus suivie des trente tendances de Tweeter.

    Ouvert le 12 décembre par le pape Benoît XVI, avec entre autres son florilège de scandales, il a rapidement grimpé en audience après l'élection du pape d'origine argentine en gagnant plus d'un million cinq cent mille membres. L'espagnol, l'anglais et l'italien sont les langues les plus gazouillées (tweetées). A noter que le latin, langue précursive de l'église, est aussi de la partie.

    Tout cela pour dire que le pape figure en bonne position alors que Tweeter est plutôt axé show business, culture et actualités. Les followers deviendraient-ils plus spirituels ?

  • Les sacrements, force du Christ

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    Les sacrements sont "la force du Christ"
    Catéchèse du Pape du 6 novembre 2013, texte intégral (Zenit.org)
    « Les sacrements ne sont pas des apparences, ce ne sont pas des rites, mais c’est la force du Christ », déclare le pape François ce 6 novembre 2013, lors de l'audience générale place Saint-Pierre.
    Après avoir médité sur la communion des saints la semaine dernière, le pape a centré la catéchèse de de ce mercredi matin sur « la communion aux biens spirituels » que sont « les sacrements, les charismes et la charité ».

    Il a insisté également sur l'évangélisation car « l’engagement apostolique à apporter l’Évangile dans tous les milieux, même les plus hostiles, constitue le fruit le plus authentique d’une vie sacramentelle assidue ».

    Les charismes, a aussi expliqué le pape, « sont les cadeaux que donne l’Esprit-Saint », faits « non pas pour être cachés mais pour servir aux autres... pour être utiles au peuple de Dieu ». En résumé, ils sont « des grâces particulières, données à certains pour faire du bien à beaucoup d’autres ».

    Catéchèse du pape François

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Mercredi dernier, j’ai parlé de la communion des saints, comprise comme communion entre les personnes saintes, c’est-à-dire entre nous, croyants. Aujourd’hui, je voudrais approfondir l’autre aspect de cette réalité ; vous vous souvenez qu’il y avait deux aspects : la communion, l’unité entre nous, et l’autre aspect, la communion aux choses saintes, aux biens spirituels. Ces deux aspects sont étroitement liés, en effet, car la communion entre les chrétiens grandit par la participation aux biens spirituels. Considérons plus particulièrement les sacrements, les charismes et la charité (cf. Catéchisme de l’Église catholique, n. 949-953). Nous grandissons dans l’unité, dans la communion, par les sacrements, par les charismes que chacun a reçus de l’Esprit-Saint et par la charité.

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  • Discrimination anti-chrétienne ?

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    s65_puppinck.gregor.jpgDans un article publié par le mensuel « La Nef » de ce mois de novembre (n° 253), Grégor Puppinck, directeur de l'European Centre for law and Justice, observe que la discrimination antichrétienne qui sévit en Europe n’est autre que la violence par laquelle une nouvelle vision de l’homme prétend remplacer l’anthropologie traditionnelle héritée de la civilisation judéo-chrétienne. Extraits :

    « C’est un fait que les chrétiens ont de plus en plus de difficultés à vivre dans la société occidentale. Tout d’abord, il y a un climat d’hostilité surnaturelle croissante envers le christianisme : il semble que le mal s’enracine dans la société. L’ésotérisme et la violence sont devenus omniprésents dans les médias ; l’avortement, la drogue et la pornographie sont galvaudés ; chaque jour des églises et des cimetières sont profanés ; le blasphème serait devenu une forme d’art dont le grand public devrait se délecter ; des activistes comme les Femens s’attaquent aux symboles de la religion, et les médias manquent rarement une occasion de dévaloriser l’Église. C’est cette hostilité latente envers le christianisme qui explique l’indifférence, voire la complaisance, de notre société face aux profanations de son patrimoine religieux et aux massacres des chrétiens dans le reste du monde.

    Outre ce climat d’hostilité, qui vise à extirper le sentiment chrétien du cœur des personnes, les chrétiens se heurtent de plus en plus à des normes sociales auxquelles ils ne peuvent consentir en conscience. Ces normes portent sur la morale. On observe un phénomène croissant en Europe de limitation des droits des chrétiens, en particulier dans les pays libéraux avancés (…)..

    Prenons l’exemple du Royaume-Uni : depuis l’adoption en 2010 d’une loi sur l’égalité et la non-discrimination, les sanctions et condamnations se multiplient. Ainsi par exemple un couple s’est vu refuser l’agrément pour être famille d’accueil en raison de son jugement sur l’homosexualité, un médecin a dû quitter ses fonctions au sein d’un service social après s’être abstenu de prendre part à la décision de confier des enfants à des couples de même sexe, les agences catholiques d’adoption ont été contraintes de cesser leurs activités en raison de leur refus de confier des enfants à l’adoption à des couples de même sexe, une employée de mairie affectée à l’état civil et un conseiller conjugal ont été licenciés au nom de la non-discrimination, après avoir exprimé leur incapacité, en conscience, à célébrer l’union civile et à conseiller sexuellement un couple d’homosexuels. En janvier 2013, la Cour européenne n’a pas jugé abusifs ces deux licenciements dans un arrêt exemplaire de la tendance liberticide du libéralisme, par laquelle une société fondée sur un consensus d’amoralité devient intolérante envers ceux qui continuent à exercer en conscience un jugement moral sur la conduite humaine (…).

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  • Les responsables religieux de Belgique s'opposent à l'euthanasie des enfants

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    Les chefs religieux en Belgique dénoncent l’euthanasie des enfants

    (source : info.catho.be)

    Ce mercredi 6 novembre 2013, les responsables des principales religions en Belgique ont exprimé leur très grande crainte de voir la mort banalisée par le législateur. Alors que le Sénat discute actuellement de l’euthanasie des enfants, les chefs religieux regrettent que ce débat tourne autour de la condamnation des personnes qui souffrent et non pas autour de leur accompagnement.

    Communiqué des chefs religieux en Belgique au sujet de l’euthanasie

    Alors qu’au Parlement on se penche à nouveau sur un élargissement possible de la loi de 2002 dépénalisant l’euthanasie, nous voulons une fois encore faire entendre notre voix dans ce débat qui concerne toute la société, en tant que citoyens en nous appuyant sur des arguments philosophiques, et en tant que croyants héritiers de nos traditions religieuses respectives.

    Nous marquons notre opposition à ces extensions et exprimons notre vive inquiétude face au risque de banalisation croissante d’une réalité aussi grave.

    Nous aussi, nous sommes contre la souffrance, tant physique que morale, en particulier celle des enfants, car toute souffrance révolte. Mais proposer que des mineurs puissent décider de leur propre euthanasie est une manière de fausser leur faculté de jugement et dès lors leur liberté.

    Proposer que des personnes démentes puissent être euthanasiées est un déni de leur dignité et les livre au jugement, voire à l’arbitraire,  des personnes qui prennent cette décision.

    Quant au corps médical et au personnel soignant, on fait pression sur eux à pratiquer un acte soi-disant médical.

    Au lieu de soutenir la personne souffrante en rassemblant autour d’elle  toutes les personnes  et les forces qui l’entourent, on risque précisément de diviser ces forces et dès lors d’isoler cette personne souffrante, de la culpabiliser et de la condamner à la mort.

    Le consentement prévu par la loi tend à devenir de plus en plus une réalité sans consistance. La liberté de conscience des personnes concernées risque de ne pas être sauvegardée.

    L’euthanasie des personnes fragiles, enfants ou personnes démentes, est une contradiction radicale de leur condition d’êtres humains.

    Nous ne pouvons dès lors entrer dans une logique qui conduit à détruire les fondements de la société.

    Pasteur Steven Fuite, président de l’Église Protestante Unie de Belgique

    Rabbin Albert Guigui,  Grand Rabbin de Bruxelles

    Chanoine Robert Innes, président du Comité Central de l’Église Anglicane en Belgique

    Monseigneur André-Joseph Léonard, président de la Conférence Épiscopale de Belgique

    Monsieur Geert Lorein, président du Synode Fédéral des Églises Protestantes et Évangéliques de Belgique

    Métropolite Panteleimon Kontogiannis, Exarque du Patriarcat Œcuménique de Constantinople (Église Orthodoxe)

    Monsieur Semsettin Ugurlu, président de l’Exécutif des Musulmans de Belgique