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Eglise - Page 1242

  • Trois revirements significatifs du pape François

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    Le pape fait lui aussi son autocritique. En l’espace de quelques jours, François a corrigé ou fait corriger quelques éléments significatifs de son image publique. Au moins trois..

    • Il abaisse le "rating" de l’interview qu’il a accordée à Scalfari.
    • Il rectifie ses jugements sur le concile Vatican II.
    • Il prend ses distances par rapport aux courants progressistes qui l’ont le plus applaudi jusqu’à présent.

    Mais les médias ne parlent pas de son changement.

    A découvrir sur le site "chiesa.espresso" de S. Magister

  • L'Union Européenne n'a pas à financer les recherches sur les cellules embryonnaires humaines

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    De COMECE Press

    Horizon 2020 : l’UE ne devrait pas financer des recherches sur les cellules souches embryonnaires humaines

    Le succès de la récente initiative citoyenne “Un de nous” devrait finir par convaincre le Parlement européen de mettre un terme au financement d’activités de recherche qui impliquent la destruction d’embryons humains. L’Union européenne ne peut ignorer la voix de près de 1,9 million de citoyens européens ayant signé cette initiative.

    Le Parlement européen est sur le point de voter sur « Horizon 2020 », le nouveau programme de recherche et d’innovation pour la période 2014-2020. Cependant, le texte soumis au vote en plénière par la Commission parlementaire « Industrie, Recherche et Energie » comporte toujours la possibilité de financer la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines (CSEh).

    Ethiquement et juridiquement contestable

    Le texte proposé fait l’impasse sur la récente décision dans l’affaire Greenpeace v. Brüstle, par laquelle la Cour européenne de Justice a réaffirmé la protection légale de l’embryon humain, défini comme "tout ovule humain dès le stade de la fécondation"

    Par ailleurs, la Commission parlementaire « Affaires juridiques » - compétente en matière d’interprétation du droit européen et d’examen des questions éthiques relatives aux nouvelles technologies – avait adopté un avis défavorable au financement européen pour la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines. Cet avis devrait être pris en compte.

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  • Sainte Cécile (22 novembre)

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    Sainte Cécile par Maderno

    (source) Sainte Cécile, selon sa Passion, a vécu à Rome au premier ou au deuxième siècle. Jeune fille de la plus haute noblesse elle est contrainte par sa famille d'épouser le noble romain Valerius alors qu'elle a fait vœu de virginité. Toutefois, dans la chambre nuptiale, elle convertit le jeune homme au christianisme après l'apparition d'un ange, et elle le convainc à recevoir le baptême avec son frère Tiburce. Puis Cécile qui a refusé de sacrifier aux dieux païens, est condamnée à mourir étouffée dans une chaudière. Mais un miracle se produit : elle est rafraîchie par une nuée venue du ciel. Elle est alors promise à la décapitation ; le bourreau, malgré trois coups violents, ne parvient pas à détacher la tête de son corps ; elle agonise ainsi mutilée pendant trois Jours. L'iconographie représente principalement le mariage de Cécile et la conversion de Valerius (avec l'apparition de l'ange) et le martyre de la sainte dans la chaudière. A partir de la fin du XV° siècle, quand elle est figurée seule, Cécile reçoit de plus en plus souvent pour attribut un instrument de musique : orgue portatif (Raphaël, 1516), harpe, luth et même violon. Cette Cécile « musicienne » trouve son origine dans un contresens fait à la fin du Moyen Age sur une phrase du récit de sa Passion : on a cru qu'elle se rendait au supplice en jouant de l'orgue, alors qu'au contraire elle cherchait à ne pas entendre la musique qui accompagnait son martyre. Quoi qu'il en fût, elle est à l'époque moderne la patronne de la musique sacrée, des musiciens, des chanteurs et des fabricants d'instruments.

  • Le calvaire des chrétiens du Moyen-Orient

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    Sur JOL Press : Moyen-Orient: le calvaire des chrétiens face à l'islamisme

    Le pape François rencontre, jeudi 21 novembre au Vatican, les patriarches et archevêques majeurs des Églises orientales, afin de réfléchir à l’aide qui pourrait être apportée aux communautés chrétiennes vivant dans des zones de tension telles que la Syrie, l’Irak ou l’Égypte, et qui craignent la montée de l’islamisme radical. Entretien avec Mgr Pascal Gollnisch, prêtre catholique français, directeur général de l’Œuvre d’Orient, association consacrée à l’aide aux chrétiens d’Orient.

    JOL Press : Le pape rencontre aujourd'hui, au Vatican, les patriarches et archevêques des Églises orientales. Que doit-on attendre de cette rencontre ?

    Mgr Pascal Gollnisch : Cette rencontre prend place dans ce que l’on appelle la plenaria de la Congrégation pour les Églises orientales, c’est-à-dire une réunion de tous les conseils de cette Congrégation, qui est composée de cardinaux et d’évêques du monde entier. 

    C’est une réunion habituelle – la dernière a eu lieu en 2009 avec Benoît XVI – qui permet de discuter des orientations à prendre pour les trois années à venir. À cette occasion, le pape rencontre les patriarches des Églises historiques – Antioche, Alexandrie, Jérusalem, Damas, Bagdad – et les archevêques majeurs – sortes de patriarches dans des pays comme l’Ethiopie, l’Ukraine, la Roumanie, et l’Inde.

    Ils vont pouvoir s’exprimer devant le pape et dire quelles sont leur préoccupations. Plusieurs points devraient être évoqués : la vie de ces Églises dans les pays qui sont actuellement en conflit – la Syrie, l’Égypte et l’Irak en particulier –, les négociations diplomatiques entre le Saint-Siège et l’État d’Israël pour fixer le statut administratif des communautés chrétiennes en Terre sainte, la manière dont fonctionnent ces Églises, la question du dialogue interreligieux et des relations avec l’Islam.

    Une autre question qui sera sûrement abordée concerne la diaspora des chrétiens orientaux qui ont quitté leur pays d’origine. Cette diaspora est importante, notamment en Europe – par exemple en Suède – mais aussi au Canada, aux États-Unis, en Amérique latine et en Australie. Cette diaspora appauvrit d’un côté les territoires historiques, mais peut en même temps être une force car les chrétiens de la diaspora apportent un soutien à leur Église d’origine.

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  • Sainte-Sophie d’Istanbul peut-elle redevenir une mosquée ?

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    mosquée Sainte Sophie.jpgLu sur le site du journal « La Croix » :

    « La mosquée Sainte-Sophie sourira bientôt de nouveau », a affirmé samedi dernier, à Istanbul, le vice-premier ministre turc Bülent Arinç, affirmant qu’« un lieu de culte ne peut pas servir à une autre fonction que celle initiale ».

     Pour le spécialiste du christianisme oriental Sébastien de Courtois, historien français installé à Istanbul, cette nouvelle déclaration traduit la volonté du parti au pouvoir d’imposer sa vision de l’islam à l’ensemble de la société turque.

    « La branche la plus conservatrice de l’AKP (parti islamo-conservateur au pouvoir) et les nationalistes du MHP (parti nationaliste) n’ont jamais véritablement abandonné cette idée de pouvoir récupérer Sainte-Sophie pour la réaffecter au culte musulman. Cette déclaration reflète la lame de fond qui tend à grignoter progressivement tous les actes symboliques posés par Mustafa Kemal Atatürk (1881-1938).

    Sa décision, en 1934, de faire de Sainte-Sophie un musée, c’est-à-dire un lieu de non-conflit, ni chrétien ni musulman, protégé par le ministère de la culture et affranchi de l’administration religieuse, est l’une des plus marquantes. Il avait également souhaité que soient décrochés les grands panneaux circulaires islamiques installés au XVIe  siècle, à l’époque de Soliman le Magnifique.

    « SONDER L’OPINION INTERNATIONALE »

    Or, dès 1951, le Parti démocrate, ancêtre de l’AKP, les a fait remettre en place : l’idée de rétablir Sainte-Sophie en mosquée remonte à cette période. Les mêmes craintes pèsent sur l’église de Trébizonde, dans le nord-est du pays, également musée, que la municipalité AKP aimerait voir rendue au culte musulman (1). À terme, Sainte-Sophie d’Istanbul risque de subir les mêmes pressions, j’en suis convaincu. Les déclarations politiques n’ont d’autre objectif que de sonder l’opinion internationale et la capacité de résistance de ceux qui s’opposent. À commencer par les chrétiens, dont la voix est minoritaire en Turquie.

    Non content d’être une aberration historique, ce projet constitue une remise en cause des principes républicains d’une Turquie laïque qui avait su se réconcilier avec son passé, en pacifiant des lieux hautement symboliques comme Sainte-Sophie. À mon sens, elle ne peut redevenir ni une mosquée ni même une église. Elle doit rester un symbole pour tous les citoyens de Turquie, et au-delà, pour l’humanité. »

    Recueilli par François-Xavier Maigre

    (1) Le tribunal administratif local vient de freiner ce projet. En 2011, jusque-là musée, l’église Sainte-Sophie de Nicée (qui avait accueilli le concile de 787) est quant à elle devenue une mosquée. »

    Réf. Sainte-Sophie d’Istanbul peut-elle redevenir une mosquée ?

    La Grèce, par la voix de son ministre des affaires étrangères, Elefthérios Venizelos, a réagi très vivement à ces propos mais la Turquie a aussitôt rétorqué qu’elle n’avait « rien à apprendre » de la Grèce en matière de liberté de culte et de préservation du patrimoine. D’après lui, « le mauvais traitement infligé par la Grèce aux objets culturels datant de la période ottomane et des lieux de culte est connu de tous ». Ambiance. JPSC. 

  • De Benoît XVI à François : la perception d'un journaliste

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    Sur son blog "Carnets du Vatican", Bosco d'Otreppe donne la parole à Jean-Louis de La Vaissière, journaliste à l'AFP et auteur d'un livre sur la transition de Benoît XVI à François :

    extraits :

    Comment comprendre les pontificats et les personnalités si complexes des deux derniers papes ? Jean-Louis de La Vaissière réajuste nos perceptions dans un livre très complet.

    (...) Au fil de plus de 300 pages, le journaliste dresse le portrait de ces derniers papes, et parvient à leur rendre justice en nous offrant de leurs pontificats une perception très précise. (...)

    B. d'O. : Répondre au problème de perception qui mine le regard que le monde porte sur l'Église, c'est votre constat en tant que journaliste, et ce à quoi vous avez voulu répondre en écrivant ce livre ?

    J.L. de la Vaissière : Quand en 2011 je suis arrivé à Rome, j'ai eu cette impression très triste d'une perception négative de l'Église dans les grands médias. Ils soulignaient sans arrêt les scandales de pédophilie, de corruptions... en ne voyant rien d'autre de bon, et en faisant le portrait d'un pape enfermé dans sa tour d'ivoire avec beaucoup de réactionnaires vieux jeu autour de lui. Très vite j'ai entendu ce que disait Benoît XVI, j'ai découvert sa pensée, et j'ai eu envie de lui rendre un peu justice, de redresser la barre en écrivant son portrait. J'aimais la dignité de ce vieil homme que ses proches qualifiaient de doux et humain, mais chez lequel on sentait aussi une souffrance. J'ai voulu donc décrire un drame humain qui se jouait au Vatican avec des affaires comme Vatileaks, lors de laquelle il a été trahi par son majordome, celui qui le servait au quotidien.

    Une perception négative de Benoît qui tranche avec celle que l'on a de François.

    Dès le premier soir, il y a eu une perception du pape François très positive. C'était à juste titre, mais cela a éveillé en vue de son pontificat des attentes absolument disproportionnées. On a beaucoup dit en Occident qu'il allait révolutionner l'Église, l'adapter à la société, l'accorder aux grandes évolutions en matière de mœurs... Je crois que c'est aussi une illusion.

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  • La Présentation de Marie au Temple

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    la Présentation par Giotto, chapelle des Scrovegni à Padoue

    De missel.free.fr, l'historique de cette fête :

    Au jour de la fête de la Présentation de Marie au Temple, la liturgie se réfère à des textes non canoniques. Comme les évangiles ne parlent pas de l'enfance de la Vierge, des auteurs inconnus,  pour contenter de pieuses curiosités,  l'ont racontée en donnant d'aimables détails sur sa venue, enfant, au Temple de Jérusalem. Le principal de ces textes a été traduit au XVI° siècle par l'érudit français Postel qui l'a intitulé le Protévangile de Jacques (premier évangile), C'est, sans doute, le plus ancien évangile de l'enfance, composé au milieu du II° siècle et probablement en Egypte ; le texte nous est parvenu dans des versions en grec, syriaque, arménien, éthiopien, géorgien, vieux-slave. Ce texte qui se présente comme l'œuvre de Jacques le Mineur est déjà évoqué par saint Justin (mort vers 165) dans le Dialogue avec Tryphon et Origène s'y réfère explicitement dans le Commentaire de S. Matthieu. Il s'agit de la vie de Marie racontée en style merveilleux et sans souci de vraisemblance géographique. Quelques pieuses gens y feront tout de même des ajouts à partir du V° siècle.

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  • L'ordination de femmes évêques se précise dans l'Eglise d'Angleterre

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    D’ Aymeric Christensen sur le site de l’hebdomadaire « La Vie » :

    images (12).jpg« Il y a un an, jour pour jour, c'était non. D'ici un an, ce sera probablement oui. Au troisième et dernier jour de son synode général, à Londres, l'Eglise d'Angleterre a approuvé une nouvelle proposition visant à autoriser dans ses rangs l'ordination de femmes évêques. Après plusieurs années de débats, cet événement place les anglicans dans la dernière ligne droite avant l'entrée en vigueur de cette réforme, qui devra néanmoins attendre d'être définitivement validée lors d'un prochain synode, en juillet ou novembre 2014, avec un vote dans chacune des trois chambres composant le synode (évêques, clergé et laïcs) devant recueillir à chaque fois la majorité des deux-tiers.

    Présenté par l'évêque de Rochester, James Langstaff, le projet a été approuvé à une écrasante majorité de 378 voix pour, 8 voix contre et 25 abstentions, rapporte le Guardian. Le nouveau texte prévoit notamment la nomination d'un médiateur chargé de régler les éventuels problèmes qui se présenteraient dans les diocèse si l'autorité d'une femme évêque était contestée par le clergé traditionaliste. Des mesures disciplinaires pourraient être prises contre ceux qui refuseraient de coopérer.

    Ce vote intervient donc un an après le rejet de la réforme au synode général de novembre 2012, alors que Rowan Williams était encore archevêque de Cantorbéry. A l'époque, la chambre du clergé et celle des évêques avaient voté en faveur du texte, mais la chambre des laïcs n'avait pas obtenu la majorité des deux-tiers nécessaire à l'adoption de la réforme (à six voix près).

    Ce rejet, qui avait provoqué un choc pour beaucoup d'anglicans, majoritairement favorables à l'ordination de femmes évêques, avait alors été interprété par beaucoup comme un coup d'arrêt au projet pour plusieurs années.

    Mais l'été dernier, seulement six mois après cet échec, le successeur de Rowan Williams, Justin Welby, s'est déclaré « extrêmement optimiste » sur une réouverture du dossier et la possibilité de mener la réforme à son terme. « Il y a eu un tel changement dans les mentalités au cours des six derniers mois, déclarait-il alors. Il y a un fort désir de le faire. Nous ne sommes pas au stade de dire que nous devrions ordonner des femmes évêques, nous en sommes au stade de dire que nous allons ordonner des femmes évêques. Comment va-t-on le faire ? »

    L'ordination de femmes prêtres est possible dans l'Eglise d'Angleterre depuis 1993. »

    Réf : L'ordination de femmes évêques se précise dans l'Eglise d'Angleterre

    Faut-il vraiment encore s’agiter sur cette question ? depuis plus de quatre siècles l’anglicanisme n’a aucun sacerdoce véritable, faute d’ordination sacramentellement valide. Il ne possède ni évêque, ni prêtre depuis l’ordinal  d’Edouard VI (XVIe siècle).  La question a été tranchée une fois pour toutes par le pape Léon XIII ("Les ordinations faites selon le rite anglican ont été et sont absolument nulles et sans valeur.", lettre apostolique « apostolicae curae », 18 septembre 1896). Les ministres anglicans, quels que soient leur qualification usurpée ou leur sexe, n’ont aucun rapport avec la prêtrise ni, a fortiori, l’épiscopat orthodoxe ou catholique qui se sont transmis authentiquement de main en main depuis les apôtres du Seigneur. JPSC

  • Medjugorje ne sera pas reconnu

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    Lu sur le blog du « Suisse Romain », ce commentaire du pape peut-être passé inaperçu :

    "Homélie du Pape François : La Vierge “n’est pas le chef d'un bureau de Poste, qui envoie des messages tous les jours. Ces nouveautés éloignent de l’Evangile“.

    C’est ce qu’a affirmé le pape François lors de son homélie du 14 novembre 2013 au cours de la messe qu’il présidait dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Selon le compte-rendu publié par Radio Vatican, le pontife a expliqué le sens de la sagesse selon la Bible, avant de dénoncer “l’esprit de curiosité, qui est mondain, qui mène à la confusion“.

    A ses yeux, cet esprit pousse à dire : “Mais moi je connais un voyant, une voyante, qui reçoit des lettres de la Vierge“. Le pape a alors cité sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus (1873-1897), qui se refusait à entrer dans cet esprit, qui la menait à la “dispersion“.

    source

    Personnellement, il me semble y voir une préparation à l'annonce de la non-reconnaissance de Medjugorje 

    Lien Mgr Müller, Congrégation de la doctrine de la foi ".

    Réf. Medjugorje ne sera pas reconnu

    JPSC 

  • Quand le pape tape sur le clou

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    « Lors de l’audience générale ce mercredi 20 novembre, le pape François a poursuivi sa réflexion sur la rémission des péchés. En premier lieu, a-t-il indiqué, nous devons nous rappeler que le protagoniste du pardon des péchés est l’Esprit Saint. Jésus ressuscité, transfiguré dans son corps, est l’homme nouveau, et en soufflant sur les Apôtres il donne l’Esprit Saint, source de tous les dons, et il transmet la vie, régénérée par le pardon. 

    Jésus a donné aux apôtres le pouvoir de pardonner les péchés, appelé dans la Bible « pouvoir des clés ». Cela signifie que nous recevons le pardon des péchés dans l’Église, qui accompagne le chemin de notre conversion, et par un prêtre, notre frère, un homme comme nous, qui nous donne l’amour sans limite du Père et le pardon au nom de l’Église. Prenons conscience de ce don qui vient de Dieu, qui nous relève et nous aide à reprendre à nouveau le chemin ! 

    Devant des dizaines de milliers de fidèles, le pape a souligné que « beaucoup de personnes, peut-être, ne comprenaient pas la dimension ecclésiale de pardon, dans la mesure où dominent toujours l'individualisme et le subjectivisme. Et nous aussi chrétiens nous le ressentons, a t-il déclaré ». Certains affirment qu’ils préfèrent se confesser directement à Dieu. Mais Jésus nous appelle à vivre la réconciliation dans sa dimension ecclésiale et communautaire. C’est lui qui a donné aux apôtres le pouvoir de pardonner les péchés, appelé dans la Bible « pouvoir des clés ».

    Dieu a voulu que ceux qui font partie de l’Eglise reçoivent le pardon par l’intermédiaire des ministres de la communauté. Le pape a reconnu que certains ont honte de raconter leurs péchés, mais, a-t-il déclaré,« il vaut mieux rougir une fois que jaunir mille fois ».

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  • "Mariage homosexuel": la stratégie de Jorge Mario Bergoglio

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    De Solène Tadié, sur Aleteia 

    "Mariage" homosexuel : la stratégie du pape François

    Alors que certains chrétiens reprochent au pape François de ne pas suffisamment aborder les grandes controverses de société, il semble suivre pourtant une stratégie bien précise en la matière.

    « Ne soyons pas naïfs : ce n’est pas juste un combat politique, c’est une tentative pour détruire les intentions de Dieu ». C’est en ces termes que s'était exprimé le cardinal Bergoglio en 2010, alors que le débat sur le projet de loi de mariage entre personnes du même sexe battait son plein en Argentine. Il avait même parlé de « guerre contre Dieu » pour qualifier le soutien du gouvernement Cristina Kirchner envers cette mesure, et s’était alors attiré les foudres de la Présidente argentine, qui avait comparé ses propos à ceux «de l’époque médiévale et de l’Inquisition ».

    Une fois la loi approuvée, toutefois, le cardinal Bergoglio a poursuivi son combat en suivant une stratégie différente. En effet, Sandro Magister rapporte sur son blog- dédié aux questions d’Église- que Bergoglio avait pris le parti de prendre position contre la loi en s’adressant directement aux membres de l’Église, au lieu d’attaquer frontalement les pouvoirs en place. Le cardinal a ainsi rédigé deux lettres, adressant la première aux religieuses de quatre couvents de carmélites de Buenos Aires et la seconde à un dirigeant du laïcat catholique argentin.

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  • Quand le patro se modernise, Jésus est le bienvenu mais pas l'Eglise

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    Ce samedi 23 novembre, nous dit un communiqué du Patro, plus de 1000 animateurs se réuniront à l’Université de Namur. Ils sont invités à voter pour ou contre leur nouvel objectif général. Ce texte détermine les fondements de ce mouvement de jeunesse.

    Pour une fois, ce samedi, une partie des animateurs n’enfilera pas son foulard jaune et vert pour animer les enfants qui fréquentent leur patro. Des quatre coins de Wallonie et de Bruxelles, c’est vers Namur qu’ils se dirigeront pour un rendez-vous avec l’Histoire du Patro !

    Ils se sont mobilisés en masse ! Plus de 1000 animateurs participeront à un événement qui n’avait plus eu lieu depuis 40 ans: le vote de l’objectif général du Patro. Un petit texte qui a toute son importance puisqu’il définit l’identité et la visée de leur mouvement de jeunesse!

    Si l’objectif est validé, le Mouvement connaîtra un nouvel élan. Cette évolution sera répercutée dans chaque quartier, chaque village, chaque ville, chaque commune accueillant un patro !

    Le vote sera sans aucun doute le point d’orgue de cet événement. Mais les animateurs vivront également de nombreux autres temps, de travail et de fête notamment.

    Voici notamment ce que dit ce texte :

    Guidé par son projet éducatif et en référence à l’action de Jésus, le Patro contribue à la construction personnelle et collective des enfants et des jeunes au sein de la société.

    ... et plus loin :

    Le Patro trouve également du sens à la manière dont Jésus a vécu, sa façon d’être avec les autres, de mettre l’humain sans cesse au centre. C’est un modèle qui insprire notre manière d’agir et de vivre ensemble. Nous faisons référence à Jésus, l’homme, sa vie, ses valeurs, son message et non à l’Eglise institutionnelle.

    Dommage que le patro qui a le mérite de continuer à se référer à la personne du Christ semble ignorer que l'Eglise c'est précisément Jésus-Christ continué et que c'est à travers elle et par elle que nous pouvons rester en contact vivant avec Lui... Comme l’écrivait Henri de Lubac :"Savent-ils ceux-là qui acceptent encore Jésus, tout en rejetant l’Eglise, que c’est à elle en définitive qu’ils le doivent : Jésus est pour nous vivant, mais sous quels sables mouvants seraient enfouis, non pas tant son nom et sa mémoire, mais sa vivante influence, l’effet de l’Evangile et la foi en sa personne divine, sans la continuité visible de l’Eglise ? Sans l’Eglise, le Christ se volatiliserait, s’effacerait, s’éteindrait. Et que serait l’Eglise si on lui avait pris le Christ ?".